L’Ukraine accuse la Russie d’avoir tiré un missile intercontinental, le Kremlin ne commente pas



La Russie a tiré jeudi matin un missile intercontinental sur l’Ukraine, une première depuis le début son invasion en 2022, a affirmé Kiev. Une accusation qui intervient après l’utilisation mardi et mercredi par l’Ukraine de missiles américains et britanniques à longue portée pour frapper en profondeur le territoire russe, une première là aussi dans le conflit.

Douze actualités sans rapport avec les élections américaines



Nous avons beaucoup parlé des élections américaines et de leurs résultats au cours des dernières semaines. Certains lecteurs du Brief du Jour nous ont envoyé des messages : « Hé, vous savez que le monde ne se résume pas aux États-Unis, n’est-ce pas ? ».

En effet. Alors, aujourd’hui, rappelons-nous ce qui se passe ailleurs dans le monde.

Voici douze autres actualités des droits humains que nous avons couvertes récemment. Plutôt que de se concentrer sur des événements qui retiennent généralement l’attention des médias internationaux – comme les atrocités commises dans le cadre des conflits en expansion au Moyen-Orient et en Europe de l’Est -, il s’agit d’histoires dont on n’entend pas souvent parler dans les médias.

Exhorter le Burkina Faso à respecter les droits humains



L’examen du pays devrait se concentrer sur la protection des civils, l’espace civique et la reddition de comptes.

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) devrait se concentrer sur les problèmes les plus urgents auxquels est confronté le Burkina Faso lors de l’examen du pays qui aura lieu le 23 octobre 2024, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement burkinabè devrait de toute urgence protéger les civils affectés par le conflit armé, préserver l’espace civique pour les activistes, les journalistes et l’opposition politique, et veiller à ce que les auteurs de graves abus rendent des comptes.

Éthiopie : Les combats et les abus mettent en danger les réfugiés soudanais



Des milliers de personnes dans les camps d’Amhara ont besoin de sécurité et d’être relogées dans des zones plus sûres.

Les récents combats entre les forces gouvernementales éthiopiennes et les milices Fano dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, ont mis en grand danger les réfugiés soudanais vivant dans des camps près de la frontière soudanaise et a proximité, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement éthiopien devrait renforcer la protection des réfugiés, qui, depuis plus d’un an, sont victimes d’abus perpétrés par des hommes armés non identifiés, par des milices, et plus récemment, par les forces gouvernementales.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde souffrent de pauvreté « aiguë »



Plus d’un milliard de personnes dans le monde souffrent de pauvreté « aiguë », dont la moitié sont des mineurs, a dénoncé jeudi le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud).

Dans leur rapport annuel, l’agence de l’ONU et le centre de recherche Initiative d’Oxford sur la pauvreté et le développement humain (Ophi) s’alarment particulièrement du taux de pauvreté trois fois plus élevé dans les pays en guerre, alors qu’il n’y a jamais eu, depuis la Seconde guerre mondiale, autant de conflits armés en 2023.

Manifestation pour la paix

Le Hezbollah et Israël sur le pied de guerre, au risque d’un embrasement total du Proche-Orient



Se dirige-t-on tout droit vers une « guerre généralisée » au Proche-Orient ? Le Hezbollah se dit en tous cas prêt à tous les « scénarios militaires » et a tiré aujourd’hui pour la première fois vers Tel Aviv alors qu’Israël déverse toujours une pluie de bombes sur le Liban et prépare ses soldats à une possible entrée au Sud Liban. Et le bruit des obus semble couvrir tous les appels internationaux à la retenue, la diplomatie onusienne peine à trouver les voies de la désescalade. 



Liban : une déplacée raconte son calvaire après les frappes israéliennes


À 58 ans, Feriel a dû fuir sa maison détruite par les frappes israéliennes à Seddiqine. Ce n’est pas la première fois qu’elle est contrainte de tout quitter : elle avait déjà vécu cet exil en 2006, lors du conflit entre Israël et le Hezbollah. Son témoignage met en lumière la dure réalité des déplacés, pris au piège d’un conflit qui semble sans fin.



