« Plus de bleu sur le terrain »: la priorité ?


Nouvelles brigades de gendarmerie : « Plus il y a de ‘bleu’ sur le terrain, moins il y a d’insécurité », insiste Gérald Darmanin


Logement social : « C’est inédit, on n’a jamais eu autant de demandeurs en France », alerte Emmanuelle Cosse


Des femmes victimes de violences sexuelles dans les hôtels du Samu social


Pénurie d’aidants : l’AFM-Téléthon et APF France handicap vont saisir la Défenseure des droits pour « mise en danger de la vie d’autrui »


Grève des Atsem : multitâches, peu payés et sans perspectives d’évolution, elles veulent se faire entendre


Chômage : femmes et hommes à égalité


Pourquoi la désobéissance civile pourrait s’intensifier

En Egypte, un recours à la torture «systématique» selon une coalition d’ONG



Six ONG ont soumis ce lundi 2 octobre un rapport à l’ONU dans lequel elles dénoncent les violences visant tant l’opposition que la société civile.

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La LDH Communique: Algérie

12 fois le 49-3 en un an: record absolu de la Vème République

https://contre-attaque.net/



Comment fonctionne l’article 49.3, utilisé pour la douzième fois par Elisabeth Borne ?

Demain à Troyes

A l’appel du PCF

Rassemblement à 10h30 devant la préfecture de l’Aube contre l’inflation et la politique d’austérité du gouvernement

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Mais aussi partout en France

 


Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (Ucij 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.




Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

Logement : un droit pour toutes et tous
contre la loi Darmanin, contre la loi Kasbarian-Bergé

Mobilisation nationale le 30 septembre

 

Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ont décidé d’accélérer pour faire adopter leur nouveau projet de loi sur l’immigration et l’asile, ou plutôt devrait-on dire contre les étrangères et étrangers. Alors que Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) font monter les enchères et réclament à l’unisson un référendum sur l’immigration et des mesures plus répressives encore, telles la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) sauf cas d’urgence, le gouvernement semble de plus en plus à leur écoute.

Il est vrai que, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement a besoin des voix des Républicains. Le texte gouvernemental (adopté en Conseil des ministres en février et en commission des lois au Sénat le 15 mars dernier) devrait être présenté au Sénat début novembre et à l’Assemblée nationale en février 2024. Ce texte soit disant équilibré va surtout durcir encore et encore les conditions d’installation des étrangères et étrangers sur le territoire français, et faciliter les expulsions y compris des personnes étrangères les mieux protégées. Et tout cela au mépris des conventions internationales, en laissant notamment un pouvoir totalement discrétionnaire aux préfets, au motif de soi-disant menaces à l’ordre public ou de non respect des « valeurs de la République». Quand on sait comment ces notions sont utilisées à tort et à travers, on comprend les risques que courent les exilées et exilés.

Alors que les actes racistes se multiplient, que les extrêmes droites, du RN aux groupes néo-nazis, sont plus fortes que jamais, que les violences policières restent bien souvent impunies, le gouvernement ressort les vieilles recettes : répression tous azimuts et recherche de boucs émissaires via une suspicion raciste généralisée à l’égard des personnes étrangères, du moins celles en particulier originaires du Moyen Orient et d’Afrique, les assimilant à des personnes délinquantes, voire à des terroristes. De telles politiques ne peuvent que renforcer la précarité administrative, sociale et économique dans laquelle vivent déjà un trop grand nombre de personnes exilées.  

C’est particulièrement vrai en matière de droit au logement puisqu’une/un SDF sur deux est de nationalité étrangère, y compris des demandeuses et demandeurs d’asile et des personnes ayant obtenu le statut de réfugiées ou réfugiés. Il est important de rappeler qu’en novembre dernier, via une circulaire, le ministre de l’Intérieur appelait à multiplier les OQTF (obligation de quitter le territoire) et posait le principe d’appliquer les méthodes de suivi des étrangères et étrangers délinquants à l’ensemble des personnes étrangères faisant l’objet d’une OQTF (alors que celles-ci n’ont commis aucune infraction pénale).

