Auditionnée ce jeudi 29 février devant le Sénat, la comédienne demande la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, le retrait du président du CNC Dominique Boutonnat et le retour du juge Durand à la tête de la Ciivise.
Une étude de l’extrême droite française Qu’en est-il aujourd’hui des idées attribuées autrefois à l’extrême droite, idées qu’on retrouvait chez Pétain, avec des emprunts à Mussolini ou Franco : l’antiparlementarisme, la haine de la gauche et plus particulièrement du communisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, le nationalisme, le racisme. Est-ce que ce sont encore aujourd’hui les marqueurs de l’extrême droite ou y en a-t-il de nouveaux ?
Journaliste et essayiste, Gérard Streiff propose une étude de l’extrême droite française contemporaine, à partir du RN, en se penchant sur son origine, son idéologie, ses mutations et ses ambitions.
RAPPEL HISTORIQUE
Extrêmes droites : qu’évoquent ces noms et expressions ? Les ultras de la Restauration, le boulangisme, les antidreyfusards, l’Action française, Maurras, les Camelots du roi, les Croix-de-feu, Mussolini, Franco, Doriot, Déat, Pétain, puis Poujade, l’OAS, Occident, Le Pen, etc. Personne ne mettra tout ce monde et ces faits dans le même panier, les époques et les enjeux sont différents. Mais les historiens ont en main une riche matière qui leur permet d’analyser les idées qu’on retrouve en permanence dans le discours d’extrême-droite.
13 février à 18 h 30
Auditorium de St-Julien-les-Villas
Entrée libre
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La terrible actualité que nous vivons, notamment depuis le 07 octobre, nous a incités à vous proposer à nouveau un film évoquant la Palestine, inédit à Troyes “ALAM” (DRAPEAU), de Firas Khoury sorti à peine deux mois avant le 07 octobre et couronné dès sa sortie de trois prix.
» Le film éparpille à bas bruit et avec intelligence les signes de grands combats dans le quotidien serré de cette poignée de gamins qu’on ne quitte jamais et dont les actions sont toujours à la lisière de l’héroïsme et du potache, pour concentrer dans un final très réussi toute la cruauté et la violence de leur situation ».
« Cahiers du cinéma, » Lucie Commeaux :
« Premier long métrage du cinéaste, ALAM montre avec une remarquable intelligence les doutes d’une jeune génération en quête d’avenir et d’émancipation, dans une société marquée par le patriarcat ».
« L’Humanité », Pierre Barbancey :
Par l’Association Pierre Chaussin
MARDI 13 février 2024 à 14h30 et 20h
à la salle Deterre Chevalier
(face à la mairie) de St Parres aux Tertres.
Entrée gratuite
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Dernière semaine !
Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait à la radio un appel désespéré :
« Mes amis, au secours. Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures. »
Réalisée par Le Centre abbé Pierre – Emmaüs d’Esteville(en Seine-Maritime), avec l’aide du pôle mémoire d’Emmaüs international et proposée par la communauté Emmaüs de Troyes, l’exposition vous invite à vous remémorer les événements de cet hiver glacial. Cet anniversaire est aussi l’occasion de présenter la communauté Emmaüs troyenne avec une série de portraits, réalisés par le photographe Thierry Plumey, accompagnés de témoignages.
Ici, compagnons et compagnonnes ont trouvé un lieu d’accueil et de travail et surtout une famille. Qui sont ces femmes et ces hommes qui un jour, ont dû changer de vie, tout quitter, pour se reconstruire ailleurs ?
Du 23 janvier au 17 février 2024, découvrez l’exposition « De l’hiver 54 à aujourd’hui, Emmaüs », à la Médiathèque Jacques-Chirac centre-ville de Troyes (entrée libre et tout public).
Quatre millions d’euros ont été supprimés aux structures culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes, depuis 2022. Une diminution des subventions que les professionnels du secteur mettent en cause.
Partager la publication "Subventions réduites voire supprimées, nouvelle stratégie… Laurent Wauquiez est-il en guerre contre la culture en Auvergne-Rhône-Alpes ?"