En près d’un an, les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont fait 1 540 morts

Les échanges de feu transfrontaliers entre le Hezbollah libanais et Israël, qui connaissent une brutale aggravation depuis le début de la semaine, ont causé la mort de 1 540 personnes en près d’un an, ont annoncé les autorités libanaises.

Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.

Par ailleurs, 5 410 personnes ont été blessées en près d’un an, selon les chiffres du centre de crise.



À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants


Alors que l’armée israélienne a mené ce mardi 24 septembre de nouvelles frappes meurtrières au Liban, celles-ci continuent également à Gaza. Dans l’enclave où plus de 90% de la population est déplacé, le désespoir ne fait qu’augmenter face à l’élargissement du conflit.



“Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer

En près d’un an, plus de 130 journalistes ont été tués par les forces israéliennes à Gaza. Pour leur rendre hommage et réclamer la protection des journalistes palestiniens, Reporters sans frontières (RSF) organise, ce 26 septembre, des opérations coup de poing dans dix pays du monde.

« Le Liban est au bord du gouffre »



Plus de 100 chefs d’Etat et de gouvernement sont rassemblés au siège des Nations unies, alors qu’Israël mène de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, faisant redouter un embrasement de la région près d’un an après le début de la guerre à Gaza.



Des explosions de bipeurs aux frappes aériennes israéliennes, comment le Liban s’est retrouvé « au bord de la guerre totale » en une semaine


La communauté internationale redoute que l’escalade entre Israël et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, n’entraîne le Proche-Orient dans une spirale incontrôlable de violences.

Ce sont les plus intenses frappes israéliennes en un an. L’Etat hébreu continue de cibler le Hezbollah au Liban, mardi 24 septembre, après des bombardements qui ont fait plus de 500 morts la veille. Des attaques qui font craindre un embrasement de la région, près d’un an après l’attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas. « Nous sommes au bord d’une guerre totale », s’est alarmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, depuis New York, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU. On vous résume comment, en une semaine, les tensions se sont exacerbées au Proche-Orient.



Pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure




Le chef de l’exécutif israélien ne montre aucun signe d’infléchissement dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, et intensifie les attaques contre le Hezbollah à la frontière libanaise.

« Benyamin Nétanyahou est prisonnier de ses partenaires de coalition. Pour survivre politiquement, il est prêt à poursuivre la guerre. » Ahron Bregman, professeur d’étude de la guerre au King’s College de Londres



Liban : appel à une désescalade immédiate


Déclaration de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, sur l’escalade des attaques au Liban et en Israël

New York, le 23 septembre 2024 – « Je suis profondément préoccupée par la recrudescence des attaques meurtrières au Liban et en Israël, qui ont coûté la vie à au moins 24 enfants dans le sud du Liban. L’intensification de la violence marque une dangereuse escalade, mettant en péril la vie des civils dans la région.

D’après le ministère libanais de la Santé publique, plus de 1 200 personnes ont été blessées lundi, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Un nombre incalculable d’autres enfants sont désormais en danger, des milliers de familles ayant été contraintes de fuir, tandis que des infrastructures civiles essentielles sont ciblées.

Des niveaux de détresse psychologique alarmants

Les niveaux de détresse psychologique observés chez les enfants des deux pays atteignent des proportions alarmantes. Ces jeunes sont non seulement affectés par des déplacements brutaux, mais ils doivent aussi faire face à des bombardements et des raids aériens continus, qui rythment leur quotidien depuis près d’un an.

Toutes les parties au conflit doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en assurant la protection des civils, des infrastructures civiles, ainsi que des travailleurs humanitaires et du personnel médical. Il est essentiel de garantir des corridors sûrs pour les populations cherchant à échapper à la violence. L’UNICEF appelle d’urgence à une désescalade immédiate. »



Pour reculer le moment où il devra affronter la justice, Netanyahu étend sa guerre au Moyen-Orient, avec son cortège de victimes civiles.



