En Tunisie, sept jeunes sur dix envisagent d’émigrer

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.

Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-tunisie-sept-jeunes-sur-dix-envisagent-demigrer-

Nouvelles du monde



Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.

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Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?


Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».



La traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l’ONU



En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.



Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains


Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l’actualité africaine et internationale. 



Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara


Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.

Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Rwanda, à la poursuite des génocidaires


Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.



En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant


Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.

En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.



« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir


Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.

eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphoneDepuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTokSes appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.



Ami Ayalon, ex-chef du Shin Bet israélien : « Netanyahu doit quitter son poste immédiatement »


Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.



Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin


Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.

Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.



Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE


Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.



Élections au Royaume-Uni: Keir Starmer, le bien aimé de la presse conservatrice


Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias. 



Victoire du Labour au Royaume-Uni : ce que prévoit le nouveau Premier ministre sur l’immigration


Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.



Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview


Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.

« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.



Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide


« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ». 


Tunisie : Les autorités intensifient leur répression contre les médias et la liberté d’expression



Les personnes détenues devraient être remises en liberté et les poursuites pour délits d’expression abandonnées.

Les autorités tunisiennes ont intensifié leur répression contre les médias et la liberté d’expression ces dernières semaines, en condamnant deux journalistes et un fondateur de média à des peines de prison, en procédant à l’arrestation d’une autre figure médiatique et en intimidant des médias privés, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International et Human Rights Watch. Les autorités devraient immédiatement remettre en liberté les personnes détenues et abandonner toute poursuite pour l’expression d’opinions, droit protégé par le droit international des droits humains.

Migrants : le réel


En Tunisie, un rapport choc sur les violences subies par les personnes migrantes


Dordogne : la justice ordonne à la préfecture de trouver un hébergement d’urgence à une migrante et ses deux enfants


« Je me demande souvent si je serai heureuse un jour » : des femmes exilées racontent leurs parcours jusqu’en France


« Je ne pense qu’à ça, même la nuit » : des sans-papiers visés par une obligation de quitter le territoire racontent leur quotidien


À Bruxelles, la Commission européenne défend son partenariat migratoire avec la Tunisie face aux critiques



Critiquée à gauche comme à droite pour avoir signé, en juillet dernier, un partenariat stratégique sur les migrations avec la Tunisie, la Commission européenne a défendu son initiative mardi. Sans aborder la question des abandons dans le désert organisés par le gouvernement tunisien cet été et provoquant la mort de dizaines de personnes, l’UE a évoqué la nécessité de mettre en place des mesures à court terme pour limiter les arrivées de migrants en Europe.

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Forte hausse du nombre de traversées de migrants de la Tunisie vers Lampedusa



Près de 1800 migrants à bord de 63 bateaux sont arrivés à Lampedusa pendant le week-end selon les autorités de l’île.

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«Beaucoup ont peur et ne se voient plus rester ici» : pour les exilés subsahariens, quitter la Tunisie à tout prix


Alerte – Augmentation du nombre de décès en mer, des navires d’ONG détenus

Etrangers agressés, migrants abandonnés dans le désert en Tunisie : pourquoi la communauté internationale ne réagit pas



La situation des personnes migrantes subsahariennes en Tunisie reste alarmante après la vague de rafles et de déplacements forcés qui a eu lieu début juillet. Le silence de la communauté internationale et l’absence de sanctions inquiètent.

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Contre les politiques européennes et tunisiennes anti-migrant·es et anti-noir·es



379 chercheur·ses et membres de la société civile prennent collectivement position contre le « Mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global entre l’Union Européenne et la Tunisie » signé le 16 juillet et contre les politiques d’externalisation des frontières de l’UE.

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Tunisie : à Sfax, face aux persécutions, des exilés subsahariens « traumatisés » forcés de vivre cachés

Le bilan s’élève à 27 morts dans le désert tuniso-libyen, selon Tripoli



À l’heure où la Tunisie et la Libye annoncent un accord pour reprendre en charge les migrants abandonnés dans le désert à la frontière entre leurs deux pays, le bilan des morts suite à ces abandons est désormais d’au moins 27 morts, estime Tripoli. Le Comité des droits de l’homme libyen évoque même un décompte de 35 morts.

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Tunisie : le sort des migrants montre « l’inhumanité qui s’installe progressivement, y compris en France », dénonce la Fédération des acteurs de la solidarité



Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, s’insurge contre les propos qui « instrumentalisent des fragilités identitaires, sociales et politiques » et conduisent à regarder des hommes et des femmes mourir dans « l’indifférence et le silence ».

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Migrants abandonnés dans le désert tunisien : « Le silence est assez assourdissant du côté de tous les politiques européens »



Le 16 juillet, l’Union européenne signait un partenariat avec la Tunisie pour lutter contre l’immigration irrégulière. Et ce en dépit, des milliers de migrants subsahariens qui sont volontairement abandonnés dans le désert par les autorités de Tunis. Depuis la signature de cet accord, l’UE est mutique. Un positionnement de Bruxelles « gênant » voire « catastrophique », selon la chercheuse Tania Racho.

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« Cela fait déjà 3 semaines » : à bout de forces, des migrants manifestent dans le désert pour revenir en Tunisie



Près de 150 migrants subsahariens sont toujours bloqués, depuis le début du mois de juillet, en plein désert, à Ras Jedir, dans la zone transfrontalière entre la Tunisie et la Libye. Ils ont été abandonnés là par les autorités de Tunis. Mardi, ils ont improvisé une manifestation pour réclamer leur retour en Tunisie et l’aide de la communauté internationale, pour l’instant sourde à leurs appels.

