L’embrasement gagne le Moyen-Orient



« À l’Est, quel nouveau ? », titre en Une ce matin Libération. « Le Moyen-Orient en chantier, la Turquie enchantée », résume le journal français qui explique à quel point Ankara « a gagné le gros lot » avec la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Cette chute est « l’une des répliques de ce tremblement de terre qu’ont été les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023 ».

L’effondrement du régime pourrait aussi faire vaciller « le pouvoir des mollahs » en Iran, explique Libération. Et cela arrangerait bien sûr Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Le quotidien israélien Haaretz estime d’ailleurs qu’Israël pourrait prendre les devants et pourrait « lance[r] d’ici février ou mars une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes ». Selon l’éditorial, le pays vise plus ou moins l’Iran en répliquant aux frappes des rebelles Houthi du Yémen.

Syrie : Une fosse commune à Damas devrait être préservée et faire l’objet d’une enquête



L’emplacement d’une fosse commune à Damas, en Syrie, et les déclarations des habitants de ce quartier suggèrent que cette zone est une scène de crimes de masse et qu’elle a peut-être été le théâtre d’autres exécutions sommaires, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Syrie: Israël ambitionne de doubler la population des colonies du Golan annexé



De nouvelles frappes israéliennes ont été rapportées ce lundi 16 décembre au matin en Syrie, selon des médias locaux. Douze sites militaires auraient été ciblés dans la région côtière de Tartous. Israël revendique avoir détruit à 80% l’armée syrienne tout en prenant le contrôle de sites stratégiques sur le plateau du Golan. 



Chute de Bachar al-Assad : plus de 30 élus français, en majorité LR, se sont rendus en Syrie entre 2014 et 2021


Depuis la chute du régime syrien, des personnalités politiques françaises sont accusées d’avoir été trop proches de Bachar al-Assad. Le collectif Syrie Factuel a recensé tous les élus qui sont allés en Syrie ces dernières années.

La Syrie de demain: grands espoirs, profondes incertitudes



La chute du régime syrien, dimanche 8 décembre, après 53 ans de règne de la famille Assad, a suscité de grands espoirs, mais aussi de profondes inquiétudes. Pour un certain nombre de personnalités de l’opposition politique, l’avenir de la Syrie est teinté d’incertitudes.



Menaces de rapatriement, suspension des demandes d’asile : l’avenir incertain des réfugiés syriens


À peine Bachar al-Assad était-il tombé que plusieurs pays européens, dont la France, ont suspendu les demandes d’asile de Syriens. Des politiciens de droite appellent même à leur rapatriement. 6,6 millions de Syriens ont fui le pays depuis 2011.

Proche-Orient: libertés, c’est pas gagné…



Chute de Bachar al-Assad : « Les pratiques du groupe rebelle HTS sont très hostiles à la presse libre », selon Reporters sans frontières


Reporters Sans Frontières se réjouit de la fin du règne de Bachar al-Assad, mais s’inquiète de la mise en place d’un autre régime répressif en Syrie. Le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), désormais à la tête du pays, retient toujours six journalistes en otages.



Proche-Orient. « Ces guerres agissent comme un accélérateur de notre propre fascisme »


En plus de ses répercussions sur Gaza, le 7 octobre 2023 a été un bouleversement pour tout le Proche-Orient, dont on a vu les conséquences au Liban et en Syrie. Mais là où les discours géopolitiques pullulent, Peter Harling, fondateur de Synaps, analyse ces événements à hauteur des vies humaines.



Que dit le droit international des réfugiés et le droit d’asile concernant les Syriens ?


La chute du dictateur syrien Bachar el-Assad le 8 décembre dernier a déclenché des réactions quasi-immédiates quant au sort des Syriens ayant déposé une demande d’asile ou ayant été protégés en Europe. Plusieurs États européens ont ainsi annoncé « suspendre » l’examen des demandes, et envisager un retour des personnes concernées. Le droit international, européen et national encadre assez strictement ce processus.

Avec son offensive militaire en Syrie, Israël se prépare à un potentiel « chaos » chez son voisin



Alors que l’armée israélienne a mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures depuis la chute du président Bachar al-Assad, sur le terrain, elle continuait mardi à s’enfoncer dans la partie syrienne du plateau du Golan. Une façon, pour Tel-Aviv, de se préparer à l’après-Assad et à un potentiel « chaos », selon les spécialistes interrogés par France 24. 