Il avait aussi recommandé aux préfets de mettre en place un dispositif permettant aux bailleurs sociaux de signaler les personnes qui auraient perdu leur titre de séjour. Dans le même texte, il avait d’ailleurs tenté de créer un autre dispositif pour vérifier la situation administrative des personnes étrangères prises en charge par l’hébergement d’urgence au motif qu’elles pourraient l’être indûment au mépris de l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence. Nombre d’associations l’ont signalé.

Outre ces mesures spécifiques particulièrement dommageables, les personnes étrangères subissent, comme les autres habitantes et habitants, l’inflation et donc les hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30%… en moyenne, et pour beaucoup, c’est plus de la moitié des revenus. Le nombre d’expulsions locatives augmente et les lois qui protègent les personnes mal-logées et les sans-toit sont bafouées. De plus, dans les foyers de travailleurs migrants transformés en résidences sociales, les résidents n’ont pas le statut de locataire. Celles et ceux qui hébergent solidairement un proche sont donc sous la menace d’une expulsion, les gestionnaires engageant des poursuites judiciaires. Au final les hébergeurs comme les hébergés, avec ou sans-papiers, se retrouvent à la rue. Face à cela, face aux menaces du futur projet de loi Darmanin, le collectif Ucij, qui rassemble plus de 400 associations nationales et locales, dont la LDH, appelle à amplifier les mobilisations pour affirmer la solidarité et l’égalité des droits entre Françaises / Français et personnes exilées.


Violences policières : 30 familles et victimes interpellent Macron


« Emmanuel Macron, il faut que cela cesse »


Non-lieux, instructions en cours : le combat sans fin des familles

 

Violences policières : pour les familles, quelques victoires symboliques

 

« J’ai été sauvagement agressé par trois policiers »


« Que justice soit faite, c’est tout ce qu’on souhaite » : des proches de victimes de violences policières s’expriment

Affaire Disclose-Lavrilleux : la justice valide les perquisitions et les pièces saisies au domicile de la journaliste



Le juge des libertés a estimé mercredi 27 septembre que les documents saisis par la police lors de la perquisition du domicile de la journaliste pourront être versés au dossier de la procédure judiciaire à son encontre.

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La République du Haut-Karabakh «cessera d’exister» le 1er janvier 2024



La République séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh a annoncé, jeudi 28 septembre, qu’elle allait dissoudre toutes ses institutions à partir du 1er janvier 2024, une semaine après une offensive victorieuse de l’Azerbaïdjan. Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, dénonce un « nettoyage ethnique ».

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Ariane Lavrilleux : la journaliste présentée à un juge des libertés et de la détention


La journaliste a été remise en liberté mercredi dernier après 48 heures de garde à vue dans une enquête sur ses articles sur un possible détournement par l’Egypte d’une opération de renseignement française. Une mesure coercitive rarissime qui a indigné la profession.

Ecouter ou lire ICI

ELECTIONS SENATORIALES      

par Jean Camus


Ce dimanche, le doyen des sénateurs briguait un nouveau mandat. A 84 ans, le centriste Jean-Marie Vanlerenberghe, à été réélu pour la quatrième fois dans le Pas-de-Calais.

Le Sénat, ou la gérontocratie :*

226 hommes soit 64,9 %

122 femmes soit 35,1 %

Une majorité d’hommes âgés :

34             moins de 50 ans

80             50-59 ans

83             70-79 ans

4               80 ans et plus

(*chiffres connus avant l’élection d’hier qui a apporté peu de changements importants quant à la composition du Sénat, les femmes gagnant cependant 4 postes, la droite restant majoritaire, la gauche étant en progression, le RN de retour)

Voir les chiffres définitifs ICI

Et une autre réaction ICI 

TROYES : CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES

JFB
JFB

DG
DG



Entre 100 et 200 personnes, selon les différentes estimations, s’étaient rassemblées ce matin place de la Libération pour alerter sur la gravité de la crise démocratique, sociale, politique, énergétique et climatique que nous traversons actuellement et dénoncer la discrimination raciale, les violences policières, et les inégalités sociales qui en découlent.