Les frappes israéliennes sur le sud du Liban ont fait 182 morts et 700 blessés, selon le ministère de la santé


Israël affirme avoir bombardé plus de trois cents sites du Hezbollah, lundi à l’aube, dans le sud du Liban. Selon l’Agence nationale d’information libanaise, les régions de Zahrani et de la plaine de la Bekaa ont été ciblées. Le gouvernement libanais appelle les hôpitaux des zones bombardées à cesser les opérations non urgentes.



Le Moyen-Orient s’enflamme, des groupes armés irakiens rentrent dans le conflit et revendiquent des tirs vers Israël


Les groupes armés pro-iraniens qui forment « la Résistance islamique en Irak » ont revendiqué dimanche dans un communiqué des tirs de drone vers Israël, qui avait de son côté annoncé avoir intercepté « plusieurs objets volants suspects » venus d’Irak.

Le chef de l’ONU fustige la « punition collective » des Palestiniens



« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP. 

« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.

Ces guerres lointaines que tout le monde préférerait oublier.

Courrier International 10/05/2024


par Jérôme Canard et HB

Le Canard Enchaîné vient de publier les 24 et 31 juillet une série de deux articles sous le titre « Ces guerres lointaines que tout le monde préférerait oublier ».

L’agression russe en Ukraine et la destruction punitive de Gaza par Israël saturent l’espace médiatique. Pendant ce temps, près d’une dizaine d’autres conflits parfois plus meurtriers encore, sont sortis des écrans radars ou, au mieux, y clignotent faiblement.

Le Canard Enchaîné s’est livré à un tour d’horizon macabre, en deux actes de ces guerres mises au rancart.

HB


Au Yemen, la machine houthis :

La guérilla menée par les rebelles houthis pro-iraniens constitue le prolongement maritime d’un conflit déclenché en 2014. Celui-ci oppose ces insurgés zaydites à un ersatz de gouvernement maintenu à flot par la coalition que conduit l’Arabie saoudite, sans pour autant empêcher les houthis de contrôler un bon quart du territoire dont Saana et de maintenir les deux tiers des Yéménites sous leur férule rétrograde. Pour le pays le plus pauvre de la péninsule Arabique, le bilan humain est très lourd : 400 000 morts dues aux effets collatéraux du conflit (famine, épidémies et pénurie d’eau), 4,3 millions de déplacés et un rescapé sur deux dépendant d’une aide internationale chichement octroyée.

Une Syrie à la découpe

Le retour en 2023 de la Syrie au sein de la Ligue arabe ferait-elle oublier l’écrasement de l’élan démocratique parti de Deraa en mars 2011 et la longue tuerie fatale à 500 000 civils piégés entre les djihadistes et Bachar El Assad, soutenu par la Russie et l’Iran. Pendant que les soudards de l’Etat islamique continuent à harceler les forces kurdes et l’armée de Damas et que la Syrie, terrain de jeu des combattants du Hezbollah libanais des pasdarans iraniens, est devenue le champ de bataille de la guerre de l’ombre que se livrent Israël et Téhéran, aucune solution politique est en vue, admet un envoyé spécial de l’ONU.

Paix à Bakou, mais hors de prix

Il a fallu trois décennies, deux guerres, 40 000 morts et l’exode de 100 000 civils pour sceller le sort du Haut-Karabakh, enclave arménienne en territoire azerbaïdjanais, stabiliser la situation et obtenir une paix dont le coût humain est très élevé. Depuis, le dictateur de Bakou, Ilham Aliyev, a d’autres appétits territoriaux en voulant souder à son royaume l’îlot azéri (en terre arménienne) du Nakhitchevan et annexer la région de Syunik.