Syriens du Golan: heureux de la chute du régime, inquiets face aux ambitions territoriales israéliennes


Depuis la chute du régime de Damas, Israël attaque massivement les sites militaires syriens et a même pénétré dans la zone tampon entre le Golan et la Syrie. Benyamin Netanyahu a déclaré vouloir « changer le visage du Moyen-Orient ». Et pour le Premier ministre de l’État hébreu, le Golan est israélien « pour l’éternité ». Ce territoire syrien est illégalement occupé depuis 1967 par Israël, qui l’a également annexé en 1981.



À Khiam, l’impatience et les doutes des premiers retours après le retrait israélien


L’armée israélienne a annoncé le 11 décembre s’être retirée de cette localité du caza de Marjeyoun lourdement bombardée durant le conflit et à nouveau frappée ce jeudi.



Kurdistan syrien: à Qamishli, l’inquiétude est grande face aux bombardements des forces pro-turques


Après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre comme dans de nombreuses villes de Syrie, Qamishli, l’une des principales villes du Kurdistan syrien, a été le théâtre de scènes de liesse. Les forces kurdes ont repris le contrôle de la dernière enclave du régime dans la ville et, symboliquement, ont adopté le drapeau syrien de l’indépendance. Mais l’inquiétude est vive face aux bombardements de l’ANS pro-turque.

« Camp de la mort » : la prison de Saydnaya, symbole des atrocités du régime de Bachar al-Assad


Après une offensive éclair, les rebelles syriens ont libéré des milliers de prisonniers politiques de la prison de Saydnaya, près de Damas. Les recherches se sont achevées mardi sans retrouver d’autres détenus, mais des zones d’ombre persistent sur ce qui s’est réellement passé dans ces murs sous le règne de Bachar al-Assad. 



Destructions, tortures, disparitions : en Syrie, les quartiers martyrs de Damas révèlent leurs plaies


Le régime de Bachar al-Assad a voulu éradiquer, méthodiquement et avec sadisme, la population des quartiers de Jobar et de Zamalka, d’où était partie la révolution syrienne en 2011.

C’est l’un des endroits symboles du sadisme du régime de Bachar al-Assad qui vient de tomber. Le quartier Jobar est un quartier martyr de Damas, théâtre de combats, dès 2011, entre rebelles et armée, puis victime du gaz sarin en 2018 avant d’être totalement vidé de sa population.



Syrie : dans un hôpital de Damas, « des scènes déchirantes, abominables »


La transition est en marche en Syrie. Alors qu’à Damas on continue de célébrer la chute du régime Assad, le nouveau pouvoir tente de rassurer et assure vouloir « construire une nouvelle Syrie ». De nombreux prisonniers ont été libérés ces derniers jours. Ils sont pris en charge dans des hôpitaux. Notre envoyée spéciale Julie Dungelhoeff s’est rendue à l’hôpital Al-Nafis. Elle nous décrit des « scènes abominables. »



Syrie : au-delà du secret


Que s’est-il agi de cacher à Saidnaya et dans les souterrains des palais des Assad ? Comme les casques blancs syriens confrontés à la l’impossibilité de poursuivre leurs fouilles, nous butons sur un impossible. Comme les prisonniers libérés qui ont oublié leurs propres noms et jusqu’à l’usage de la parole, nous sommes là aux prises avec des mots manquants.



« Pire que tout ce que tu peux imaginer » : les récits glaçants des survivants de la prison syrienne de Saidnaya



Pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus, happés par des décennies de féroce répression du clan Assad. Dans la prison tristement célèbre de Saidnaya, près de Damas, où les détenus ont été libérés, certains ont peint au-dessus de l’entrée « abattoir humain ».



« Le renvoi des réfugiés syriens est prématuré »


Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.

Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d’asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.



Le ministère de l’Intérieur est-il compétent pour mettre fin à la protection des réfugiés syriens ?


En France, il existe une administration indépendante en charge d’accorder ou de retirer l’asile aux réfugiés, le ministère de l’Intérieur n’est pas compétent pour prendre ces décisions.