« À travers les activités artistiques et les institutions culturelles, l’existence même du peuple est visée. » Après le saccage du célèbre « Théâtre de la Liberté » le 13 décembre dernier par l’armée israélienne, un ensemble d’artistes et de personnalités dénonce cette stratégie d’effacement. « Massacrer l’enfance et la jeunesse, détruire les installations éducatives, abattre les porteurs de sa culture, c’est assassiner un peuple. »
Avec : Merlot (guitare), Cedryck Santens (batterie) et Thibaut Brandalise (clavier)
Production : Melodyn Productions
Soutiens : Emmaüs Solidarité, Le Centquatre-Paris
Tarifs : 15 € / 12 € / 8 € Pass famille : 32 €
Une bouffée d’oxygène et d’espoir
Ce docu-concert donne à suivre la rencontre en chanson entre un artiste musicien MERLOT et les résidents du Centre d’hébergement d’urgence pour les familles migrantes Paris-Ivry, géré par Emmaüs Solidarité. Une rencontre les yeux dans les yeux et presque sans mots où les émotions et la musique créent un lien.
Sous forme de portraits, ici pas de discours, on laisse la place à l’imagination du spectateur sans lui donner trop d’informations, juste un ressenti bref et intense. Un peu comme lors d’une première rencontre. Un regard humain et joyeux sur nos Nouveaux Voisins, nos Nouveaux Amis.
« Chaque portrait vidéo renferme une rencontre, une histoire, un paysage. Chaque visage raconte un pays, un exode, un sentiment : la joie, la violence, la tendresse, la mélancolie, la nostalgie, la foi… »
Merlot
Les Échos de la presse
« Ce projet est fabuleux »
Télématin – France 2
« Une humanité lumineuse »
Télérama TT
Vendredi 2 février
La part des autres Ciné/débat
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En choisissant l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy pour succéder à Rima Abdul-Malak au ministère de la Culture, Emmanuel Macron s’est certainement inspiré des recettes de succès des comédies françaises.
Trois mois après les massacres du 7 octobre et alors que le supplice de Gaza se poursuit chaque jour, entretien avec le grand universitaire israélien qui publie « Deux peuples pour un État ? Relire l’histoire du sionisme » aux éditions du Seuil.
Alexandra Lamy, Thomas Jolly, Muriel Robin, Swann Arlaud… un collectif de plus 150 personnalités du monde de la culture réagissent à la tribune de soutien à l’acteur Gérard Depardieu. Défendre l’art, c’est aussi dire qu’être artiste ne doit pas nous exonérer de toute responsabilité.
Une tribune, signée par une cinquantaine d’artistes et publiée mardi dans le « Figaro », dénonce le « lynchage » ciblant Gérard Depardieu. Pour la militante féministe, Raphaëlle Rémy-Leleu, cette tribune a décidé de « privilégier l’artiste, et de mépriser la parole de chaque victime ».
Récemment, le Que sais-je ?, Les Origines du conflit israélo-arabe (1870-1950), s’est retrouvé en tête des ventes dans la catégorie Essais et Documents, révélant la volonté des Français de comprendre les racines de la discorde. Un véritable travail universitaire face à nos bien connus éditorialistes de plateaux télévisés, ou le jour et la nuit…
Depuis deux mois, toute dénonciation de la guerre menée par Israël à Gaza expose son auteur à l’accusation d’antisémitisme, ainsi que La France Insoumise, et particulièrement Jean-Luc Mélenchon en ont fait les frais. Dominique de Villepin, qui est sans doute le seul responsable ou ex-responsable gouvernemental français à critiquer la stratégie israélienne de guerre totale, s’est à son tour retrouvé sur le banc des accusés pour avoir critiqué les médias et les industries culturelles. Retour sur un procès – en partie – truqué.
Le Syndicat de la Presse Pas Pareille alerte sur les atteintes à la liberté de la presse menées par le gouvernement. En 2023, trois médias indépendants du Limousin ont été privés des subventions du ministère de la culture. La raison ? Engagés dans les luttes environnementales et jugés « trop à gauche », ils sont sur la liste rouge du ministère de l’intérieur de Darmanin. Censure, avez-vous dit ?
