Nouvelle-Calédonie : les questions pour comprendre la crise



La situation dans l’archipel du Pacifique, tendue depuis des mois, a explosé depuis lundi 13 mai, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. L’état d’urgence décrété par le gouvernement est désormais entré en vigueur. Alors que réapparaît le spectre d’une quasi-guerre civile, six questions pour comprendre les raisons complexes de ce nouvel embrasement.

En proie à des tensions depuis plusieurs mois, la Nouvelle-Calédonie est secouée depuis lundi 13 mai par des émeutes. Elles ont éclaté alors que l’Assemblée nationale allait se prononcer sur une révision constitutionnelle prévoyant une réforme du corps électoral vivement contestée par les indépendantistes de l’île.



Kanaky : milices coloniales, répression militaire


Contre Attaque



Ces vidéos montrent des colons tirer à balles réelles vers des habitants désarmés, des personnes touchées par des tirs, des milices blanches équipées de casques et de boucliers, des pick-ups qui patrouillent la nuit dans la ville et éclairent les rues à la recherche de Kanaks. Et l’envoi, pour épauler ces milices, de blindés, de centaines de policiers et de gendarmes par avion, et même d’escadrons de militaires qui viennent d’arriver sur place.


La violence chez les jeunes

Éducs de rue supprimés : un choix politique irresponsable




Le conseil départemental de la Vienne lors de son vote du budget 2024, le 29 mars dernier, a décidé de diminuer de 250 000€ la dotation annuelle allouée au service de prévention spécialisée qui dépend de l’ADSEA86. C’est 5 postes en moins. 3 quartiers sur 9 où les éducateurs de rue ici ne peuvent plus intervenir ; C’est au bas mot 400 jeunes et leur famille dont l’accompagnement s’arrête brutalement. A Poitiers, depuis le 29 avril, plus aucun éducateur de rue n’intervient sur le quartier de Bellejouanne et celui des 3 cités. Bientôt, c’est Le Lac à Châtellerault qui sera délaissé. Cette décision vient acter le tout répressif et la fin partielle du préventif dans une période où  les sujets liés à la jeunesse, à la protection de l’enfance, aux violences et aux incivilités semblent être au cœur des préoccupations du gouvernement.


Nous relations dans ces pages en juin 2023 le lâchage par la ville de Troyes des éducateurs de la prévention spécialisée, au prétexte que cela relève de la compétence du département, avec la réduction du financement au seul domaine de l’insertion par un seul éducateur au lieu de huit précédemment.


La presse locale se fait l’écho aujourd’hui, dans un excellent article, d’une « altération du discernement » chez les jeunes sur le plan social, selon un expert psychologue de la région.

Celui-ci met en cause le fait qu’il n’y ait « plus aucune censure dans la violence », « un détachement de l’auteur par rapport aux faits », « le problème des écrans et des réseaux sociaux », la volonté d’appartenir à un groupe », « le rôle de l’environnement familial » et « les conséquences du confinement. » Mais quid du travail de prévention dont on sait pertinemment qu’il portait ses fruits lorsqu’il était encore en odeur de sainteté ?

En s’inquiétant de l’apparition de nouvelles formes de violence dans les établissements accueillant et accompagant des mineurs (ASE notamment), la Haute Autorité de Santé en faisait encore y a peu un cheval de bataille.

En judiciarisant à outrance ce phénomène, on en oublie le rôle de l’éducation. Qui, mieux que les éducateurs de terrain, sera à même de prévenir et d’apaiser les tensions entre ces jeunes de plus en plus susceptibles d’avoir des comportements à risques ?

Ce n’est pas en punissant enfants et familles, ce n’est pas en supprimant les postes et les crédits du travail social, faute d’avoir compris le rôle essentiel des éducateurs de rue, qu’on résoudra le problème.

RD

Conflits armés, élections entachées d’irrégularités: la démocratie en déclin partout, selon Freedom House


La démocratie a subi des revers importants et généralisés dans le monde entier en 2023, la violence et la manipulation ayant entaché une série d’élections, selon le rapport annuel de l’organisation américaine de promotion de la démocratie Freedom House.

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Un cadre de l’extrême droite lyonnaise jugé pour une agression raciste


Trois personnes ont été agressées à la sortie du Boston à Lyon vendredi 2 février. Suspecté d’être l’un des auteurs de ces violences, le porte-parole des Remparts, Sinisha Milinov, a été placé en détention provisoire et sera jugé mardi.

