Le 28 septembre, nous célébrons la Journée mondiale du droit à l’avortement. En France, ce droit est inscrit dans la Constitution depuis 2024, mais il reste encore trop fragile.Entre attaques des mouvements antichoix, désinformation et délais d’attente trop longs, l’accès à l’IVG est encore loin d’être garanti pour tous·tes. Aux États-Unis, des millions de femmes n’ont plus accès à l’avortement depuis l’annulation de Roe v. Wade et l’offensive conservatrice de Donald Trump.En Europe, leurs droits sont aussi remis en question. Partout, le droit à disposer de son corps est menacé.
L’avortement est désormais inscrit dans la Constitution, mais il reste inégalement accessible.
Les personnes en milieu rural, migrantes, mineures ou en situation de précarité rencontrent encore de nombreux obstacles : peur du jugement, tabous persistants, délais d’attente, manque de structures…Au Planning familial, nous offrons un accueil gratuit, anonyme et sans jugement. Votre soutien est essentiel pour garantir un accès réel à l’IVG pour toutes et tous.
Avant la loi Veil, quand des femmes écrivaient au professeur Milliez pour les aider à avorter : « Je vous en supplie, docteur, ne m’abandonnez pas ! »
Ce dimanche 28 septembre, à l’occasion de la Journée internationale du Droit à l’Avortement, des actrices liront sur scène à la Maison de la Poésie, à Paris, les lettres bouleversantes que des femmes en détresse, souhaitant interrompre une grossesse, envoyèrent entre 1971 et 1974 à ce médecin qui fut l’un des témoins clés du procès de Bobigny.
On retiendra de lui qu’il était proche des pauvres et des opprimés. La fortune immobilière du Vatican est estimée à 3 milliards d’euros auxquels s’ajouteraient 600 milions d’euros en liquidités gérées par la banque du Vatican. D’après le dernier rapport de l’Institut pour les œuvres de la religion (ORI), le Vatican détenait 31,7 millions d’eurosd’or en 2022, conservés dans les coffres de la Réserve fédérale américaine. Toutefois, son déficit annuel est estimé entre 50 et 70 millions, en lien avec le financement des retraites. Le pape François ne percevait aucun salaire ni rente et son patrimoine serait estimé à 100 euros.
Il a ouvert la voie à une transformation de la doctrine de l’Église catholique sur plusieurs points centraux, comme l’admission à la communion des divorcés remariés, l’acceptation de prêtres mariés, voire l’admission des femmes dans les ordres mais aucune décision ferme n’a été prise, ce qui a valu au pape François à la fois les attaques des conservateurs et l’accusation d’un manque de clarté.(Source)
Le synode sur l’Amazonie convoqué par le pape François en 2019 avait proposé l’ouverture de la prêtrise aux hommes mariés et l’ordination de femmes diacres. Toutefois, face aux résistances (exprimées notamment dans un ouvrage rédigé par le cardinal guinéen Robert Sarah avec tout un imbroglio autour de la signature conjointe de l’ouvrage par Benoît XVI), le pape François a renoncé à reprendre ces propositions dans son encyclique sur l’Amazonie, Querida Amazonia
Il a, comme tous ses prédécesseurs, apporté son soutien aux migrants et la première visite de son pontificat a été en 2013 sur l’île de Lampedusa, pour attirer l’attention sur la nécessité de secourir et d’accueillir les migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée. Cette visite a donné au pape l’occasion de dénoncer la « mondialisation de l’indifférence » (Visite à Lampedusa, homélie du pape François, 8 juillet 2013).
Il a fait preuve d’un engagement écologique inédit au coeur de l’église à travers un certain nombre de textes fondateurs (encyclique Laudato Si’, Querida Amazonia («Chère Amazonie»), Laudate Deum, appel à l’action face à la «crise climatique», «adressé à toutes les personnes de bonne volonté»).
Toutefois, il n’apparaît pas aussi « cool » qu’on veut bien le dire puisque auteur de déclarations dignes d’un antiféministe sévère et autoritaire. Pour lui, « Dieu aurait créé la femme pour aider l’homme ». En ce qui concerne la sexualité, le pape François proscrit la contraception, sauf naturelle, et il interdit l’avortement, sans exception, pour la raison que Dieu intervient par action directe au moment de la conception d’un humain. »Ce pape n’a jamais été une bonne nouvelle pour les femmes et pour la critique des hiérarchies. Vivement un prochain pape qui ait le courage de descendre du trône patriarcal ! » concluait Denise Couture, professeure associée à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal dans un article en juillet 2022.