Mercredi 6 décembre, 14 h 00, Espace Argence à Troyes
Entrée gratuite, sur réservation.
Rachi et la Laïcité :
une Rencontre éclairante
L’univers de Rachi se fond avec les débats actuels sur la laïcité. Le 6 décembre prochain, nous vous invitons à une conférence unique, conçue spécialement pour les enseignants et les étudiants.
Cet événement vise à fournir des clés de compréhension pour dénouer les complexités de la laïcité.
Plongeons ensemble dans cette exploration pour saisir les nuances et renforcer notre compréhension mutuelle.
Naviguer dans le Labyrinthe de la Laïcité
La laïcité, bien qu’ancrée dans notre constitution depuis 1946, reste un sujet de débat animé. Son absence de définition précise engendre souvent des malentendus. Les tribunaux, notamment le Conseil d’État, se retrouvent à interpréter ses contours. Ce flou est exacerbé par les interventions variées des figures politiques, rendant le terme «laïcité» presque élastique. C’est dans ce contexte que notre conférence aspire à éclairer les zones d’ombre et à apporter une perspective rafraîchissante.
La Méthode Jules Ferry : ancrage historique et modernité
Puisant inspiration de la lettre historique de Jules Ferry aux instituteurs en 1883, nous croyons en l’importance de l’approche concrète pour appréhender la morale civique. La conférence du 6 décembre, non seulement s’inscrit dans cette continuité, mais se positionne également comme un prélude à la journée nationale de la laïcité du 9 décembre. Enregistrée à Troyes, elle sera mise à disposition pour tous, renforçant ainsi les valeurs républicaines et européennes, dont la protection contre les discriminations, valeur centrale du Conseil de l’Europe.
Jeudi 7 décembre, 20 h 30, à La Grange, Espace Gérard-Philipe à Saint-André-les-Vergers.
10 euros. Réservations au 06 22 65 57 78.
» Point de Fuite « et » La Compagnie de la Violence Artistique «
présentent :
» Par-delà un monde immonde « de Fares Alzahby.
Interprétation : Alain Dommanget.
Réalisation : Ibraheem Ramadan, Fares Alzahby.
» Les jours ont passé, les jours et les mois, de longs mois. De longues années.
Je me sentais si seul, je sortais de la maison pour marcher, j’ai arpenté toutes les rues de Damas une à une, comme un saint qui fait son pèlerinage. J’avais l’impression d’être le seul à comprendre cette ville. Les autres étaient tous les mêmes : ils naissaient, étudiaient, travaillaient, se mariaient, faisaient des enfants, dépensaient leur argent, tombaient malades et mouraient.
Mais moi, j’étais différent ; je ne voulais ni me marier, ni avoir des enfants, ni mourir, je ne voulais rien. «
Le film de Mehdi Fikri est visé par une « violente campagne de dénigrement », alerte la Société des réalisatrices et réalisateurs de films, qui pointe du doigt « des groupes d’extrême droite ». Sur AlloCiné, la note du film a chuté. Un stratagème déjà observé pour des films relatifs aux minorités.
Opportunément silencieux sur les drames au Proche-Orient et aidé par une faible opposition, le parti d’extrême droite poursuit sa stratégie de « dédiabolisation ». Pourtant, il ne faut pas s’y tromper, ses élus ont de grandes ambitions et n’ont rien de « banals », comme le montrent notamment les idées qu’ils défendent au Parlement européen.
Grand reporter à L’Obs, Camille Vigogne Le Coat raconte dans ce livre l’exercice du pouvoir par le Rassemblement National. L’enquête fourmille de détails, d’informations et d’enregistrements inédits.
