Le 9ème art en crise



Le naufrage du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) interroge. Qui a sabordé le navire ? Pourquoi la société organisatrice 9eArt + et l’association qui lui a donné délégation en 2007 sont-elles autant critiquées ? Comment ont-elles provoqué le boycott des artistes, la défection des éditeurs et la défiance des financeurs ? Comment expliquer un tel gâchis ?



Alors que le festival est en danger de mort, Charente Libre n’a cessé depuis 18 ans de multiplier les mises en garde. En particulier sur l’opacité de son fonctionnement et la confiance aveugle accordée à Franck Bondoux par l’association.



Festival d’Angoulême : Rachida Dati a une carotte pour que l’édition 2026 soit maintenue malgré les polémiques.

La ministre de la Culture a indiqué dans « Ouest-France » que des subventions qu’elle avait sucrées au festival pourraient être « rétablies » si « les conditions sont réunies ».



« Dans la bataille autour du Festival de la BD d’Angoulême, ce sont des autrices, souvent jeunes, qui portent la colère »

Pourquoi les auteurs se sacrifient-ils en appelant au boycott de la manifestation en janvier ? En toile de fond figurent la paupérisation du métier (dont les autrices sont les premières victimes), une surproduction d’albums et un affrontement entre art et commerce, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».



Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême.

Chloé, une ancienne responsable de la communication, a saisi les prud’hommes pour contester son licenciement pour faute grave. Son tort : avoir signalé un viol dont elle aurait été victime lors de la précédente édition du Festival d’Angoulême.



Quand la BD dérange : PETITE CHRONIQUE D’UNE EXPULSION



Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS (https://www.bdcolomiers.com/), auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre  « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune (https://www.presquelune.com/syndrome-italie).

La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.

Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.

On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.

Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé. 

Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.

Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.

Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.

Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.

Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.

J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.

Elena Mistrello


« Ça ne tient plus ! » Menaces sur les associations



Retour sur la mobilisation inédite, historique et massive du 11 octobre

Pont-Sainte-Marie: soirée des associations



La traditionnelle remise des trophées avait lieu cette année ce vendredi 17 octobre au cours de la soirée des associations de Pont-Sainte-Marie.

La section LDH de l’Aube, représentée par sa présidente, Maryvonne BLUM, accompagnée du trésorier Gérard LAILLET et d’une adhérente, Françoise BLUM, a reçu un trophée des mains de M. le Maire pour sa participation à la célébration de la Journée internationale des droits des femmes les 5 et 8 mars à Pont Sainte-Marie notamment. La qualité et la quantité du travail effectué (8000 heures cumulées de bénévolat en 2024) par la section au niveau départemental pour la défense des droits humains a été particulièrement soulignée à l’occasion de cette cérémonie.

Un buffet convivial, préparé par l’association Agis dans ta Ville, qui favorise les échanges et la solidarité entre tous les acteurs de la vie associative maripontaine, clôturait la soirée.

FB
FB

Droit de réponse

Conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, dite loi sur la liberté de la presse et à notre engagement formel, nous publions ci-dessous la réponse de M. Pierre Philippe, président de l’association « Troyes est à nous », à notre article intitulé « Troyes: l’extrême-droite tisse sa toile… chez nous aussi », publié le 25/08/2025 à 17:12 dans ces colonnes.

Nous tenons tout d’abord à remercier La ligue des Droits de l’Homme de nous permettre de nous exprimer suite a la parution il y a quelques semaines, sur notre association « Troyes est à Nous » et son président Pierre PHILIPPE, d’un article tout à fait contestable sur la forme comme sur les faits.

En premier lieu il aurait été professionnel et respectueux, lorsque l’on met quelqu’un en cause, de le contacter, de le rencontrer et d’échanger avec lui pour contrôler la véracité des propos tenus sur ce dernier. Il n’en a rien été malheureusement.

Notre association Troyes est à Nous a été créée en Avril 2025 avec des riverains et amis, dans le but de faire un constat le plus objectif possible des choses positives et négatives de notre jolie ville de Troyes. Le leitmotiv principal de notre engagement est d’essayer de faire baisser la souffrance des troyens dans leur ensemble. Depuis 6 mois maintenant nous avons rencontré environ 600 personnes, tant des particuliers que des commerçants.  Nous ne jugeons personne car nous ne sommes personne. Bénévoles engagés et passionnés par l’avenir de notre ville, nous sommes non seulement A-Politique mais encore plus A-Parti Politique. Merci donc de ne pas mal interpréter le nom de l’Association qui veut simplement dire « la Ville vous appartient, participez-y ». Je vous encourage a regarder la trentaine de vidéos parues depuis avril qui vous montrera le travail sérieux et respectueux que nous engageons.

Un rendez-vous très agréable s’est déroulé avec Monsieur D. et nous l’en remercions. Dans le même esprit, et suivant ses recommandations nous allons supprimer immédiatement la vidéo qui a pu heurter certains d’entre vous.

Nous sommes à votre disposition pour échanger avec chacun d’entre vous autour d’un café a votre convenance. Nos coordonnées sont disponibles auprès de M. D. [la LDH, NDLR]

TROYES est à Nous et son président Pierre PHILIPPE.


Nous tenons à rappeler que ce qui était rapporté dans l’article en question est totalement factuel, les propos tenus par M. Philippe dans la vidéo publiée sur le site https://troyesestanous.fr/ le 16/05/2025 à 16:53, ayant été retranscrits tels que formulés et que les inquiétudes qui sont exprimées dans notre réaction à ceux-ci sont celles de nos lecteurs qui les ont portés à notre connaissance et nullement une interprétation de notre part. M. Philippe a lui-même reconnu, à l’issue de l’entretien que nous avons eu avec lui, que celles-ci pouvaient être légitimes.

En ce qui concerne le nom de l’association « Troyes est à nous », si celui-ci peut être rapproché d’un slogan des extrêmes-droites, nous admettons que l’intention des membres de l’association puisse être tout autre et ne viser que l’intérêt de la population troyenne, ce dont nous leur donnons acte.