Outre l’avortement, au nom de la dignité humaine, il dénoncait avec force les opérations de changement de sexe, ainsi que la supposée « théorie du genre », qu’il qualifiait de « colonisation idéologique très dangereuse ». « Toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception ».
S’il approuvait l‘ouverture de la bénédiction aux couples homosexuels, hors liturgie bien entendu, il insistait fortement sur la différence entre la bénédiction et le mariage.L’Eglise pouvait changer sa pratique mais pas sa doctrine.
Enfin, en ce qui concerne les violences sexuelles dans l’Eglise, il semble qu’il n’ait jamais pris la mesure de la gravité du sujet. Le pontife a marqué ses distances à l’égard du rapport de la Ciase, publié début octobre 2021 et qui avait provoqué un énorme choc en France. «Lorsque vous réalisez une étude sur une période aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problème il y a soixante-dix ans avec la façon de voir maintenant», déclarait le pape à ce sujet. Malgré la demande des autorités catholiques françaises, le pape n’a jamais reçu les membres de la Ciase qui a publié un rapport de 2500 pages, résultat de plus de deux ans de travaux établissant des faits d’agressions sexuelles ou de viols dans l’Eglise catholique en France depuis les années 1950, évaluant le nombre de victimes à plus de 300 000.
On apprenait aujourd’hui sur les ondes que le cardinal-archevêque de Lyon Philippe Barbarin, condamné très symboliquement à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les actes pédophiles du père Preynat, finalement « démissionné » par le pape, sera l’un des 5 cardinaux français siégeant au conclave chargé de désigner le nouveau chef de l’Eglise. A la Justice de l’Homme, le pape François préférait celle de Dieu…
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Le 17 janvier dernier nous célébrions les 50 ans de la promulgation de la Loi dite « Veil », permettant l’Interruption Volontaire de Grossesse en France, à la suite d’un long et âpre combat mené par les associations féministes et de toutes les femmes dont Simone Veil s’est faite la porte-parole.
Le 8 mars 2024, la France introduisait dans sa Constitution française la garantie de liberté de recourir à l’IVG.
L’article 34 de la Constitution prévoit que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Les associations de défense des droits des femmes, et la LDH en particulier, auraient souhaité que soit plutôt inscrit dans la Constitution « le droit » à l’IVG en condamnant ce glissement sémantique vers « la liberté« . La droite a fait barrage à cette proposition à laquelle souscrivaient pourtant une majorité des Françaises et des Français. L’étude détaillée des résultats des votes démontre clairement l’importance politique du sujet.
Dans une étude de juillet 2022, l’institut de sondage Ifop précisait que 83 % des Français et Françaises jugeaient positivement l’autorisation de l’IVG par la loi française. Un chiffre en hausse « largement supérieur à celui mesuré il y a une trentaine d’années », notait alors l’Ifop.
En février 2025 le même Ifop interrogeait les Françaises et les Français sur leur perception de l’Interruption Volontaire de Grossesse. De ce sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 15 janvier 2025, ce qui pose d’entrée un gros problème de méthode et de fiabilité, il ressort qu’ « Une majorité de sondés (54%) considèrent en effet que les 243 000 avortements annuels représentent une situation normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie », soit une augmentation de 5 points depuis octobre 2020.
Néanmoins, l’IVG ne saurait être perçue comme un acte anodin par les Français, qui reconnaissent largement ses répercussions psychologiques. En effet, près de 9 Français sur dix (88%, -4 points) considèrent qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes. Quatre sondés sur dix (40%) sont même « tout à fait d’accord » avec cette affirmation, cette proportion atteignant 47% chez les femmes contre 31% chez les hommes. »
En même temps, on les interrogeait sur un renforcement de l’accompagnement des femmes enceintes auquel les Français se montraient plutôt favorables :
« 65% des Français (-8 points) estiment que la société devrait davantage aider les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG. Un clivage générationnel se dessine sur cette question : seuls 58 % des moins de 35 ans sont favorables à aider davantage les femmes à éviter d’avoir recours à l’IVG, contre 74 % des 65 ans et plus.
