Sondage IFOP sur les musulmans – Qui parle derrière les chiffres ?



Attention, sondage sensible ! Par son objet : le rapport à l’islam des musulmans de France. Par sa conclusion : l’intégrisme progresse, surtout chez les plus jeunes. Cette étude de l’Ifop sera âprement débattue.




Nous vous épargnerons les réactions intéressées et nauséabondes des médias d’extrême-droite qui sautent sur l’occasion sans hésiter un instant, pour nourrir à un moment fort opportun la séquence identitaire, en lui donnant un vernis de “réalité mesurée”, sous couvert d’une pdeudo-réalité scientifique.

Celles de certains politiques en embuscade ne se font pas attendre.


Montée de l’islamisme : Bruno Retailleau annonce le dépôt d’un texte pour lutter « contre l’entrisme municipal »



D’autres analyses nous permettent heureusement de ne pas tomber dans le piège qui nous est tendu.


« C’est une identité fantasmée » : trois imams réagissent au sondage sur les jeunes et l’islamisme.



Un sondage IFOP sur « l’islamisme des musulmans » affole les plateaux télé des chaînes d’information. Mais qui parle vraiment derrière ces chiffres ? Média d’influence, campagne de diffamation d’ampleur, calendrier électoral… Sondage neutre ou arme politique ? Enquête sur un récit écrit d’avance.



Gageons que d’autres sondages du même type ne vont pas tarder à être publiés par les officines réactionnaires et islamophobes, qui voient dans tout musulman un dangereux terroriste islamiste, à plus forte raison s’il est jeune et s’il est défendu contre les attaques racistes par des militants nécessairement « islamogauchistes ».

Il y a deux ans, utlisant alors d’autres ficelles, celles-ci et leurs hérauts s’en prenaient aux associations de défense des droits humains et, en tout premier lieu, à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).


« Je m’attendais à mieux d’Élisabeth Borne », regrette le président de la LDH.

Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), réagit aux propos de la Première ministre qui a évoqué mercredi 12 avril [2023] devant le Sénat « les ambiguïtés face à l’islamisme radical » de l’association fondée en 1898.



Plus récemment, la LDH s’inquiétait que le « discours de responsables politiques stigmatise depuis quelques années les musulmans, qu’ils soient Français-e-s ou résident-e-s en France, tantôt suspectés d’être au cœur d’un complot « séparatiste », tantôt désignés comme « entristes» ou pire encore. »



Peu de temps après, la LDH se mobilisait contre les discours qui diffusent la haine envers des groupes religieux, tenus sous « couvert d’humour, [par] un candidat du Parti de la France [qui] assimile les personnes de confession musulmane à des personnes profitant du système d’aides sociales français.« 



Deux mois plus tard, une cinquantaine de personnalités dénoncaient la dérive dangereuse d’un autre « responsable politique de haut niveau » envisageant « expressément un traitement différencié de l’islam« .



Pourtant, « La laïcité est, en France, au cœur d’une conception citoyenne de la République, et de la société. Elle est inséparable d’une démocratie vivante, qui ne se résume pas en un exercice électoral, et d’une recherche constante de l’égalité des droits.

…/…

Depuis quelques années, l‘essentiel du débat se déroule autour de l’Islam. Cette religion focalise sur elle bien des images et des peurs : jeunes filles voilées, banlieues, et donc immigration, sous la coupe de l’intégrisme, terrorisme, etc. ce sont ces clichés qui provoquent, lorsque la construction d’un lieu de culte musulman est envisagée, les réactions que l’on sait. C’est pour les mêmes raisons que certains proclament l’incompatibilité définitive de l’Islam et du « modèle français d’intégration ».

…/…

Aucune raison ne permet de soutenir que l’Islam empêche les musulmans de s’intégrer dans ce contexte : l’hypothèse selon laquelle l’Islam, en raison de son corps de doctrine, serait incompatible avec la République revient à ignorer que ce discours a déjà été tenu à propos de l’Église catholique. Il ne ressort pas des préoccupations de la laïcité d’établir un classement entre les dogmes.

…/…

Dès lors, l’Islam, en tant qu’élément de visibilité sociale, est utilisé comme une raison supplémentaire, presque comme un alibi, pour rejeter ces populations dont, en fait, c’est la présence en France qui est mise en cause.

A ignorer cette dimension, on condamne la laïcité à ne plus être que l’affirmation abstraite de valeurs contredites quotidiennement dans la pratique : cela vaut pour tous, musulmans ou non.

…/…

Pour un projet laïque :

Les enjeux sont à la fois permanents et diversifiés.

D’une part, la laïcité ne peut ignorer l’existence et la place de l’Islam dans notre société ; elle reste ce cadre indispensable, qui offre et le respect de la liberté de conscience et la garantie du libre exercice des cultes.

D’autre part, la sécularisation relative de la société, la mondialisation économique et la modification du paysage culturel, social et religieux que connaît la France imposent à la laïcité d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et de répondre à des enjeux nouveaux.« 


La Global Sumud Flotilla a été illégalement interceptée cette nuit par la marine israélienne.


Selon le traceur sur son site web, un seul bateau – sur les quarante-quatre navires de La Global Sumud Flotilla où ont embarqué environ 300 militants – continue sa route vers l’enclave palestinienne. S’il se rapproche, sa tentative de briser le blocus « sera empêchée », a prévenu la diplomatie israélienne.





La #LDH se joint à la #FIDH : parmi les activistes arrêtés, deux des vice-présidents de la FIDH. La LDH et la FIDH demandent leur remise en liberté immédiate.



Appel pour la libération immédiate des équipages de la « Global Sumud Flottilla »




Une autre flotille de 9 bateaux, Thousand Madleens to Gaza, est en route


De l’Amazonie aux flottilles pour Gaza : une navigatrice contre les injustices

 

Eclairages sur l’actualité : plan Trump, condamnation de Sarkozy, montée des extrêmes-droites



Gaza: avec son plan «tout ou rien», Trump pousse l’avantage d’Israël


La Maison Blanche a rendu public lundi un plan en 20 points visant à mettre fin à l’offensive menée par Israël depuis près de deux ans dans la bande de Gaza, à obtenir la libération des otages.

Selon Aaron David Miller, ancien conseiller spécialiste du Moyen-Orient, ce plan comporte des éléments susceptibles de mener au succès, mais il reste peu détaillé.



Eva Joly sur la condamnation de Sarkozy : « Ne cherchons pas à sauver l’illusion française de l’infaillibilité du pouvoir »


Après la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, l’ancienne magistrate Eva Joly dénonce des responsables politiques et médiatiques incapables de prendre la mesure d’actes profondément contraires à la loi et défend une justice qui doit s’appliquer à tous.



