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Ces lois empêchent les opposants de participer à la vie politique, civile et économique du royaume.
Ce mercredi 26 octobre marque le quarantième jour suivant le décès de la jeune Iranienne Mahsa Amini, morte alors qu’elle était détenue par la police des mœurs. Une date hautement symbolique qui marque traditionnellement la fin du deuil dans ce pays, et qui pourrait donner un nouvel élan à la mobilisation.
Onze journalistes de médias pro-kurdes ont été interpellés mardi dans six provinces de Turquie dans le cadre d’enquêtes liées au terrorisme. Ces arrestations interviennent une semaine après l’entrée en vigueur d’une loi punissant de prison la divulgation de « fausses nouvelles », dans un pays déjà pointé du doigt pour ses atteintes croissantes à la liberté de la presse.
L’UE devrait reconnaître que la Turquie n’est pas un pays sûr pour les demandeurs d’asile.
Les autorités iraniennes ont annoncé que huit détenus sont morts dans l’incendie la nuit dernière de la prison d’Evine à Téhéran. Un peu plus tôt, elles assuraient qu’aucune victime n’était recensée et selon les sources officielles, on parle d’événement sans rapport avec les manifestations, mais l’inquiétude demeure auprès des familles des détenus iraniens et étrangers.
Vladimir Kara-Mourza est l’une des dernières figures emblématiques de l’opposition restée en Russie. Placé derrière les barreaux au printemps dernier après avoir été accusé de discréditer l’armée, il est selon plusieurs médias russes depuis ce jeudi 6 octobre accusé également de haute trahison et encourt vingt ans de prison supplémentaires.
Prédateur de la liberté de la presse, le président russe fête ses 70 ans le 7 octobre 2022. L’occasion pour Reporters sans frontières (RSF) de tirer un bilan de ses vingt-deux ans de “règne” en matière d’exactions contre les journalistes.
Depuis presque trois semaines, malgré la répression, des Iraniennes et Iraniens contestent le régime, faisant du port du voile obligatoire pour les femmes un symbole de l’oppression. À l’étranger, des Iraniens expatriés ou en exil se mobilisent aussi : manifestations, présence sur les réseaux sociaux. Entre engagement en faveur d’un changement et obstacles liés à la distance.
Alors que l’Iran s’embrase sous les cris du slogan “Femme, vie, liberté” depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier, la sociologue et spécialiste des questions féministes franco-iranienne Azadeh Kian, revient pour Blast sur les racines de la colère des iraniennes, décrypte le soulèvement national en cours et envisage les conséquences possibles à court et moyen terme de cette révolte d’une ampleur inédite.
Connue pour avoir brandi une pancarte en défaveur de la guerre en Ukraine à la télévision russe qui l’employait au tout début du conflit, la journaliste Marina Ovsiannikova, 44 ans, a été placée sur la liste des personnes recherchées en Russie, selon une notice consultée ce lundi par l’Agence France-Presse. Le site du ministère russe de l’Intérieur indique que Mme Ovsiannikova est recherchée dans le cadre d’une affaire pénale. Elle avait été inculpée en août pour « diffusion de fausses informations » sur l’armée russe, un crime passible de dix ans d’incarcération, et était depuis lors assignée à résidence.
Lundi 3 octobre, les cours en présentiel ont été suspendus dans la plus importante université de Téhéran. En cause : les violents incidents d’hier entre les étudiants et les forces de sécurité. Des étudiants qui prennent le relais des manifestations anti-régime… Faut-il y voir le début d’une révolution ? On fait le point sur la situation avec Antoine Delpierre.
À deux jours du scrutin, Lula, candidat de gauche et ancien président, tentait de ramener à lui les électeurs évangéliques qui avaient massivement voté Bolsonaro en 2019. Mais en évoquant la question de l’IVG, il a pris un risque politique comme l’a constaté notre envoyée spéciale à Rio.
Des Iraniens basés à l’étranger et leurs partisans se sont rassemblés samedi dans des villes du monde entier en solidarité avec les manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini sous la garde de la célèbre police des mœurs du pays.
C’est un électorat stratégique et elles pourraient faire basculer l’élection du 2 octobre. Au Brésil, les femmes représentent 53% des 82 millions d’électeurs qui composent l’électorat du pays. Pourtant, elles n’occupent que 17% des sièges au Sénat et sont confrontées au manque de moyens dans leur campagne. Reportage à Rio de Janeiro de Perrine Juan et Julia Courtois.