La Section LDH (Ligue des Droits de l’Homme) de l’Aube, qui exerce une action de veille particulièrement vigilante, n’a aucun intérêt à s’en prendre aux associations troyennes ou auboises, dans la mesure où celles-ci respectent les règles du droit et des libertés fondamentales de toutes et tous, sans discrimination aucune.

Nous remercions M. Philippe et les membres de l’association « Troyes et à nous » d’avoir décidé de supprimer la vidéo incriminée, comme nous avons, le jour-même de leur demande, supprimé de notre site https://site.ldh-france.org/troyes-et-aube/  et de tous les réseaux sociaux auxquels nous sommes abonnés, la publication en question.

Nous souhaitons à l’association « Troyes est à nous » de réussir pleinement dans sa vocation d’améliorer la vie des Troyennes et des Troyens.

RD

Loi Duplomb : plusieurs associations déposent une contribution commune devant le Conseil constitutionnel



Communiqué commun dont la LDH est signataire

Alors que la mobilisation citoyenne contre la loi Duplomb atteint une ampleur inédite — la pétition a déjà recueilli près de deux millions de signatures en un temps record —, les associations Générations Futures, Notre Affaire à Tous, POLLINIS, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Terre de Liens, CIWF France, le CCFD-Terre Solidaire, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation 30 Millions d’Amis, Réseau CIVAM et Biodiversité décident de multiplier les efforts en déposant une contribution auprès du Conseil constitutionnel pour soutenir les saisines des parlementaires et faire censurer plus de la moitié de la loi.

La pétition alerte sur le fait que la « loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». En effet, cette loi contient de nombreuses dispositions dangereuses : atteintes aux principes fondamentaux de protection de l’environnement, contournement des procédures démocratiques, affaiblissement du rôle des collectivités territoriales, verrouillage des voies de recours, ou encore normes impossibles à appliquer en élevage plein air.

Face à ces atteintes multiples aux droits fondamentaux, à la santé publique et à la protection de l’environnement, les associations appellent le Conseil constitutionnel à faire respecter la Constitution et à censurer les dispositions inconstitutionnelles de la loi Duplomb. Par leur contribution commune, elles réaffirment l’importance d’un cadre juridique rigoureux et démocratique, indispensable pour garantir un avenir sain et durable pour toutes et tous.

Les associations reviennent donc article par article sur les mesures les plus problématiques du texte, ainsi que sur les vices de procédure qui accompagnent son adoption.

Concernant l’inconstitutionnalité de la procédure d’adoption :

La loi Duplomb a été adoptée au mépris des principes de clarté et de sincérité du débat parlementaire, par un détournement de la motion de rejet préalable ayant empêché tout examen d’amendement dès la première lecture. Cette manœuvre, sans fondement constitutionnel, viole le droit d’amendement garanti par l’article 44 de la Constitution et justifie une censure par le Conseil constitutionnel.

Article 1 :

L’article premier de la loi est inconstitutionnel car il supprime l’encadrement obligatoire et indépendant du conseil sur l’utilisation des pesticides. En rendant ce conseil facultatif et possible par des vendeurs de ces produits, la loi favorise les conflits d’intérêts, affaiblit la formation des agriculteurs et augmente les risques pour la santé humaine et l’environnement. Elle viole ainsi plusieurs articles de la Charte de l’environnement – qui a valeur constitutionnelle -, notamment son article 8 relatif à l’éducation et la formation à l’environnement et l’objectif constitutionnel de protection de la santé.

Article 2 :

L’article 2 de la loi est inconstitutionnel car il permet des dérogations illimitées à l’interdiction des néonicotinoïdes, malgré leur forte toxicité pour la biodiversité et la santé humaine. Contrairement à une précédente décision du Conseil constitutionnel, cette dérogation n’est ni limitée dans le temps, ni restreinte à certaines cultures ou substances. Elle repose sur une définition biaisée des alternatives, axée uniquement sur les coûts pour l’agriculteur, au détriment de la santé publique et de l’environnement, violant ainsi les articles 1er, 2, 3, 5 et 6 de la Charte de l’environnement. En outre, elle ne prévoit aucune participation du public, en contradiction avec l’article 7 de cette Charte.

Article 3 :

L’article 3 autorise le gouvernement à relever par décret les seuils des ICPE d’élevage en affirmant que cela ne constitue pas une atteinte au principe de non-régression. L’article 3 prévoit également une dérogation pour les projets d’élevage bovin, porcin ou avicole soumis à autorisation environnementale en permettant de remplacer les réunions publiques obligatoires par de simples permanences, réduisant ainsi la transparence et la participation du public.

Cet article est ainsi inconstitutionnel en ce qu’il constitue une :

– atteinte à la participation du public (article 7 de la Charte) : remplacer les réunions publiques par des permanences limite le débat et rend les réponses du porteur de projet facultatives ;
– violation du principe d’égalité (article 6 DDHC) : la dérogation ne concerne que certains élevages sans justification objective ;
– méconnaissance des articles 1 et 2 de la Charte de l’environnement : la loi relève les seuils sans prévoir de mesures de compensation en cas d’atteinte grave à l’environnement ;
– atteinte au principe de non-régression, corollaire des principes à valeur constitutionnelle garantis par la Charte de l’environnement.

Article 5 :

L’article 5, en présumant d’office que les ouvrages agricoles de stockage, aussi appelés méga-bassines, et prélèvement d’eau dans les zones en déficit hydrique sont d’intérêt général majeur (IGM) et justifiés par une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), porte une atteinte disproportionnée au droit à un recours juridictionnel effectif et aux principes de précaution et de gestion durable de l’eau. Cette présomption empêche une appréciation au cas par cas nécessaire pour équilibrer protection de l’environnement et besoins agricoles, alors que la jurisprudence européenne impose une analyse fine et stricte avant toute dérogation. De plus, ces infrastructures, souvent de grande taille, favorisent un modèle agricole consommateur d’eau et nuisible à la biodiversité, sans garantir d’alternatives durables ni limiter les impacts, ce qui justifie leur inconstitutionnalité.

