« À l’Est, quel nouveau ? », titre en Une ce matin Libération. « Le Moyen-Orient en chantier, la Turquie enchantée », résume le journal français qui explique à quel point Ankara « a gagné le gros lot »avec la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Cette chute est « l’une des répliques de ce tremblement de terre qu’ont été les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023 ».
L’effondrement du régime pourrait aussi faire vaciller « le pouvoir des mollahs » en Iran, explique Libération. Et cela arrangerait bien sûr Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Le quotidien israélien Haaretz estime d’ailleurs qu’Israël pourrait prendre les devants et pourrait « lance[r] d’ici février ou mars une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes ». Selon l’éditorial, le pays vise plus ou moins l’Iran en répliquant aux frappes des rebelles Houthi du Yémen.
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Que dit le droit international des réfugiés et le droit d’asile concernant les Syriens ?
La chute du dictateur syrien Bachar el-Assad le 8 décembre dernier a déclenché des réactions quasi-immédiates quant au sort des Syriens ayant déposé une demande d’asile ou ayant été protégés en Europe. Plusieurs États européens ont ainsi annoncé « suspendre » l’examen des demandes, et envisager un retour des personnes concernées. Le droit international, européen et national encadre assez strictement ce processus.
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Syriens du Golan: heureux de la chute du régime, inquiets face aux ambitions territoriales israéliennes
Depuis la chute du régime de Damas, Israël attaque massivement les sites militaires syriens et a même pénétré dans la zone tampon entre le Golan et la Syrie. Benyamin Netanyahu a déclaré vouloir « changer le visage du Moyen-Orient ». Et pour le Premier ministre de l’État hébreu, le Golan est israélien « pour l’éternité ». Ce territoire syrien est illégalement occupé depuis 1967 par Israël, qui l’a également annexé en 1981.
À Khiam, l’impatience et les doutes des premiers retours après le retrait israélien
Kurdistan syrien: à Qamishli, l’inquiétude est grande face aux bombardements des forces pro-turques
Après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre comme dans de nombreuses villes de Syrie, Qamishli, l’une des principales villes du Kurdistan syrien, a été le théâtre de scènes de liesse. Les forces kurdes ont repris le contrôle de la dernière enclave du régime dans la ville et, symboliquement, ont adopté le drapeau syrien de l’indépendance. Mais l’inquiétude est vive face aux bombardements de l’ANS pro-turque.
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Destructions, tortures, disparitions : en Syrie, les quartiers martyrs de Damas révèlent leurs plaies
Le régime de Bachar al-Assad a voulu éradiquer, méthodiquement et avec sadisme, la population des quartiers de Jobar et de Zamalka, d’où était partie la révolution syrienne en 2011.
Syrie : dans un hôpital de Damas, « des scènes déchirantes, abominables »
La transition est en marche en Syrie. Alors qu’à Damas on continue de célébrer la chute du régime Assad, le nouveau pouvoir tente de rassurer et assure vouloir « construire une nouvelle Syrie ». De nombreux prisonniers ont été libérés ces derniers jours. Ils sont pris en charge dans des hôpitaux. Notre envoyée spéciale Julie Dungelhoeff s’est rendue à l’hôpital Al-Nafis. Elle nous décrit des « scènes abominables. »
Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.
Les groupes armés doivent garantir un traitement humain pour tous.
Le gouvernement de Bachar el-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 par une coalition de groupes d’opposition armés, marquant la fin de plus de 50 ans de règne du parti Baas en Syrie.
Après la ville de Hama, dans le centre de la Syrie, tombée le jeudi 5 décembre, aux mains des hommes armés de Hayat Tahrir al-Sham et des rebelles pro-turcs, c’est au tour de Deir Ezzor (est du pays) d’être rapidement évacuée par l’armée syrienne. Les forces fidèles à Bachar el-Assad semblent maintenant se replier vers le centre de la Syrie. Pour le chef des forces kurdes en Syrie, l’avancée des rebelles impose une « nouvelle » réalité politique.
Les combats ont fait 280 000 déplacés en dix jours, selon l’ONU
L’organisation internationale craint que le nombre de personnes déplacées par le conflit s’élève à 1,5 million.
L’offensive déclenchée le 28 novembre 2024 par des groupes paramilitaires opposés au régime de Damas réactive le spectre de la guerre civile dans ce pays géographiquement éclaté, économiquement exsangue et où 90 % de la population — dont 7,5 millions de personnes déplacées —, vit sous le seuil de pauvreté.
«On ne peut plus supporter cette pression»: au Liban, le village de Joun sous les bombes israéliennes
Au Liban, l’armée israélienne a continué à bombarder la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ce mercredi 13 novembre, tandis que le bilan d’une frappe mardi soir sur le village de Joun, à 50 km au sud de la capitale libanaise, s’est alourdi avec au moins une vingtaine de morts, selon plusieurs habitants sur place. Un bâtiment qui abritait des déplacés a été pris pour cible.
Au moins quinze morts dans des raids israéliens à Damas en Syrie
Au moins quinze personnes ont perdu la vie en Syrie dans des frappes israéliennes, a annoncé le ministère de la Défense syrien jeudi 14 novembre. L’État hébreu n’a pas encore commenté ces frappes.
Human Rights Watch accuse Israël de «crime de guerre» et évoque un «nettoyage ethnique» en cours à Gaza
Frappe israélienne meurtrière sur une école à Gaza, la Finul « visée » au Liban
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir recensé jeudi au moins 28 morts à la suite d’une frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Par ailleurs, deux Casques bleus de la force de l’ONU déployée le long de la frontière entre le Liban et Israël ont été « visés » par des « tirs sur trois positions » de la Finul, a indiqué une porte-parole de l’institution. Suivez notre direct.
