« L’errance mentale » des migrants s’aggrave : MSF de retour à Calais


Après six ans d’absence, Médecins sans frontières (MSF) est de retour à Calais pour aider les exilés dont les conditions de vie ont empiré ces derniers mois avec la politique du « zéro point de fixation ». L’ONG espère « modestement » apporter un soutien « médico-social et psychologique » aux migrants déjà confrontés à de graves traumatismes physiques et psychiques.

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ÉCLAIRAGES – LES REFUS DE SOINS OPPOSÉS AUX BÉNÉFICIAIRES DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ SOLIDAIRE ET DE L’AIDE MÉDICALE DE L’ÉTAT


Le Défenseur des droits soutient des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence.
Cette publication constitue une synthèse du test de situation concernant le refus de soins opposé aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l’aide médicale de l’État (AME)1 mené, avec le soutien du ministère des Solidarités et de la Santé (représenté par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et la direction de la sécurité sociale (DSS)) et du Défenseur des droits, par une équipe de recherche de l’Institut des politiques publiques (IPP) composée de Pauline Mendras (assistante de recherche), Delphine Roy (directrice du programme « santé et autonomie »), Joyce Sultan Parraud (économiste) et Léa Toulemon (économiste).


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La médecine en mauvaise santé


Hôpital : une «journée sans internes» pour dénoncer les conditions de travail


En première ligne pendant le Covid-19, des milliers de médecins étrangers menacés de ne plus pouvoir exercer


Pénuries de pilules abortives et responsabilité de l’État

Les mille et un obstacles pour obtenir l’Aide médicale d’Etat


Dans un rapport publié la semaine dernière, des associations pointent les difficultés que rencontrent les étrangers en situation irrégulière afin de bénéficier de leur droit. A peine une majorité des personnes pouvant y prétendre en sont bénéficiaires.

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CIDFF de l’AUBE



Dans le cadre de la campagne #InfoJeunesProstitution, la FNCIDFF-Fédération nationale des CIDFF a établi un partenariat avec le film « Noémie dit oui », de Geneviève Albert, qui sortira le 26 avril prochain au cinéma. Ce film aborde la thématique des violences sexistes et sexuelles, et notamment, la prostitution des mineures, phénomène multiforme encore mal connu du grand public.

Le CIDFF de l’Aube vous propose de venir assister à l’avant-première de ce film, qui se déroulera le mercredi 12 avril prochain à 19h, au CGR de Troyes. Cette projection sera suivie d’un échange avec les structures présentes, dont le CIDFF de l’Aube.

La Protection Maternelle et Infantile en France, un système à préserver


Née en France en 1945, dans l’après-guerre, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) est aujourd’hui menacée. Les centres de PMI sont des lieux qui accueillent gratuitement les parents et leurs enfants de moins de 6 ans. Consultations prénatales, suivi du bébé et du jeune enfant… Ces structures voient se croiser des parents de différents horizons, venus chercher des conseils auprès de professionnels : puéricultrices, psychologues, assistants sociaux.

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Prisons : au moins deux tiers des détenus libérés ont des troubles psychiatriques ou liés à une addiction, selon une étude


Cette étude, financée par la DGS et Santé publique France, pointe aussi que la sévérité des troubles psychiques chez les femmes à la sortie de détention est bien supérieure à celle des hommes.

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Déconventionnement des médecins libéraux : qui menace qui ?


Les 3 et 4 mars prochains, le syndicat de médecins libéraux, nommé Union française pour une médecine libre (UFML), organisera des « Assises du déconventionnement » à la Cité internationale universitaire de Paris. Comme son nom l’indique, le déconventionnement consiste à cesser d’exercer la médecine libérale en suivant les règles établies par la Convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie.

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« On commençait à être stable, là on doit repartir de zéro » : après les séismes en Turquie, les réfugiés syriens de nouveau déracinés


Une semaine après les séismes qui ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, la ville turque de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre, est en ruines. Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants mais l’urgence consiste aussi désormais à transférer dans d’autres villes les centaines de familles qui ont perdu leur maison dans le drame. Parmi elles, de très nombreux réfugiés syriens qui s’étaient établis en Turquie.

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Séisme en Syrie : dans le nord du pays, les habitants manquent de tout

Accès aux soins : des patients renoncent

L’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 garantit le droit d’accès aux soins pour tous. Il précise en effet que :

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux […]  »

Or ce droit d’accès aux soins est de plus en plus difficile à garantir, dans un contexte de crise de l’hôpital et d’insuffisance de médecins en ville et en secteur rural.

On considère qu’il y a renoncement aux soins dès lors qu’une personne estime qu’elle aurait besoin de soins, mais qu’elle ne peut pas se les procurer en raison des circonstances.

Cette impossibilité de consulter un médecin n’est pas toujours due à un manque d’offre de soins. Ainsi, une personne en situation de précarité qui n’a pas les moyens de payer une complémentaire santé (et anticipe donc qu’une consultation ne lui sera remboursée que partiellement) peut estimer n’avoir pas les moyens de dépenser de l’argent chez un médecin et s’abstenir de consulter, alors même qu’elle se sent en mauvaise santé. Elle renonce donc aux soins.