Article 6 :

L’article 6 impose aux inspecteurs de l’environnement de transmettre leurs procès-verbaux d’infraction au procureur de la République « par la voie hiérarchique », et non plus directement. Cette exigence permet à une autorité administrative de contrôler, modifier ou bloquer la transmission d’actes relevant de la police judiciaire. Elle porte atteinte au principe de séparation des pouvoirs, à l’indépendance de l’autorité judiciaire et à l’objectif constitutionnel de recherche des auteurs d’infractions.

Pour les associations « la loi Duplomb fragilise gravement la protection de l’environnement et la santé publique au profit d’une minorité d’acteurs, dont l’agrochimie, en bafouant les principes démocratiques et constitutionnels, le tout sans répondre aux attentes d’une majorité des agriculteurs et des citoyens. Face à cette loi dangereuse qui multiplie les atteintes aux droits fondamentaux et vise sans complexe à l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage au mépris des humains et des animaux, nous avons déposé une contribution commune devant le Conseil constitutionnel pour faire censurer plus de la moitié du texte. Notre action vise ainsi à rétablir la vérité juridique et scientifique, et à défendre l’intérêt général. »

Paris, le 24 juillet 2025

Télécharger le communiqué « Loi Duplomb : plusieurs associations déposent une contribution commune devant le Conseil constitutionnel » en PDF

Jusqu’à 10 heures d’attente la nuit pour être reçu en préfecture : « Je ne bois pas, je me retiens »



Les files d’attente devant les préfectures ne datent pas d’hier. À Strasbourg (Bas-Rhin), les usagers dénoncent pourtant une aggravation des conditions d’accueil. Pour espérer être reçus, ils doivent désormais arriver en pleine nuit. Reportage.



Pétition #Débloque ta Préf’ ! Stop aux galères en Préfecture


Le problème

La situation pour celles et ceux qui veulent renouveler leur titre de séjour en Préfecture est particulièrement dégradée, elle est même aujourd’hui intolérable.

De très nombreuses personnes résidant et travaillant légalement sur le territoire français se heurtent à des délais anormalement longs, à l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous ou à l’absence de réponse de l’administration préfectorale.

Et ce, malgré des démarches respectant les règles et délais en vigueur. Ces lenteurs ou entraves administratives ont des conséquences humaines et sociales graves : impossibilité d’accéder à l’emploi ou de le conserver, de signer un bail, de percevoir des aides sociales, voire de renouveler une assurance maladie. Autant de situations qui plongent des salariés, des étudiants, des familles, dans une précarité insupportable, alors même qu’elles vivent, travaillent ou étudient dans notre pays depuis de nombreuses années.



France : un rapport d’associations dénonce d’importantes disparités territoriales dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers


Publié jeudi 3 juillet, le rapport de deux associations de défense des droits des migrants alerte sur les nombreuses défaillances et disparités d’un département à un autre dans la prise en charge des mineurs non accompagnés étrangers en France. Ces inégalités dans l’accès au droit affectent aussi la reconnaissance de leur statut de mineur et contraignent des centaines de jeunes à survivre sans protection, dans la rue.





Libertés associatives: la démocratie en danger



Cas d’entraves aux libertés associatives


L’observatoire des Libertés Associatives documente et analyse les atteintes aux libertés associatives. Par son travail de recherche et de plaidoyer, il contribue à leur défense et à laur renforcement.

Depuis sa création en 2018, l’Observatoire des Libertés Associatives a relevé 152 cas d’entraves aux libertés associatives.

VOIR ICI




Des associations sous contrôle, la démocratie en danger

Une tribune de Nathalie Tehio sur Mediapart


La loi du 1er juillet 1901 sur le contrat d’association a posé les fondements d’une grande liberté, érigée au rang constitutionnel en 1971, la liberté d’association. Cet anniversaire est le moment d’évaluer la vigueur de cette liberté aujourd’hui : car si le Conseil constitutionnel a protégé le moment de la création d’une association des empiètements de l’administration, il n’a pas consacré (encore ?) « les libertés associatives ». Or, il est frappant de constater que les instruments légaux de restriction de celles-ci se sont multipliés ces dernières années au nom des « principes de la République », dénomination finale de la loi dite « séparatisme »[1] du 24 août 2021.

Lire la suite

Petit point (non exhaustif) sur la montée des extrêmes-droites

Par Rémy Dufaut



L’extrême-droite progresse partout en Europe. Pour regagner la confiance des citoyens, la Commission européenne annonce avoir créé un bouclier européen de la démocratie. Mais n’est-il pas déjà un peu tard ?

Après avoir presque réussi sa « normalisation » en Allemagne, au Pays-Bas, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Europe Centrale et de l’Est, (sans compter Israël, et les USA) avec l’appui des diasporas d’électeurs expatriés dans le monde entier, l’actualité, outre ses déboires judiciaires, pousse l’extrême-droite dans ses retranchements à l’approche des élections municipales en France.

En Bretagne, qui fait jusqu’à nouvel ordre encore partie de la République Française et qui votait encore, il y a peu, plutôt à gauche, on voit apparaître un média présentant toutes les caractéristiques de la plus grande respectabilité, se révélant n’être qu’un faux site d’info locale qui, en empruntant les codes de la presse locale, diffuse ses positions sur l’identité, l’immigration ou l’insécurité. Bien que sa visibilité reste cantonnée à certains cercles, le site est fréquemment repris par des médias de la même mouvance (aussi appelée « fachosphère  »), comme TV-Libertés, Boulevard Voltaire ou Polémia, mais aussi CauseurL’Incorrect ou Sud Radio.

