Bombardement à Rafah : « Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », dénonce MSF


Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.

« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».



Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »


Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.

Le Premier ministre israélien a déclaré, lundi 27 mai, que la frappe israélienne qui a touché un camp de déplacés à Rafah dimanche était « un incident tragique »« A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un incident tragique s’est produit hier », a déclaré Benyamin Nétanyahou au Parlement israélien devant des familles d’otages détenus dans la bande de Gaza.




RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes




Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI),  Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et  plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza



146 pays membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien


Avec l’annonce de l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, 146 des 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies reconnaissent officiellement l’Etat de Palestine.

L’Espagne et l’Irlande, membres de l’Union européenne (UE), ainsi que la Norvège ont annoncé, mercredi 22 mai, reconnaître officiellement l’Etat de Palestine.

L’Autorité palestinienne se prévaut maintenant de la reconnaissance de la Palestine comme Etat indépendant par 146 pays, soit près de 75 % des 193 Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pour le moment, aucun pays occidental du G20 n’a franchi le pas.



Reconnaissances d’un État palestinien en Europe : quelles conséquences ?



Ce mercredi, trois pays européens ont annoncé la reconnaissance d’un État palestinien. Ils rejoignent neuf autres pays sur le continent. Mais que faut-il attendre de ces reconnaissances ? S’agit-il d’un acte purement symbolique, ou d’un « moment historique » comme le disent les responsables politiques palestiniens ? Analyse.



«Le noyau dur du refus est en train de se fissurer»


L’Irlande, l’Espagne et la Norvège ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine. Furieux, Israël a rappelé plusieurs de ses ambassadeurs. Le Premier ministre irlandais espère convaincre d’autres pays européens de faire de même, mais les Vingt-Sept sont divisés. Qu’est-ce que cette décision pourrait changer sur la scène internationale ? L’analyse de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Iremmo et professeur émérite des universités. Il est co-auteur de Le rendez-vous manqué des peuples – De l’échec des révolutions populaires aux dérives populistes, aux éditions Autrement.



Après l’annonce groupée de trois pays européens, Joe Biden se dit opposé à la « reconnaissance unilatérale » d’un Etat palestinien


L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont annoncé mercredi qu’ils allaient officiellement reconnaître l’Etat de Palestine. Une décision qui fait fulminer l’Etat hébreu, alors que la France estime que les conditions ne sont « à ce jour » pas réunies.

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, « pense qu’un Etat palestinien doit voir le jour au travers de négociations directes entre les parties, non par la reconnaissance unilatérale », a déclaré mercredi une porte-parole de la Maison Blanche, en réaction à la décision de trois pays européens de reconnaître l’Etat de Palestine.



« Joe Biden pourrait être poursuivi par la Cour pénale internationale », affirme Patrick Baudouin, président honoraire de la LDH


La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt lundi contre des dirigeants du Hamas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés. Selon Patrick Baudouin, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme, Joe Biden pourrait être considéré comme complice et lui aussi être poursuivi par le TPI. Interview.



Pendant ce temps, des colons détruisent les aides pour Gaza


Un nouveau convoi de camions transportant de l’aide humanitaire pour #Gaza a été bloqué par des colons qui ont détruit les colis, le 13 mai, au point de passage de #Tarqumia, en Cisjordanie. Deux activistes israéliennes pour la paix ont tenté de s’interposer. Elles les ont confrontés, prenant des soldats de l’armée israélienne à témoin, et ont tout filmé.



EN DEMANDANT DES MANDATS D’ARRÊT, LE PROCUREUR NE SE SUBSTITUE PAS AUX SYSTÈMES NATIONAUX


La démarche de Karim Khan à l’encontre des Premier ministre et ministre de la Défense israéliens n’empiète pas sur la souveraineté judiciaire d’Israël. L’État hébreu peut d’ailleurs toujours se saisir de la procédure.



Quels Etats membres de l’Union européenne reconnaissent la Palestine ?



L’Etat palestinien est reconnu par 9 Etats membres de l’Union européenne sur 27.

Au sein de l’Union européenne, les approches des Etats membres concernant la Palestine, pays observateur à l’ONU depuis 2012, diffèrent sensiblement. Notamment du point de vue de la reconnaissance diplomatique de l’Etat. Neuf pays parmi les Vingt-Sept, le plus souvent en Europe centrale et orientale, reconnaissent la Palestine.



ISRAËL-HAMAS : POURQUOI LA CPI PEUT POURSUIVRE NETANYAHOU


Contrairement à ce qu’affirment les États-Unis, la Cour pénale internationale a bien juridiction sur Israël, même si le pays n’a pas ratifié le statut de la Cour. En cas de validation du mandat d’arrêt, qui vise aussi le ministre de la défense israélien et trois dirigeants du Hamas, le chef de l’État hébreu ne bénéficierait d’aucune immunité.