Face à la montée des extrêmes droites, la LDH lance une grande campagne pour défendre les droits pour toutes et tous


Trump aux Etats-Unis, Poutine en Russie, Netanyahou en Israël… Partout dans le monde, la montée des extrêmes droites au pouvoir s’accompagne d’une propagation de la loi du plus fort, au détriment de la démocratie. La France n’est pas épargnée : l’extrême droite prend appui sur nos fractures sociales, économiques et politiques, pour remettre en cause les droits, les libertés et l’égalité de toutes et tous devant la loi.

Face à cette situation, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) lance, en ce mois de septembre 2025, une campagne nationale inédite pour alerter, mobiliser et agir contre la progression des idées d’extrême droite et leurs conséquences autoritaires.

La LDH attaque le schéma sur les violences urbaines devant le Conseil d’Etat

COMMUNIQUÉ

Alors que la situation politique et sociale est particulièrement tendue, le ministère de l’Intérieur fait de nouveau le choix du tout répressif en publiant un schéma sur les violences urbaines qui menace la liberté de manifester et la liberté de la presse.

Dans le cadre de manifestations déclarées ou de violences urbaines, ce schéma prévoit la possibilité pour la police d’empêcher la présence de journalistes ou encore l’activation de brigades policières non formées à la gestion des foules protestataires, comme le RAID qui est normalement chargé d’arrêter un périple meurtrier ou des terroristes et a donc une réponse particulièrement violente.

Les journalistes fournissent pourtant un travail démocratique essentiel qui permet de garantir une information indépendante et participe à rendre compte des pratiques des forces de l’ordre. Leur mission est notamment garantie par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui protège la liberté d’expression et de communication. La Cour européenne des droits de l’Homme a précisé que la collecte d’informations est une étape préparatoire essentielle au travail des journalistes, de sorte qu’elle doit faire l’objet d’une protection. Il en est de même des observateurs des pratiques policières.

Dans un moment de crise politique particulièrement forte, alors qu’un mouvement important de contestation sociale s’engage, et face à l’urgence que cette expression collective puisse pleinement s’exercer et se diffuser, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), après avoir demandé l’annulation au fond de ces dispositions, porte désormais l’affaire, aux côtés de syndicats de journalistes, en référé liberté devant le Conseil d’Etat pour qu’il se prononce en urgence en suspendant ce schéma national des violences urbaines.

Si, devant cette action commune, le ministre de l’Intérieur a déjà annoncé reculer en retirant les dispositions litigieuses portant sur les journalistes, cela ne doit pas faire oublier que d’autres dispositions de ce schéma sont en cause. La justice se prononcera ce jeudi 11 septembre 2025 à 9h30.

Paris, le 11 septembre 2025

120 ans de laïcité



Nous célébrerons le 9 décembre prochain les 120 ans de la Loi concernant la séparation des églises et de l’Etat.

A cette occasion le Comité interministériel de la laïcité dote chaque année, depuis 2021, Le Prix de la laïcité de la République française d’un budget destiné à récompenser un projet qui « distingue et encourage des actions de terrain et des projets portant sur la protection et la promotion effectives de la laïcité ». Cette année, une enveloppe exceptionnelle de 100 000 euros récompensera les projets et actions dédiés à la laïcité.



D’après un sondage demandé récemment par le Laboratoire de la République à Ipsos-Cesi École d’ingénieurs, les Français resteraient attachés à la laïcité, qu’ils soient de droite ou de gauche.



Ce qui ne semble pas faire les affaires du pape Léon XIV qui, à l’occasion d’une rencontre avec une quarantaine d’élus du Val-de-Marne,  a tenu, comme son prédécesseur François, des propos critiques vis-à-vis du modèle français de laïcité, considéré comme « ouvrant la voie à une forme d’intolérance« .

Visant « les pressions, les consignes des partis, les colonisations idéologiques » – expression souvent utilisée également par le pape François – auxquelles les hommes politiques sont soumis, il a appelé à « défendre avec conviction » la doctrine sociale de l’Église et à la mettre en œuvre dans la rédaction des lois, affirmant que « ses fondements sont foncièrement en accord avec la nature humaine, la loi naturelle que tous peuvent reconnaître, même les non-chrétiens, même les non-croyants ».

Invitant les maires et conseillers municipaux locaux à la vertu de charité « sociale et politique » face aux défis de « la violence dans certains quartiers, l’insécurité, la précarité, les réseaux de drogue, le chômage, la disparition de la convivialité », ne se serait-il pas un peu mêlé de ce qui ne le regarde pas ?



Présent à la réunion, Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil et président du Rassemblement des associations musulmanes du Val-de-Marne (RAM94), s’est également uni aux élus pour saluer ce moment « historique ».

Pendant ce temps, certains relayeurs d’opinions se demandaient si une laïcité ouverte et pluraliste est compatible avec le fait islamique et si on peut s’appuyer sur une définition stable et indiscutable de la laïcité ?

Dans son dernier ouvrage, Laïcité et pluralité (CNRS Éditions, 2025), l’historienne Rita Hermon-Belot propose une chronique rigoureuse des problèmes qui se posent aux expressions religieuses et convictionnelles, mais aussi en retour, des problèmes posés par ces dernières à l’idée laïque.



On se demande également si la laïcité ne pourrait pas être facteur d’un nouvel avenir pour Israël et de paix au Moyen-Orient. Elle « permet la coexistence des libertés, et elle est donc capable d’apporter une culture de paix civile en autorisant une conception civique de l’appartenance nationale. » La paix « établie, on peut imaginer que soient levés les obstacles à la transformation d’une nation ethnique juive en nation civique. »



De grands malentendus subsistent sur les relations entre la liberté religieuse et le principe de laïcité, qui sont souvent appréhendés dans une logique d’opposition. La liberté de religion étant une composante de la laïcité, il semble que la meilleure méthode pour traiter sereinement la question des rapports entre liberté religieuse et laïcité en France soit de partir de la loi de 1905. 

Tout comme la signification d’une pratique religieuse ne relève pas du régalien, et encore moins des juges, une revendication religieuse ne peut, de toute évidence, devenir un droit.



En ce jour de rentrée scolaire, il est important de rappeler que la notion de laïcité se construit dans l’esprit des citoyens sur les bancs de l’école.

Delphine Girard est enseignante, professeur agrégée de lettres classiques et membre du Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République. À l’occasion de la publication de « Madame, vous n’avez pas le droit ! » (Ed. JC Lattes), elle revient sur la difficulté à transmettre et expliquer des valeurs laïques à une jeunesse dont une partie ne comprend pas que l’on critique les cultes.