« Le peuple a gagné » : dans toute l’Europe, les Syriens célèbrent la chute de Bachar el-Assad



Des manifestations favorables à la rébellion syrienne ont éclaté dans plusieurs parties d’Europe comme ailleurs dans le monde dimanche 8 décembre. Malgré les incertitudes planant sur l’avenir, l’heure est à la joie parmi tous ceux qui espéraient vivre un jour la chute du régime Assad.



Où est Bachar al-Assad : ce que l’on sait de la fuite du dictateur syrien


Après des heures d’incertitude, les agences de presse russes ont affirmé, ce dimanche 8 décembre au soir, que le tyran déchu avait trouvé refuge à Moscou. Une information que le Kremlin refuse pour l’heure de confirmer.



Une aube nouvelle pour la Syrie


Les groupes armés doivent garantir un traitement humain pour tous.

Le gouvernement de Bachar el-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 par une coalition de groupes d’opposition armés, marquant la fin de plus de 50 ans de règne du parti Baas en Syrie.

Le gouvernement d’Assad a commis d’innombrables atrocités, crimes contre l’humanité et autres abus au cours de ses 24 années de présidence. Il s’agit notamment d’arrestations arbitraires généralisées et systématiques, de tortures, de disparitions forcées et de décès en détention, de l’utilisation d’armes chimiques, de la famine comme arme de guerre et d’attaques indiscriminées et délibérées contre des civils et des biens à caractère civil. Les groupes armés non étatiques opérant en Syrie, notamment Hay’et Tahrir al Sham et les factions de l’Armée nationale syrienne qui ont lancé l’offensive le 27 novembre, sont également responsables d’atteintes aux droits humains et de crimes de guerre.



Syrie : les enfants méritent une paix durable


Déclaration de la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, sur l’impact de la situation en Syrie sur les enfants.

« La situation en Syrie évoluant rapidement, l’UNICEF réitère l’appel du Secrétaire général des Nations unies au calme, à s’abstenir de toute violence et à protéger les droits de tous les Syriens – en particulier des enfants, dont au moins 80 ont été tués au cours des deux dernières semaines.



Syrie. La fin d’un État failli


Treize ans après un soulèvement réprimé dans le sang, le régime de Bachar Al-Assad est tombé. Dans la nuit du 7 au 8 décembre 2024, les milices rebelles sont entrées dans Damas, tandis que le désormais ancien président syrien s’enfuyait à Moscou. La rapidité et la facilité avec lesquelles les factions armées, composées entre autres du groupe islamiste de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) et de l’Armée nationale syrienne (ANS) — qui bénéficie d’un parrainage turc —, sont venues à bout du régime de Bachar Al-Assad sont déconcertantes.

Syrie: chute de la ville de Hama, évacuation de Deir Ezzor, le scénario cauchemar pour Damas se précise



Après la ville de Hama, dans le centre de la Syrie, tombée le jeudi 5 décembre, aux mains des hommes armés de Hayat Tahrir al-Sham et des rebelles pro-turcs, c’est au tour de Deir Ezzor (est du pays) d’être rapidement évacuée par l’armée syrienne. Les forces fidèles à Bachar el-Assad semblent maintenant se replier vers le centre de la Syrie. Pour le chef des forces kurdes en Syrie, l’avancée des rebelles impose une « nouvelle » réalité politique.



Les combats ont fait 280 000 déplacés en dix jours, selon l’ONU


L’organisation internationale craint que le nombre de personnes déplacées par le conflit s’élève à 1,5 million.

Les combats entre rebelles et forces syriennes ont fait 280 000 déplacés depuis le 27 novembre et l’avancée fulgurante des groupes islamistes en Syrie, a annoncé l’ONU vendredi 6 décembre. Les déplacements massifs de population ont lieu depuis que les rebelles dirigés par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham ont lancé leur offensive éclair.



Les civils menacés par la nouvelle vague d’hostilités


Les civils sont confrontés aux risques d’attaques illégales et de détention arbitraire, provoquant des déplacements.