C’est toujours en Bretagne que l’on voit des militants d’extrême-droite brûler des ouvrages sur l’éducation sexuelle et les questions de genre, sélectionnés par la médiathèque municipale de Lanester, prenant le député écologiste Damien Girard directement pour cible.  Cette courte vidéo est suivie d’images d’archives des autodafés nazis de l’Allemagne des années 1930, où une croix gammée est représentée.

Se déguisant à l’occasion « en vert », l’extrême-droite fait tout depuis longtemps pour s’implanter dans les campagnes pour promouvoir les idées identitaires et catholiques traditionalistes.

Pourtant, malgré ce costume vert, le Rassemblement national (RN) a mobilisé ses troupes pour pouvoir passer une série d’amendements visant à promouvoir un mix énergétique à 100% nucléaire sans éolien terrestre et offshore ni photovoltaïque en votant sur la proposition de loi Gremillet le 24 juin dernier.

C’est au Gud (Groupe union défense), organisation de jeunesse d’extrême-droite ultraviolente dont il dirigea la revue Vaincre, que Bernard Carayon, aujourd’hui fervent partisan du « secret des affaires », grand défenseur de la bétonisation et promoteur inconditionnel de l’A69, fit ses premières armes en politique. Sans surprise, il fut l’un des premiers à se féliciter de l’autorisation de la reprise des travaux sur le chantier de l’A69, décidée par la Cour administrative d’appel de Toulouse, le 28 mai dernier.

Finalement aussi à l’aise en ville qu’à la campagne, l’extrême-droite envoie ses groupuscules « parasiter » les rassemblements emblématiques de la gauche pour les décrédibiliser, en particulier les marches féministes ou LGBTQI+.

Non contente d’user de cette « stratégie de détournement de mobilisation » doublée d’« une stratégie médiatique » dans un objectif de provocation, l’extrême-droite n’hésite pas à divulguer, encore en Bretagne, une liste d’avocats, citant leur nom ainsi que leur adresse professionnelle dans une enquête intitulée « Invasion migratoire : les coupables », Le magazine d’extrême-droite Frontières a ainsi publié une liste de 60 conseils œuvrant pour le droit des étrangers. L’affaire sera jugée le 30 septembre 2025 par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.

Un autre procès s’est achevé à Paris ce 28 juin, celui du groupe Action des forces opérationnelles (AFO), qui a compté jusqu’à 110 membres répartis au sein de 10 sections régionales et avait « atteint un degré d’organisation inégalé jusqu’alors ». Parmi leurs projets, on a relevé ceux d’empoisonnement de la viande hallal dans les grandes surfaces, de lancer de grenades dans les véhicules de musulmans (ou perçus comme tels) en remontant en deux roues les files de voitures, les assassinats de 200 imams radicaux préalablement identifiés et localisés… Si les profils des terroristes d’extrême-droite sont hétérogènes, deux caractéristiques inquiétantes semblent néanmoins s’en dégager. D’abord, une surreprésentation d’anciens militaires ou policiers. Tout au long du procès, ils ont minimisé le sérieux de leurs projets, qu’ils ont mis sur le compte de l’ambiance anxiogène post attentats de 2015.  Le délibéré est attendu fin septembre.

Après les révélations faites par « Mediapart » concernant Caroline Parmentier, une députée proche de Marine Le Pen, le site « Les Jours », nous apprend que Laure Lavalette, élue du Var, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale et annoncée candidate à Toulon, a non seulement chanté les louanges de l’Algérie française, mais a aussi produit un texte à la gloire de Jean Bastien-Thiry, colonel tristement célèbre pour avoir organisé l’attentat du Petit-Clamart en 1962, attentat manqué qui projetait d’assassiner le général de Gaulle, président de la République. Sur son compte Facebock, elle glorifie la mémoire de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), organisation terroriste d’extrême-droite créée pour la conservation de l’Algérie française.

27 militants d’extrême-droite ont attaqué, le 16 février 2025 à Paris, la projection d’un film de Costa-Gavras organisée par Young struggle, une organisation internationaliste. Après l’agression qui a envoyé un militant de la CGT à l’hôpital, le groupe s’est enfui aux cris de « Paris est nazi, Lyon est nazi aussi ». « Le but est de fumer l’équipe type ou des mecs isolés. » On parle ici du groupe antifasciste la Jeune garde, proche de Young struggle et cible assumée des Hussards, nom de ce groupe intimement lié au GUD. Quinze personnes sont actuellement mises en examen, l’enquête est toujours en cours.

Après l’affaire des assistants parlementaires, le RN est (de nouveau) mis en cause pour des irrégularités au Parlement européen. L’ancien groupe parlementaire Identité et Démocratie, auquel appartenait le RN, est suspecté d’avoir utilisé de façon irrégulière plus de 4,3 millions d’euros de crédits européens, entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction générale des finances du Parlement européen. D’après Marine Le Pen, « il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen » et « on va essayer, encore une fois, de les résoudre », a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d’« organe politique [qui] mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées » et lui « cherche des noises matin, midi et soir, en toutes circonstances ».

C’est sans doute pour ces raisons que, dans son obstination à vouloir obtenir la respectabilité qui lui fera toujours défaut, le RN fait appel à une entreprise spécialisée pour fouiller les profils numériques de ses futurs candidats aux législatives et éviter les « brebis galeuses », dans le cas d’une future dissolution de l’assemblée nationale. Chaque candidat que le parti veut investir est passé au crible, avec plusieurs filtres : les propos racistes, homophobes ou antisémites, mais aussi les commentaires sur le conflit israélo-palestinien ou encore la Russie et Vladimir Poutine. Jusqu’à présent, environ 300 dossiers ont été scrutés, et selon un cadre bien informé du parti, seuls « quelques cas problématiques » sont ressortis du lot. On peut s’attendre à de nouveaux débordements.

