Troyes: halte au massacre à Gaza ! La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Une nouvelle manifestation a eu lieu ce vendredi 7 novembre à Troyes


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La manifestation initialement prévue ce samedi 8 novembre à 10h30 a été avancée à la demande des autorités de police (qui proposaient de la décaler d’une semaine) en raison du match ESTAC/SAINT-ETIENNE qui aura lieu samedi à 20h.

Cela n’a pas empêché les fidèles soutiens du Collectif aubois pour la Paix de se mobiliser avec la même détermination.


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Rassemblement à Paris le 29 novembre


Mercredi 18 octobre 2023, le Conseil d’État s’est prononcé contre l’interdiction systématique des rassemblements et manifestations en solidarité avec la Palestine. Mais, en même temps, il n’a pas désavoué le courrier envoyé aux préfets le 12 octobre par Gérald Darmanin leur demandant de les interdire. Il a donc choisi de laisser aux préfets la responsabilité d’interdire ou pas nos rassemblements et manifestations. Dans les faits les arrêtés d’interdiction continuent de pleuvoir obligeant les associations (dont l’AFPS) à utiliser les recours en référé-liberté devant les tribunaux administratifs. C’est une démarche juridique énergivore et coûteuse mais qui peut permettre de reprendre l’initiative politique tout à fait légalement après une tentative de nous faire taire.



Ce fut le cas dans plusieurs villes de France où les Tribunaux administratifs ont renvoyé dans les cordes la décision préfectorale d’interdiction et permis le bon déroulement des initiatives prévues. Lorsque les déclarations de manifestations en préfecture se voient rejeter par un arrêté d’interdiction, il convient d’abord de dénoncer publiquement ce déni de démocratie et ensuite de reprendre l’initiative en en déposant une autre. Manifester notre solidarité avec la Palestine, n’est pas un délit et nous continuerons d’utiliser toutes les procédures à disposition pour défendre notre liberté d’expression et d’action. Ils ne nous feront pas taire !

Troyes: malgré le gros temps, la flotille troyenne tient la mer



Notre envoyée spéciale a compté environ 80 téméraires ayant affronté la tempête qui s’est abattue sur Troyes ce matin.

Malgré l’arrrêté municipal qui mélangeait les termes « espace public  » et « domaine public », ce qui pouvait pour le moins prêter à confusion, en y interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger », on a pu voir, dans la ville et, pour finir, sur le parvis de l’hôtel de ville de Troyes, le drapeau palestinien et les banderoles exigeant l’arrêt des massacres en Palestine et faisant le décompte des victimes gazaouies (67000 morts, dont 18000 enfants, 54000 blessés, dont 45000 enfants). On a pu y entendre les slogans demandant, parmi d’autres, l’incarcération du criminel Netanyahu et la libération de la flotille.

Préambule à la déclaration du collectif aubois pour la paix.

Avant de commencer la prise de parole, nous tenons à exprimer notre étonnement et notre réprobation concernant l’arrêté que Monsieur Baroin a pris le 19 septembre interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune de Troyes.

Déjà, nous pouvons affirmer que cet arrêté, même si l’ambigüité de sa rédaction pourrait susciter le doute, ne vise pas à nous interdire de manifester puisqu’il ne concerne pas l’espace public mais est limité au domaine public, c‘est à dire aux bâtiments publics de la ville de Troyes.

Nous rappelons que la liberté de manifester est un droit fondamental et incontournable.

Alors pourquoi avoir pris un tel arrêté ?

Serait-il fait pour semer le doute dans les esprits et entretenir la confusion afin de discréditer notre action en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien ?

Serait-il fait pour nous faire de nouveau un procès d’intention et nous accuser implicitement d’antisémitisme ? Pour nous reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de culte, en profitant impunément du calendrier des fêtes religieuses juives ?

Serait-il fait pour nous suspecter de remettre en cause la tranquillité et la sécurité dans les rues de Troyes, alors que notre collectif pour la paix de l’Aube a toujours engagé des actions pacifiques et n’a jamais porté atteinte à l’ordre public ? Alors que nous avons toujours évité de tomber dans la provocation et que nous n’avons jamais manifesté devant des lieux de cultes ?

