HALTE AUX ATTEINTES À LA LIBERTÉ DE MANIFESTATION


« Je vais pouvoir quitter le froid » : plusieurs centaines de jeunes migrants évacués d’un square parisien


Après avoir passé quatre mois dans le parc de Belleville, dans le nord de Paris, plusieurs centaines de jeunes migrants – qui se déclarent mineurs – ont été pris en charge jeudi matin, à l’aube, pour être mis à abri en Ile-de-France. Un soulagement pour ces jeunes étrangers qui ne supportaient plus l’errance dans la capitale et la vie dans ce square sans eau, sans électricité et sans sanitaires.

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Les mineurs isolés se sont réfugiés dans l’église


« Une quarantaine de jeunes migrants sans solution d’hébergement ont investi l’église Saint-Ferréol pour la nuit. Ils dormaient depuis plusieurs semaines sous des tentes, en attente de leur mise à l’abri par le Département.

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5 000 euros ou la prison : en Italie, des juges défient le décret Meloni sur la rétention des migrants



Une juge du tribunal de Catane a libéré six migrants tunisiens dimanche, enfermés en vertu d’un nouveau décret italien qui prévoit la rétention des exilés déboutés du droit d’asile n’étant pas en mesure de verser une caution de 5 000 euros. La magistrate estime que ce texte est contraire au droit européen. Quelques jours plus tôt, une autre juge avait rendu le même jugement à l’encontre d’un exilé tunisien.

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Troyes : Les deux réfugiés

spectacle par les frères Malas



« En passant du rire aux larmes, cette comédie engagée rend la parole aux migrants recouvrant avec pudeur leur quotidien tragique d’un masque de clown. La dérision n’est cependant pas leur seul moyen de faire passer un message. Et c’est avec nostalgie, le regard hagard, qu’ils évoquent leurs souvenirs et leurs racines. Difficile de n’y voir qu’un jeu d’acteurs tant le vécu est palpable.

 Une pièce qui donne à voir l’exil de l’intérieur »


Au théâtre LE QUAI

5 rue Léon Couturat à Troyes

vendredi 17 novembre 2023 à 20h30

30€ tarif plein, 25€ adhérents (plus que quelques places)

Nour, Muhammad et Fabiola dorment dans leur école primaire



Nour, Muhammad, Fabiola ou Ermina n’ont pas plus de dix ans. Leurs enseignants et des parents d’élèves les hébergent avec leur famille dans leur école, à Lyon. Un îlot de stabilité dans la vie de ces enfants à la rue.

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Les États membres de l’UE s’accordent sur des règles pour répondre aux crises migratoires



Les ambassadeurs des États membres de l’UE réunis mercredi à Bruxelles sont parvenus à un accord sur un texte clé de la réforme de la politique migratoire européenne, réussissant à surmonter les réticences italiennes. Le texte prévoit, en cas d’afflux « massif » et « exceptionnel » de migrants, la mise en place d’un régime dérogatoire moins protecteur pour les demandeurs d’asile que les procédures habituelles.

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Demandes en ligne : la dématérialisation s’étend à de nouveaux titres de séjour



Depuis le 2 octobre 2023, de nouveaux types de titres de séjour doivent être demandés via le téléservice « administration numérique pour les étrangers en France » (Anef).

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Nous pouvons nous faire à juste titre quelques soucis à cette annonce de l’extension de la dématérialisation des démarches administratives, censée pourtant les simplifier, lorsqu’on connaît les dysfonctionnements récurrents de ces services depuis leur mise en place…

« J’étais aux toilettes dans le train, ils sont rentrés et m’ont tirée dehors » : Edwige, Ivoirienne arrêtée à la frontière franco-italienne



De la Tunisie où elle a subi la vague de violences anti-Noirs aux contrôles au faciès dans les trains entre l’Italie et la France, Edwige*, Ivoirienne de 33 ans, témoigne d’un parcours migratoire marqué par les discriminations racistes. Partie de Côte d’Ivoire il y a près de quatre ans, elle retrace comment elle et son groupe de compagnons d’exil ont été poussés en dehors de la Tunisie, puis poussés hors d’Italie, avant que la France ne leur oppose, à son tour, un refus de se stabiliser sur le territoire.