Le Myanmar à bout

Sous la menace d’un exode perpétuel, les civils de l’ex-Birmanie paient un tribut écrasant à un « cauchemar sans fin » selon l’ONU. Depuis 2017 le taux de pauvreté a doublé et la moitié des 54 millions de Birmans vivote avec moins de 0,70 euro par jour. Le pays craque de partout. Dans l’Etat de Rakline, l’armée d’Arakan constitue une milice rebelle vouée à la défense de la communauté rohingya dont 1 million de ses membres ont fui au Bangladesh. La Cour internationale de justice de La Haye a ouvert une enquête pour actes de génocide. D’autres guérillas défient les putschistes dans plusieurs régions du pays.

République démocratique du Congo (R-décès)

Des centaines de milliers de civils sont pris en étau par les combats qui opposent l’armée congolaise et miliciens tutsis du M23, épaulés par l’armée rwandaise et qui laissent présager d’une guerre ouverte entre la RDC et le Rwanda. Les casques bleus se retirent progressivement de la Monusco. Le Nord-Kivu est ravagé par les tueries et les pillages par les Forces démocratiques alliées, rébellion musulmane venue d’Ouganda qui a fait allégeance à l’Etat islamique. Sept millions de civils ont été déplacés, dont 2,5 pour le Nord-Kivu. Au-delà de ces chiffres effarants, un bilan d’une cruauté indicible qui fait état d’exactions, notamment sexuelles, commises de part et d’autre de la RDC, dont témoigne le gynécologue obstétricien Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018.

Le Soudan et leurs soudards

Depuis 2023, le Soudan est le théâtre dévastateur de combats entre le « Président » de fait, Abdel Fattah al-Burhane, patron de l’armée, soutenu par l’Egypte, et le gourou des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo, champion des Emirats arabes unis. Sur la quasi-totalité du territoire du Darfour, les FSR menacent de génocide les autochtones non arabes tandis que les forces de Burhane répliquent à coups de raids aveugles et que les combats gagnent El Facher pôle vital pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Le bilan humain est effrayant : plus de 15 000 morts, 9 millions de déplacés, 25 millions de vie suspendues à l’assistance extérieure dont 5 au seuil de la famine et une flambée d’épidémies. Près de 700 000 civils avaient auparavant fui vers le Soudan du Sud, pays né en 2011 et déchiré par une guerre civile à épisodes, qui a été fatale entre 2013 et 2018 à 400 000 habitants.

Sahel, le troublant trou noir

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso s’enfonce au fil des mois dans le chaos. Les juntes au pouvoir, qui ont bâillonné les média, la justice et les dissidences et qui ont chassé leurs partenaires occidentaux, n’ont pas tenu leur promesse de battre en retraite les djihadistes qui continuent de semer la mort dans les campagnes. En riposte, les régimes kaki n’hésitent pas à exterminer, avec le concours d’instructeurs russes, les villageois soupçonnés de complicité avec l’ennemi. Selon HRW , l’armée burkinabée a massacré, le 25 février dernier, 233 civils dont une cinquantaine d’enfants à l’extrême nord du pays. L’alliance des Etats du Sahel est un échec et la France concède qu’elle n’a plus aucun levier d’action ni d’influence et que le Sahel est devenu un trou noir.>

L’Ethiopie ou les Abysses abyssins

Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 120 millions d’habitants, l’Ethiopie n’en finit pas de subir les conséquences d’un découpage en états régionaux, sur des critères ethnolinguistiques, et des appétits identitaires qui, entre 2020 et 2022, se sont traduits par des combats et 800 000 morts ainsi que par une alliance entre le Premier Ministre Abity Ahmed et l’Erythrée pour terrasser l’insurrection séparatiste du Tigré. A la mi-avril, des combats ont ensanglanté le secteur de Raya. Les milices d’ « autodéfense » et les troupes d’Addis-Abeda sèment partout la terreur. HWR indique que les tueries de civils par les forces gouvernementales sont devenues le lot quotidien d’un nombre incalculable d’Ethiopiens dans les zones de conflit. L’ONU estime que 11 millions d’entre eux sont en train de plonger dans une insécurité alimentaire aiguë, conséquence de l’afflux des réfugiés venus de Somalie, d’Erythrée et des Soudan et de l’alternance de sécheresses et de déluges dantesques.