L’interdit portant uniquement sur l’affichage sur les bâtiments publics, personne ne peut nous assimiler à des bâtiments publics.


Nous pouvons donc arborer en toute légalité tous les signes et tous les slogans pour exprimer nos opinions, pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien.

Pourquoi avoir pris une telle décision qui apparaît particulièrement disproportionné eu égard à l’ampleur d’un drame que vit le peuple palestinien ? Pourquoi ce petit coup de menton si ce n’est pour souscrire aux ordres de monsieur le ministre démissionnaire de l’Intérieur ?

Sur la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 1er octobre, nous tenons à dire que le tribunal administratif à botté en touche pour ne pas répondre à la question et qu’il s’est trompé.

Nous considérons que la CGT était bien en droit à agir et de contester l’arrêté du Maire de Troyes. Nous disons que la décision du tribunal administratif n’est pas acceptable puisqu’elle porte atteinte à la légitimité de l’action syndicale. Et nous n’en resterons pas là.

Samedi 4 octobre 2025 Collectif pour la paix de l’Aube



COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX

PRISE DE PAROLE

Après la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgence demeure : stop au génocide, stop à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid. Sanctions contre Israël !

La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien.

Face à cette urgence extrême, il faut des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population.


En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible

la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours.

Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient.

Le Collectif Aubois pour la Paix dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.


Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid.

Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension. 

Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. La « flottille pour la liberté » est un mouvement international humanitaire non violent de soutien aux Palestiniens. Elle est partie le 31 août dans le but de créer un corridor humanitaire pour aider les populations de Gaza. Jeudi 2 octobre la flottille a été interceptée par des militaires israéliens au mépris total du droit international alors qu’ils allaient accoster à Gaza. Le ministre de la Sécurité israélien, Itamar Ben Gvi s’est illustré dans la soirée en traitant de « terroristes » les participants de la Flottille pour la liberté, tous assis sur le sol, dans une vidéo filmée au sein de leur centre de détention. « Regardez-les, partisans des meurtriers », a-t-il poursuivi, alors que les prisonniers face à lui ont répondu avec des « Free Palestine ».


La France doit intervenir d’urgence pour garantir la sécurité de ces 500 participants de la Flottille pour Gaza, pour garantir le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat. L’aide humanitaire que transporte la flottille doit être distribuée. Une vague de soutien mondiale s’est traduit par des manifestations dans de nombreuses villes jeudi soir, et se poursuit aujourd’hui. Hier encore, plus d’un million d’italiens ont bloqué leur pays et manifesté en soutien à la flottille.

Avec eux, nous exigeons la libération immédiate des participants à la flottille parmi lesquels il y a 40 ressortissants français dont des députés.


Macron et son ministre doivent immédiatement entamer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’État génocidaire israélien afin d’obtenir leur libération et :

  • l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable.
  • La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux.
  • L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire.
  • Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.


C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous sommes fiers d’y participer au travers de cette manifestation et rappelons haut et fort notre soutien à la Palestine et à la Flottille.


DERNIERES NOUVELLES DE LA FLOTILLE DE LA LIBERTE

Les 42 bateaux de la mission historique de la flottille mondiale Soumoud ont été interceptés illégalement par l’armée israélienne entre le 1er et le 3 octobre, alors qu’ils tentaient de briser le siège d’Israël sur Gaza. 462 personnes ont été kidnappées dans les eaux internationales. Certains d’entre eux ont déjà été refoulés dans leur pays (164). D’autres se trouvent encore emprisonnés (328) dans la prison de Ketziot à la sinistre réputation et ont, pour certain(e)s, entamé une grève de la faim.

L’engagement mondial à se tenir aux côtés de la Palestine se poursuit. La Coalition de la Flottille de la Liberté, en partenariat avec Thousand Madleens et la Conscience, a d’autres bateaux en route. Suivez leur progression sur le tracker : https://globalsumudflotilla.org/tracker/

 

Troyes: interdiction de la pose et de l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune




La Mairie de Troyes a promulgué le 19 septembre un arrêté interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune.