La LDH tient à rappeler son attachement à la laïcité et en fera le thème de sa prochaine université d’automne fin novembre prochain.

Elle souligne qu’on a assisté à partir des années 2000 à un dévoiement de la laïcité et à la trahison de la Loi de 1905, à travers le « rapport Baroin » de mai 2003, notamment, ouvrant le champ au « backlash » d’ordre moral autoritaire, de la droite à l’extrême-droite. Aujourd’hui, des politiciens peuvent à la fois défendre les crèches de Noël dans les mairies, en infraction avec la loi de 1905, et interdire les tenues des femmes musulmanes malgré les décisions juridiques.

Un collectif de parents dénonce la « répression systématique » par la force des mobilisations lycéennes



Des parents de lycéens ont annoncé, mercredi 18 juin, vouloir porter plainte suites aux violences policières commises lors de l’occupation du lycée Hélène Boucher, à Paris, le 6 juin 2024. Avec la LDH, ils ont aussi saisi la Défenseure des droits, estimant cette répression « systématique ».



Lycéens victimes de violences policières: la riposte des parents


Lors d’un blocus organisé au lycée Hélène Bouchez à Paris, en juin 2024, plusieurs lycéen·nes ont été victimes de violences policières. Braquage d’arme de poing directement sur les élèves, coups, insultes et menaces : face aux vidéos révélées par Le Monde, le collectif de parents d’élèves demande à être reçu conjointement par la préfecture et le rectorat. Une plainte va être déposée. Reportage photo.




Loi Attal censurée : « Ce n’est pas vraiment une surprise », réagit l’Union syndicale des magistrats


Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 19 juin, six articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour « renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents », adoptée mi-mai par le Parlement.

Le président de l’USM met également en garde contre la tentation de sacrifier les principes fondamentaux du droit au nom des économies budgétaires : « Sinon, à chaque fois, on perd un peu plus de cohérence ». Le Conseil constitutionnel a retoqué les comparutions immédiates dès 16 ans en cas de récidive. « Cet outil existe déjà. Utilisons à plein les outils dont on dispose avant de commencer à envisager d’autres », affirme-t-il.





Procès des « vendanges de la honte » : il a filmé les chambres insalubres des vendangeurs exploités


Le procès des « vendanges de la honte » en Champagne a débuté ce jeudi 19 juin à Châlons-en-Champagne (Marne). Une société de prestation de services, sa gérante et deux hommes sont jugés de plusieurs délits, parmi lesquels ceux de « traite d’êtres humains » et « travail dissimulé ». Une victime a filmé les chambres et l’habitat insalubre.



Une délégation de la LDH de l’Aube était venue se joindre aux autres ligueuses et ligueurs de la région Champagne-Ardenne pour assister au procès.




Un rassemblement de soutien aux victimes était organisé devant l’entrée du tribunal ce matin dès les premières heures et devait se prolonger durant toute la durée de l’audience, prévue toute la journée.



La LDH, qui s’est portée partie civile avec la CGT, le CIVC et la MSA, dénonce, par la bouche de son avocat, très sollicité par les nombreux journalistes des chaînes locales et nationales qui couvraient l’événement, une grave violation des droits humains, une affaire de traite d’être humains et d’esclavage moderne, une violation des droits humains, une infraction qui figure dans le Code pénal.



Les nombreuses victimes, très attentives aux débats, attendaient beaucoup de cette audience.



La salle 2 du tribunal était comble et les débats étaient retransmis dans une salle contigüe par vidéo.

Le délibéré ne manquera pas d’être scruté par la LDH qui attend de celui-ci qu’il serve d’exemple pour que ne se reproduise jamais cet épisode honteux pour la Champagne et sa viticulture.

Nous ne manquerons pas de revenir sur cette affaire particulièrement sensible quant au respect des droits humains, à la lutte contre l’esclavage moderne et à l’exploitation des travailleurs sans papiers. Cette sombre combine entre escrocs sans scrupules, qui semble se développer dans toute la France viticole et agricole, doit être ouvertement dénoncée pour que de tels procès n’aient plus jamais lieu d’être…

Châlons-en Champagne: procès pour traite d’être humains



Nous serons présents demain jeudi 19 juin au tribunal de Châlons-en-Champagne pour apporter notre soutien aux 57 travailleurs exploités et hébergés dans des conditions indignes. Nous exigerons la condamnation de la société de service ainsi que les donneurs d’ordre pour leurs actes ignobles. Les vendangeurs victimes de traites d’êtres humains doivent être rétablis dans leurs droits.

Communiqué commun CGT, CCEM, LDH

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Procès de la traite d’êtres humains du vignoble de Champagne

APPEL A RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX VICTIMES LE JEUDI 19 JUIN




Le mercredi 26 mars, aurait dû s’ouvrir un procès retentissant au tribunal correctionnel de Châlons : celui des « vendanges de la honte ». Avec, sur le banc des accusés, trois personnes jugées pour « traite d’êtres humains envers des personnes vulnérables », en l’occurrence, des vendangeurs recrutés en région parisienne et sans papiers pour la plupart, ainsi que le patron d’une exploitation viticole basée à Mareuil-le-Port pour « recours aux services d’une personne exerçant un travail dissimulé ».

Ce jour-là, plus de 40 plaignants – sur 52 au total – et toutes les parties civiles du dossier s’étaient réunis dans la salle d’audience pour suivre les débats. Mais c’était sans compter le renvoi sollicité par l’avocat de la première mise en cause, à savoir la gérante de la société prestataire Avanim, accusée d’avoir fait œuvrer ces saisonniers sans contrat de travail ni rémunération, et dans des conditions d’hébergement insalubres.

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À Gaza, le «génocide contre le peuple palestinien» est une «horreur indigne de l’humanité»



« Les affrontements militaires de ces trois derniers jours entre Israël et l’Iran, à l’initiative de l’Etat hébreu, ne doivent pas faire oublier la guerre sanglante à Gaza », disent de nombreux observateurs. Depuis le 7-Octobre, jour du massacre de plus de 1 200 Israéliens par le Hamas, plus de 54 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués en représailles par Israël. Cette hécatombe suscite des réactions dans le monde entier. L’historien sénégalais Abdoulaye Bathily a été plusieurs fois ministre dans son pays. Il a été aussi l’émissaire de l’ONU en Libye. Il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier.



Vingt personnes tuées à Rafah par des tirs israéliens en allant chercher de l’aide humanitaire


La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l’armée israélienne en allant chercher de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait.



