L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui publient un rapport mercredi, appellent le gouvernement « à mettre en œuvre une politique de la rue au logement » sur les temps « de l’urgence » et « du long terme ».
Discriminations
Sans papiers et sans médecin ?
Les étrangers sans papiers ont 23 % de chances en moins d’obtenir un rendez-vous médical que les patients couverts par l’Assurance maladie classique. Les patients sous complémentaire santé solidaire, en revanche, ne sont plus discriminés par les médecins.
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Irak : Retirer le projet de loi anti-LGBT
Allocation de rentrée scolaires et mères isolées : un mode de calcul injuste
Alors qu’1/4 des familles en France sont monoparentales–et que 83% de ces familles sont portées par des femmes qui subissent de plein fouet la pauvreté et les discriminations–de nombreuses aides ne prennent pas en compte cette réalité. C’est le cas de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), qui cette année encore exclura de nombreuses mères isolées et leurs enfants par un mode de calcul inadapté.
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L’arrêté «anti-marginaux» d’Angoulême suspendu par le tribunal administratif
La juge des référés du tribunal administratif de Poitiers a décidé de suspendre l’arrêté de la ville d’Angoulême qui interdit d’être allongé, assis et même debout dans certains endroits du centre lorsque ces positions entravent «la circulation des piétons».
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Béziers. Des députés et un maire saisissent le procureur de la République contre Robert Ménard
Après le refus du maire de Béziers Robert Ménard de célébrer un mariage, trois député et un maire (La France Insoumise) saisissent le procureur de la République de Béziers.
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Trop d’argent public dans les banlieues ? « Un vaste mensonge à des fins racistes et anti-pauvres »
Après les révoltes urbaines, des commentateurs ont accusé les banlieues d’engloutir les fonds publics. La réalité ce sont plutôt des services publics moins bien dotés qu’ailleurs, et des travailleurs essentiels plus nombreux dans ces quartiers.
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L’homophobie reste présente dans la société française
SOS homophobie a reçu 1 500 témoignages signalant des violences ou discriminations homophobes et transphobes en 2022. Ces violences quotidiennes vont de marques de rejet à des agressions physiques, en passant par des insultes ou des menaces.
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Charente : la ville d’Angoulême interdit de rester assis, allongé, debout « sans bouger », dans le centre-ville sous peine d’une amende de 35 euros
La municipalité veut lutter contre des « groupes d’individus, souvent en état d’imprégnation alcoolique », qui « s’approprient les espaces et les aménagements publics tels que les trottoirs et les bancs » et bloquent la circulation des piétons dans la ville.
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AVIS DU DÉFENSEUR DES DROITS AU PARLEMENT EUROPÉEN SUR LES PROJETS DE DIRECTIVES EUROPÉENNES FIXANT DES NORMES CONTRAIGNANTES EN FAVEUR DES ORGANISMES DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Il existe une forte disparité dans le fonctionnement et les pouvoirs des organismes nationaux en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité de traitement au sein de l’Union européenne.
Le 7 décembre 2022 la Commission européenne a présenté deux propositions de directives dites « standards » (directive on standards for equality bodies) qui visent à fixer des normes contraignantes minimales en matière d’indépendance, de moyens et de pouvoirs de ces organismes de lutte contre les discriminations.
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Voir l’avis du Défenseur des droits
Mort de Nahel : « Il y a urgence à tracer les contrôles d’identité », affirme la Défenseure des droits
Béziers : Robert Ménard a-t-il le droit de refuser un mariage ?
Le maire a refusé de célébrer l’union ce vendredi 7 juillet d’une Française de 29 ans à un Algérien de 23 ans faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. En prenant des largesses avec la loi.
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Rassemblement le 8 juillet à 11h00 devant la Préfecture à Troyes
Notre pays est en deuil et en colère.
Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.
Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre- mer.
L’abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.
En plus de décennies de dérives d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme…) et de mesures d’exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n’est pas acceptable !
L’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés.
L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.
L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre.
Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir.
L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.
Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.
RASSEMBLEMENT à TROYES
samedi 8 juillet – 11h – devant la préfecture
La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :
– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
– une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
– le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
– la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité
administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.
Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l’éducation populaire. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.
Le 24 juin, c’est la journée internationale des femmes dans la diplomatie
Ce samedi 24 juin marque la journée internationale des femmes dans la diplomatie. Une mesure symbolique décidée par un vote des Nations Unies en 2022, car les femmes sont encore trop souvent « gommées » de l’histoire ou victimes de sexisme, y compris dans les relations internationales. C’est ce que rappelait l’an dernier le président général de l’ONU. La diplomatie reste encore aujourd’hui un milieu essentiellement masculin. Comme en attestent les chiffres, toujours selon l’ONU, entre 1992 et 2019, les femmes n’ont représenté que 13% des négociateurs, 6% des médiateurs et 6% des signataires dans les processus de paix à travers le monde. Aujourd’hui, certains pays revendiquent une « diplomatie féministe », concept propulsé par la Suède et officiellement revendiqué ces dernières années par le Canada, la France, le Mexique, l’Espagne et le Luxembourg. Sur la scène diplomatique, des figures féminines se dégagent aussi de plus en plus. RFI vous propose quatre portraits dans notre tour du monde des correspondants, en commençant par la première ambassadrice saoudienne en poste à Washington.
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En mer : disparition inacceptable, hécatombe acceptée
Le dimanche 18 juin 2023, le Titan, «sous-marin de tourisme» conçu pour emmener cinq personnes dans les abysses, descend visiter l’épave du Titanic – qui repose par 4 000 mètres de fond dans l’océan Atlantique, à 650 kilomètres au large des côtes canadiennes.
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Pour 8 femmes sur 10, les attitudes et décisions sexistes sont régulières au travail, selon un baromètre
Huit femmes sur 10 estiment que les attitudes et décisions sexistes sont « régulières au travail », d’après le deuxième baromètre #StOpE, réalisé grâce aux réponses de près de 90.000 salariés.
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AJAR : des journalistes s’organisent contre le racisme médiatique
Le 21 mars, via une tribune parue dans Libération, plusieurs syndicats et collectifs de journalistes [1] ainsi qu’une centaine de professionnels venus de différentes rédactions officialisaient le lancement de l’AJAR (Association des journalistes antiracistes et racisé-e-s), avec pour objectif de « s’attaquer au racisme dans le journalisme ». Acrimed a assisté à la soirée de lancement puis interviewé deux de ses porte-parole, Rémi-Kenzo Pagès et Estelle Ndjandjo.
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Les préjugés sexistes « enracinés », pas d’amélioration en dix ans, déplore l’ONU
États-Unis : la Cour suprême accorde une victoire aux électeurs afro-américains
La Cour suprême des États-Unis a rejeté jeudi une carte des circonscriptions électorales dessinée en 2021 par les élus républicains d’Alabama, accusée de diluer le vote afro-américain. Les sages ont par la même occasion refusé de détricoter davantage le Voting Rights Act, la grande loi sur les droits civiques de 1965.
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Pride des banlieues : « Une personne racisée peut attendre jusqu’à dix ans pour avoir accès à la PMA », dénonce la communauté queer de Seine-Saint-Denis
La troisième marche des fiertés des quartiers populaires a lieu samedi 3 juin dans les rues de Saint-Denis pour revendiquer un accès à la PMA des personnes trans et non blanches. Yanis Khames, coordinateur de l’évènement, appelle aussi à un meilleur accueil de la communauté LGBT+ dans les services publics.
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