Nahel : chronique d’une bavure législative
À l’occasion de l’ouverture du nouveau Musée national de l’histoire de l’immigration, une étude sur la connaissance et le regard des Français sur l’immigration vient d’être publiée. On y apprend que de nombreuses fausses croyances persistent et causent du tord au regard porté sur l’immigration.
Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.
Envers et contre l’évidence des témoignages, des corps et des vies brisés, des avenirs interrompus des mutilés, de la douleur partagée, le gouvernement persiste à taire et à faire taire l’expression de violences policières.
Une violence sémantique qui va jusqu’à étouffer les mots qui la décrivent, quitte à poursuivre devant la justice tous ceux qui la dénoncent.
Par Arié Alimi
Témoigner de ces violences policières devient alors un impératif.
Témoigner de ce que l’usage de la force et des armes, des interpellations et des gardes à vues, qui devraient répondre à une rationalité légale, sont désormais l’expression d’une politique illégale visant à dominer, soumettre, intimider, briser, quelque fois à mutiler ou à tuer. Les violences policières sont ces nouvelles armes qui nassent notre destin collectif, domestiquent nos consciences, brutalisent à vue, traumatisent à vie.
Témoigner d’un maintien de l’ordre qui ne maintient plus qu’un pouvoir.
Depuis 2014, policiers et gendarmes doivent porter sur leur tenue leur matricule, un numéro d’identification individuel dit « RIO » permettant de retrouver un fonctionnaire en cas de dérapage. Dans la pratique, cette obligation est loin d’être généralisée.
Des proches de victimes d’accident du travail se rassemblent samedi après-midi à Paris pour réclamer un meilleur accompagnement du gouvernement.
dénichée par Jean Camus
Le directeur de la division des droits de l’homme de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a été déclaré « persona non grata » par le gouvernement de transition. Il »devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures« , selon un communiqué des autorités.
Ce mardi 24 janvier 2023, le Sénat s’apprête à examiner en procédure accélérée le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Le texte légaliserait pour la première fois en France l’utilisation d’une surveillance s’appuyant sur des systèmes d’intelligence artificielle. Voté en l’état, ce projet de loi marquerait une première étape dangereuse pour les droits humains, dont le droit à la vie privée. Amnesty International France appelle les sénatrices et les sénateurs à prendre toute la mesure de l’impact d’un tel choix sur le futur de notre société et demande la suppression de l’article 7 qui introduit cette mesure.
Instagram, Facebook, Uber… autant de plateformes qui collectent des données des internautes. À l’occasion de la journée de la protection des données, l’association UFC-Que Choisir lance la campagne #JeNeSuisPasUneData, qui propose un outil pour mieux contrôler l’utilisation des données personnelles.
En novembre 2020, Yacine M. est contrôlé par des agents de la Bac à Clichy-sous-Bois. Après l’avoir violenté, ils ont ensuite fait un PV antidaté et l’ont mis en garde à vue pendant 40 heures pour rébellion. Une vidéo remet en cause leur version.
Cette « option », qui doit encore être validée définitivement, ne serait utilisée que dans des situations bien particulières, comme les attaques terroristes et les tueries de masse, indique la ville californienne. Mais la polémique est lancée.
La psychiatre Marie-France Hirigoyen revient sur les ressorts de la violence conjugale et la difficile prise en compte de l’emprise psychologique au sein du couple.
Tempête, avarie technique, naufrages, noyades : la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) intervient plus de 6 000 fois par an au large des côtes françaises. Ces sauveteurs bénévoles risquent leur vie pour secourir celles des autres. Ils sont de plus en plus sollicités pour venir au secours des migrants. Pour faire face à l’augmentation des naufrages de ces embarcations de fortune, la SNSM a décidé de former ses propres bénévoles au sauvetage de masse.