Après l’avoir maintes fois repoussé, le gouvernement français a présenté ce lundi 18 septembre son plan pauvreté. Malgré des mesures contre la pauvreté chez les enfants, des places d’hébergement d’urgence et des aides pour le retour à l’emploi, les associations restent sur leur faim. Elles dénoncent principalement un manque d’ambition et la vision à court terme, sans travail structurel, sur la pauvreté en France.
14 % des ménages déclarent devoir se priver d’un confort qui parait « normal » en France. Malgré la baisse du chômage, cette proportion ne diminue pas.
LES JO ONT FAUSSEMENT SERVI D’ARGUMENT DE RECRUTEMENT
À l’approche des Jeux olympiques 2024, la mairie de Paris cherche à recruter plus de 200 agents supplémentaires. Les Parisiens qui touchent le revenu de solidarité active (RSA) ont été invités à candidater.
Les banques alimentaires sont l’un des grands acteurs de la solidarité en France. 132 000 tonnes de produits sont collectés par an, soit 220 millions de repas. Le président des Restos du Cœur a annoncé que son association était confrontée à de graves difficultés qui allaient conduire à diminuer le nombre de personnes qui reçoivent de l’aide. Entretien avec Laurence Champier, directrice de la Fédération française des banques alimentaires.
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Lundi 14 août, 63 migrants ont trouvé la mort dans le naufrage d’une pirogue, au large du Cap-Vert. L’embarcation avait quitté la côte sénégalaise le 10 juillet avec à son bord une centaine de passagers, des pêcheurs locaux pour la plupart. Une tragédie récurrente causée non seulement par les conditions socio-économiques au Sénégal, mais aussi par le réchauffement climatique.
Du revenu de solidarité active (RSA) aux rémunérations des grands patrons ou des stars du sport et du show-business, l’amplitude des revenus est immense en France. Notre échelle des revenus vise à donner quelques points de repère.
Suite à la venue de Gérald Darmanin venu défendre son opération Wuambushu dans le 101e département français, Médecins du monde (MdM) ne décolère pas. « Non, aucun problème n’a été résolu » en détruisant les bidonvilles existants. Au contraire, s’alarme l’ONG, les populations sont davantage invisibilisées et précarisées.
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22 % des jeunes diplômés du supérieur qui travaillent sont en CDD ou en intérim, contre 47 % des jeunes sortis de l’école sans diplôme. La précarité de l’emploi des jeunes adultes dépend fortement de leur niveau de diplôme.
De nombreux exilés sont confrontés au cours de leur parcours d’exil à des difficultés d’ordre psychologique en raison des violences subies dans leur pays, sur la route ou à cause de l’angoisse vis-à-vis de leur sort. Des structures existent pour leur venir en aide. InfoMigrants fait le point.
Les 3 CADA (Résidence La Fontaine à Bar-sur-Seine, CADA AATM à La Chapelle St-Luc, CADA de St-André-les-Vergers) proposent un soutien médico-psychologique.
Les CMP ( Centres Médico-Psychologiques) sont des lieux ouverts à toute personne demandant un soutien. Le statut de réfugié ou autre n’est, fort heureusement, pas un critère d’exclusion. Mais il faut prévoir un grand délai d’attente (comme pour les autres patients) et, très souvent, la barrière linguistique est un véritable frein à la relation thérapeutique.