La légalité d’un tel arrêté est contestable et les organisations troyennes qui défendent le droit de manifester et la liberté d’expression n’ont pas l’intention de laisser cette nouvelle atteinte aux droits et aux libertés sans réponse. La section LDH de l’Aube s’associe pleinement à toute mesure engagée pour dénoncer cette interdiction excessive et cette atteinte grave à la liberté d’expression.


Alors que près d’une centaine de communes ont hissé lundi le drapeau palestinien pour marquer la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France, la question de la légalité de ce geste reste débattue.

Si certaines juridictions ont ordonné le retrait des drapeaux palestiniens, d’autres juges ont déjà validé le pavoisement de drapeaux étrangers, lorsqu’il s’agissait d’un élan national de solidarité, comme cela a été le cas avec le drapeau israélien après les attaques du 7-Octobre, ou le drapeau ukrainien en 2022.


AUBE : manifestations ce 18 septembre



La section LDH de l’Aube s’associe aux revendications de l’intersyndicale et rejette la casse sociale et les régressions engagées par les gouvernements précédents et poursuivies par le Premier ministre et son gouvernement pas encore formé, si ce n’est par l’ancien, pourtant en principe démissionnaire.

Elle rejette les atteintes aux droits sociaux et les menaces qui pèsent sur les classes moyennes et pauvres pour couvrir une dette dont les bénéficiaires sont les seuls riches et ultra-riches qui ne seraient toujours pas mis à contribution dans le projet actuel.

Elle rappelle le droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement sans subir la répression violente des forces de maintien de l’ordre, qu’elle condamne fermement.

Elle vous appelle à rejoindre massivement les rassemblements


Place Jean-Jaurès à Troyes

à 14h




Romilly-sur-Seine

Devant la Bourse du Travail à 14 heures


Bar-sur-Aube

Place de la Mairie à 15 heures

La LDH attaque le schéma sur les violences urbaines devant le Conseil d’Etat

COMMUNIQUÉ

Alors que la situation politique et sociale est particulièrement tendue, le ministère de l’Intérieur fait de nouveau le choix du tout répressif en publiant un schéma sur les violences urbaines qui menace la liberté de manifester et la liberté de la presse.

Dans le cadre de manifestations déclarées ou de violences urbaines, ce schéma prévoit la possibilité pour la police d’empêcher la présence de journalistes ou encore l’activation de brigades policières non formées à la gestion des foules protestataires, comme le RAID qui est normalement chargé d’arrêter un périple meurtrier ou des terroristes et a donc une réponse particulièrement violente.

Les journalistes fournissent pourtant un travail démocratique essentiel qui permet de garantir une information indépendante et participe à rendre compte des pratiques des forces de l’ordre. Leur mission est notamment garantie par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui protège la liberté d’expression et de communication. La Cour européenne des droits de l’Homme a précisé que la collecte d’informations est une étape préparatoire essentielle au travail des journalistes, de sorte qu’elle doit faire l’objet d’une protection. Il en est de même des observateurs des pratiques policières.

Dans un moment de crise politique particulièrement forte, alors qu’un mouvement important de contestation sociale s’engage, et face à l’urgence que cette expression collective puisse pleinement s’exercer et se diffuser, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), après avoir demandé l’annulation au fond de ces dispositions, porte désormais l’affaire, aux côtés de syndicats de journalistes, en référé liberté devant le Conseil d’Etat pour qu’il se prononce en urgence en suspendant ce schéma national des violences urbaines.

Si, devant cette action commune, le ministre de l’Intérieur a déjà annoncé reculer en retirant les dispositions litigieuses portant sur les journalistes, cela ne doit pas faire oublier que d’autres dispositions de ce schéma sont en cause. La justice se prononcera ce jeudi 11 septembre 2025 à 9h30.

Paris, le 11 septembre 2025

Deux arrestations après la marche des fiertés LGBTQIA+ de Reims : que s’est-il passé ?