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Tunisie: dans le désert, les migrants subsahariens refoulés errent dans des conditions terribles



Quinze corps sans vie de migrants subsahariens ont été trouvés par les garde-frontières libyens. Les autorités tunisiennes avaient expulsé des centaines de migrants vers une zone désertique à la frontière libyenne début juillet. Selon l’ONG Human Rights Watch, quelque 1 200 personnes ont été renvoyées vers la frontière avec la Libye et avec l’Algérie. Depuis, le Croissant rouge tunisien a secouru quelque dizaines d’entre eux. D’autres n’ont pas eu cette chance et sont toujours bloqués dans la zone désertique de Ras Jdeir.

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« Ils ont trop peur de sortir de chez eux » : à Sfax, des « maraudes secrètes » pour aider les migrants


Depuis le début de la vague de violences anti-migrants à Sfax, en Tunisie, les exilés restent cloîtrés chez eux, par peur des agressions de citoyens ou des arrestations arbitraires des forces de l’ordre. Sortir simplement faire ses courses pour s’alimenter reste dangereux. L’Association tunisienne des femmes démocrates a décidé d’agir, en organisant des distributions de nourriture, d’eau, et de lait pour les enfants, dans le plus grand secret.

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La Tunisie refuse d’être un « centre d’accueil » pour les migrants expulsés d’Europe


Tunis accepte d’accueillir uniquement les Tunisiens en situation irrégulière en Europe, et refuse d’accueillir les migrants d’autres nationalités. Les autorités avaient déjà déclaré en juin dernier qu’elles ne voulaient pas que la Tunisie devienne le « garde-frontières » de l’Europe. Dimanche, un accord a été conclu avec l’Union européenne pour tenter d’endiguer l’immigration illégale, venue de la Tunisie.

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Traitements inhumains et dégradants envers les africain⋅es noir⋅es en Tunisie

Le discours raciste et haineux, véritable « pousse-au-crime », prononcé par le Président tunisien n’a fait qu’encourager et accorder un blanc-seing aux graves violences exercées à l’encontre des personnes exilées. C’est bien l’attitude des autorités locales et nationales qui est en cause, laissant libre court aux fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux, mais également aux violences, en toute impunité.

Nombre de témoignages d’associations de la société civile en Tunisie mais aussi de médias étrangers, font état d’interpellations violentes et arbitraires, défenestrations, agressions à l’arme blanche…, une véritable « chasse aux migrant⋅es » et des rafles suivies du renvoi forcé d’un millier de personnes aux frontières avec la Libye ou l’Algérie. Les exilé⋅es originaires d’Afrique subsaharienne sont abandonnés sans assistance ni moyens de subsistance. Traitements inhumains et dégradants, violences physiques: des violations des droits commises par des forces publiques et/ou des milices privées largement documentées, mais qui restent à ce jour sans condamnation pour leurs auteurs de la part des tribunaux ou des autorités étatiques.

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Le 13 juillet 2023

Les organisations signataires ci-dessous dénoncent avec la plus grande vigueur les pressions exercées par l’UE sur la Tunisie dans le cadre d’une coopération inégale et marchandée en vue d’imposer à ce pays méditerranéen sa politique ultrasécuritaire en matière d’immigration et d’asile, au mépris du droit international et des droits des personnes exilées.

Associations :

  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)
  • Action jeunesse du FMAS – Maroc (AJM)
  • Association Femmes plurielles (FP)
  • Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
  • Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)
  • Association des marocains en France (AMF)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs, Meurthe et Moselle, France
  • Association N’aoura, Bruxelles
  • Cedetim / IPAM
  • Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM)
  • Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC)
  • Collectif associatif pour m’observation des élections – Maroc
  • Collectif marocain pour la protection sociale (CMPS)
  • Comité de suivi du forum social maghrébin (FSMAGH)
  • Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Coordination des sans-papiers 75 (CSP-75)
  • Droit ici et là-bas (Diel)
  • Droit au logement (DAL)
  • Droit devant
  • E-Joussour
  • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO)
  • Fédération des associations avec tous.te.s les immigré.e .s (FASTI)
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fondation Frantz Fanon (FFF)
  • Forum des alternatifs Maroc (FMAS)
  • Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (GISTI)
  • Le réseau syndical de la migration au Maroc
  • Riposte internationale (RI)
  • Le Collectif Soumoud 
  • Le Pont de Genève – Suisse
  • Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP)
  • Portail Maghreb Machrek
  • Réseau euro Med France (REF)
  • SOS Migrants ASBL Belgique
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Organisations internationales :

  • Avocats Sans Frontières (ASF)
  • Coordination maghrébine des droits de l’ Homme (CMODH)
  • Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
  • Euromed-Droit – Euromed-Right
  • Migreurop

Syndicats :

  • Confédération française démocratique du travail (CFDT)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Union syndicale solidaire

Partis :

  • Ensemble
  • Mouvement des progressistes (MDP)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

En Tunisie, des centaines de migrants ont été mis à l’abri, d’autres restent abandonnés dans le désert


Ces migrants subsahariens avaient été conduits vers des zones frontalières inhospitalières et laissés sur place à la suite des violences survenues à Sfax.

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Communiqués de la LDH


Tunisie: des journalistes en colère contre une justice « aux ordres »


Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.

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Tunisie : criminels et meurtriers, les propos racistes du Président Kaïs Saïed marquent une nouvelle étape dans la dérive autoritaire du régime


Paris, 9 mars 2023. La FIDH et ses 78 organisations membres en Afrique subsaharienne, au Maghreb et au Moyen-Orient condamnent les propos du président, se mobilisent et appellent à l’ouverture d’une enquête indépendante en Tunisie sur la flambée de violence qui vise les migrant·es subsaharien·nes.

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