Gaza: jour 300

Israël: les familles des otages craignent le pire pour leurs proches après la mort d’Ismaïl Haniyeh




Après les frappes sur Beyrouth et Téhéran, l’Iran et ses alliés ont prévenu qu’ils allaient riposter. Israël n’a de son côté, toujours pas reconnu être l’auteur de l’attaque ciblée qui a coûté la vie à Ismaïl Haniyeh en plein cœur de Téhéran. Le pays est sur la défensive et met en garde ses adversaires. Les familles des otages, elles, sont plongées dans l’incertitude et craignent désormais le pire pour leurs proches captifs à Gaza depuis 300 jours.



Deux journalistes d’Al-Jazira tués dans une frappe israélienne à Gaza


Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le bureau de la chaîne à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.



Dans la bande de Gaza, un musicien donne des concerts pour aider les enfants «à surmonter leur traumatisme»


Il n’y a pas que les déflagrations des bombes qui résonnent à Gaza. Un jeune musicien gazaoui fait vibrer les cordes de son Oud, au milieu des ruines et des tentes des déplacés. Il organise des concerts presque tous les jours. Son souhait : rendre un peu d’humanité à une population sinistrée, victime d’une guerre dévastatrice qui dure depuis 9 mois. 




Soudan : Violences sexuelles généralisées dans la capitale


Les Forces de soutien rapide comme principaux auteurs des crimes ; des attaques contre les opérations humanitaires et les infrastructures de santé nuisent aux survivantes.

Les parties au conflit au Soudan, en particulier les Forces de soutien rapide (Rapid Support Forces, FSR), ont commis des viols généralisés, notamment des viols collectifs, et ont forcé des femmes et des filles à se marier à Khartoum, la capitale du pays, depuis le début du conflit en cours, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur »



Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.




Guerre Israël-Gaza : des parents de soldats israéliens entre angoisse et défiance envers la guerre à Gaza



Il est en ce moment en route pour Rafah« : quand Sharon et David reçoivent l’AFP dans leur maison du nord d’Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l’anxiété avec d’autres parents de soldats.

Depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l’armée.

« Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant« , lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l’unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats « à la maison« , plutôt que la destruction du Hamas.

Le nombre de déplacés de force dans le monde atteint le chiffre record de 120 millions



Le monde comptait un nombre record de 120 millions de déplacés de force à la fin avril, un nombre qui ne cesse d’augmenter et « un terrible réquisitoire sur l’état du monde », dénonce l’ONU, ce jeudi 13 juin.

Les guerres à Gaza, au Soudan et en Birmanie ont fortement contribué à augmenter le cortège de gens forcés de fuir leur lieu de résidence depuis plus d’un an, a souligné le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) dans son rapport annuel. « La guerre reste le grand moteur de déplacements massifs », a expliqué le chef du HCR, Filippo Grandi, lors d’un point de presse à Genève.

Gaza : « Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre »



Depuis le début du mois de juin, plus de 800 personnes ont été tuées et 2 400 autres blessées par l’armée israélienne, selon le ministère de la santé à Gaza. L’offensive militaire menée par Israël a entraîné plusieurs afflux massifs de blessés dans les structures médicales soutenues par MSF à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza.



« Spécialement dédié aux enfants », escale à Brest pour un navire humanitaire en route pour Gaza



Un des navires de la « Flottille de la liberté pour Gaza », une ONG humanitaire internationale transportant de l’aide à destination de l’enclave palestinienne, est en escale à Brest. Ce bateau, le Handala, entend obtenir un cessez-le-feu et mettre fin au blocus à Gaza.




Après la manifestation, un repas tiré du sac permettra aux manifestant(e)s de se restaurer dans le partage avant de rejoindre le rassemblement contre l’extrême-droite à 13 h 30 place Jean-Jaurès.