« On peut ouvrir sa gueule, dire stop » au génocide à Gaza : une marche rallie Paris à Bruxelles pour dénoncer l’inaction européenne

À l’initiative de la LDH, de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’Association belgo-palestinienne (ABP), de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), et de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), marcheuses et marcheurs se sont élancés dimanche de Paris pour rallier Bruxelles d’ici le 23 juin afin de dénoncer le génocide à Gaza et appeler l’Europe à agir enfin.


Fichage des étranger-e-s en situation régulière : après Nantes, Montreuil suspend à son tour. Jusqu’où ira la politique de Retailleau ?



Saisi en urgence par nos organisations, le tribunal administratif de Montreuil a suspendu, ce 20 mai 2025, une nouvelle note préfectorale imposant aux services de police de Seine-Saint-Denis de signaler systématiquement à la préfecture les personnes étrangères en situation régulière placées en garde à vue.

Cette décision intervient quelques semaines seulement après celle du tribunal administratif de Nantes, qui avait déjà jugé illégale une instruction identique émise par le directeur interdépartemental de la police nationale de Loire atlantique. Ce n’est donc plus un incident isolé : c’est une politique délibérée, assumée et coordonnée, qui vise à organiser, sous couvert d’ordre public, un fichage ciblé des personnes étrangères, indépendamment de toute condamnation et en dehors de tout cadre légal. Le placement en garde à vue est de surcroît censé être couvert par le secret de l’enquête et l’administration préfectorale ne peut pas y accéder.

Ce nouveau revers judiciaire constitue un camouflet cinglant pour le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dont l’obsession sécuritaire se manifeste désormais par la mise en place d’une administration parallèle des personnes étrangères, fondée sur la suspicion généralisée et le contournement des garanties les plus élémentaires. Cette dérive a notamment pris corps à travers la circulaire du 28 octobre 2024, qui a donné lieu à des pratiques de fichage illégal. Le ministre ne pouvait ignorer que ce texte ouvrirait la voie à de telles dérives.

Nous demandons l’arrêt immédiat de tous les dispositifs similaires sur l’ensemble du territoire. Il est urgent que toutes les données déjà collectées illégalement soient remises à la CNIL, seule instance indépendante à même d’en évaluer la légalité, d’en contrôler la conservation, voire d’en ordonner l’effacement.

Nous alertons : ces dispositifs n’ont sans doute pas été limités à la Loire-Atlantique ou à la Seine-Saint-Denis. Tout porte à croire que d’autres notes, fiches ou tableaux similaires ont été mis en place ailleurs, dans la plus grande opacité.

Nos organisations restent pleinement mobilisées pour faire respecter l’État de droit. Nous poursuivrons, partout où ce sera nécessaire, notre action en justice pour mettre fin à ces pratiques illégales et discriminatoires. Il est plus que temps que le ministère de l’Intérieur cesse de traiter les personnes étrangères comme des suspects permanents.

26 mai 2025

Organisations signataires :

  • ADELICO
  • GISTI
  • La Cimade
  • LDH
  • SAF
  • SM

→ Voir les éléments du dossier contentieux

Un policier de la Brav-M condamné pour violence volontaire lors d’une manifestation du 1er Mai à Paris



Un policier de la Brav-M a été jugé coupable mardi par le tribunal correctionnel de Paris de violence sur un observateur de la Ligue des droits de l’homme dans le cadre d’une manifestation le 1er mai 2021.

Le policier de 30 ans a été condamné à un stage de citoyenneté pour avoir violemment poussé à terre Daniel B., journaliste retraité qui s’était rendu avec sa caméra, en tant qu’observateur pour la Ligue des droits de l’homme, à une manifestation en soutien aux droits des travailleurs.

L’islamophobie aujourd’hui en France



Le meurtre d’Aboubakar Cissé le vendredi 25 avril 2025, à la mosquée de la Grand-Combe (Gard) a remis au premier plan de l’actualité la question de l’islamophobie. La LDH a appelé dès le dimanche 27 avril 2025 avec la Fage, la Mrap, le Raar, SOS Racisme et l’Unef à un rassemblement silencieux le jour-même à Paris pour lui rendre hommage.

Durant celui-ci, auquel se sont jointes plus de 1000 personnes de la société civile et des partis politiques, certaines tensions se sont cristallisées autour de ce sujet.

Par la suite, Le Comité National de la LDH a déclaré:

« Les membres de la LDH sont appelés à la vigilance sur la volonté qui s’exprime de disqualifier la notion d’islamophobie, par exemple en lui prêtant faussement une origine fondamentaliste iranienne, dans l’objectif politique de revendiquer la stigmatisation des musulmans. Le combat contre l’islamophobie est à relier à la défense de la laïcité ; il ne doit pas devenir un enjeu partisan, raison pour laquelle la LDH n’appellera pas à manifester le 11 mai, mais tentera de mobiliser avec ses partenaires de la société civile contre l’islamophobie, l’antisémitisme et le racisme. ».

Les questions relatives à l’islamophobie sont loin d’être nouvelles et suscitent depuis fort longtemps un débat passionné.

Il y a 10 ans, le journal Le Monde, constatant que les actes antimusulmans avaient doublé en janvier par rapport à l’année précédente, demandait: « L’islamophobie est-elle punie par la loi ? »

En 2016, le journal Orient XXI écrivait, sous le titre « Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires:

« L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer. »

L’année d’après, le journal Libération posait la question de ce qu’est l’islamisme. En conclusion, Myriam Benraad, qui se qualifie de «déconstructiviste», interrogeait: «Quand on parle d’islamisme, est-ce qu’on parle de mouvement, de doctrine, d’idéologie ? Est-ce qu’on peut considérer qu’un mouvement puritain comme le salafisme quiétiste est islamiste ? Jusqu’où la définition est-elle politique ?» et estimait que, si l’on veut aujourd’hui lutter efficacement contre le terrorisme, il faut dépasser les querelles entre des analyses «pas si contradictoires, et même complémentaires».

En 2018, Alain Policar, chercheur associé en science politique (Cevipof) à Sciences Po publiait dans The Conversation, journal fondé par un panel universitaire français, un article intitulé « De la mauvaise défense de l’« islamophobie » dans, lequel il s’inquiétait que la « France autorise, voire valorise, l’expression d’un inquiétant malaise face à l’altérité que les oripeaux « républicains » ne parviennent plus à dissimuler. »

Libération demandait sous la plume d’Henri Peña-Ruiz : « A-t-on vraiment le droit d’être islamophobe ? »

Un an plus tard, toujours dans Libération, le philosophe Pierre-André Taguieff revenait « sur les origines d’un concept qu’il a[vait] contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations. »

En 2020 Chloé Leprince sur France Culture tentait de retracer « la vraie histoire du mot ».