Concernant le livret officiel remis aux femmes enceintes envisageant une IVG, huit Français sur dix (80 %, -4 points) se déclarent favorables à sa modification pour inclure des informations détaillées sur les aides destinées aux femmes enceintes et aux jeunes mères.
Enfin, le soutien à une étude publique sur les causes, les conditions et les conséquences l’IVG demeure important puisque 81% des personnes interrogées se prononcent en sa faveur, malgré une baisse de 7 points depuis octobre 2020. »
Il est utile de préciser que ce sondage était commandé par « Alliance Vita » association fondée par Christine Boutin, ancienne ministre et ancienne candidate à l’élection présidentielle, figure de la droite conservatrice et catholique, réputée, entre autres, pour ses positions résolument anti-IVG, qui avait déclaré quitter la scène politique en 2017 mais ne s’est pourtant pas privée de le commenter.
Marie Mathieu, docteure en sociologie, co-autrice avec Laurine Thizy, du livre Sociologie de l’avortement , paru en mai 2023, souligne que « Le discours public anti avortement demeure rare », « Mais il y a des oppositions subtiles avec des personnes qui sont pour l’avortement mais pas favorables à l’extension des délais, ou qui vont critiquer les femmes ayant recours à l’IVG plusieurs fois… »
Certains groupes et associations se montrent très actifs pour lutter contre l’avortement. La galaxie du mouvement anti-IVG, qui se présente sous le terme contesté de « pro-vie », est compliquée à établir car on a peu d’informations à son sujet.
L’enquête de Ouest-France, publiée le 24/01/2024 à laquelle nous nous référons, fait état de « militants anti-avortement peu nombreux mais très organisés ».
Il existe pourtant plusieurs groupes parfaitement identifiés qui organisent chaque année en janvier des « marches pour la vie », des « actions marquantes », taguent parfois des locaux du planning familial.
Les mouvements anti-IVG « ont toujours existé et sont toujours présents », rappelle pour commencer Sarah Durocher, co-présidente du planning familial. Plusieurs associations anti-IVG existent depuis des années comme la Fondation Lejeune, créée en 1995 par Jérôme Lejeune, décédé en 1994 que l’on présente très avantageusement comme « pionnier de la génétique moderne, co-découvreur de la trisomie 21 et inlassable avocat de la personne handicapée » mais également, de façon plus réaliste, comme « saint patron des réacs et des usurpateurs « , candidat depuis 2007 à la canonisation, ses thuriféraires demeurant encore dans l’espérance de sa consécration, Alliance Vita, née en 1993 à l’initiative de Christine Boutin, déjà citée, ou encore En marche pour la vie, qui regroupe et coalise elle-même plusieurs associations depuis une vingtaine d’années. Il est difficile de les dissocier des organisations et groupuscules d’extrême-droite auxquels ils font appel pour mener leurs actions et notamment pour organiser leurs services d’ordre, peu avares de violence et de provocations.
En 2016, après la Manif pour tous, une nouvelle association était venue s’ajouter à ces mouvements anti-avortement : Les Survivants. « Ils ont utilisé une nouvelle rhétorique qui consiste à dire qu’avec l’IVG, on crée chez les enfants qui naissent un syndrome du survivant par rapport aux enfants qui ne sont pas nés. Cette rhétorique est inspirée de celle des attentats avec des gens qui se sentent coupables d’avoir survécu à un massacre quand d’autres sont morts », explique Laurine Thizy, docteure en sociologie, autrice d’une thèse sur la stigmatisation de l’avortement en France.
Le site du groupe anti-IVG Les Survivants a été fermé en février 2024 en marge d’une procédure judiciaire de dissolution initiée par la ville de Paris. Ce mouvement de jeunes contre l’avortement avait mené, en mai 2023, une campagne « pirate » anti-avortement sur des Vélib’ à Paris collant des stickers sur quelque 10 000 vélos.
Nombre de femmes et d’hommes demeurent convaincus que les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps.