Une dizaine de ligueuses et ligueurs étaient présents. L’unité qui caractérisait cette mobilisation, où les organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers, de victimes de violences policières et certains partis politiques ont pris une parole commune, répond manifestement à une attente de l’ensemble des citoyennes et des citoyens attachés aux droits et aux libertés.

Commencé dans une intimité relative, le rassemblement a vu ses rangs se gonfler de façon notable à partir de 11h, comme ont pu en témoigner certains participants, exprimant leur satisfaction en ces termes éloquents: « Maintenant les flics n’ont qu’à bien se tenir. Pour paraphraser Pasqua* on va policer la police! « 

* Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur de 1993 à 1995, pour les moins de 50 ans, et dont Darmanin remet d’actualité le fameux « théorème » et les techniques réprouvées de maintien de l’ordre avec la résurrection des « Voltigeurs » aujourd’hui renommés BRAV-M.

RD


Police : l’usage de la force sur la voie publique en nette hausse en 2022, selon l’IGPN


Violences policières : des marches sous surveillance (et discrédit) médiatique

Marche unitaire CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES, LE RACISME SYSTEMIQUE ET POUR LES LIBERTES PUBLIQUES




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Après un passage sur BFM : cette militante antiraciste traquée par l’extrême-droite



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Généralisation de la violence



Un jeune homme s’est fait violemment frapper par un agent de sécurité de la RATP lors d’une interpellation dans les couloirs du métro parisien, comme le révèlent des images diffusées sur X (ex-Twitter). Selon la régie de transports, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, la scène s’est déroulée mardi 19 septembre vers 21 heures, dans la station Gare de l’Est. Le jeune homme a ensuite été remis à la police.

Après la garde à vue d’une journaliste, des juges mettent en examen un ex-militaire présenté comme sa source



La journaliste Ariane Lavrilleux a passé près de 40 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi. Elle avait publié sur Disclose en 2021 une enquête sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.

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Journaliste placée en garde à vue : « C’est une attaque claire, nette et précise contre la liberté d’informer », s’indigne Ariane Lavrilleux

De la dignité d’accueillir les migrants à la crise de Lampedusa, six ans de revirements français



Alors que le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé mardi soir que la France n’accueillerait aucun des migrants arrivés ces derniers jours à Lampedusa, France 24 revient sur six années de revirements de l’exécutif français sur la question migratoire.

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Iran: une association demande à la CPI d’enquêter sur «l’attaque généralisée» contre les civils



Une association a demandé à la Cour pénale internationale d’enquêter sur « l’attaque généralisée » contre les civils en Iran depuis le décès le 16 septembre 2022 de Mahsa Amini, accusant le président iranien Ebrahim Raïssi de « crimes contre l’humanité ».

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VENTE D’ARMES : L’ÉTAT FRANÇAIS TRAQUE NOS SOURCES



Depuis mardi 19 septembre, notre journaliste Ariane Lavrilleux est privée de liberté. Les services de renseignement intérieur l’ont placée en garde à vue parce qu’elle a signé, pour Disclose, une série d’articles basés sur des informations « confidentiel-défense ». Une procédure d’exception dont le seul but est de traquer nos sources.

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Journaliste placée en garde à vue : « Ce sont des procédures destinées à intimider 



Cinq questions sur la garde à vue de la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux

Pollution : 98 % des Européens respirent un air toxique




Une enquête financée par l’Union européenne révèle que 98 % des habitants du Vieux Continent respirent un air pollué extrêmement nocif responsable de 400 000 décès par an.

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Glyphosate : la Commission européenne propose de renouveler pour dix ans l’autorisation de l’herbicide dans l’UE


Stocamine : le gouvernement choisit d’enterrer les déchets toxiques pour toujours

UNE “LOI D’EXCEPTION” POUR INTERDIRE LES MANIFESTATIONS LORS DE GRANDS ÉVÈNEMENTS: QU’EST-CE QU’UNE “LOI D’EXCEPTION”?



Les lois d’exception sont des normes qui dérogent exceptionnellement et temporairement au droit en vigueur, en en écartant l’application. Elles ne ciblent qu’un sujet particulier et n’ont pas vocation à s’intégrer durablement. En principe…

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Explosion de la surveillance dans l’espace public