L’environnement, victime silencieuse de la guerre à Gaza


Pollution des sols, sources d’eau contaminées, champs dévastés. En plus du lourd bilan humain, le préjudice écologique subi par les habitants de Gaza est immense. Des observateurs soulignent la nécessité de criminaliser la destruction de l’environnement à des fins militaires.

«Tout simplement inhabitable.» Ce sont les mots employés par Martin Griffith, chef des affaires humanitaires de l’ONU, pour décrire Gaza. Une déclaration faite le 5 janvier 2024 en référence à la famine qui plane sur l’enclave ; mais aussi la destruction généralisée de son environnement et des ressources naturelles – eau, sol et végétation – qui impacteront la population pendant des décennies.


Mandat d’arrêt contre des dirigeants d’Israël et du Hamas: «Il y a une seule boussole, celle du droit international»



Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé lundi 20 mai l’émission de mandats d’arrêt contre des hauts responsables d’Israël et des dirigeants du Hamas. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et quelles sont les chances de voir ces personnes sur le banc des accusés à La Haye ? Entretien avec Johann Soufi, ancien directeur du bureau juridique de l’Unrwa dans la bande de Gaza.



Paris soutient la CPI après les mandats requis contre Netanyahu, Gallant et trois chefs du Hamas


La France « soutient la Cour pénale internationale » dont le procureur a réclamé des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué le Quai d’Orsay dans la nuit de lundi à mardi.

Le Quai d’Orsay à rebours des Américains. La France « soutient la Cour pénale internationale », dont le procureur a annoncé, lundi 20 mai, avoir déposé une requête pour la délivrance de mandats d’arrêt visant notamment le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés dans la bande de Gaza.



« Cela montre qu’il n’y a pas de dirigeant au-dessus des lois », souligne un avocat spécialiste du droit international


La Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ministre de la Défense et trois dirigeants du Hamas.

La demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et des dirigeants du Hamas « montre que le droit international humanitaire s’applique à tous », a salué lundi 20 mai sur franceinfo l’avocat Emmanuel Daoud, spécialiste en droit pénal international et inscrit sur la liste des avocats près la Cour pénale internationale. 

Le procureur de la Cour pénale internationale demande des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou, son ministre de la Défense et des dirigeants du Hamas


Il appartient désormais aux juges de la Cour pénale internationale de déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer ces mandats d’arrêt réclamés par le procureur général pour des « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » dans la bande de Gaza.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré lundi 20 mai avoir demandé un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, notamment pour des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité » commis dans la bande de Gaza. Contrairement à ce que nous avions écrit par erreur dans un premier temps, ces mandats n’ont pas été directement émis par la Cour pénale internationale.

« Sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire que Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, le ministre de la Défense d’Israël, portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et crimes contre humanité commis sur le territoire de l’Etat de Palestine à partir du 8 octobre 2023 au moins », a déclaré dans un communiqué le procureur de la CPI, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.


Gaza : Des volontaires israéliens s’organisent pour empêcher les colons de s’attaquer aux convois humanitaires




Le mouvement « Standing Together » à lancé sa première action qu’il nomme la « Garde humanitaire » ce dimanche. Face à la montée de violence, ces activistes pour la paix se sont mobilisés pour tenter de protéger les convois humanitaire attaqués par des membres de collectifs d’extrême-droite israéliens.


76 ANS APRÈS

LA POPULATION PALESTINIENNE TOUJOURS PRIVÉE DE SES TERRES 




Le 15 mai, les Palestiniens et Palestiniennes commémorent la Nakba ou jour de « la catastrophe » en arabe. Une journée importante qui fait référence au déplacement de plus de 800 000 Palestiniens et Palestiniennes à la suite de la création de l’État d’Israël en 1948. 76 ans après, Israël continue de priver les réfugiés palestiniens de leur droit de retourner sur leurs terres. 

Gaza : Une frappe israélienne qui a tué 106 civils était un crime de guerre apparent


Les autres gouvernements devraient suspendre les livraisons d’armes à Israël et soutenir l’enquête de la CPI.

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Guerre à Gaza : la polémique enfle autour des livraisons d’armes à Israël

HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE ! CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN, SANCTIONS CONTRE L’ETAT D’ISRAËL !



Guerre dans la bande de Gaza : l’Afrique du Sud développe sa plainte contre Israël pour « actes de génocide » devant la plus haute cour de l’ONU


Devant la CIJ, Israël dit être engagé «dans une guerre de défense»


contre-attaque.net


Les Palestiniens de Cisjordanie face à l’intensification de la colonisation


Droits humains : la crise s’aggrave, les leaders mondiaux regardent ailleurs


Une « diplomatie de principes » est essentielle pour défendre le système mondial des droits humains.

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Guerre Israël-Hamas: cinq États saisissent la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes commis


Cinq États signataires du traité créant la Cour pénale internationale (CPI) ont demandé une enquête sur la « situation dans l’État de Palestine », a annoncé son procureur, qui a confirmé enquêter sur les crimes commis depuis l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.