Israël accusé de crimes contre l’humanité pour « extermination » par une commission onusienne



Selon les enquêteurs onusiens, les autorités israéliennes et « la branche militaire du Hamas et six autres groupes armés palestiniens » sont « responsables » de « crimes de guerre ».

Israël est responsable dans la bande de Gaza de crimes contre l’humanité, notamment pour « extermination », a estimé ce mercredi 12 juin une commission d’enquête de l’ONU, accusant aussi les autorités israéliennes et les groupes armés palestiniens de crimes de guerre depuis le 7 octobre.


3000 enfants risquent de « mourir sous les yeux de leurs familles »


Les déplacements, les attaques contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire aggravent la situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Gaza.

Près de 3 000 enfants sont privés de traitement contre la malnutrition aiguë, modérée et sévère dans le sud de la bande de Gaza, ce qui les expose à un danger de mort, tandis que la violence et les déplacements continuent de nuire à l’accès des familles désespérées aux établissements de soins et aux services de santé.

Ce chiffre, basé sur les rapports des partenaires de l’UNICEF dans le domaine de la nutrition, équivaut à environ trois quarts des 3 800 enfants qui, selon les estimations, recevaient des soins vitaux dans le sud avant l’escalade du conflit à Rafah. 


Frappe israélienne à Gaza sur une école de l’Unrwa : nouveau bilan de 37 morts, selon un hôpital de l’enclave palestinienne



L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.

L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.



Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem



Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.

Les manifestants, en grande majorité des jeunes gens, très souvent encore adolescents, ont célébré « Yom Yeroushalaïm » (« La journée de Jérusalem » en hébreu), qui commémore la prise de la partie orientale de la Ville sainte lors de la guerre israélo-arabe de 1967.



Troyes: rassemblement devant la préfecture


La pétition a recueilli 3057 signatures et sera remise aujourd’hui à la préfecture.


Motion déposée à la préfecture par le Collectif Aubois pour la Paix

(MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION;S, CGT, SOLIDAIRE, FSU)

            Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.

            Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.

            Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :

            – Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,

            – L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.

Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.

Liban : L’utilisation par Israël de munitions au phosphore blanc met en danger les civils



Des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement dans des zones peuplées.

L’utilisation généralisée par Israël de munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban y met les civils en danger et mène au déplacement d’habitants, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins 17 municipalités du sud du Liban depuis octobre 2023, dont cinq municipalités où des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement au-dessus de zones résidentielles peuplées.

Dans Gaza assiégée, la malnutrition, lot quotidien des habitants



Gaza reste sous les bombes israéliennes. Le territoire palestinien est assiégé et l’aide humanitaire n’entre quasiment plus. La principale conséquence est une nouvelle fois, la malnutrition, devenue le quotidien des Gazaouis. 

Au Proche-Orient, un plan de cessez-le-feu est toujours sur la table pour tenter de mettre un terme à la guerre à Gaza et obtenir la libération des otages israéliens. Le Hamas qui ne l’accepte pas, reste silencieux, mais ne le rejette pas non plus. De son côté, le Premier ministre israélien reste ambigu. Il semble approuver le plan auprès de ses alliés occidentaux, mais refuse de l’endosser officiellement dans son pays, de peur de précipiter la chute de son gouvernement. Ses ministres d’Extrême droite exigent en effet la poursuite des combats. En attendant, la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza. Faute de pouvoir avoir accès à une aide suffisante, ses habitants sont à nouveau exposés à la malnutrition.



Reconnaissance de l’Etat palestinien : qu’attendez-vous monsieur Macron ? 230 artistes lancent un appel


Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.

Depuis la terrible attaque du Hamas du 7 octobre 2023 causant la mort de plus de 1 100 Israéliens, majoritairement civils, et la prise d’otages de 252 personnes, dont 121 sont encore détenues par le Hamas, les habitants de Gaza subissent des bombardements quotidiens. Il y a quelques jours, deux camps de réfugiés ont été ciblés à Rafah et nous avons en tête des images qui nous empêchent de dormir la nuit. Pourtant, malgré le tollé international, Israël continue le massacre.