Une soirée intitulée « Sommet des libertés » a été organisée par le milliardaire breton Vincent Bolloré, à travers son nouvel hebdo le JDNews, et le milliardaire catho-réac Pierre-Édouard Stérin, via son projet Périclès. Au Casino de Paris, mardi 24 juin 2025, les milliardaires d’extrême-droite réunissaient sur scène Jordan Bardella, Sarah Knafo, Marion Maréchal ou encore Éric Ciotti. Que du beau monde. Au programme : éloge de CNews, apologie de Javier Milei et haine des étrangers…

Et c’est là que l’on retrouve, en plus du transfuge Ciotti, un allié « de taille », si l’on peut dire, en la personne de Nicolas Sarkozy. Celui-ci a tenu à faire savoir qu’il a reçu Jordan Bardella pendant une heure dans son bureau parisien, mardi, rue de Miromesnil, à Paris. L’ancien président de la République, pas le dernier pour chasser sur les terres électorales de l’extrême-droite et affaiblir le cordon sanitaire entre la droite dite républicaine et les héritiers de Pétain, s’est donc longuement entretenu avec le président du RN, comme si de rien n’était. “Le cordon sanitaire”, concept de Jacques Chirac, c’était l’interdiction pour la droite de s’allier avec l’extrême-droite. Lorsque Jacques Chirac est devenu premier ministre, il avait même interdit à sa majorité de parler à des membres du Front national. Ben… la France semble avoir coupé le cordon…


De tous ces sujets et de beaucoup d’autres, il sera question demain à Sainte-Savine où l’association Aux Adelphes, tiers-lieu associatif, tiendra son forum-événement contre la montée du fascisme et des extrêmes-droites.

Le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, auquel participe la LDH de l’Aube, prendra part à la table ronde avec d’autres associations, collectifs et organisations partenaires à partir de 15h45.


Plus de 7 000 appels de sans-abri, dont 2 000 enfants, sont restés sans réponse en mai faute de places d’hébergement



Le Collectif des associations pour le logement tire la sonnette d’alarme face à l’augmentation des demandes non satisfaites pour les personnes sans abri, dont de nombreux enfants.

Plus de 7 000 demandes de personnes sans abri ayant appelé le 115 étaient non pourvues fin mai. Elles concernaient notamment plus de 2 000 enfants, a indiqué mercredi le Collectif des associations pour le logement (CAL), exhortant une nouvelle fois l’État à agir.



Logement : la crise d’aggrave, les associations dénoncent une situation « catastrophique »


Hausse du nombre d’enfants et de femmes à la rue, record des expulsions locatives, baisse de construction de logements sociaux, le Collectif des Associations pour le logement alerte, dans son dernier rapport, sur « l’aggravation » de la crise du logement en France.

7 239. C’est le nombre de personnes ayant appelé le 115 qui sont restées sans solution d’hébergement en 2025 faute de places disponibles, dont 4 172 familles. Parmi elles, 2 214 enfants de moins de 18 ans, dont 563 enfants de moins de trois ans, ont été recensées. « Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2024 », alerte le Collectif des Associations pour le Logement (CAL), dans son dernier rapport sur le mal-logement publié ce mercredi 2 juillet. Avec la période estivale, et ses épisodes de fortes chaleurs, le besoin d’hébergement et de protection s’affirme comme une urgence. Cette dernière ne semble pas être perçue comme telle par le gouvernement.



Logements vacants : la Cour des comptes pointe des politiques publiques insuffisantes


Le parc de logements privés compte trois millions de logements vacants en 2022 et parmi eux 1,1 million de logements dont la vacance est structurelle. Pour la Cour des comptes, les politiques publiques destinées à lutter contre ce phénomène aux causes et réalités multiples s’avèrent insuffisantes.

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

Après la canicule, chaude fin de semaine dans l’Aube



Fête  de la Fraternité

Vendredi 4 juillet 2025 à 18h30 (Epagne)


« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » Martin Luther King / Discours – 31 Mars 1968

Les « premiers de cordée » ont trop souvent oublié certains d’entre nous et ont tendance à s’enfermer sur un entre-soi qui exclut notamment les territoires ruraux. Pourtant le dynamisme est loin d’en être absent, tout comme les valeurs d’ouverture, de solidarité et de partage. En outre, en ces temps troublés, ne pas oublier la place fondamentale de la fraternité dans notre devise républicaine est une nécessité.

Toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs sont invités à se rencontrer le vendredi 4 juillet 2025 à 18h30 à Epagne (1, rue Gabriel Bonvalot)

autour d’un apéritif afin de faire connaître les initiatives qui existent déjà, d’en développer d’autres, d’exprimer les besoins ou tout simplement de se rencontrer et d’échanger.  

Cette rencontre, bien qu’organisée par un groupe de Socialistes de la première circonscription électorale de l’Aube, se veut transpartisane et surtout ouverte à toutes celles et tous ceux pour qui la fraternité entre habitants de nos territoires a encore un sens et qui veulent participer à la construction d’un avenir solidaire et tolérant.






Canicule



Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus


En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.



Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent


En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.



Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies


Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c’est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c’est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.



Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid


Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.



Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes


L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.



« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »


En période caniculaire, les sans-abri font partie des personnes les plus vulnérables. Elles sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et aux « coups de chaud ». Des associations alertent ce mardi 1er juillet les pouvoirs publics et s’organisent pour multiplier les maraudes.



Le (seul) réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech mis à l’arrêt


Les fortes chaleurs de ce début de semaine ont un impact sur la production électrique française : EDF a décidé d’arrêter le réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine.



L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique


Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.



Réponses aux climatosceptiques



Certaines contre-vérités sur les changements climatiques sèment la confusion. Voici quelques réponses aux climatosceptiques.



Palais de la découverte : la culture scientifique dans la ligne de mire du gouvernement


L’emblématique musée scientifique parisien est au cœur d’une crise, après le report de sa réouverture, initialement prévue pour le 11 juin 2025. Les attaques contre le secteur culturel se multiplient, sans épargner la culture scientifique.