Au moins deux personnes ont été arrêtées en marge de la marche des fiertés LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuel(le)s, transgenres, queers, intersexes, asexuel(le)s, et autres), qui s’est tenue le samedi 18 mai à Reims (Marne). Les motifs des interpellations n’ont pas été connus immédiatement, ces dernières sont « légitimes » selon le parquet, qui invoque des « outrages ».

À Reims (Marne), la marche des fiertés  LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuel(le)s, transgenres, queers, intersexes, asexuel(le)s, et autres ; termes expliqués en cliquant sur le sigle) a eu lieu le samedi 18 mai 2024. On a appris en fin d’après-midi qu’elle s’était conclue par plusieurs arrestations.

Marche du 21 avril : le gouvernement poursuit sa dérive liberticide


Alors qu’elle était prévue depuis des mois, la marche contre le racisme du dimanche 21 avril vient d’être interdite par la préfecture de Paris. Le collectif Tsedek! dénonce cette nouvelle attaque contre la liberté d’expression et appelle à la solidarité avec les organisatrices de la marche.

Droit de manifester: « La montée de l’extrême droite pourrait compromettre rapidement la démocratie européenne »


Le rapport Liberties2024 sur l’État de droit dans les pays de l’Union européenne constitue la contribution indépendante la plus exhaustive jamais réalisée et transmise aux instances de l’Union européenne. Il révèle une détérioration continue de l’État de droit au sein de l’UE. L’analyse pointue met en lumière une augmentation alarmante des restrictions aux manifestations pacifiques, notamment celles liées aux enjeux climatiques et à la Palestine. L’association VoxPublic, pour la France, et 36 organisations de défense des droits humains des pays de l’UE, ont contribué à ce rapport sans précédent, donnant un aperçu critique de la situation actuelle de la démocratie en Europe.

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La France condamnée par la CEDH pour le recours à une nasse policière illégale dans une manifestation en 2010


C’est la première fois que la France est condamnée pour cette pratique policière d’encerclement de manifestants. En cause : une nasse à Lyon en 2010.

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OPÉRATION SIRLI : LA FRANCE VISÉE PAR UNE PLAINTE DEVANT LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME

La mairie de Saint-Denis interdit les attroupements : « Cela laisse une marge de manœuvre beaucoup trop grande » à la police, alerte un avocat


La ville de Seine-Saint-Denis interdit les attroupements dans l’espace public jusqu’à lundi, après la mort d’un adolescent poignardé dans une station de métro. Une réponse disproportionnée, selon l’avocat Lionel Crusoé.

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Sainte-Soline : l’Etat obtient la condamnation des neuf opposants


Le tribunal judiciaire de Niort (Deux-Sèvres) a rendu son jugement dans le procès des neuf opposants aux bassines. Ils sont condamnés à des peines de prison avec sursis et d’interdiction de se rendre dans les Deux-Sèvres. Les Soulèvements de la Terre dénoncent « une justice au service du pouvoir ».

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DÉLIBÉRÉ SAINTE-SOLINE – UNE JUSTICE AU SERVICE DU POUVOIR ET DU SYSTÈME BASSINES

(communiqué des Soulèvements de la Terre)

Interpellation et garde à vue abusives

Lettre ouverte d’universitaires en soutien à leur collègue Roland Pfefferkorn


Les membres du Conseil d’unité du « Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles – LinCS » (CNRS/Univ. de Strasbourg) manifestent leur indignation suite à l’interpellation puis la mise en garde à vue de leur collègue Roland Pfefferkorn, Professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg, à l’issue de la manifestation strasbourgeoise « Halte au massacre à Gaza » du 28 octobre 2023.

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Ne pas instrumentaliser l’horreur


C’est une terrible semaine qui s’est écoulée entre le 7 et le 13 octobre 2023. Le 7 est la date de l’offensive meurtrière du Hamas contre la population civile israélienne suivie, en retour, de bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. La 13 est celle du meurtre à Arras d’un enseignant, Dominique Bernard, par un jeune radicalisé originaire d’Ingouchie (Russie).