Le CCIE (Le Collectif Contre l’Islamophobie en Europe) publie chaque année son Rapport annuel sur l’islamophobie en Europe. En 2024, il constate la persistance de l’islamophobie et propose 12 recommandations pour la combattre.

Libération signale 173 actes antimusulmans signalés aux autorités et constate qu’ « après une hausse en 2023, les faits racistes envers les musulmans recensés par le ministère de l’Intérieur ont diminué de près d’un tiers en 2024.« 

Au total, 79 actes antimusulmans ont été recensés en France entre janvier et mars 2025, selon la Direction nationale du renseignement territorial, soit une hausse de 72 % par rapport au premier trimestre de 2024. Le ministère de l’Intérieur lui-même reconnaît que ces chiffres sont largement sous-évalués.

RD

La LDH, le Mrap et Utopia 56 attaquent Frontières et d’autres médias en diffamation

Avec Nathalie Tehio (LDH), Yann Manzi (Utopia 56), Bernard Schmid (MRAP) et Paul Elek (Le Média)




Le média identitaire Frontières, ses obsessions, ses alliés et ses dons défiscalisés


Relire notre article du 30 décembre 2024

Dominer et soumettre : un idéal qui traverse l’histoire des institutions policières



Dans une tribune, Lucas Lévy-Lajeunesse, professeur de philosophie, membre de la LDH et auteur d’un livre sur la Brav-M, revient sur les dérives de ces brigades, alors que s’est ouvert le 3 avril dernier un procès d’agents, pour des violences commises lors d’une manifestation en 2023 contre la réforme des retraites.

Le 3 avril dernier commençait le procès d’agents de la Brav-M, mis en cause par un enregistrement effectué à leur insu en mars 2023, qui révélait leurs pratiques brutales à l’égard de personnes interpellées lors d’une soirée de manifestations. Les policiers s’en étaient particulièrement pris à la seule personne noire du groupe, Monsieur S., qui subissait coups, menaces, propos racistes, homophobes et sexistes. Son avocat, Arié Alimi, a pu faire apparaître les contradictions des agents en les conduisant par ses questions à passer, en l’espace de quelques secondes, d’une version à une autre devant le tribunal.


Balayons un peu devant notre porte

Les brèves du jour



A force de nous désoler sur l’état du monde, et il y a largement de quoi, si l’on pense au virage dangereux que prennent les Etats-Unis, avec les ramifications avec l’Ukraine, la Russie, Gaza, plus généralement la Palestine et tout le Moyen-Orient, nous en arrivons à oublier ce sur quoi nous pourrions peut-être plus facilement agir, puisqu’il s’agit de faits se déroulant quotidiennement sous nos yeux.

Sans prétendre dresser un inventaire exhaustif de ce qui va mal en France, on peut au moins ouvrir les journaux des derniers jours et observer que, comme nous l’avons déjà indiqué hier dans ces colonnes, un procès devait se tenir demain mercredi 26 mars au tribunal de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains. Hors, à la demande de la défense, celui-ci est reporté à une date ultérieure. Le rassemblement prévu pour soutenir les victimes l’est donc également.

En 2021, sous le gouvernement du Premier ministre Jean Castex, les 62 premiers conseillers numériques devenaient « opérationnels » pour accompagner tous ceux qui sont peu familiers des outils numériques en ligne pour se les approprier et les utiliser dans leurs activités du quotidien. Nous nous réjouissions, avec toutes les associations qui s’efforcent d’apporter leur soutien aux plus démunis d’entre nous, de cette aide précieuse. Las, 4 ans plus tard, on apprend que l’avenir des 4 000 conseillers numériques est compromis par une importante coupe budgétaire.

Devant la recrudescence des actes criminels liés au narcotrafic, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, prévoit d’emprisonner les 200 narcotrafiquants les plus dangereux dans « deux établissements de haute sécurité » à Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, d’ici au mois d’octobre. Hors, d’après Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC, certains narcotrafiquants « ont une emprise telle que certains d’entre eux garderont une influence ». En matière d’efficacité si chère à Darmanin, on repassera…

Le vote de la loi sur le narcotrafic, prévu ce mardi à l’Assemblée, a été reporté en raison du nombre d’amendements LR visant à durcir encore la loi. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a soutenu un amendement de Eric Pauget (pour créer une circonstance aggravante (et alourdir les peines) lorsque les infractions liées au trafic de stupéfiants sont commises en étant en possession d’une arme) tout en émettant des réserves, estimant qu’il faudrait sans doute « améliorer » l’écriture lors de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, notamment au regard du respect de la « liberté d’expression » (sic)…

Pendant ce temps, le même garde des Sceaux qui se sent pousser des ailes décide d’interdir les activités « ludiques ou provocantes » en détention, y compris dans les maisons d’arrêt où sont incarcérés, souvent en détention provisoire en attendant leur jugement, les auteurs de délits mineurs.  Sept organisations viennent de déposer un recours devant le Conseil d’Etat visant à faire annuler l’instruction du 19 février du garde des Sceaux, doublé d’une requête devant le juge des référés du Conseil d’Etat en vue d’obtenir la suspension en urgence de l’exécution de cette instruction.

Pendant ce temps, la petite musique d’un retour impossible à la retraite à 62 ans en raison des nouveaux efforts de défense se fait entendre du côté du gouvernement. Un argument prétexte, selon Mathieu Plane, économiste et directeur adjoint de l’OFCE.

S’il reprend un jour, le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres va consommer 1,9 million de tonnes de matériaux extraits des carrières de la région, au lieu de… zéro, comme le promettait le concessionnaire Atosca. Confirmée par le préfet d’Occitanie, cette différence de taille pourrait remettre en cause la sincérité du contrat. À l’origine de la découverte, la députée Arrighi a adressé un signalement au procureur.

Une vingtaine de manifestations ont été organisées jeudi 20 mars dans toute la France, notamment une place de la Bastille, à Paris, à partir de 14h, pour dénoncer notamment les coupes budgétaires dans le monde de la culture dans de nombreuses collectivités, a appris France Inter auprès du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Pour le journal Blast, il s’agit de coupes budgétaires sans précédent, mettant en péril le fonctionnement de nombreuses institutions et créant un vent de panique dans tout le pays. C’est ce que révèlent son tour d’horizon et son état des lieux « entre violence et abattement » chez les acteurs culturels.

A Paris, le groupe We Protect veut chambouler le marché de la sécurité privée en proposant au grand public une application de protection rapprochée à la façon de Uber. Pour agrandir sa brigade, l’agence recrute désormais des travailleurs déjà présents dans la rue, à l’image des chauffeurs de taxi.