Financement des associations : une situation alarmante, des propositions pour en sortir



Multiplication des appels à projets, subventions coupées, mise en concurrence : le secteur associatif fait face à une crise de financement. Mais l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations explore des pistes de « démarchandisation ».

Entre 2005 et 2020, la part des subventions dans le budget des associations est passée de 34 % à 20 %. En parallèle, la part de la commande publique a augmenté de 17 % à 29 %. « On est passé d’une politique ascendante où les associations construisaient leur objet associatif à partir de besoins concrets, à une politique descendante qui les positionne en prestataires de services vis-à-vis de l’État ou des collectivités territoriales », déplore l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations dans son rapport Entre marchandisation et démarchandisation, rendu public fin mai.

Guerre en Ukraine : quand Trump qualifie Poutine de « fou »

Par Rémy Dufaut



Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Ce poème d’Aragon évoque « l’Allemagne vaincue, brimée et affamée, [qui] puise dans son humiliation les raisons d’une vengeance », selon Bernard Scheil

Récemment , c’est Trump qui humilait Zelensky dans le bureau ovale. La revue Cerveau & Psycho considère l’humiliation comme la statégie du pire en politique.

Que cherche Trump en qualifant Poutine de « fou » ? Est-ce ainsi, en haussant le ton, que l’on s’approche de la Paix ? Pour Carole Grimaud, spécialiste de la géopolitique russe, « c’est une manière de justifier un échec diplomatique ». Selon elle, « le Kremlin n’a toujours pas transmis sa proposition pour un cessez-le-feu. Les frappes se poursuivent, les attaques de drones ukrainiens aussi, y compris sur le sol russe. Rien ne montre que la situation s’apaise. Au contraire, l’intensité a augmenté. »

Jean-Dominique Merchet évoque un tournant dans la guerre sans aucune garantie du résultat. Le « pompier » semble bien loin de garantir le cessez-le-feu et la paix.

D’autres s’interrogent sur la santé mentale de Trump lui-même,  constatant « une dégradation des facultés de l’actuel président américain depuis 2017, évoquant des discours incohérents, des troubles du langage et des signes de confusion. Malgré un test cognitif réussi, les doutes persistent. » On observe une baisse de la cohérence de ses discours, qu’on trouve plus décousus et confus, l’invention de mots lorsqu’il ne se souvient pas de ceux qu’il voulait prononcer.

Dans le livre, La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde (éditions Odile Jacob), Patrick Lemoine interroge : « pourquoi les peuples sont-ils dirigés par des personnalités sinon déséquilibrées, tout du moins fragiles ? Ou bien, à l’inverse, serait-ce parce que ces hommes et ces femmes ont été capables de maîtriser, d’utiliser, voire de surmonter leurs fragilités qu’ils ont conquis le pouvoir ? »

Il évoque « le syndrome de l’hubris, une sorte d’intoxication au pouvoir caractérisé par un orgueil démesuré. Mais au fil des pages, d’autres troubles sont débusqués : paranoïa, délire de persécution, bipolarité, addiction, dépression, anorexie, alcoolisme, délires, stress post-traumatique… » Il mentionne « un « animal politique » contemporain, Emmanuel Macron, à qui l’auteur attribue le totem du loup…« 

Revenant sur le syndrome d’hubris, le Dr Clément Guillet estimait l’année dernière à l’occasion du « second tour des élections législatives …/… dimanche 7 juillet, [que] la question de la santé mentale de ces hommes et de ces femmes peut se poser. » Il demandait: « Mais est-ce le pouvoir qui rend fou ou bien faut-il être fou pour réussir en politique ? »

Dans la revue Les Généralistes CSMF, le même Dr Guillet pense que “La folie chez les politiques, c’est une maladie professionnelle difficilement évitable”. Il évoque « Dépression, dépendance à l’alcool, bipolarité… » et, avant de conclure par cette sentence: “On nous parle du nez de Cléopâtre, mais on ne nous parle pas des hémorroïdes de Richelieu. » et il envisage une véritable maladie professionnelle.

En 2019, le magazine Alternative santé, sous le titre »Des hommes et femmes politiques en piètre santé mentale » constatait que « l’équilibre psychologique de nos représentants – des types de personnalité aspirant à ces postes aux conséquences de l’exercice du pouvoir sur leur santé mentale – est rarement abordé. » Il proposait cependant de « rester prudent face à la tendance contemporaine à tout pathologiser par la multiplication de critères diagnostics parfois douteux. »

Jean-Marie Charron analyse cet article et cite de Sutter : “le plus cocasse, c’est que si les fous sont au pouvoir, c’est parce que nous les y avons mis justement parce qu’ils sont fous”. Parce que les électeurs cherchent des leaders séducteurs, menteurs ou manipulateurs. Nous recherchons à travers ces défauts, des hommes politiques qui nous ressemblent ou nous rassurent sur nous-mêmes. C’est peut-être cela le secret du populisme. Pour conclure il dresse une liste exhaustive des critères du syndrome d’hubris.

Ciara Boulman, établit un bilan inquiétant sur la perception qu’auraient les politiques de leur santé mentale. Constatant une libération de la parole à ce sujet, elle incrimine, outre la pression qui pèse sur les épaules des responsables politiques, un véritable harcèlement, sur les réseaux sociaux essentiellement, en particulier envers les femmes et les personnes non blanches. Les leaders politiques semblent davantage concernés que le commun des mortels mais il en est tout autant des autres professions considérées comme à haut risque (41% des responsables politiques considèrent avoir une mauvaise santé mentale, plus que dans la police (32%) ou chez les urgentistes (37%). Cette dégradation est attribuée à une multitude de facteurs, mais surtout aux fortes responsabilités qu’implique leur fonction.

Il semble que ce que l’on rencontre dans la vie des simples citoyens soit exacerbé en ce qui concerne celles et ceux qui acceptent des charges. Il suffit de se pencher sur le sort réservé aux maires: « des métropoles aux petites communautés, aucun territoire n’est épargné écrit  Benoît Floc’h dans Le Monde. La parole des édiles se libère progressivement et on s’aperçoit qu’un tiers des maires se trouvent face à l’épuisement.