Informer au péril de sa vie : un an de guerre à Gaza raconté à RSF par les journalistes gazaouis
Le premier procès en France de dignitaires du régime de Bachar al-Assad doit s’ouvrir mardi à Paris. À travers l’Europe, de nombreuses procédures sont en cours pour juger les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par les autorités syriennes.
Alors que trois haut responsables syriens seront jugés à partir de mardi 21 mai – par défaut – par la cour d’assises de Paris, le régime de Bachar al-Assad fait également l’objet d’actions en justice dans d’autres pays européens. État des lieux des procédures en cours.
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Alors qu’avant-hier, les autorités annonçaient la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politique, c’est au tour de la presse d’être visée. Hier, la Haute autorité de la communication, la HAC, a annoncé sa décision « d’interdire aux journalistes de couvrir les partis politiques ». Une décision qui provoque la colère deBamada.net, le site d’information malien parle « d’une directive arbitraire et dépourvue de fondement juridique ».
Projet de loi Rwanda : la compagnie nationale RwandAir refuse de participer aux expulsions depuis le Royaume-Uni
« On dit que la France a peur de nous, mais on n’est pas comme vous croyez » : témoignages d’enfants de djihadistes, détenus en Syrie
Lors d’un reportage diffusé sur France 2 jeudi 11 avril dans l’émission Envoyé Spécial, pour la première fois, deux journalistes ont pu pénétrer dans un centre de déradicalisation d’enfants de djihadistes, au Kurdistan syrien. Parmi la centaine de jeunes détenus, Adem Clain et Hamza sont toulousains.
Mercredi 6 décembre, 14 h 00, Espace Argence à Troyes
Entrée gratuite, sur réservation.
Rachi et la Laïcité :
une Rencontre éclairante
L’univers de Rachi se fond avec les débats actuels sur la laïcité. Le 6 décembre prochain, nous vous invitons à une conférence unique, conçue spécialement pour les enseignants et les étudiants.
Cet événement vise à fournir des clés de compréhension pour dénouer les complexités de la laïcité.
Plongeons ensemble dans cette exploration pour saisir les nuances et renforcer notre compréhension mutuelle.
Naviguer dans le Labyrinthe de la Laïcité
La laïcité, bien qu’ancrée dans notre constitution depuis 1946, reste un sujet de débat animé. Son absence de définition précise engendre souvent des malentendus. Les tribunaux, notamment le Conseil d’État, se retrouvent à interpréter ses contours. Ce flou est exacerbé par les interventions variées des figures politiques, rendant le terme «laïcité» presque élastique. C’est dans ce contexte que notre conférence aspire à éclairer les zones d’ombre et à apporter une perspective rafraîchissante.
La Méthode Jules Ferry : ancrage historique et modernité
Puisant inspiration de la lettre historique de Jules Ferry aux instituteurs en 1883, nous croyons en l’importance de l’approche concrète pour appréhender la morale civique. La conférence du 6 décembre, non seulement s’inscrit dans cette continuité, mais se positionne également comme un prélude à la journée nationale de la laïcité du 9 décembre. Enregistrée à Troyes, elle sera mise à disposition pour tous, renforçant ainsi les valeurs républicaines et européennes, dont la protection contre les discriminations, valeur centrale du Conseil de l’Europe.
Jeudi 7 décembre, 20 h 30, à La Grange, Espace Gérard-Philipe à Saint-André-les-Vergers.
10 euros. Réservations au 06 22 65 57 78.
» Point de Fuite « et » La Compagnie de la Violence Artistique «
présentent :
» Par-delà un monde immonde « de Fares Alzahby.
Interprétation : Alain Dommanget.
Réalisation : Ibraheem Ramadan, Fares Alzahby.
» Les jours ont passé, les jours et les mois, de longs mois. De longues années.
Je me sentais si seul, je sortais de la maison pour marcher, j’ai arpenté toutes les rues de Damas une à une, comme un saint qui fait son pèlerinage. J’avais l’impression d’être le seul à comprendre cette ville. Les autres étaient tous les mêmes : ils naissaient, étudiaient, travaillaient, se mariaient, faisaient des enfants, dépensaient leur argent, tombaient malades et mouraient.
Mais moi, j’étais différent ; je ne voulais ni me marier, ni avoir des enfants, ni mourir, je ne voulais rien. «
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Omar al-Aroub, l’actuel numéro deux d’une milice prorégime dont les responsables sont accusés de crimes de guerre, a été reçu à Paris fin août 2023 en tant que chef du Comité national paralympique syrien. Des images le montrant armé et en uniforme, arborant parfois le logo des Brigades du Baas, ont été authentifiées par notre rédaction. Un ancien proche d’Al-Aroub confirme son rôle dans la répression des manifestations antirégime à Alep en 2011.
Les habitants de la province de Soueida, berceau de la minorité druze en Syrie, manifestent depuis la mi-août dans le sud du pays. Une colère nourrie par la hausse vertigineuse du coût de la vie après la fin des subventions gouvernementales sur les carburants, mais qui a pris un tournant politique. D’autres régions expriment leur soutien.
Un homme se présentant comme syrien est enfermé au CRA de Rennes, en Bretagne depuis le 17 août. La France a contacté les autorités consulaires syriennes afin de vérifier l’identité de l’exilé. Une pratique qui inquiète les associations car elle présente des risques pour la personne concernée et pour sa famille restée au pays. D’autant plus que les relations entre Damas et Paris sont officiellement rompues depuis 2012 et que les expulsions sont gelées.