Le PÔLE DE PSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT est divisé en 2 secteurs
-le secteur OUEST:
Romilly sur Seine : CMP/CATTP-HDJ Prémices, pl. Eglise St Martin (03 25 21 95 28)
Brienne-le-Château : HDJ, 1 rue Pont (03 25 72 53 25)
Bar-sur-Aube : CMP/CATTP adultes et adolescents, 8 rue Gaston Cheq (03 25 27 55 67)
Bar-sur-Seine : CMP/CATTP, 9 bis pl. Eglise (03 25 29 10 74)
Une Equipe Mobile Psychiatrique Précarité (EMPP) vient de voir le jour dans le département de l’ Aube:
Rattachée au Pôle psychiatrie de l’adulte de l’Établissement Public de Santé Mentale de l’Aube (mission extra hospitalière), l’Équipe Mobile Psychiatrie Précarité (EMPP) de l’Aube va à la rencontre des personnes adultes en situation de précarité, d’exclusion ou en voie de l’être, quel que soit le lieu où leurs besoins sont repérés. Si nécessaire, elle facilite l’accès aux soins psychiatriques dans tout le département de l’Aube. De plus, elle assure une fonction d’interface et de coordination entre les équipes de psychiatrie et les acteurs situés en première ligne dans la lutte contre la précarité (social, associatif, professionnel de santé…), qui peuvent déclencher son intervention sur le terrain. Enfin, elle met en place des actions de sensibilisation et de soutien aux équipes.
Elle intervient sur demande d’un partenaire au 06 62 91 20 52 ou epsma.empp@hcs-sante.fr (du lundi au vendredi de 9h à 17 h, sauf jours fériés)
En cas d’urgence
Dans un 1er temps, adressez vous à votre médecin traitant qui pourra se mettre en contact avec votre CMP de proximité ou vous orientera vers le service des urgences.
Vous pouvez aussi pendant les heures ouvrables (9H/18H30 du lundi au vendredi) vous adresser en priorité à votre CMP de Proximité (ci-dessus).
En dehors des heures ouvrables, s’adresser aux services des urgences du département (CH Troyes, Romilly sur Seine, Bar sur Aube) en composant le 15.
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Le Défenseur des droits soutient des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence. Cette publication constitue une synthèse du test de situation concernant le refus de soins opposé aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l’aide médicale de l’État (AME)1 mené, avec le soutien du ministère des Solidarités et de la Santé (représenté par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et la direction de la sécurité sociale (DSS)) et du Défenseur des droits, par une équipe de recherche de l’Institut des politiques publiques (IPP) composée de Pauline Mendras (assistante de recherche), Delphine Roy (directrice du programme « santé et autonomie »), Joyce Sultan Parraud (économiste) et Léa Toulemon (économiste).
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En dépit des conditions extrêmement précaires et de l’emprise des réseaux de passeurs, des milliers de migrants continuent de tout tenter pour rejoindre l’Angleterre.
En 2022, environ 46 000 personnes ont traversé la Manche à bord de petites embarcations.
Les forces de l’ordre ont commencé jeudi matin 4 mai à évacuer un camp de migrants à Mardyck, dans le Nord, qui a accueilli ces dernières semaines quelques centaines de personnes, dont deux cents étaient encore sur place mercredi.
En seulement deux ans, le campement a été déplacé sur trois communes, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, et enfin Mardyck.
Ces évacuations ajoutent « à leur précarité », sans rien régler.
Un collectif d’élues parisiennes rappelle que neuf familles monoparentales d’enfants en situation de handicap sur dix sont gérées par des mères seules. Des mères qui vivent un parcours du combattant face aux défaillances des institutions.
Selon Familles rurales, cette somme est ce qu’il « suffirait » d’ajouter au budget mensuel des familles vivant au niveau du seuil de pauvreté pour respecter le Plan national nutrition santé.
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Le sud-est de l’Ethiopie est durement frappé par une sécheresse historique qui frappe depuis plus de deux ans la Corne de l’Afrique. Des millions de personnes souffrent de la faim. Avec la misère, les mariages forcés et les violences faites aux femmes ont considérablement augmenté, alarme l’UNICEF.
Alors que le gouvernement envisage la création d’un titre de séjour pour les étrangers exerçant des « métiers en tension », franceinfo a rencontré plusieurs d’entre eux. Sceptiques, ils ont peu d’espoir de voir leur situation réellement changer.
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