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CONTRÔLE AU FACIÈS : FACE AU SILENCE DU GOUVERNEMENT, NOUS SAISISSONS LA JUSTICE


Une procédure historique contre les contrôles au faciès en France

La LDH de l’Aube est installée dans son nouveau local

Deux morts, près de Calais, dans le nord de la France



Deux hommes ont perdu la vie samedi dans le nord de la France, non loin de Calais. Le premier a été retrouvé dans un canal près d’un camp de migrants à Dunkerque, le second a été mortellement percuté par un train roulant vers Dunkerque.

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Le nombre de mineurs non accompagnés traversant la Méditerranée centrale pour se rendre en Italie a augmenté de 60 %



Le nombre de décès et de disparitions sur la route de la Méditerranée centrale a triplé cet été par rapport à l’an dernier.

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« L’immigration doit être contrôlée » : la ministre de l’Intérieur britannique fustige le multiculturalisme


Ce 26 septembre, la ministre de l’Intérieur britannique Suella Braverman, elle-même d’origine indienne, s’en est pris à la Convention de Genève sur les réfugiés, jugeant nécessaire de « contrôler l’immigration » face à un modèle multiculturaliste qui « a échoué ». De quoi s’attirer les foudres de l’opposition travailliste, de l’ONU et même du chanteur Elton John.

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Demain à Troyes

A l’appel du PCF

Rassemblement à 10h30 devant la préfecture de l’Aube contre l’inflation et la politique d’austérité du gouvernement

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Mais aussi partout en France

 


Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (Ucij 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.




Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

Logement : un droit pour toutes et tous
contre la loi Darmanin, contre la loi Kasbarian-Bergé

Mobilisation nationale le 30 septembre

 

Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ont décidé d’accélérer pour faire adopter leur nouveau projet de loi sur l’immigration et l’asile, ou plutôt devrait-on dire contre les étrangères et étrangers. Alors que Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) font monter les enchères et réclament à l’unisson un référendum sur l’immigration et des mesures plus répressives encore, telles la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) sauf cas d’urgence, le gouvernement semble de plus en plus à leur écoute.

Il est vrai que, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement a besoin des voix des Républicains. Le texte gouvernemental (adopté en Conseil des ministres en février et en commission des lois au Sénat le 15 mars dernier) devrait être présenté au Sénat début novembre et à l’Assemblée nationale en février 2024. Ce texte soit disant équilibré va surtout durcir encore et encore les conditions d’installation des étrangères et étrangers sur le territoire français, et faciliter les expulsions y compris des personnes étrangères les mieux protégées. Et tout cela au mépris des conventions internationales, en laissant notamment un pouvoir totalement discrétionnaire aux préfets, au motif de soi-disant menaces à l’ordre public ou de non respect des « valeurs de la République». Quand on sait comment ces notions sont utilisées à tort et à travers, on comprend les risques que courent les exilées et exilés.

Alors que les actes racistes se multiplient, que les extrêmes droites, du RN aux groupes néo-nazis, sont plus fortes que jamais, que les violences policières restent bien souvent impunies, le gouvernement ressort les vieilles recettes : répression tous azimuts et recherche de boucs émissaires via une suspicion raciste généralisée à l’égard des personnes étrangères, du moins celles en particulier originaires du Moyen Orient et d’Afrique, les assimilant à des personnes délinquantes, voire à des terroristes. De telles politiques ne peuvent que renforcer la précarité administrative, sociale et économique dans laquelle vivent déjà un trop grand nombre de personnes exilées.  

C’est particulièrement vrai en matière de droit au logement puisqu’une/un SDF sur deux est de nationalité étrangère, y compris des demandeuses et demandeurs d’asile et des personnes ayant obtenu le statut de réfugiées ou réfugiés. Il est important de rappeler qu’en novembre dernier, via une circulaire, le ministre de l’Intérieur appelait à multiplier les OQTF (obligation de quitter le territoire) et posait le principe d’appliquer les méthodes de suivi des étrangères et étrangers délinquants à l’ensemble des personnes étrangères faisant l’objet d’une OQTF (alors que celles-ci n’ont commis aucune infraction pénale).

