La situation dans l’archipel du Pacifique, tendue depuis des mois, a explosé depuis lundi 13 mai, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. L’état d’urgence décrété par le gouvernement est désormais entré en vigueur. Alors que réapparaît le spectre d’une quasi-guerre civile, six questions pour comprendre les raisons complexes de ce nouvel embrasement.
Nous relations dans ces pages en juin 2023 le lâchage par la ville de Troyes des éducateurs de la prévention spécialisée, au prétexte que cela relève de la compétence du département, avec la réduction du financement au seul domaine de l’insertion par un seul éducateur au lieu de huit précédemment.
Celui-ci met en cause le fait qu’il n’y ait « plus aucune censure dans la violence », « un détachement de l’auteur par rapport aux faits », « le problème des écrans et des réseaux sociaux », la volonté d’appartenir à un groupe », « le rôle de l’environnement familial » et « les conséquences du confinement. » Mais quid du travail de prévention dont on sait pertinemment qu’il portait ses fruits lorsqu’il était encore en odeur de sainteté ?
En judiciarisant à outrance ce phénomène, on en oublie le rôle de l’éducation. Qui, mieux que les éducateurs de terrain, sera à même de prévenir et d’apaiser les tensions entre ces jeunes de plus en plus susceptibles d’avoir des comportements à risques ?
La démocratie a subi des revers importants et généralisés dans le monde entier en 2023, la violence et la manipulation ayant entaché une série d’élections, selon le rapport annuel de l’organisation américaine de promotion de la démocratie Freedom House.
Trois personnes ont été agressées à la sortie du Boston à Lyon vendredi 2 février. Suspecté d’être l’un des auteurs de ces violences, le porte-parole des Remparts, Sinisha Milinov, a été placé en détention provisoire et sera jugé mardi.
Alors que les massacres et les bombardements au Proche Orient soulèvent le dégoût et la colère, 150 personnalités françaises de toutes cultures et de toutes confessions appellent, dans cette tribune pour « l’Obs », à résister aux anathèmes.
L’attaque du Hamas organisée samedi 7 octobre dans plusieurs villes en Israël intervient après des décennies de politique répressives à l’encontre des populations palestiniennes colonisées. Si les crimes doivent être condamnés, des éléments de compréhension sont aussi nécessaires pour dépasser l’effroi, et éviter les réactions simplistes.
Face à un conflit israélo-palestinien délaissé par le reste du monde, le Hamas tente d’imposer les revendications palestiniennes aux acteurs du monde, au risque de déstabiliser encore davantage la région, explique la politologue Agnès Levallois.
Un jeune homme s’est fait violemment frapper par un agent de sécurité de la RATP lors d’une interpellation dans les couloirs du métro parisien, comme le révèlent des images diffusées sur X (ex-Twitter). Selon la régie de transports, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, la scène s’est déroulée mardi 19 septembre vers 21 heures, dans la station Gare de l’Est. Le jeune homme a ensuite été remis à la police.
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Dans un rapport, l’ONG répertorie des « exécutions extrajudiciaires », des « tortures » et des « violences sexuelles » perpétrées par les forces de l’ordre et les séparatistes armés.
Depuis le début de l’année, au moins 174 Palestiniens, 25 Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon l’AFP.
Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.
Le sang coule au Sénégal, où l’opposant Ousmane Sonko a été condamné, hier jeudi 1er juin, à deux ans de prison ferme. Ses partisans ont aussitôt pris la rue. Premier bilan de la répression, neuf morts.
Au Proche-Orient, la tension ne cesse de monter en Cisjordanie. Dimanche 19 mars, deux Israéliens ont été blessés par balle, dont un grièvement, à Huwara, trois semaines après une nuit de violence qui a marqué les esprits. Récit de cette terrible nuit.
Je sais, il faudrait les ignorer, juste détourner les yeux et regarder ce héron dans les roseaux, cette fleur blanche, et l’aulne qui a survécu au vent, la terre qui sous les feuilles s’amollit ces jours derniers. Mais il est de ces indignations vertueuses des vertueux apeurés, les indignations de ceux qui servent l’ordre car l’ordre les sert, qui sans arrêt possible me retournent.
«On en a marre de t’entendre» : Paul François, le «Paysan contre Monsanto», agressé à domicile
Quelques semaines après avoir obtenu des dommages et intérêts de la part de Bayer Monsanto pour son intoxication par un ancien herbicide de la firme, l’agriculteur a été agressé à son domicile. Une enquête pour «violences en réunion» est ouverte par le parquet d’Angoulême.