L’année 2024 à la frontière franco-britannique s’est clôturée par un terrible bilan, 85 personnes – hommes, femmes et enfants – sont décédées, pour la grande majorité suite à des tentatives de traversées de la Manche dans des embarcations de fortunes, d’autres, à cause des conditions de vie qui y sont maintenues.
3 choses à faire pour soutenir l’abolition universelle de la peine de mort
Homicide volontaire et prémédité, la peine de mort est un châtiment cruel et inhumain, un assassinat orchestré par L’État. Les pays qui la maintiennent dans leur législation y recourent souvent en pensant que ce châtiment peut renforcer la sécurité de leur population et leurs communautés. Il s’agit pourtant d’une idée fausse. La peine capitale n’a pas d’effet dissuasif sur la criminalité. En 2024, elle continue d’être appliquée dans de nombreux pays, sur tous les continents. En cette journée internationale pour l’abolition de la peine de mort, agissez à nos côtés pour soutenir l’abolition universelle.
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En France, accéder à la justice pour les femmes victimes de violences sexuelles reste un véritable parcours de combattantes. Mais comment espérer obtenir justice quand il existe tant d’obstacles au dépôt de plainte ? Ces freins touchent de manière disproportionnée les femmes migrantes, transgenres et les travailleuses du sexe. Surexposées aux violences, elles hésitent néanmoins à franchir les portes d’un commissariat.
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En 2023, le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie, notamment en raison d’une flambée des mises à mort au Moyen-Orient, et particulièrement en Iran. En dépit de cette augmentation, le nombre de pays ayant procédé à des exécutions n’a jamais été aussi bas. Preuve que notre combat continu pour l’abolition universelle fonctionne.
Le caractère intrinsèquement discriminatoire et arbitraire de la peine capitale ne fait que s’ajouter aux violations des droits humains commises dans nos systèmes judiciaires. Il faut que la poignée de pays qui s’obstinent à recourir à ce châtiment vivent avec leur époque et l’abolissent une fois pour toutes
L’ONG pointe notamment du doigt les arrestations, interdictions de manifester, et l’emploi de la force pendant la mobilisation contre les retraites, le projet de mégabassines à Sainte-Soline ou encore la guerre à Gaza.
Amnesty International dénonce de manière plus générale un « racisme institutionnel et systémique » qui peut transparaître à travers « les contrôles d’identité discriminatoires à l’égard des hommes et des jeunes gens noirs ou arabes ».
Rapport annuel 2023/2024 : un bilan sombre qui doit nous alerter
Nous publions ce 24 avril notre rapport annuel. Un an d’enquêtes, 155 pays analysés par plus de 80 chercheurs et chercheuses indépendants et impartiaux. Cette année encore, nous dressons un bilan implacable des violations des droits humains partout dans le monde. Et nous alertons sur la défaillance des mécanismes internationaux.
« Le rapport annuel d’Amnesty International dresse un tableau affligeant caractérisé par une répression alarmante des droits humains et de multiples violations des règles internationales, sur fond d’accroissement des inégalités mondiales, de rivalités entre superpuissances pour la suprématie et d’aggravation de la crise climatique. »
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
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Dans sa dernière synthèse sur la peine de mort en Iran publiée jeudi, Amnesty International note une « augmentation ahurissante » des exécutions liées aux stupéfiants. Selon l’ONG, qui dénonce une instrumentalisation de la peine capitale pour « terroriser » la population, plus de la moitié des 853 peines capitales prononcées en 2023 sont liées à des affaires de trafic de drogue.
Les violations des droits de l’homme vont « se poursuivre », voire s’aggraver au Salvador avec le nouveau mandat du président Nayib Bukele si l’état d’urgence est maintenu pour combattre les gangs, a averti Amnesty International ce mercredi 27 mars, jour marquant les deux ans de ce régime. Le 27 mars 2022, Nayib Bukele avait déclaré une « guerre » sans merci aux gangs contrôlant une bonne partie du pays.
Vendredi 16 juin, le Président de la République française reçoit le Prince héritier d’Arabie Saoudite à l’Elysée. Amnesty international France demande solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs.
2022, UN TOURNANT DANS L’HISTOIRE DE L’ORDRE MONDIAL
Après dix ans d’érosion des droits fondamentaux, 2022 a marqué un tournant avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce conflit, d’une ampleur inédite, a révélé les défaillances des institutions internationales, inaptes à prévenir un tel conflit, mais aussi à répondre aux autres crises mondiales et défis majeurs qui se posent à l’échelle planétaire. Face à ce sombre constat, la question se pose : quel monde voulons-nous pour demain ?
Les bureaux de l’ONG palestinienne Al-Haq, à Ramallah. Cette ONG fait partie des sept perquisitionnées en août 2022 par Israël. AP – Nasser Nasser
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) se sont réunis mercredi 28 septembre à Ramallah pour hausser le ton face à l’escalade de la répression contre ces défenseurs des droits de l’homme.
Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a donné l’ordre d’attaquer l’Ukraine. Cette invasion viole la Charte des Nations unies : elle constitue un “crime d’agression” au regard du droit international. Depuis, nous enquêtons sans relâche sur les violations des droits humains et les crimes de guerre commis en Ukraine. Parce que même la guerre a ses lois. Retrouvez l’ensemble de nos enquêtes dans ce dossier.
Amnesty International vient de publier son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde en 2021. Le bilan ? Inquiétant. Le nombre d’exécutions recensées a augmenté par rapport à 2020 notamment en Iran et en Arabie saoudite, ainsi que le nombre de condamnations à mort. Une hausse due à l’allégement des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Une manifestante thaïlandaise pro-démocratie fait des gestes en direction de la police anti-émeute à Bangkok, le 1er février 2021, près de l’endroit où les migrants du Myanmar ont manifesté après le coup d’Etat de l’armée au Myanmar. Photo par Lillian SUWANRUMPHA / AFP
Face à la crise du Covid-19, les pays riches et les grandes entreprises avaient promis un monde meilleur, « de reconstruire en mieux ». De fausses promesses et des slogans creux : en réalité, en 2021, le monde d’après n’a pas eu lieu. Les dirigeants mondiaux et les multinationales ont repris leurs politiques et pratiques habituelles, et ont engendré encore plus d’inégalité.
Les bureaux d’Amnesty International à Hongkong en octobre 2021. ISAAC LAWRENCE / AFP
L’organisation non gouvernementale dénonce la loi sur la sécurité nationale de Hongkong, « qui rend impossible […] pour les organisations de défense des droits humains de travailler librement et sans crainte ».