C’était samedi dernier dans le centre-nord du Burkina Faso à Barsalogho, ville de 10.000 habitants, et le terrible bilan ne cesse de s’alourdir : plus de 300 personnes ont été abattues par un groupe terroriste, essentiellement des hommes.
Donald Trump nage en plein délire sur Kamala Harris «devenue noire»
Dans un entretien accordé à des journalistes afro-américaines, le candidat à la Maison Blanche a pointé du doigt mercredi 31 juillet le prétendu changement d’identité de sa rivale. Cette dernière lui a répondu avec calme quelques heures plus tard.
Cérémonie d’ouverture des JO : Louise Michel était-elle une terroriste, comme l’affirme le sénateur LR Stéphane Le Rudulier ?
La statue de Louise Michel, érigée sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, n’a pas manqué de faire réagir Stéphane Le Rudulier qui avance qu’elle était une «terroriste de la pire espèce». Un qualificatif à rebours de l’analyse des historiens et historiennes.
Méprise sur le dangereux saboteur
Le dangereux saboteur d’ultra-gauche en possession d’un livre émeutier était un étudiant qui voulait faire du graffiti.
«Attaques contre le réseau SNCF : un militant d’ultragauche arrêté sur un site ferroviaire en Normandie» ont titré les médias dominants à l’unisson il y a deux jours. Les autorités avait fait fuiter cette info sensationnaliste : la police tenait enfin un saboteur d’ultra-gauche, après les incendies de câbles de la SNCF le jour de la cérémonie d’ouverture des JO. Des actes largement instrumentalisés par le gouvernement.
Les évêques gardiens de leurs bonnes mœurs
Philippe Katerine/Dionysos s’est fait crucifier par des évêques pourfendeurs de l’hédonisme, qui ont confondu bacchanale et eucharistie. Absence de culture ou volonté de se victimiser, l’un d’entre eux a même commandé à tous les prêtres de son diocèse la tenue de « messes de réparation ». Il pourra en ajouter 216 000 pour les victimes directes de ses collègues ecclésiastiques.
Partager la publication "Faut-il en rire ou en pleurer ?"
Mardi 14 novembre 2023, une personne protégée par la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) a été expulsée vers son pays de nationalité. Sept associations de défense de droits humains dénoncent cette expulsion illégale et la violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme (ConvEDH).
Un étranger, s’il est prouvé qu’il représente une menace grave pour la sécurité de l’État, en étant proche de terroristes ou en préparant un attentat, peut déjà être expulsé sous le droit actuel. Mais le terroriste d’Arras n’était en effet pas expulsable.
Un homme a été interpellé après avoir tué un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un lycée du nord de la France ce vendredi. Une attaque qui intervient dans un contexte de crainte d’importation du conflit entre Israël et le Hamas en France, et près de trois ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty.
Dans l’après-midi du 16 octobre 2020, Samuel Paty est assassiné par un islamiste tchétchène. Il venait d’avoir 47 ans. Il était père d’un petit garçon. Samuel Paty aimait la musique, le rock des années 80, surtout Sigur Rós, U2, Goran Bregovic, Pink Floyd et Apocalyptica. Il était passionné d’histoire, appréciait la poésie, lisait Baudelaire, Balzac, Maupassant, Zola, Flaubert et Julien Green. Il jouait souvent aux échecs. Au tennis et au ping-pong aussi. Dans la salle des professeurs, il déambulait avec sa tasse « Star Wars » à la main. Ses élèves l’appréciaient pour son enseignement… et pour ses blagues consignées dans un carnet jamais loin de son cahier de classe. Un jour, il avait dit à une ancienne élève : « Je voudrais que ma vie et ma mort servent à quelque chose ». Valérie Igounet est historienne, journaliste et directrice adjointe de l’Observatoire du conspirationnisme. Ses recherches se situent au croisement de l’histoire politique et de l’histoire des idées. Spécialiste du négationnisme, du complotisme et de l’extrême droite en France après 1945, elle a publié plusieurs ouvrages sur ces sujets. Guy Le Besnerais dessine depuis l’enfance, expérimente la BD aux Ateliers des Beaux-Arts de Paris et rejoint l’association BD54. Après une carrière d’ingénieur de recherches, il décide de se consacrer à l’illustration en 2021. Crayon noir est son premier roman graphique. Coloriste BD depuis plusieurs années, Mathilda a notamment réalisé la mise en couleurs des Algues vertes (Delcourt, 2019) et de Flic (Goutte d’Or, 2021).
Face à un conflit israélo-palestinien délaissé par le reste du monde, le Hamas tente d’imposer les revendications palestiniennes aux acteurs du monde, au risque de déstabiliser encore davantage la région, explique la politologue Agnès Levallois.
Des cyberactivistes français nominés au Nobel de la paix pour leur combat contre Daesh
Au lendemain des attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher, des internautes regroupés au sein de la Katiba des Narvalos se donnent pour mission de combattre la propagande terroriste. Sept ans après, ils sont toujours sur le pont et… nobélisables.
Analyses religieuses, géopolitiques, historiques, philosophiques… Les travaux sur le terrorisme sont variés, mais la notion de vengeance demeure généralement en arrière-plan de leurs exposés, présente en filigrane mais jamais étudiée pour elle-même. Myriam Benraad, politologue spécialiste de la violence politique au Moyen-Orient, professeure en relations internationales (ILERI, Schiller International University) et chercheure associée à l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM, Aix-Marseille Université), propose dans Terrorisme : les affres de la vengeance, sous-titré « Aux sources liminaires de la violence » et paru aux éditions Le Cavalier Bleu le 26 août 2021, une analyse des mouvements terroristes à l’aune de cette pulsion originelle, qui en sature l’histoire et se retrouve à toutes les étapes de leurs cycles de violence.
Deux décennies ont passé, mais les souvenirs du 11 septembre 2001 semblent toujours aussi vivaces dans les esprits de ceux qui ont assisté, de près ou de loin, à ces terribles attentats. Directeur de l’unité de recherche « Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine » à l’Université Caen Normandie, Francis Eustache nous explique pourquoi, et revient sur ce que les recherches des vingt dernières années nous ont appris sur les processus de mémorisation.