Les inégalités face à la santé et à l'accès aux soins en France –

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Cinq millions d’enfants de moins de 5 ans morts en 2021 dans le monde

Faouzia Souleymane, un bébé malnutri de 8 mois, reçoit un complément nutritif, au CRENI de Tahoua, Niger. © UNICEF


Les chiffres sont alarmants. Si les jeunes enfants nés aujourd’hui ont de meilleures chances de survivre qu’en 1990, les inégalités persistent et le nombre de décès est encore beaucoup trop important si l’on considère l’état des connaissances disponibles, signale un rapport de l’ONU publié ce 10 janvier 2023.

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2023, l’année de tous les dangers pour les femmes en zone de conflit ?

Des femmes tiennent leurs enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital rural Hays à Hodeida, au Yémen, le 11 octobre 2022. Pendant des années, la famine a été une menace quotidienne pour les enfants du Yémen. Alors que la guerre menace de s’intensifier entre les parties belligérantes du pays après des mois d’une trêve ténue, on craint qu’elle ne s’aggrave.
©AP Photo/Hussam Al-Bakry


Avec les enfants et les personnes âgées, elles sont toujours les premières impactées en temps de guerre. Ukraine, Syrie, Yemen, Afghanistan … Au total, ce sont pas moins de 66 millions de femmes dans 65 pays dont la santé est en danger en raison de conflits et de crises. Le Fonds des Nations Unies pour la population lance un appel d’urgence aux donateurs.

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D’ici et d’ailleurs


Hébergement, nourriture, asile : en Ile-de-France, les primo-arrivants en manque d’informations


Ukraine : Les forces russes ont pillé les institutions culturelles de Kherson


Au Laos, le difficile accès à la contraception


Les migrants constituent la troisième économie mondiale


Royaume-Uni : Londres va pouvoir expulser des migrants au Rwanda

Étudiants et précarité : les oubliés du gouvernement


Ces dernières semaines, impossible de passer à côté : les images d’étudiants amassés devant les distributions alimentaires se font de plus en plus nombreuses. Difficultés à payer le loyer, frigo vide, isolement… en cette fin d’année 2022, les fins de mois sont encore compliquées. 

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D’ici et d’ailleurs


Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules


Coupe du monde 2022 : comment l’extrême droite tente de récupérer la balle sur le terrain politique


775 personnes qui vivaient sur le camp de La Chapelle ont été mises à l’abri


Enfants placés : le gouvernement lance un audit des foyers d’accueil après la fermeture d’une structure privASEée non agréée


De la nécessité de respecter la parole du patient en général, et en matière de fin de vie en particulier


Ukraine: des salles de torture pour enfants auraient été découvertes dans la région de Kherson


Qatar : La Coupe du monde de la FIFA s’achèvera sans indemnisation pour les travailleurs migrants


Législatives en Tunisie, un scrutin boycotté par l’opposition

L’avenir incertain de l’aide aux personnes handicapées dans les camps de réfugiés au Bangladesh

Nour (à droite), un réfugié rohingya vivant avec un handicap dans le camp de réfugiés de Kutupalong, au Bangladesh, assiste à une session de sensibilisation sur la traite des êtres humains dans le cadre du programme du HCR pour l’inclusion des personnes handicapées.   © HCR/Saikat Mojumder


Plusieurs fois par semaine, Nour, un réfugié de 18 ans atteint de paralysie cérébrale, se déplace avec peine durant une heure sur les pistes poussiéreuses ou boueuses de l’installation de Kutupalong pour se rendre de son abri étouffant à un centre communautaire où il peut se sentir inclus et passer du temps avec les autres.

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Fin de vie, sédation, aide active à mourir : de quoi parle-t-on ? Où en est le débat en France ?


La convention citoyenne sur le sujet débutera le 9 décembre. Elle devrait rendre en mars 2023 des travaux permettant, selon Emmanuel Macron, « à la société de prendre en compte les évolutions indispensables sur cet immense sujet ».

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Journée mondiale contre le sida : une épidémie qui se nourrit toujours de lourdes inégalités

Des étudiants à Amritsar (Inde), ce mercredi, à la veille de la Journée mondiale contre le sida. (Narinder Nanu /AFP)


Alors que se tient ce 1er décembre la Journée mondiale contre le sida, un documentaire, «R-Evolution sida», sorti ce mercredi en salles, rappelle les terribles discriminations provoquées dans le monde par le virus.

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« La précarité vécue en France ajoute un traumatisme aux migrantes victimes de violence durant leur parcours »

Une migrante originaire d’Afrique de l’Ouest ayant témoigné de sa mutilation sexuelle auprès d’InfoMigrants. Crédit : DR (Archive)


D’après les professionnels du Centre Primo Levi, les services sociaux ne sont pas assurés à l’arrivée en France des migrantes victimes de violences sexuelles durant la route de l’exil. Ce défaut de prise en charge aggrave leurs traumatismes. Parallèlement, le système d’asile français peine à prendre en compte ce qu’elles ont subi durant leur parcours migratoire.

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Les plus pauvres sont plus concernés par les maladies graves de longue durée


Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques. Le risque d’avoir un cancer en revanche n’est pas lié aux revenus.

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