Force est de constater que la prise de responsabilités en général entraîne des désagréments qui peuvent aller du harcèlement ordinaire à la violence exacerbée. Les policiers sont en butte à des violences urbaines associées aux « émeutes » des jeunes des « cités ». Les forces de l’ordre ne sont pas en reste de leur côté envers des militants manifestant pacifiquement, ou de simples observateurs pourtant clairement identifiés, avec des « bavures » associées parfaitement évitables. Les pompiers, sans doute parce que porteurs d’un uniforme sont régulièrement agressés. Ils demandent la protection de la police pour intervenir, ce qui relance les hostilités. Des insultes aux tirs de mortiers : les violences contre les sapeurs-pompiers accentuent la « perte de sens ». Il est ici question d’un contexte de « crise de l’engagement ».

Les dirigeants d’entreprise ne sont pas épargnés face aux pressions accrues, attentes multiples, sentiment d’isolement. Les dirigeants peinent à répondre aux exigences internes et externes. Épuisement, instabilité, isolement : les dirigeants français se retrouvent en « alerte rouge ».

Personne n’est épargné lorsqu’il s’agit de prendre des responsabilités. Le baromètre de France Bénévolat dresse un état inquiétant de l’engagement associatif. Les dirigeants d’associations, outre les difficultés financières croissantes du fait du désengagement de l’Etat, face aux difficultés de recrutement devant l’hémorragie constante du bénévolat (les citoyens n’hésitent pas à adhérer aux causes les plus justes mais ce n’est pas pour autant qu’ils s’y investissent réellement) peuvent voir leur responsabilité engagée et force est de constater qu’ils ne sont pas souvent enclins à déléguer, alors qu’ils ont en l’occurrence toute latitude, en fonction des statuts de l’association. Et La majorité des dirigeants ayant peur de déléguer une tâche aux adhérents, s’ensuit alors généralement pour eux une surcharge de travail et les mêmes risques d’épuisement que Président d’une nation, ministre, député, maire, responsable d’entreprise…

D’un bout à l’autre de l’échelle des responsabilités, les « pétages de plombs » sont inéluctables quand le pouvoir finit par devenir trop pesant. Mais il est indiscutable que la palme en revient aux politiques.


Victoire pour les droits fondamentaux : une disposition liberticide de la « loi Darmanin » jugée contraire à la constitution




Les associations à l’origine de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) visant l’article L. 523-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), issu de la loi du 26 janvier 2024, saluent avec force la décision rendue ce 23 mai 2025 par le Conseil constitutionnel [1].

Le Conseil déclare contraires à la Constitution les dispositions permettant le placement en rétention administrative de demandeurs ou demandeuses d’asile – alors même qu’aucune procédure d’expulsion n’est engagée à leur encontre – soit en raison d’une prétendue menace pour l’ordre public, soit au motif d’un soi-disant « risque de fuite ».

Cette censure marque une victoire importante pour les libertés fondamentales et notamment pour la protection de la liberté individuelle, garantie par l’article 66 de la Constitution. Elle vient confirmer ce que nous dénonçons depuis l’adoption de cette mesure : il n’est pas acceptable, dans un État de droit, de priver de liberté une personne en quête d’une protection sur le fondement aussi vague et arbitraire qu’une « menace pour l’ordre public ».

Le Conseil constitutionnel rappelle ainsi que les atteintes à la liberté individuelle doivent être strictement nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif poursuivi. Or, les dispositions censurées ne répondaient manifestement pas à ces exigences.

Rappelons que cette disposition avait été introduite par un amendement du gouvernement lui-même, lors de l’examen du projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » devant le Sénat. Sa censure constitue donc un camouflet pour le gouvernement, qui porte la responsabilité d’avoir voulu faire inscrire dans le droit commun une mesure manifestement attentatoire aux droits fondamentaux.

C’est également un désaveu clair du recours incessant à la notion de « menace pour l’ordre public » pour motiver des mesures coercitives à l’égard des personnes étrangères.

Les associations requérantes resteront pleinement mobilisées pour faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité ou leur statut administratif, et pour s’opposer à toutes les formes de criminalisation de l’asile.

27 mai 2025

Les associations requérantes signataires :

Groupe d’information et de soutien des immigré·es (GISTI)

Syndicat des avocats de France (SAF)

Association de défense des droits des étrangers (ADDE)

Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s (FASTI)

Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les personnes Étrangères (Anafé)

Ligue des droits de l’Homme (LDH)

La Cimade

Fichage des étranger-e-s en situation régulière : après Nantes, Montreuil suspend à son tour. Jusqu’où ira la politique de Retailleau ?



Saisi en urgence par nos organisations, le tribunal administratif de Montreuil a suspendu, ce 20 mai 2025, une nouvelle note préfectorale imposant aux services de police de Seine-Saint-Denis de signaler systématiquement à la préfecture les personnes étrangères en situation régulière placées en garde à vue.

Cette décision intervient quelques semaines seulement après celle du tribunal administratif de Nantes, qui avait déjà jugé illégale une instruction identique émise par le directeur interdépartemental de la police nationale de Loire atlantique. Ce n’est donc plus un incident isolé : c’est une politique délibérée, assumée et coordonnée, qui vise à organiser, sous couvert d’ordre public, un fichage ciblé des personnes étrangères, indépendamment de toute condamnation et en dehors de tout cadre légal. Le placement en garde à vue est de surcroît censé être couvert par le secret de l’enquête et l’administration préfectorale ne peut pas y accéder.

Ce nouveau revers judiciaire constitue un camouflet cinglant pour le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dont l’obsession sécuritaire se manifeste désormais par la mise en place d’une administration parallèle des personnes étrangères, fondée sur la suspicion généralisée et le contournement des garanties les plus élémentaires. Cette dérive a notamment pris corps à travers la circulaire du 28 octobre 2024, qui a donné lieu à des pratiques de fichage illégal. Le ministre ne pouvait ignorer que ce texte ouvrirait la voie à de telles dérives.