Pourtant, le 5 janvier 2024, l’ancienne éphémère ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin Le Bodo, visitait l’institut Jérôme Lejeune, lié à la fondation Jérôme Lejeune, fer de lance, entre autres, du combat contre le droit à l’avortement. Elle allait jusqu’à les féliciter pour leur action.
Lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le président Macron annonce sa volonté que son gouvernement mène une politique nataliste.
La nomination de Catherine Vautrin, manifestante contre le mariage homosexuel avec la manif pour tous, opposante en 2017 au vote du délit d’entrave numérique à l’IVG, au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités n’était pas pour rassurer il y a un an le collectif Avortement en Europe, les femmes décident.
Le mouvement « pro vie » n’est hélas pas près de rendre les armes si l’on en croit le zoom de France Inter du jeudi 16 janvier dernier, qui montre combien le sujet demeure sensible, et l’article du Figaro du même jour, qui voudrait que le cortège anti-avortement ait rassemblé 15 000 participants (4300 selon la préfecture de police).
Avant son extinction, que l’on espère définitive, la chaîne C8 n’a pas hésité à diffuser par provocation le film anti-avortement «Unplanned», sujet de vives controverses et d’une pluie de signalements à l’Arcom.
Manifestation samedi 8 mars
14h30 place Jean-Jaurès à TROYES
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Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.
Donald Trump reprend le Bureau ovale de la Maison Blanche, lundi 20 janvier, pour un second mandat susceptible de marquer une rupture encore plus nette que le précédent (de 2017 à 2021). Il entend perdre dès son retour une série de mesures sur l’immigration, les droits des personnes transgenres, le climat ou le commerce international par le biais de décrets présidentiels. Des décisions radicales qui mettront rapidement à l’épreuve sa capacité d’action institutionnelle. Tour d’horizon de promesses parfois floues, mais toujours spectaculaires.
Pourquoi l’expulsion de millions de sans-papiers pourrait avoir de lourdes conséquences
En Écosse, Donald Trump se bat contre des «moulins à vent» au nom du golf
Le président américain Donald Trump ne le cache pas, il n’aime pas les éoliennes. Cette opposition a une explication : le golf, son golf. Alors que le milliardaire critique de manière de plus en plus virulente les énergies renouvelables, sa bataille contre les éoliennes semble avoir commencé en Écosse. Près d’Aberdeen, l’organisation Trump veut installer un club de golf : pour cela, elle tente de faire capoter un projet d’éoliennes et s’attaquer aux dunes naturelles, importantes pour la biodiversité locale. Une bataille qui a débuté en 2006 et qui court encore aujourd’hui.
Conséquences pour la santé américaine et la santé mondiale
« Le fil rouge, c’est la remise en cause de la démocratie » : pourquoi historiens et politologues sont de plus en plus nombreux à qualifier Donald Trump de « fasciste »
Le républicain retrouve la Maison Blanche, lundi, avec l’intention de mettre en œuvre un programme xénophobe et risquant de fragiliser à long terme les institutions américaines.
Ce que dit vraiment le rapport du Conseiller spécial chargé de l’enquête sur Donald Trump
Même s’il apporte assez peu d’éléments nouveaux, le Rapport final du Conseiller Spécial Jack Smith sur les événements du Capitole le 6 janvier 2020, dit quelque chose d’essentiel : les preuves recueillies étaient largement suffisantes pour obtenir la condamnation de Donald Trump lors d’un procès. Et pourtant, de procès, il n’y aura pas.
Une lueur d’espoir ? L’héritage de Martin Luther King Jr., plus fort que la haine et la malveillance
Déclaration conjointe de huit organisations à l’occasion de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.
Depuis la loi Veil en 1975, le droit à l’IVG a régulièrement été contesté
Mercredi 28 février [2024], le Sénat a adopté, à 267 voix pour et 50 contre, le projet de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Une nouvelle étape pour ce texte, alors que la diffusion fin 25 février sur Cnews d’une émission consacrée à la remise en cause du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) indigne la sphère politique. Depuis l’adoption en France de la loi Veil en 1974, le droit à l’IVG est régulièrement attaquée. Retour sur l’opposition récurrente à l’IVG en archives.
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Marjane Satrapi refuse la Légion d’honneur contre l’« hypocrisie » de la France vis-à-vis de l’Iran
Dans une vidéo postée sur Instagram, l’artiste évoque une « marque de solidarité avec les Iraniens, surtout avec les femmes et avec la jeunesse iranienne, mais aussi avec [ses] compatriotes français retenus en otage en Iran ».