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Terreur fasciste : à Lyon, l’extrême droite donne des coups de poignard

Face à la tentation de la haine, l’exigence de concorde


Alors que les massacres et les bombardements au Proche Orient soulèvent le dégoût et la colère, 150 personnalités françaises de toutes cultures et de toutes confessions appellent, dans cette tribune pour « l’Obs », à résister aux anathèmes.

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Regarder enfin le conflit en face


« Contre la violence aveugle envers les civils » : déclaration au nom des pacifistes basés en Israël

Israël et Palestine : une horreur qui vient de loin



L’attaque du Hamas organisée samedi 7 octobre dans plusieurs villes en Israël intervient après des décennies de politique répressives à l’encontre des populations palestiniennes colonisées. Si les crimes doivent être condamnés, des éléments de compréhension sont aussi nécessaires pour dépasser l’effroi, et éviter les réactions simplistes.

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Une émotion très sélective


Condamnés à comprendre


Comment Israël a joué les apprentis sorciers avec le Hamas

Israël – Gaza : « La communauté internationale a abandonné ce conflit depuis des années »



Face à un conflit israélo-palestinien délaissé par le reste du monde, le Hamas tente d’imposer les revendications palestiniennes aux acteurs du monde, au risque de déstabiliser encore davantage la région, explique la politologue Agnès Levallois.

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 «  Je suis profondément préoccupée par le bien-être des enfants en Israël et dans l’État de Palestine.« 


Après un passage sur BFM : cette militante antiraciste traquée par l’extrême-droite



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Généralisation de la violence



Un jeune homme s’est fait violemment frapper par un agent de sécurité de la RATP lors d’une interpellation dans les couloirs du métro parisien, comme le révèlent des images diffusées sur X (ex-Twitter). Selon la régie de transports, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, la scène s’est déroulée mardi 19 septembre vers 21 heures, dans la station Gare de l’Est. Le jeune homme a ensuite été remis à la police.

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Irak : Retirer le projet de loi anti-LGBT



Ce texte prévoit la peine de mort pour les comportements homosexuels et l’emprisonnement pour l’expression d’une identité transgenre.

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Cameroun : Amnesty dénonce les « atrocités » commises par chaque camp dans les régions anglophones


Dans un rapport, l’ONG répertorie des « exécutions extrajudiciaires », des « tortures » et des « violences sexuelles » perpétrées par les forces de l’ordre et les séparatistes armés.

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Les extrêmes-droites plus que jamais à l’affût


Mort de Nahel : cagnotte contre cagnotte

 

Violences urbaines : des «milices» d’extrême droite signalées dans plusieurs villes


Emeutes à Lyon. « On est chez nous » : l’extrême droite défile devant l’hôtel de ville


Mort de Nahel : à Angers, des militants d’extrême droite attaquent des manifestants à la batte de baseball


Violences : l’extrême droite organise des milices

La situation en Cisjordanie « menace de devenir incontrôlable », alerte l’ONU


Depuis le début de l’année, au moins 174 Palestiniens, 25 Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon l’AFP.

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« Je ne pouvais plus supporter la violence au sein de l’institution » : vague de démissions dans la police et la gendarmerie


Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.

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La rue rouge au Sénégal


Le sang coule au Sénégal, où l’opposant Ousmane Sonko a été condamné, hier jeudi 1er juin, à deux ans de prison ferme. Ses partisans ont aussitôt pris la rue. Premier bilan de la répression, neuf morts.

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Burkina Faso

Au Burkina Faso, une vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire


Burkina Faso : comment continuer à regarder France 24 ?

Israël-Palestine : récit des récents événements tragiques à Huwara


Au Proche-Orient, la tension ne cesse de monter en Cisjordanie. Dimanche 19 mars, deux Israéliens ont été blessés par balle, dont un grièvement, à Huwara, trois semaines après une nuit de violence qui a marqué les esprits. Récit de cette terrible nuit.

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Ceux qui dominent l’État organisent la violence


Je sais, il faudrait les ignorer, juste détourner les yeux et regarder ce héron dans les roseaux, cette fleur blanche, et l’aulne qui a survécu au vent, la terre qui sous les feuilles s’amollit ces jours derniers. Mais il est de ces indignations vertueuses des vertueux apeurés, les indignations de ceux qui servent l’ordre car l’ordre les sert, qui sans arrêt possible me retournent.

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Représailles

«On en a marre de t’entendre» : Paul François, le «Paysan contre Monsanto», agressé à domicile


Quelques semaines après avoir obtenu des dommages et intérêts de la part de Bayer Monsanto pour son intoxication par un ancien herbicide de la firme, l’agriculteur a été agressé à son domicile. Une enquête pour «violences en réunion» est ouverte par le parquet d’Angoulême.

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