Nous demandons l’arrêt immédiat de tous les dispositifs similaires sur l’ensemble du territoire. Il est urgent que toutes les données déjà collectées illégalement soient remises à la CNIL, seule instance indépendante à même d’en évaluer la légalité, d’en contrôler la conservation, voire d’en ordonner l’effacement.

Nous alertons : ces dispositifs n’ont sans doute pas été limités à la Loire-Atlantique ou à la Seine-Saint-Denis. Tout porte à croire que d’autres notes, fiches ou tableaux similaires ont été mis en place ailleurs, dans la plus grande opacité.

Nos organisations restent pleinement mobilisées pour faire respecter l’État de droit. Nous poursuivrons, partout où ce sera nécessaire, notre action en justice pour mettre fin à ces pratiques illégales et discriminatoires. Il est plus que temps que le ministère de l’Intérieur cesse de traiter les personnes étrangères comme des suspects permanents.

26 mai 2025

Organisations signataires :

  • ADELICO
  • GISTI
  • La Cimade
  • LDH
  • SAF
  • SM

→ Voir les éléments du dossier contentieux

Réveil inquiétant au Sénat



Le Sénat veut écarter les associations des centres de rétention et poursuit son offensive anti-migrants


Cinq associations, dont la Cimade et France Terre d’Asile, sont actuellement mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA, où elles accompagnent les personnes retenues en leur octroyant information et assistance juridiques. Bruno Retailleau estime qu’elles « entravent » l’action de l’Etat « par pur militantisme ».



Les associations alertent contre la proposition de loi visant à mettre fin à plus de 40 ans de présence associative dans les Centres de Rétention Administrative (CRA)


Le Sénat a voté ce lundi 12 mai une loi visant à mettre fin à plus de 40 ans de présence associative dans les Centres de Rétention Administrative (CRA). Ce texte aurait de graves conséquences tant sur la capacité des personnes retenues à exercer leurs droits de manière effective, que sur l’existence dans les CRA d’un regard indépendant capable de jouer un rôle d’alerte, de vigie citoyenne, de dénonciation des nombreuses violations de droit qui s’y déploient. Nous alertons sur tout cela à travers cette tribune inter-associative parue dans Le Monde.



Pesticides : plus de 1 000 médecins et scientifiques publient une lettre contre la proposition de loi Duplomb


Plus de 1 000 chercheurs, médecins, soignants, publient ce lundi une lettre ouverte aux ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement. Ils dénoncent la proposition de loi Duplomb qui prévoit notamment de réintroduire des pesticides interdits depuis des années.

Expulsion de migrants : « Ils leur ont coupé l’eau et l’électricité » protestent les militants des collectifs citoyens



Une soixantaine de militants d’associations et collectifs citoyens se sont rassemblés samedi 10 mai 2025 devant la caserne Faron à Vandœuvre-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ils protestent contre l’expulsion anticipée de migrants logés dans cet ancien bâtiment de l’armée.

Ils protestent contre l’expulsion des migrants installés pour certains depuis de nombreuses années dans cet ancien bâtiment cédé à la ville en 2013. Le site fait partie des dispositifs d’hébergement d’urgence géré par l’agence régionale de santé (ARS).



Comment intégrer les réfugiés en France ?


Une étude analyse trois trajectoires d’intégration de réfugiés en France : l’ajustement en assimilant les normes de la société d’accueil, l’enrichissement en renversant les discriminations à leurs avantages et le détachement en rejetant la culture du pays d’accueil. Avec quels apprentissages ?



Les étrangers travaillant en France victimes de la dématérialisation des titres de séjour, « on a des bugs informatiques depuis au moins trois ans »


Début avril, des associations, dont Emmaüs, ont dénoncé les dysfonctionnements récurrents de l’administration numérique pour les étrangers en France (Anef), une plateforme établie dans les Ardennes. Ces bugs ont pour conséquence de compliquer l’intégration des personnes disposant de titres de séjour.

Mobilisation des 400 000



Le jeudi 15 mai, partout en France, mobilisation pour sauver la protection de l’enfance. Cette journée s’inscrit dans le prolongement de la publication du rapport de la commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de la protection de l’enfance et de l’appel du Défenseur des droits, qui somme l’Etat de mettre en œuvre des mesures concrètes d’ici fin mai pour sortir le secteur de la crise. Lire l’appel

Relire notre article du 9 avril 2025

1er Mai ensoleillé et réconfortant aujourd’hui à Troyes

400 personnes se sont rassemblées ce 1er Mai à Troyes pour célébrer la  Journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs. Après un défilé en ville sonore mais serein, tout le monde s’est retrouvé place Jean-Jaurès où la fête a battu son plein la journée entière.


L’équipe de choc de la LDH







Quatre syndicats appellent à la manifestation le 1er Mai, place Jean-Jaurès à Troyes



Une manifestation revendicative et festive

Le rendez-vous est donné à 10 h, ce jeudi 1er mai, place Jean-Jaurès devant la Bourse du travail à Troyes. Le cortège traversera les grandes artères de la ville comme le boulevard Carnot, le boulevard Gambetta, la rue de la République et la rue Émile-Zola. Un service de restauration est proposé sur place.

L’après-midi jusqu’à 17 h, des concerts et de la danse animeront la place. Les stands de plusieurs associations citoyennes seront également présents comme le Cemoa (Collectif d’études du mouvement ouvrier), le Collectif Louise-Michel, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Nous toutes 10 et l’OST (Organisation de Solidarité Trans).

Des panneaux consacrés aux 80 ans de la Sécurité sociale seront disposés sur la place. 

Lire ICI

NB: Le collectif Louis-Michel et la LDH sont bien 2 organisations partenaires mais distinctes, contrairement à ce que laisse supposer l’article de l’Est-Eclair.