Toujours à Paris, après l’expulsion manu militari mardi 18 mars à l’aube des quelque 450 jeunes migrants qui occupaient depuis trois mois la Gaîté lyrique pour réclamer l’accès à un hébergement décent et à une scolarisation, une vingtaine d’entre eux feraient désormais l’objet d’obligations de quitter le territoire (OQTF). C’est ce qu’a affirmé ce jeudi le Collectif des jeunes du parc de Belleville, qui a dénoncé dans un communiqué des «mesures totalement arbitraires et illégales, puisque les mineurs en recours ne peuvent pas être sujets à des OQTF».

Une assistante d’éducation (AED) dans un internat de lycée depuis 5 ans en tant que contractuelle à mi-temps, arrivée lors de la deuxième vague de Covid constate que l’Éducation nationale n’a plus de budget pour prendre soin de ses élèves. C’est tous les éléments de la chaîne qui pleurent.

Sept personnes ont été interpellées pour avoir « effectué des saluts nazis durant la rencontre » opposant dimanche soir la France et la Croatie lors de la Ligue des Nations de football au Stade de France, a annoncé le préfet de police de Paris. Les gardes à vue des sept personnes interpellées pour des « saluts nazis » pendant le match ont été levées pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée, a rapporté, lundi 24 mars, le parquet de Bobigny, auprès de l’Agence France-Presse.

Mise en avant de Bruno Retailleau, banalisation du RN, « polémiques » incessantes sur le voile, discours anti-immigration, cabale contre l’humoriste Merwane Benlazar… Sécurité, islam, immigration, autorité : les obsessions de l’extrême-droite et de la droite réactionnaire saturent l’agenda des grands médias. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?

Au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors d’un tournage, la première journée d’audience a été marquée par les nombreuses attaques de la défense de l’acteur envers les parties civiles. Au deuxième jour du procès, l’acteur devait être entendu sur les faits.

L’Education nationale a décommandé 800 000 livres du conte La Belle et la Bête illustré par Jul. L’auteur de l’ouvrage, connu comme scénariste de « Lucky Luke » ou dessinateur de « Silex and the City », a déploré une « décision politique » de « censure ». Une version modernisée, mais jugée trop adulte ? L’auteur a dénoncé le choix du ministère de l’Education nationale, mercredi 19 mars, d’annuler cette commande. Révélée par Le Monde, la polémique a fait l’objet d’un communiqué de l’illustrateur du conte, dans lequel il a déploré une « décision politique » de « censure », pour des « prétextes fallacieux » selon lui.

Soutenus par un collectif d’habitants et d’enseignants du collège Kléber, à Strasbourg, depuis plusieurs semaines, Kakhaber, Irina et leurs trois filles continuent de vivre dans une extrême précarité. La famille a accepté de nous ouvrir les portes de son quotidien. Sofia (les prénoms des enfants ont été modifiés) était au collège ce vendredi, comme à peu près tous les enfants de son âge. En revanche, elle avait peut-être l’esprit là où ses camarades n’ont jamais les pieds : dans la détresse extrême de ses parents à la rue. Pendant qu’elle était en cours, Kakhaber et Irina, son père et sa mère âgés de 45 et 34 ans, charriaient péniblement sacs et valises dans les rues de Strasbourg, à la recherche d’un toit pour dormir la nuit prochaine. 

Déposée au Sénat début février, la proposition de loi instaurant une condition de résidence régulière de 2 ans pour accéder à certaines prestations sociales vient d’être adoptée en séance publique. Nos 11 organisations alertent sur la mise en place d’une « préférence nationale » déguisée, qui va exclure de nombreuses personnes étrangères en situation régulière ainsi que leurs enfants, de l’accès aux prestations familiales, aux aides personnelles au logement et à l’allocation personnalisée d’autonomie. Si elle est confirmée par un vote à l’Assemblée nationale, ce sera une rupture majeure d’égalité.

L’OEE (Observatoire de l’Enfermement des Etrangers), et les associations qui le composent, engagées dans la défense des droits des personnes étrangères, dénoncent avec la plus grande fermeté la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative actuellement discutée au Sénat. Cette proposition vise à allonger la durée de rétention à 210 jours pour une majorité de personnes placées en rétention. Hier, le ministre de l’Intérieur a proposé un nouvel allongement en évoquant une durée de rétention de 18 mois. Dans la droite ligne de la loi du 26 janvier 2024, nous assistons à une surenchère et à un durcissement catastrophique de cette mesure de privation de liberté.

En France, le ministre de la Justice Gérald Darmanin joint la parole aux actes. Il disait il y a quelques jours vouloir simplifier l’expulsion des détenus étrangers vers leurs pays d’origine. C’est désormais écrit noir sur blanc dans une circulaire directement adressée aux procureurs et aux directeurs de prison. Il en a détaillé le contenu dans le Journal du dimanche.

« Ce projet de loi n’apporte pas la bonne solution », analyse mardi 25 mars sur France Inter Muriel Eglin, présidente du tribunal pour enfants de Bobigny, et vice-présidente de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF), à propos de la réforme de la justice des mineurs examinée mardi au Sénat.

Alerté par des familles et des salariés de l’Ehpad Sainte-Joseph de Saâles (Bas-Rhin), le maire de la commune a fait un signalement au procureur de Saverne pour « suspicion d’infraction ». Mais la direction de l’établissement estime ces critiques disproportionnés.

Le procès de la cheffe de service et de son mari, accusés de harcèlement sur Magali Darros, une employée municipale de Fonsorbes (Haute-Garonne) qui s’est suicidée en laissant des écrits édifiants sur la façon dont ils la traitaient, a eu lieu ce lundi 24 mars 2025 à Toulouse. Deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.

La Défenseure des droits, institution indépendante veillant au respect des droits et libertés, s’alarme de l’augmentation des discriminations en France, notamment liées à l’origine, dans son rapport annuel rendu public mardi.
Claire Hédon souhaite « alerter en particulier sur l’ampleur et l’augmentation des discriminations en France, confirmées par de nombreuses études ». Un rapport annuel ,publié le mardi 25, mars montre une augmentation de ces actes en France. Cette contribution vient rappeler l’ampleur des discriminations liées à l’origine, à la religion et à la nationalité dans la société française et leur dimension systémique et la nécessité de faire évoluer les pratiques dans le sens de ses recommandations.

Vues de l’autre côté de la Méditerranée, les relations entre l’Algérie et la France deviennent de plus en plus compliquées au point que les interventions de Retaillau rendent « très difficile de présumer de la civilité et du pacifisme des autorités françaises à l’égard de l’Algérie« .