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Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023 – La justice est la réponse à la violence


Autour de Maître Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon, un groupe de 300 avocats français et internationaux s’est constitué afin de déposer une plainte pour le crime de génocide et transferts de population, s’agissant des faits en cours sur le territoire palestinien de Gaza, auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye (Pays-Bas), au nom de plus de 200 associations du monde entier.

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Gaza : Les frappes israéliennes illégales contre des hôpitaux aggravent la crise sanitaire


Troyes: rassemblement pour la paix samedi 18 novembre

Attaques chimiques en Syrie : Bachar al-Assad visé par un mandat d’arrêt de la justice française pour complicité de crimes contre l’humanité


Le mandat concerne les attaques chimiques menées dès 2013 dans la Ghouta orientale.

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La France passe à côté d’une occasion de rendre la compétence universelle pleinement effective


Le projet de Loi d’orientation et de programmation de la justice 2023-2027, débattu en commission mixte paritaire, a été adopté par le Sénat et l’Assemblée nationale mercredi 11 octobre 2023. Les verrous restreignant l’application de la compétence universelle en France ont fait l’objet de débats parlementaires. Cependant, une fois encore, le législateur français, en s’alignant sur la position du gouvernement, n’a pas saisi pleinement cette opportunité pour rendre réellement effective la compétence universelle des juridictions françaises.

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Israël/Palestine : Lettre au Procureur de la Cour pénale internationale


13 octobre 2023

M. Karim A. A. Khan, KC
Bureau du Procureur
Cour pénale internationale
Oude Waalsdorperweg 10
2597 AK La Haye
Pays-Bas

M. le Procureur Khan,

Je vous écris pour vous demander d’émettre d’urgence une déclaration publique concernant le mandat de la Cour pénale internationale (CPI) portant sur les hostilités actuelles entre les groupes armés palestiniens et Israël, au-delà des réponses déjà apportées par votre Bureau aux questions des médias.

Nous avons connaissance de la décision du Bureau du Procureur de ne plus publier de « déclarations préventives », comme dans le passé. Néanmoins, je vous prie de prendre en compte le rôle unique que peut jouer la voix publique du Procureur de la CPI, dans le cas de cas de certaines affaires traitées par la Cour.

Les enjeux pour les civils dans les hostilités actuelles sont extrêmement élevés. Même si toute déclaration que vous feriez serait sans doute exprimée en termes généraux plutôt que spécifiques (au sujet d’incidents particuliers), il est clair que d’horribles violations du droit international humanitaire, constituant des crimes de guerre, ont déjà été perpétrées par diverses parties au conflit.

Votre déclaration pourrait servir de rappel à toutes les parties au conflit au sujet de l’enquête en cours déjà entamée par votre Bureau, de leurs obligations en vertu du droit pénal international et du droit international humanitaire, ainsi que de la compétence de la Cour en vertu de l’adhésion de la Palestine au Statut de Rome. Votre déclaration pourrait également signaler la volonté du Bureau d’élargir la portée de son enquête pour couvrir tout crime présumé relevant de cette compétence.

Au-delà de toute valeur dissuasive potentielle d’une telle déclaration, nous sommes également convaincus que la voix du Procureur de la CPI aidera à s’assurer que le soutien à la justice soit intégré et maintenu dans les réponses internationales dès cette première phase des hostilités. Cette déclaration rappellerait également à tous les gouvernements l’importance de souligner le respect du droit international humanitaire dans leurs déclarations publiques sur le conflit. Nous sommes conscients de la difficulté d’aboutir à un consensus politique en faveur d’une obligation de rendre des comptes de manière impartiale, mais aussi de l’importance d’un tel consensus afin que la Cour puisse rendre justice. Dans le passé, les déclarations publiques du Bureau du Procureur ont été efficaces pour mobiliser le soutien à ce rôle central de la CPI.

L’obligation de rendre des comptes est un élément clé de la lutte contre l’impunité qui alimente la répression et les cycles d’effusions de sang, partout dans le monde. Veiller à ce que le rôle crucial de la CPI soit reconnu enverrait un message fort non seulement aux auteurs d’abus potentiels, mais aussi, de manière importante, aux victimes et aux survivants.

Enfin, comme vous le savez, l’impunité qui perdure depuis longtemps pour les graves abus commis dans le conflit israélo-palestinien est perçue, dans de nombreux endroits du monde, comme la preuve qu’il existe deux poids, deux mesures en matière de justice internationale. Dans ce contexte aussi, nous pensons que votre Bureau a un rôle important à jouer.

Nous vous remercions de l’attention que vous voudrez bien porter à nos réflexions, et restons disponibles pour en discuter à tout moment.

Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de mes sentiments distingués.

Tirana Hassan
Directrice exécutive
Human Rights Watch


HRW Letter to Prosecutor Khan