Royaume-Uni: des associations réclament une réforme du droit à l’IVG en Angleterre et au pays de Galles
Au Royaume-Uni, une trentaine d’associations médicales et familiales réclament une réforme du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en Angleterre et au pays de Galles. L’Irlande du Nord et l’Écosse sont souveraines sur ces questions. On estime qu’une Britannique sur trois a avorté ou avortera au cours de sa vie.
Vingt ans après la loi sur le handicap : «On ne peut pas attendre encore trois générations pour qu’une personne handicapée ait les mêmes droits qu’une personne valide»
Le Collectif Handicaps appelle aux sanctions contre les établissements non accessibles et à la mobilisation le 10 février, veille du vingtième anniversaire de la loi la plus importante dans le champ du handicap.
À cause d’une loi restrictive dans cet État conservateur, un référendum sur le droit à l’avortement n’a pas été organisé en même temps que l’élection présidentielle, contrairement à dix autres États.
Après la victoire sans ambiguïté de Donald Trump, beaucoup d’Américaines s’inquiètent de leur droit à l’avortement. Plus de deux ans après l’annulation par la Cour suprême de la protection fédérale de ce droit, huit États ont voté par référendum pour élargir l’accès à l’avortement. Deux autres, la Floride et le Nebraska, ont choisi de le restreindre. Ces référendums étaient organisés mardi 5 novembre, en même temps que l’élection présidentielle, suite à des pétitions de citoyens désireux d’assurer les droits reproductifs. Mais en Géorgie, un État très conservateur, la loi n’a pas permis ce référendum et la situation des femmes enceintes est critique.
IVG restreinte aux États-Unis : la mortalité infantile en hausse
Élections américaines: dans l’Arizona, une clinique d’avortement en résistance
À Phoenix, l’Acacia Women’s Center est l’une des dernières cliniques d’Arizona à pratiquer l’IVG, dont l’accès fait l’objet d’un référendum d’initiative citoyenne en même temps que l’élection présidentielle.
De l’extérieur, on penserait à un bunker. Bien que le droit à l’avortement en Arizona soit régulièrement menacé, la clinique du docteur Ronald A. Yunis n’a en réalité rien de ces bâtiments fortifiés. Ici, ni agent de sécurité, ni porte blindée. On entre même sans sonner. Au guichet, Irma reçoit les patientes d’une voix douce. « Je dois d’abord leur expliquer où en est la législation.Depuis la révocation de Roe v. Wade, beaucoup pensent que l’avortement est interdit dans cet État », constate-t-elle.
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Pologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue
Ce mardi 23 juillet, plusieurs milliers manifestants pro-avortement étaient de retour dans les rues polonaises dont celles de Varsovie. Ils et elles protestaient contre le Parlement, qui a voté contre la dépénalisation de l’avortement. La libéralisation de l’IVG était pourtant l’une des promesses phares de la majorité progressiste emmenée par Donald Tusk. Mais la coalition du Premier ministre se heurte à ses propres dissensions sur la question.
Aux Etats-Unis, une vidéo montre un policier blanc tuant une femme noire, Sonya Massey, alors qu’elle avait appelé à l’aide
La femme a été abattue à son domicile car les policiers craignaient, selon eux, d’être aspergés avec de l’eau qui bouillait dans une casserole. L’un des agents a été inculpé pour meurtre.
Niger : Les droits humains en chute libre un an après le coup d’État
Les autorités répriment l’opposition et les médias et rejettent tout examen de leurs dépenses militaires.
Chasse à la baleine : l’arrestation du marin militant Paul Watson fait des vagues
Surnommé le pirate des océans, ou Capitaine Watson, le militant écologiste a été arrêté dimanche au Groenland. Le marin fait l’objet d’une demande d’extradition de la part du Japon. Une tribune de personnalités françaises ainsi qu’une pétition demandent l’intervention du président Emmanuel Macron auprès du Danemark. Pour l’heure, Paul Watson risque d’être détenu jusqu’au 15 août. Retour sur une drôle d’histoire de marin.
