« Il y a trois ans, une femme en Afghanistan pouvait décider de se présenter à l’élection présidentielle.
Aujourd’hui, elle n’est peut-être même pas en mesure de décider quand aller faire ses courses« , déclare Alison Davidian, chef du bureau d’ONU Femmes en Afghanistan alors que les talibans ont célébré en grande pompe – et en l’absence de la moindre femme – leurs trois ans de règne sur le pays.
Les talibans fêtent les trois ans de leur prise de pouvoir en Afghanistan, au détriment des femmes.
« L’ensemble des femmes afghanes » qui fuient l’Afghanistan en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans « peuvent obtenir le statut de réfugiées », a statué jeudi 11 juillet la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Dans sa décision hautement symbolique et inédite, la juridiction considère « les femmes afghanes » comme un « groupe social » à part entière et pouvant subir des discriminations en raison de cette « appartenance ».
Où en sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Les dernières données sur les écarts de salaires, l’accès à l’emploi, les discriminations et violences sexistes.
A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
le Collectif Aubois de lutte pour les droits des femmes (les associations LDH, Greenpeace, MRAP, NT10 et AGUI, les syndicats CGT, CFDT, FSU et Solidaires et le CIDFF)
Appelle à manifester le vendredi 8 mars 2024.
Rassemblement à 14h00 Place Jean-Jaurès pour une marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif.
Le cinéma Utopia, en partenariat avec le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Pont-Sainte-Marie et les associations LDH et Solidarité Femmes, organise une soirée spéciale pour sensibiliser aux droits et conditions des femmes,
Le vendredi 8 mars 2024 à partir de 19h00 au cinéma UTOPIA.
Depuis qu’ils ont pris le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes en restreignant dramatiquement leurs droits. Cette campagne de persécution fondée sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Au regard de notre analyse juridique, elle pourrait constituer un crime contre l’humanité.
Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), s’est exprimé sur franceinfo ce lundi alors que cinq femmes afghanes, menacées par les talibans, vont être accueillies en France après une opération d’évacuation.
Partager la publication "Afghanistan : « On espère qu’il y aura plus de femmes à l’avenir » lors des opérations d’évacuation vers la France, indique l’Ofii"
Des femmes afghanes ont manifesté à Kaboul (Afghanistan), mercredi 19 juillet. En cause : la fermeture des instituts de beauté, l’un des rares lieux où elles pouvaient encore se rendre. Les autorités, qui jugent ces magasins non conformes à la loi islamique, ont dispersé le rassemblement.
Partager la publication "“L’ATTITUDE DE NOTRE GOUVERNEMENT FACE AUX APPELS AU SECOURS DES FEMMES AFGHANES AYANT FUI LEUR PAYS EST PLUS QUE FRILEUSE : ELLE EST INDIGNE”"
Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
Dans un rapport sorti jeudi 23 février, l’International Crisis Group pointe du doigt le danger que représenterait un désengagement des ONG et de l’aide internationale dont les femmes afghanes seraient les premières victimes.
Les services d’immigration finlandais ont annoncé que les femmes et les filles afghanes seraient désormais automatiquement considérées comme des réfugiées dans le pays, en raison de l’aggravation de la situation qui leur imposée par les Taliban en Afghanistan. Le Danemark et la Suède ont déjà pris des mesures similaires.
Dans sa dernière recommandation aux États-membres des Vingt-Sept, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile juge que le simple fait d’être une femme afghane doit permettre d’obtenir le statut de réfugié.
Dans un rapport publié lundi, l’ONG International Rescue Committee (IRC) estime que la crise actuelle pourrait tuer « beaucoup plus d’Afghans que les vingt dernières années de guerre ».