« Tu n’as jamais gardé de liquide en grande quantité, toi? »David Rachline, le maire de Fréjus, s’inquiète. Que faire de ce cash qui sert à payer ses soirées VIP avec son ami Jordan Bardella? D’où viennent ces liasses qui financent bijoux et montres de luxe?Lors de son élection en 2014, «le meilleur ami»de Marine Le Pen promettait pourtant une gestion exemplaire, la fin de la corruption et du clientélisme. Mais une fois élu, David Rachline a signé toujours plus de contrats avec un entrepreneur tout-puissant, noyant sa ville sous le béton et les passe-droits. À la mairie, les fêtes s’enchaînent jusqu’au bout de la nuit, l’antisémitisme et le racisme ne sont jamais loin, pendant que les policiers municipaux jouent aux cow-boys en Harley Davidson. Voilà l’homme dont Marine Le Pen a fait son directeur de campagne présidentielle et le vice-président de son parti.
Ce lundi 30 octobre, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive dans « tous les cas où un document en français est exigé ». La jurisprudence l’a pourtant déjà considérée comme appartenant à la langue française.
Nous avons vu en avant-première ce Vendredi 20 octobre, en partenariat avec l’AATM (Association pour l’Accueil des Travailleurs et des Migrants) ce film exceptionnel de Ken Loach, soutenu par la LDH. La projection a été suivie d’un débat.
On ne présente plus le réalisateur britannique ni son scénariste Paul Laverty, dont tous les films sont empreints d’un réel humanisme.
Celui-ci, peut-être le dernier du réalisateur (il a 87 ans), est un magnifique testament d’un humanisme fulgurant. S’emparant de la question de l’accueil des migrants (ici des Syriens ayant fui la dictature de Bachar al-Assad), il complexifie la question en situant l’action dans une petite ville sinistrée du fait de la fermeture des mines, à la population abandonnée par l’Etat ; la salle paroissiale, elle-même a disparu. Les maisons ont perdu toute valeur car qui voudrait s’installer dans ce lieu frappé par la misère sociale. Le pub demeure le seul endroit offrant un minimum de convivialité.
C’est là qu’une association d’accueil des migrants a acheté à bas prix trois maisons où loger 3 familles syriennes. TJ Ballantyne, le propriétaire du pub “The Old Oak”, un homme revenu d’une vie cabossée, donne un coup de main à l’installation des familles mais de peur de perdre la clientèle qui le fait vivre, il n’ose pas contredire les propos haineux et racistes tenus par les piliers du pub ; ce, jusqu’au jour où, sous le coup d’un drame personnel et grâce à la relation qui s’est créée avec Yara, une jeune fille syrienne autour de la photographie, il met à disposition l’arrière salle du pub pour y développer une cantine qui vient en aide aux plus démunis des habitants et devient un endroit de fraternisation. Ces moments de chaleur humaine vont être brutalement interrompus sous l’action de ceux qui accusent les migrants de tous leurs maux. Toutefois le film se clôt sur une note d’espoir dans une scène très émouvante de romantisme social naïf diront certains mais qui porte la croyance en la capacité des plus démunis de se porter assistance face au drame qui touche certains d’entre eux.
Ken Loach et Paul Laverty ont parcouru cette région du Royaume Uni pour documenter ce film qui sonne très juste et dont le personnage principal est joué par un comédien plus vrai que nature.
Le rythme du film, assez lent, épouse les hésitations de ce héros ordinaire. Les personnages sont bien caractérisés. La démonstration n’est jamais didactique ; les propos sont justes et répondent aux situations. Le film est ainsi un magnifique témoignage en faveur de l’accueil.
Ken LOACH – GB 2023 1h53mn VOSTF – avec Dave Turner, Ebla Mari, Claire Rodgerson, Trevor Fox, Chris McGlade… Scénario de Paul Laverty.
Au cinéma UTOPIA de Pont-Ste-Marie du 25/10/23 au 21/11/23
Quelques jours après l’assassinat à Arras du professeur de Lettres Dominique Bernard par un ancien étudiant radicalisé, de nombreux enseignants s’inquiètent des atteintes à la laïcité, en hausse dans les établissements scolaires français. Entre inquiétude, autocensure et menaces, enseigner devient pour certains une source d’anxiété. Nos confrères de France 2, Sophie Broyet et Elouën Martin, ont recueilli des témoignages.
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