Quelques semaines après le 7 octobre 2023, la journaliste Meriem Laribi se fait accréditer aux points presse de l’Elysée. Dans « Ci-gît l’humanité » (Editions Critiques), elle raconte comment, semaine après semaine, les services du Président et certains de ses confrères ont tenté de la museler.

La LDH est menacée d’une éviction en juillet 2025 des locaux mis à sa disposition jusqu’à présent par la Mairie de Toulouse. Ces locaux sont indispensables à son bon fonctionnement. Ce local permanent répond aux nombreuses missions de la LDH et est indispensable à l’activité des deux services civiques qu’elle accueille. 141 personnalités de tous les secteurs de la société civile toulousaine ont signifié par la tribune ci-dessous qu’il est inconcevable qu’une ville comme Toulouse ne soit pas en mesure de mettre à disposition de modestes locaux nécessaires aux activités de défense des droits et des libertés portées par la LDH, contribuant ainsi à la vitalité de la démocratie locale.

Contre tous les racismes, pour l’égalité des droits, nous avons été au moins une centaine de milliers de personnes à marcher dans près de 200 villes et villages partout en France. Nous nous réjouissons du succès de cette mobilisation, qui a montré le visage de la société solidaire que nous voulons. Cette mobilisation unitaire organisée par le collectif « Né-es ici ou venu-es d’ailleurs » et par la Marche des solidarités démontre qu’il existe dans ce pays une force issue de la société civile qui ne laissera pas impunément l’extrême-droite, et ceux qui la copient au plus haut niveau de l’Etat, distiller leur venin.

Une fois encore l’antisémitisme révulse nos consciences. Samedi dernier, le rabbin Arié Engelberg a subi une agression violente par un mineur, alors qu’il quittait la synagogue d’Orléans et était accompagné de son jeune fils. Les images vidéo et les témoignages des personnes qui sont intervenues pour les protéger ne laissent aucun doute sur le motif de cette violence insupportable. C’est parce qu’ils sont juifs qu’ils ont été ciblés et filmés. C’est parce qu’il est juif que le rabbin a été mordu et frappé. Les violences physiques, morales et sexuelles se succèdent et s’accumulent contre les juives et juifs de France. Après l’agression antisémite contre le rabbin Engelberg, réunissons-nous pour affirmer l’indivisibilité du combat contre l’antisémitisme et tous les racismes.


RD

Châlons-en Champagne: jugement pour traite d’êtres humains ce mercredi 26 mars



Un rassemblement aura lieu le 26 mars à 13h devant le tribunal de Châlons-en-champagne, juste avant ce procès où la LDH est partie civile, et dont les victimes sont défendues par Michel Miné, avocat spécialiste du droit du travail et responsable de ce groupe à la LDH.


Traite d’êtres humains en Champagne : 57 victimes identifiées et trois individus jugés


Le parquet du tribunal judiciaire de Châlons-en-Champagne indique qu’une société de prestation de services, sa gérante et deux hommes devront répondre des faits de traite d’êtres humains commis en Champagne lors de la vendange 2023. Le procès s’ouvrira le 26 mars 2025.

On se souvient des décès en une seule semaine de quatre personnes suite à des arrêts cardiaques en septembre 2023. Un inspecteur du travail sonnait alors l’alerte auprès de la profession. Avec les fortes chaleurs, il espérait une prise de conscience des professionnels, ce qui n’a pas souvent été le cas. Grâce à la constitution de partie civile de la LDH, nous assisterons à une première dans une affaire de traite d’êtres humains au travail.

Tribunal Judiciaire

2 Quai Eugène Perrier

51000 CHALONS EN CHAMPAGNE

Pour vous joindre au rassemblement, covoiturage possible depuis Troyes. Départ à 12h00. Contactez-nous dès maintenant par mail:

contact.ldh10@gmail.com

Nous perdons l’une de nos meilleures combattantes

NS




Isabelle, tu n’aimais pas tourner autour du pot. Avec ta parole franche et concise, tu savais aplanir les difficultés, apaiser les conflits et toujours trouver la solution. Tu ne mâchais pas tes mots pour tes innombrables amis autant que pour les autres. Pour toi, la justice et la vérité ne pouvaient que surmonter le brouhaha dominant qui envahit le monde d’aujourd’hui, clameur confuse que tu fuyais de toutes tes forces, refusant de faire le jeu des GAFAM.

Tu entrais toujours dans le débat seulement après avoir bien écouté les arguments des uns et des autres, mettant fin en deux mots aux tergiversations, au moment où nous t’attendions le moins. Et c’est bien ainsi que tu es partie, sans prévenir.

C’est avec émotion que nous ouvrirons la conférence du vendredi 21 mars prochain à Bar-sur-Aube, pour laquelle tu avais su convaincre Samuel Bouron de venir nous parler de l’exposition omniprésente de l’extrême-droite dans les médias. C’est à toi que sera dédiée cette soirée qui n’aurait pas pu être sans ta ténacité.

Merci Isabelle, notre camarade, notre amie. Nous ne doutons pas que là où tu sois, tu sauras te faire entendre et calmer les ardeurs d’éventuels ennemis de la justice et de la liberté, en leur rappelant encore et encore que la vie est belle, même si, à présent, suite à ton départ précipité, nous sommes un peu tentés d’en douter…

Nous nous associons de tout coeur à toutes les militantes et militants des syndicats, associations, coopératives et collectifs qui te pleurent avec nous.

Nous présentons à ta maman, à ta fille, son conjoint et à toute la famille nos condoléances les plus sincères et attristées.


Pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites

Rémy Dufaut


Les obséques auront lieu lundi 17 mars à 15 h au crématorium de Rosières-près-Troyes.

Ni fleurs, ni couronnes, ni plaques, une urne sera déposée pour recueillir vos dons qui seront distribués aux associations pour lesquelles Isabelle militait.


Tribune de Nathalie Tehio « L’avalanche de lois sécuritaires » publiée sur Mediapart

Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Les premiers moments de Donald Trump au pouvoir attestent d’une volonté de prise de pouvoir autoritaire, avec une planification des mesures les plus liberticides, xénophobes et transphobes. Le président s’attaque directement au récit des faits, à la science, fait et défait de nouvelles alliances internationales. Il encourage Elon Musk à aspirer les données personnelles des Américains à travers son accès au Trésor et autres administrations… Il crée un effet de sidération tout en prenant des mesures destinées à focaliser l’attention. Ainsi celle sur le retour aux pailles en plastique, signe du mépris dans lequel il tient la protection de l’environnement, est prise le même jour que la fin de l’interdiction pour les entreprises américaines de pratiquer la corruption d’agents étrangers…

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8 mars: Journée internationale des droits des femmes




Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 8 mars n’est pas encore d’actualité.