La nouvelle vague d’hostilités majeures dans le nord de la Syrie depuis le 27 novembre suscite des craintes quant au risque concret pour les civils de subir des graves exactions commises par les groupes armés d’opposition, ainsi que par le gouvernement syrien, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Toutes les parties au conflit devraient respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et des normes internationales des droits humains, notamment en ne dirigeant leurs attaques que contre des objectifs militaires, en prenant toutes les précautions possibles pour éviter les victimes civiles, et en veillant à ce que les civils puissent fuir les combats en toute sécurité.



Qui sont les rebelles syriens qui font vaciller le régime de Bachar el-Assad ?


La semaine dernière, il n’a fallu que quelques jours aux rebelles islamistes pour conquérir Alep, poumon économique et 2ème ville de Syrie. Ce jeudi 5 décembre 2024, ils se sont emparés, tout aussi rapidement de Hama, une ville-clé également au centre du pays. Leur offensive-éclair a pris de court le régime syrien qui lance désormais toutes ses forces dans la bataille, mais qui paraît extrêmement affaibli, après 13 ans de guerre civile qui a laissé le pays en ruines et plus fracturé que jamais.



Des acteurs aux stratégies concurrentes


L’offensive déclenchée le 28 novembre 2024 par des groupes paramilitaires opposés au régime de Damas réactive le spectre de la guerre civile dans ce pays géographiquement éclaté, économiquement exsangue et où 90 % de la population — dont 7,5 millions de personnes déplacées —, vit sous le seuil de pauvreté.

Syrie, Iran, Israël, Liban, Turquie, Kurdistan, Irak, Etats Unis, Russie…

Guerre au Proche-Orient : la guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, selon Beyrouth



Selon le ministre de la Santé libanais, 790 femmes et 316 enfants figurent parmi les victimes. Il assure que « le bilan pourrait être plus élevé ».

La guerre entre le Hezbollah et Israël a fait au moins 4 047 morts, pour la plupart depuis l’escalade mi-septembre, a annoncé mercredi 4 décembre le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse. Au moins 16 638 personnes ont été blessées, selon les déclarations de Firass Abiad, une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.



Syrie, la tragédie sans fin


La Syrie voit le feu de la révolte reprendre à Idlib. Et il en sera ainsi tant que la question démocratique posée par les révolutionnaires de 2011 ne sera pas résolue. Et qui le restera sans la fin des conflits qui ébranlent tout le Proche-Orient.



Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte


Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes…

Guerre au Proche-Orient : l’armée israélienne dit avoir frappé « environ 30 cibles » au sud de Beyrouth en 48 heures



Ces frappes visent à « démanteler et affaiblir les capacités militaires du Hezbollah », a affirmé jeudi l’armée israélienne.

L’armée israélienne a assuré, jeudi 14 novembre, avoir frappé « environ 30 cibles terroristes » dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement islamiste libanais Hezbollah, lors des dernières 48 heures.



«On ne peut plus supporter cette pression»: au Liban, le village de Joun sous les bombes israéliennes

Au Liban, l’armée israélienne a continué à bombarder la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ce mercredi 13 novembre, tandis que le bilan d’une frappe mardi soir sur le village de Joun, à 50 km au sud de la capitale libanaise, s’est alourdi avec au moins une vingtaine de morts, selon plusieurs habitants sur place. Un bâtiment qui abritait des déplacés a été pris pour cible.



Au moins quinze morts dans des raids israéliens à Damas en Syrie


Au moins quinze personnes ont perdu la vie en Syrie dans des frappes israéliennes, a annoncé le ministère de la Défense syrien jeudi 14 novembre. L’État hébreu n’a pas encore commenté ces frappes.



Human Rights Watch accuse Israël de «crime de guerre» et évoque un «nettoyage ethnique» en cours à Gaza


L’ONG Human Rights Watch (HRW) estime dans un rapport publié ce jeudi 14 novembre que les ordres d’évacuation à répétition de l’armée israélienne dans la bande de Gaza mènent à des déplacements forcés de population, ce qui relève du « crime de guerre ». L’ONG évoque également un « nettoyage ethnique », en se basant sur un ensemble de témoignages de gazaouis, d’images satellites et de données publiques.