Il avait aussi recommandé aux préfets de mettre en place un dispositif permettant aux bailleurs sociaux de signaler les personnes qui auraient perdu leur titre de séjour. Dans le même texte, il avait d’ailleurs tenté de créer un autre dispositif pour vérifier la situation administrative des personnes étrangères prises en charge par l’hébergement d’urgence au motif qu’elles pourraient l’être indûment au mépris de l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence. Nombre d’associations l’ont signalé.

Outre ces mesures spécifiques particulièrement dommageables, les personnes étrangères subissent, comme les autres habitantes et habitants, l’inflation et donc les hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30%… en moyenne, et pour beaucoup, c’est plus de la moitié des revenus. Le nombre d’expulsions locatives augmente et les lois qui protègent les personnes mal-logées et les sans-toit sont bafouées. De plus, dans les foyers de travailleurs migrants transformés en résidences sociales, les résidents n’ont pas le statut de locataire. Celles et ceux qui hébergent solidairement un proche sont donc sous la menace d’une expulsion, les gestionnaires engageant des poursuites judiciaires. Au final les hébergeurs comme les hébergés, avec ou sans-papiers, se retrouvent à la rue. Face à cela, face aux menaces du futur projet de loi Darmanin, le collectif Ucij, qui rassemble plus de 400 associations nationales et locales, dont la LDH, appelle à amplifier les mobilisations pour affirmer la solidarité et l’égalité des droits entre Françaises / Français et personnes exilées.


Près de 1 000 migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée cet été, trois fois plus que l’été dernier



Selon l’ONU, plus de 2 500 exilés ont perdu la vie en tentant la traversée vers les côtes européennes depuis le début de l’année.

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Contre la loi immigration de Gérald Darmanin, une autre politique est urgente et possible !


Le 11 septembre dernier, des parlementaires appelaient, dans une tribune trans-partisane publiée dans «Libération», à la régularisation des travailleurs sans papiers dans les secteurs en tension. Un collectif d’élus LFI et écologistes leur répond : c’est tous les travailleurs sans papiers qu’il faut régulariser, sans exception.

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Projet de loi « immigration » : l’exécutif tenté de reculer sur le titre de séjour « métier en tension »


« La police française m’a fait descendre du train » : à Menton, à la frontière italienne, les refoulements s’intensifient

Migrants : la justice européenne déclare illégal le refus systématique d’entrée sur le territoire français



Alors que Gérald Darmanin prépare son projet de loi immigration, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), s’est prononcée contre le refus systématique d’entrer sur son territoire. À Menton, cette décision n’a rien changé. La semaine dernière, 1.400 migrants venant d’Italie ont été refoulés.

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L’Europe est-elle le continent qui en «fait le plus» en matière d’accueil de migrants, comme l’affirme Emmanuel Macron ?

Immigration: nouvelles du front



Lampedusa. Ne tolérons pas l’intolérable, par Cédric Herrou


Migrants : l’Italie exige 5 000 euros des personnes déboutées du droit d’asile pour éviter l’envoi en centre de rétention


Accueil des mineurs étrangers : le Département pointé du doigt


« Mon fils est plus que courageux » : la vie d’Ahmad, 9 ans, écolier sans-abri


« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », une phrase intenable

De la dignité d’accueillir les migrants à la crise de Lampedusa, six ans de revirements français



Alors que le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé mardi soir que la France n’accueillerait aucun des migrants arrivés ces derniers jours à Lampedusa, France 24 revient sur six années de revirements de l’exécutif français sur la question migratoire.

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Lampedusa : l’union inhumaine



Alors que la situation reste critique sur l’île et que l’urgence est avant tout humanitaire, la Commission européenne perfectionne ses outils pour expulser plus rapidement les personnes en exil.

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Que contient le plan de l’UE pour aider l’Italie à faire face aux arrivées de migrants ?


Pourquoi le pacte européen sur la migration et l’asile divise les pays membres de l’UE ?