C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ».

Ce 8 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes.

En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 8 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF).

Depuis, chaque année, le 8 mars restera toujours d’actualité tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte. Source


La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.

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Pont-Sainte-Marie



En partenariat avec la section LDH de l’Aube, la Maison de l’Animation et de la culture de Pont-Ste-Marie organise 2 évènements:

  • Le mercredi 5 mars de 8h à 10h un petit-déjeuner mensuel de la MAC sur le thème des droits des femmes.
  • Le jeudi 6 mars de 19h à 21h: témoignages de deux réfugiés sur les droits des femmes :
    • Simine FATHI, artiste iranienne
    • Abdoul HAMID, cinéaste afghan

10, avenue Michel-Berger à  PONT-SAINTE-MARIE 

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Sainte-Savine




Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Coins Causette, un espace d’échanges, de débats et de rencontres culturelles qui se veut à la fois informel et enrichissant.
Les Coins Causette sont conçus pour offrir un cadre convivial et participatif où le public peut interagir, partager des idées, poser des questions et approfondir sa réflexion sur des thématiques variées, allant de la société à l’actualité en passant par la culture.
Ces rendez-vous seront ponctués de rencontres littéraires, où auteurs, artistes et experts viendront échanger avec le public autour de leurs œuvres et de leur vision du monde. Chaque édition est pensée comme une véritable plateforme de dialogue, où les participants peuvent non seulement découvrir de nouveaux horizons mais aussi nourrir leur curiosité grâce aux échanges avec des personnalités de divers domaines.

 Conférence inversée sur le féminisme, en partenariat avec le CIDFF le 06 mars à 19h à l’Art Déco.
Ce premier rendez-vous abordera le thème du féminisme sous forme de conférence inversée. Loin des discours académiques traditionnels, ce format innovant invite les participants à poser leurs questions et à échanger librement avec des experts et des intervenants, dans un cadre dynamique et participatif

Jeudi 6 mars à 19h00

L’art Déco
70 avenue Gallieni 10300 Sainte Savine 10300 Sainte Savine 

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Troyes



Journée internationale des Droits des femmes au Rucher Créatif !

Rejoignez-nous au Rucher Créatif pour une journée de réflexion, de créativité et de partage, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour les Droits des Femmes.

 Programme :

  •  09h30 à 11h30 : Atelier créatif « Sublimer les femmes du monde »

Un moment pour célébrer la force et la beauté des femmes à travers un atelier artistique.

Inscription obligatoire : https://www.helloasso.com/associations/le-rucher-creatif/evenements/atelier-creatif-sublimer-les-femmes-du-monde

  • 10h30 à 15h00 : Échange et rencontre avec le CIDFF de l’Aube

Discussion autour de la Frise d’évolution des Droits des femmes

Gratuit – Entrée libre

  • 12h00 à 13h30 : Cantine à prix libre avec KantinetiK

Un moment convivial pour échanger autour d’un repas unique végétariens et produits locaux, accessible à toutes et tous.

  • 10h00 à 14h30 : Atelier numérique : Immersion avec les casques VR

Immersion avec la Réalité Virtuelle, avec l’Egalité Homme/Femme : Le harcèlement sexuel

 Lieu : Le Rucher Créatif – 17 rue du Colonel Driant 10000 TROYES

 Tarif : Gratuit – Entrée libre

Exposition, conférence, portes ouvertes

Le Rucher Créatif
17 rue Colonel Driant 10000 Troyes 


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Troyes



Visite guidée « les femmes dans l’art » à Troyes


En art, les femmes ont toujours eu leur rôle à jouer, muses ou modèles, protectrices et mécènes, commanditaires et collectionneuses ou amatrices éclairées. En revanche, jusqu’aux années 1960, il leur a été difficile de revendiquer avec force une place légitime en tant qu’artistes, au même titre que les hommes.

Tarif unique4.00 € – 4.00 €
– 4 € / adulte en sus du billet d’entrée

Réservation conseillée : 03 25 76 26 81


Samedi 8 mars à 15h00

Musée d’Art moderne – collections nationales Pierre et Denise Lévy 10000 Troyes

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La Chapelle Saint-Luc



Quelle est la modernité de la vie et de l’œuvre Simone de Beauvoir ? Pourquoi reste-t-elle une référence pour la majorité des féministes du monde entier ? Pourquoi Le Deuxième sexe est-il toujours un livre incontournable ? Ce film retrace la trajectoire, les lignes de force d’un des esprits les plus libres du XXIe siècle. L’ambition de ce documentaire est de rendre vivante, contemporaine l’auteure des Mémoires d’une jeune fille rangée. Pour cela des archives exceptionnelles et les témoignages de femmes puissantes venues d’horizon divers : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Titiou Lecoq.

Un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, découvrez ou redécouvrez la vie de Simone de Beauvoir.

Entrée libre sur réservation

Projection proposée par les étudiantes du cursus patrimoines et musées de l’URCA

Samedi 8 mars à 14h00

Espace Didier Bienaimé

25 bis avenue Roger Salengro 10600 La Chapelle-Saint-Luc 10600 La Chapelle-Saint-Luc 

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Aix-Villemaur-Pâlis




Forum tout public pour le mieux-être, la santé et la prévention des femmes et l’accès à leurs droits

Au programme de ce 2è forum organisé par la Maison des solidarités d’Aix-en-Othe (service du Département de l’Aube), en partenariat avec la Maison de santé :

  • stands insertion professionnelle, accès aux droits, prévention santé…
  • conférence sur la ménopause par le Dr Ferrari et Mathilde Mance sage-femme,
  • projection-débat sur l’évolution des droits des femmes par le CIDFF,
  • démonstration de self-défense et sport au féminin,
  • atelier sur l’estime de soi,


Mercredi 5 mars de 10h à 17 h 00  

Salle Polyvalente 10160 Aix-Villemaur-Pâlis 1 place de l’Hôtel de Ville Aix-en-Othe

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Ervy-le Châtel





Conférence : « Les femmes artistes » 

Dans le cadre de la Micro-Folie et organisé par la Maison du Vitrail d’Armance.

Gratuit. Places limitées – Réservation auprès de la Médiathèque sur place ou au : +33 (0)3 25 81 64 32

Samedi 8 mars à 18h30

Médiathèque Thibaud de Champagne 10130 Ervy-le-Châtel

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Châlons-en-Champagne



Samedi 8 mars à 16h00

Cantine du 111, Avenue de Paris

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