Guerre à Gaza : les méthodes employées par Israël « correspondent aux caractéristiques d’un génocide », estime un comité spécial de l’ONU


Un rapport de l’organisme montre également comment la vaste campagne de bombardements menée par Israël à Gaza a décimé les services essentiels et déclenché une catastrophe environnementale avec des effets durables sur la santé.

Des frappes israéliennes ont touché les régions de Homs et Hama en Syrie


L’agence officielle syrienne a fait état de raids aériens israéliens visant les régions centrales de Homs et de Hama, au lendemain d’une frappe dans le sud du pays« A environ 01H00 (22H00 GMT mercredi), l’ennemi israélien a lancé une attaque aérienne (…) ciblant une usine d’assemblage automobile dans la zone industrielle de Hassia dans la région de Homs », ainsi qu’une position militaire dans la région de Hama, a rapporté l’agence officielle Sana.



Frappe israélienne meurtrière sur une école à Gaza, la Finul « visée » au Liban


Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir recensé jeudi au moins 28 morts à la suite d’une frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Par ailleurs, deux Casques bleus de la force de l’ONU déployée le long de la frontière entre le Liban et Israël ont été « visés » par des « tirs sur trois positions » de la Finul, a indiqué une porte-parole de l’institution. Suivez notre direct.



Informer au péril de sa vie : un an de guerre à Gaza raconté à RSF par les journalistes gazaouis

Un an après le début de la guerre à Gaza, le métier de journaliste est devenu presque impossible dans l’enclave. Une poignée d’hommes et de femmes continuent de l’exercer au péril de leur vie, après que leurs collègues ont été contraints à l’exil ou tués par l’armée israélienne. Dans ce documentaire inédit, trois journalistes réfugiés gazaouis témoignent pour Reporters sans frontières (RSF).

Syrie : ces procédures judiciaires qui visent le régime de Bachar al-Assad en Europe


Le premier procès en France de dignitaires du régime de Bachar al-Assad doit s’ouvrir mardi à Paris. À travers l’Europe, de nombreuses procédures sont en cours pour juger les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par les autorités syriennes.

Alors que trois haut responsables syriens seront jugés à partir de mardi 21 mai – par défaut – par la cour d’assises de Paris, le régime de Bachar al-Assad fait également l’objet d’actions en justice dans d’autres pays européens. État des lieux des procédures en cours.

Dans le monde

Guerre en Ukraine : sous le déluge des bombes russes, le village frontalier de Velyka Pysarivka devenu champ de ruines


Ce village situé à 5 km de la Russie a connu une pluie de bombardements fin mars. En l’espace de dix jours, le centre de Velyka Pysarivka a été réduit à néant.



La liberté de la presse à l’épreuve au Mali



Alors qu’avant-hier, les autorités annonçaient la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politique, c’est au tour de la presse d’être visée. Hier, la Haute autorité de la communication, la HAC, a annoncé sa décision « d’interdire aux journalistes de couvrir les partis politiques ». Une décision qui provoque la colère de Bamada.net, le site d’information malien parle « d’une directive arbitraire et dépourvue de fondement juridique ».



Projet de loi Rwanda : la compagnie nationale RwandAir refuse de participer aux expulsions depuis le Royaume-Uni


La compagnie nationale RwandAir ne transportera pas les demandeurs d’asile expulsés du Royaume-Uni, d’après une source au ministère de l’Intérieur britannique. Un nouveau pied-de-nez au projet de loi phare du gouvernement, qu’il tente de concrétiser depuis deux ans.



« On dit que la France a peur de nous, mais on n’est pas comme vous croyez » : témoignages d’enfants de djihadistes, détenus en Syrie

 


Lors d’un reportage diffusé sur France 2 jeudi 11 avril dans l’émission Envoyé Spécial, pour la première fois, deux journalistes ont pu pénétrer dans un centre de déradicalisation d’enfants de djihadistes, au Kurdistan syrien. Parmi la centaine de jeunes détenus, Adem Clain et Hamza sont toulousains.



A Troyes cette semaine


Mercredi 6 décembre, 14 h 00, Espace Argence à Troyes

Entrée gratuite, sur réservation.

Rachi et la Laïcité :

une Rencontre éclairante

L’univers de Rachi se fond avec les débats actuels sur la laïcité. Le 6 décembre prochain, nous vous invitons à une conférence unique, conçue spécialement pour les enseignants et les étudiants.