Armes françaises utilisées au Yémen : la justice administrative verrouille tout accès à l’information
Dans un jugement rendu le 19 juillet, le tribunal administratif de Montreuil s’oppose à ce que Disclose, Amnesty international France et le Centre pour les droits humains et constitutionnels accèdent aux documents douaniers liés aux livraisons d’armes françaises vers l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, soupçonnés de crimes contre l’humanité au Yémen. Les trois associations ont décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État.
Comment le commerce des armes alimente le conflit au Soudan
Un flux incessant d’armes alimente le conflit au Soudan et aggrave la crise humanitaire.
Les chaînes C8 et NRJ12 perdent leur fréquence sur la TNT
Des négociations doivent s’ouvrir d’ici à la fin de l’année pour permettre d’obtenir de nouvelles conventions plus exigeantes entre l’Arcom et les autres chaînes retenues.
L’application balbutiante de la loi immigration, six mois après son adoption
Le 26 janvier, la loi immigration était promulguée en France. L’une des lois les plus répressives de ces 40 dernières années, à l’exception d’une mesure, concernant les travailleurs sans-papiers. Elle vise à faciliter la régularisation de ceux qui travaillent dans les secteurs en tension. C’est-à-dire les domaines où les employeurs ont du mal à recruter. Reportage à Saint-Denis, au nord de Paris, dans une association qui aide aux démarches administratives.
Fin du droit du sol à Mayotte : pourquoi l’annonce de Gérald Darmanin remet en cause un principe historique en France
Quelle liberté d’expression pour les agents publics et quelle possibilité pour eux de signaler certaines pratiques ou décisions répréhensibles dont ils seraient témoins « de l’intérieur » ?
JO d’hiver 2030 : une catastrophe écologique et sociale annoncée
Les Alpes françaises vont accueillir les Jeux d’hiver 2030, a-t-on appris le 24 juillet. Des voix s’élèvent depuis des mois contre ces nouveaux JO qui aggraverait les dérèglements climatiques et les inégalités sociales. Une enquête de la Revue Z.
Que sait-on des injures et menaces homophobes reçues par une directrice d’école ?
Pendant plus de six mois, une directrice d’école, dans le Cantal, a été la cible d’insultes et de menaces de mort en raison de son orientation sexuelle. Une enquête est ouverte.
Johann Chapoutot : « Pour les macronistes, tout ce qui est de gauche est extrême »
Et si la France avait basculé dans une période presque autoritaire ? La question semble surréaliste mais elle se pose. L’historien Johann Chapoutot répond.
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
La Marseillaise revisitée par Catherine Ringer pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution
A l’occasion de la cérémonie publique place Vendôme où le sceau de la République a été apposé sur la loi inscrivant l’IVG dans la constitution française, la chanteuse française Catherine Ringer a interprété une Marseillaise revisitée, pour une « loi pure dans la Constitution »
A Troyes cet après-midi
Prise de parole inter-organisations féministes auboises
Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites, partout les femmes résistent !
Grève féministe !
Nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité.
Solidarité avec les femmes du monde entier !
Le 8 mars, nous sommes en grève en solidarité avec nos sœurs confrontées aux guerres qui sévissent dans le monde.
En solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes.
En solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.
NON à la réaction, NON à l’extrême droite
Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, remportent des succès électoraux partout dans le monde, se banalisent. En France, le gouvernement et la droite en reprennent à leur compte.
La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Même si un tiers des dispositions, comme celles instituant la préférence nationale ont été invalidées par le Conseil constitutionnel, cette loi raciste s’attaque au droit d’asile et à tou·te·s les sans-papiers.
Nous réclamons l’abrogation de la loi immigration et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers.
Nous voulons vivre et pas survivre !
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62% des personnes payées au SMIC et 70% des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3000 enfants vivent dans la rue. Certaines en meurent.
Nous demandons la hausse des salaires, la revalorisation des minimas sociaux, la construction massive de logements sociaux.
Du travail et des salaires décents
Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40% inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.
Nous réclamons l’abrogation de la réforme Macron des retraites, des lois qui pénalisent les chômeurs·euses et les bénéficiaires du RSA. Nous réclamons la revalorisation des métiers féminisés (éducation, soin, nettoyage…), l’égalité salariale, l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI. Nous voulons la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Des services publics au service de nos besoins
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·e·s, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé.
Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.
Nous voulons des services publics de qualité et réclamons la création de services publics de la petite enfance et de la perte d’autonomie.
Nous voulons du temps pour vivre, un partage égal des tâches, une réduction du temps de travail pour toutes et tous.
Notre corps nous appartient
Depuis le 4 mars 2024 la liberté d’avorter est inscrite dans la Constitution française. C’est une première mondiale et sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron. La suppression de centres IVG, pas moins de 130 ces dernières années, l’affaiblissement des services publics, l’attaques contre l’hôpital font que de nombreux obstacles perdurent et le recours à l’avortement reste inégal selon le profil, le niveau social ou le lieu de vie. Ce n’est pas normal.
Nous réclamons la réouverture de tous les centres d’interruption volontaires de grossesse fermés ainsi qu’un large plan de garantie de l’accès à l’IVG soit mis en place dès les prochains jours pour permettre à toutes les femmes d’y avoir accès.
Macron appelle à un “réarmement démographique », aux relents pétainistes et natalistes, comme si le désir d’enfant dépendait de l’injonction politique et nous prépare un congé de naissance tout en pointant du doigt des parents «défaillants».
LGBTQIA, nous voulons pouvoir faire nos choix de vie, vivre librement notre orientation sexuelle, nos identités.
Handicapées, nous subissons toutes les violences. Nous sommes privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins, et à la procréation. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble de l’espace public et à tous les lieux et bâtiments.
Stop aux violences sexistes et sexuelles
#MeToo est partout, dans tous les milieux. L’impunité persiste, 1% des viols sont condamnés. Macron se permet d’apporter son soutien à Depardieu, mis en examen pour viol et se porte ainsi garant de tout un schéma d’oppression. Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont systémiques et impunies. 9% des femmes se disent victimes de brutalités dans le soin selon le Haut Conseil à l’Égalité. Ce dernier insiste sur la persistance du sexisme chez les plus jeunes. Quand 56% des victimes de violences sexuelles sont des mineur·e·s et 160 000 enfants victimes par an, Macron décapite la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants et fait silence sur les 30 000 témoignages recueillis.
Alors que la France accueillera cet été les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme.
Nous voulons restaurer la CIIVISE (Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) dans son but initial et suivre ses recommandations. Nous réclamons trois milliards pour lutter contre les violences, l’application des lois existantes, le vote d’une loi-cadre contre les violences masculines à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre.<
Éduquer à l’égalité, un enjeu majeur
Une éducation à l’égalité doit permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de domination s’exerçant dans notre société.
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la vie affective et sexuelle qui intègre les notions de désir et de plaisir, d’une éducation au consentement et à l’égalité.
Les femmes face aux changements climatiques
Face aux changements climatiques, les femmes sont plus vulnérables que les hommes, en grande partie parce qu’elles représentent la majorité des pauvres dans le monde (70% des 1,3 milliards de personnes en-dessous du seuil de pauvreté), et qu’elles dépendent davantage des ressources naturelles menacées. 80% des déplacé·e·s suite à une catastrophe naturelle liée aux changements climatiques sont des femmes et des filles.
Nous revendiquons la participation pleine et égale des femmes et filles aux processus de décisions et aux projets de gestion de l’environnement doit être une priorité absolue. Pas d’avenir durable, sans égalité des genres !
Pour terminer rappelons la mise en garde de Simone de Beauvoir : « une crise politique, économique ou religieuse suffirait pour remettre en question le droit des femmes ». C’est flagrant en Afghanistan depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, où une guerre ouverte contre les droits des femmes et des filles est menée dans tout le pays, les talibans ne cessant de mettre en place des restrictions dans le but d’effacer complètement les filles et les femmes de la société, en les privant de leurs libertés. Et cela pourrait bien arriver ici, les relents patriarcaux nauséabonds de l’extrême droite et du gouvernement en sont des alertes bien réelles. Nous ne devons ni ne pouvons baisser les bras !
Le 8 mars, nous sommes en grève et manifestons contre le patriarcat et ce gouvernement !
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Alors que le projet de loi constitutionnelle inscrivant l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution française est devant le Congrès, retour sur les débats qui ont agité les assemblées.
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