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Un député Renaissance propose d’interdire les manifestations avant les grands évènements sportifs



Karl Olive a proposé d’interdire les « manifestations » et « préavis de grève » avant les grands événements sportifs. Il répondait à une question sur les sifflets qui ont visé Emmanuel Macron au Stade de France vendredi.

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Le député de la majorité Karl Olive souhaite-t-il vraiment une loi pour supprimer les sifflets contre Macron ?

« Des voix et des droits »

le podcast de la LDH en 4 épisodes 

 



L’ÉTAT DES LIBERTÉS ASSOCIATIVES

 

RETOUR HISTORIQUE SUR MAYOTTE

 


ATTEINTES AU DROIT DE MANIFESTER EN FRANCE

 


OBSERVATIONS DE LA MOBILISATION CONTRE LE PROJET DE MÉGA-BASSINE À SAINTE-SOLINE (24-26 MARS 2023)

Rapport des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières

SAINTE-SOLINE 24-26 mars 2023

EMPÊCHER L’ACCÈS À LA BASSINE QUEL QU’EN SOIT LE COÛT HUMAIN

Depuis la création de l’Observatoire des Pratiques Policières (OPP) de Toulouse en 2016, de
nombreux observatoires se sont créés partout sur le territoire: Bordeaux, Paris, Seine-Saint-Denis,
Rennes, Nantes, Lille, Strasbourg, Poitou-Charentes…

Les observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sont des collectifs de
personnes physiques, agissant à titre bénévole, présent·e·s sur les lieux où s’exercent les pratiques policières, et dont l’objectif est de recueillir des informations et de produire des analyses et des rapports rendus publics afin d’alerter les citoyen·ne·s, les acteur·ice·s de la justice et les pouvoirs publics, d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés et d’apporter une réponse collective aux dérives de ces pratiques policières.
Ce sont des collectifs créés localement à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, souvent avec d’autres organisations selon les villes telles que la Fondation Copernic, le Mrap, le Syndicat des avocats de France, ou d’autres syndicats extérieurs au champ de la justice.

Lire le rapport ICI

Pour les vacanciers du sud

RENCONTRES D’ARLES 2023

UNE EXPOSITION SUR LA FORCE DES MANIFESTATIONS


À l’occasion des Rencontres d’Arles, nous présentons l’exposition « Manifeste. Ils furent foule soudain » : 110 photographies de 22 photographes de l’agence MYOP viennent résonner comme une clameur collective pour rappeler que manifester est un droit essentiel qui en protège d’autres.

Lire ICI

«On se lève et on se bat!»: à Sydney, les Australiens défilent pour défendre le droit de manifester


À l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, des manifestants se sont rassemblés ce lundi dans le centre de Sydney. Ils réclament l’abrogation de lois anti-manifestations excessivement répressives et qualifiées par Amnesty International de « menace pour la liberté d’expression ». Des actions écologistes avaient notamment été sanctionnées en vertu de ces textes.

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CONTESTATION DES VERBALISATIONS ABUSIVES

 Aucune des personnes ayant reçu des contraventions lors de « casserolades » n’a été contrôlée par la police lors de cette manifestation. Cela prouve que les amendes émises ont toutes été formulées a posteriori en se fondant sur des observations par vidéosurveillance.

Or, l’infraction d’atteinte à la tranquillité d’autrui n’est pas une infraction pouvant être constatée par vidéosurveillance (art. L.251-2 CSI).

Face à ce non-respect du Code de la sécurité intérieure, la LDH met à disposition des modèles de contestation de ces contraventions.

voir ICI

Casseroles, cagoules, et trouble à l’ordre public

D’après Libération

« La préfecture de police de Paris a jugé qu’un défilé de militants d’extrême droite masqués ne représentait «pas un trouble à l’ordre public».

L’impression d’un deux poids deux mesures irresponsable au regard des interdictions de rassemblements contre la réforme des retraites. »

Cagoules et  slogans fascistes, 500 militants d’extrême droite ont défilé à Paris.

Néofascistes à Paris

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