Cet événement vise à fournir des clés de compréhension pour dénouer les complexités de la laïcité.

Plongeons ensemble dans cette exploration pour saisir les nuances et renforcer notre compréhension mutuelle.

Naviguer dans le Labyrinthe de la Laïcité

La laïcité, bien qu’ancrée dans notre constitution depuis 1946, reste un sujet de débat animé. Son absence de définition précise engendre souvent des malentendus. Les tribunaux, notamment le Conseil d’État, se retrouvent à interpréter ses contours. Ce flou est exacerbé par les interventions variées des figures politiques, rendant le terme «laïcité» presque élastique. C’est dans ce contexte que notre conférence aspire à éclairer les zones d’ombre et à apporter une perspective rafraîchissante.

La Méthode Jules Ferry : ancrage historique et modernité

Puisant inspiration de la lettre historique de Jules Ferry aux instituteurs en 1883, nous croyons en l’importance de l’approche concrète pour appréhender la morale civique. La conférence du 6 décembre, non seulement s’inscrit dans cette continuité, mais se positionne également comme un prélude à la journée nationale de la laïcité du 9 décembre. Enregistrée à Troyes, elle sera mise à disposition pour tous, renforçant ainsi les valeurs républicaines et européennes, dont la protection contre les discriminations, valeur centrale du Conseil de l’Europe.



Jeudi 7 décembre, 20 h 30, à La Grange, Espace Gérard-Philipe à Saint-André-les-Vergers.

10 euros. Réservations au 06 22 65 57 78.

 » Point de Fuite «  et  » La Compagnie de la Violence Artistique « 

                           présentent :

 » Par-delà un monde immonde «  de Fares Alzahby.

          Interprétation : Alain Dommanget.

          Réalisation : Ibraheem Ramadan, Fares Alzahby.


 » Les jours ont passé, les jours et les mois, de longs mois. De longues années.

Je me sentais si seul, je sortais de la maison pour marcher, j’ai arpenté toutes les rues de Damas une à une, comme un saint qui fait son pèlerinage. J’avais l’impression d’être le seul à comprendre cette ville. Les autres étaient tous les mêmes : ils naissaient, étudiaient, travaillaient, se mariaient, faisaient des enfants, dépensaient leur argent, tombaient malades et mouraient.

Mais moi, j’étais différent ; je ne voulais ni me marier, ni avoir des enfants, ni mourir, je ne voulais rien. « 

Attaques chimiques en Syrie : Bachar al-Assad visé par un mandat d’arrêt de la justice française pour complicité de crimes contre l’humanité


Le mandat concerne les attaques chimiques menées dès 2013 dans la Ghouta orientale.

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Milicien proche d’Al-Assad reçu à Paris : « Il a ordonné de jeter des étudiantes par la fenêtre »



Omar al-Aroub, l’actuel numéro deux d’une milice prorégime dont les responsables sont accusés de crimes de guerre, a été reçu à Paris fin août 2023 en tant que chef du Comité national paralympique syrien. Des images le montrant armé et en uniforme, arborant parfois le logo des Brigades du Baas, ont été authentifiées par notre rédaction. Un ancien proche d’Al-Aroub confirme son rôle dans la répression des manifestations antirégime à Alep en 2011.

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Des manifestations contre Bachar al-Assad reprennent dans le sud de la Syrie



Les habitants de la province de Soueida, berceau de la minorité druze en Syrie, manifestent depuis la mi-août dans le sud du pays. Une colère nourrie par la hausse vertigineuse du coût de la vie après la fin des subventions gouvernementales sur les carburants, mais qui a pris un tournant politique. D’autres régions expriment leur soutien.

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La France continue d’enfermer des Syriens en rétention, malgré le gel des expulsions vers la Syrie



Un homme se présentant comme syrien est enfermé au CRA de Rennes, en Bretagne depuis le 17 août. La France a contacté les autorités consulaires syriennes afin de vérifier l’identité de l’exilé. Une pratique qui inquiète les associations car elle présente des risques pour la personne concernée et pour sa famille restée au pays. D’autant plus que les relations entre Damas et Paris sont officiellement rompues depuis 2012 et que les expulsions sont gelées.

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