Troyes: pour une paix juste et durable

HB



Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.

Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.

On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.

Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.

L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.

La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.

Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits

Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.

Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.

Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.

Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.

Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.


Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :

•  l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens

•  la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU

•  des sanctions contre Israël

  • sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël

•  un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne

Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.

 Troyes, 29/11/2025

Troyes: marche aux flambeaux contre les violences sexistes et sexuelles

MB



Les flambeaux étaient bienvenus pour réchauffer un peu la marche organisée en ce glacial samedi soir du 22 novembre à l’initiative du Collectif de lutte pour les droits des femmes 10, composé d’organisations locales telles l’association Aux Adelphes, l’Organisation de Solidarité Trans (O.S.T.) de Troyes, les Jeunes Insoumis de Troyes, l’UD CGT de l’Aube, le MRAP de l’Aube et la LDH de l’Aube. Et de la chaleur, il y en avait…





Au 21/11/2025, le Collectif « Nous Toutes » dénombrait 149 féminicides depuis le début de l’année dont 87 par compagnons ou ex, selon le Collectif « Féminicides par compagnons ou ex » (88 le 23/11).

Cette semaine à Troyes, agglomération et ailleurs


Mercredi 19 novembre de 10:00 à 16:30

Centre social Victor-Hugo, 14 rue Bernard Palissy, La Chapelle Saint-Luc

Le Centre Social Victor-Hugo vous invite à venir promouvoir les droits de l’enfant, prévenir la violence et renforcer le vivre-ensemble par des activités ludiques et participatives.









Troyes: halte au massacre à Gaza ! La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Une nouvelle manifestation a eu lieu ce vendredi 7 novembre à Troyes


MJ


La manifestation initialement prévue ce samedi 8 novembre à 10h30 a été avancée à la demande des autorités de police (qui proposaient de la décaler d’une semaine) en raison du match ESTAC/SAINT-ETIENNE qui aura lieu samedi à 20h.

Cela n’a pas empêché les fidèles soutiens du Collectif aubois pour la Paix de se mobiliser avec la même détermination.


MJ
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Rassemblement à Paris le 29 novembre


Mercredi 18 octobre 2023, le Conseil d’État s’est prononcé contre l’interdiction systématique des rassemblements et manifestations en solidarité avec la Palestine. Mais, en même temps, il n’a pas désavoué le courrier envoyé aux préfets le 12 octobre par Gérald Darmanin leur demandant de les interdire. Il a donc choisi de laisser aux préfets la responsabilité d’interdire ou pas nos rassemblements et manifestations. Dans les faits les arrêtés d’interdiction continuent de pleuvoir obligeant les associations (dont l’AFPS) à utiliser les recours en référé-liberté devant les tribunaux administratifs. C’est une démarche juridique énergivore et coûteuse mais qui peut permettre de reprendre l’initiative politique tout à fait légalement après une tentative de nous faire taire.



Ce fut le cas dans plusieurs villes de France où les Tribunaux administratifs ont renvoyé dans les cordes la décision préfectorale d’interdiction et permis le bon déroulement des initiatives prévues. Lorsque les déclarations de manifestations en préfecture se voient rejeter par un arrêté d’interdiction, il convient d’abord de dénoncer publiquement ce déni de démocratie et ensuite de reprendre l’initiative en en déposant une autre. Manifester notre solidarité avec la Palestine, n’est pas un délit et nous continuerons d’utiliser toutes les procédures à disposition pour défendre notre liberté d’expression et d’action. Ils ne nous feront pas taire !

Troyes: manifestation pour une paix juste et durable

30 ans après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, où est le camp de la paix ?



Le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien est assassiné par un extrémiste ultranationaliste religieux juif à Tel-Aviv. Le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, auquel Yitzhak Rabin a largement participé, meurt avec lui et engloutit l’espoir d’un État palestinien, gage et condition de paix. Trente ans plus tard, la fin du conflit semble toujours lointaine.



Dimanche 2 novembre des dizaines de milliers d’habitants ont rendu hommage à Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. Un rassemblement symbolique après deux ans de conflit, un accord de paix qui patauge entre Israël et la Palestine. Mais point noir au tableau, le Premier ministre actuel, Benjamin Netanyahu ne s’y est pas rendu.



Israël et la négation constante du droit international.

En janvier 2024, Patrick Baudoin, alors président de la LDH dénonçait l’enchaînement depuis des décennies de violences de plus en plus insoutenables. »



TROYES: manifestation pour la paix

Faute d’effectifs suffisants pour assurer le maintien de l’ordre en raison du match ESTAC/ SAINT-ETIENNE, le samedi 8 novembre à 17h30, les forces de l’ordre ont demandé au Collectif aubois pour la paix de décaler la manifestation prévue à 10h30 à la semaine suivante.

Le collectif a décidé de l’avancer d’une journée. La manifestation aura donc lieu le vendredi 7 novembre à 17h30, place Jean-Jaurès.

L’hyperactif Pierre-Edouard Stérin tisse sa toile pour mettre l’extrême-droite au pouvoir


Un empire financier


Grâce aux profits générés par la Smartbox, Pierre-Édouard Stérin s’est construit un petit empire financier réunissant des start-ups, des parcs de loisirs, des chaînes de restaurants ou encore des PME de la filière nucléaire. Un empire où logique économique et projet politique sont de plus en plus entremêlés. L’Observatoire des multinationales a reconstitué l’organigramme des sociétés contrôlées par le milliardaire d’extrême-droite. Explications.



Le projet Périclès


Investisseur historique et respecté de la French Tech, Pierre-Édouard Stérin finance via le Fonds du bien commun des associations traditionalistes et réactionnaires et vise désormais, avec le projet Périclès, la victoire électorale de l’extrême-droite. Dans le milieu start-up, le sujet reste tabou. De Xavier Niel à Bpifrance, tout le monde continue à faire affaire avec le sulfureux milliardaire comme si de rien n’était. Enquête


S’y rattachent « des initiatives pseudo pédagogiques tel l’association LE PASSEPORT DU CIVISME, fondée en 2017, qui a pour vocation de réenraciner les jeunes dans leurs communes en favorisant leur engagement civique. »

Maxence de Rugy, Maire de Talmont-Saint-Hilaire en Vendée, fondateur des Passeports du civisme, vient d’être épinglé par un article du Canard Enchaîné.



Ecoles hors contrat « Excellence Ruralités« 


Soutenues par le milliardaire ultraconservateur, les écoles privées hors contrat Excellence Ruralités s’installent dans les territoires ruraux délaissés. Le réseau a des liens avec la galaxie d’extrême-droite, et reçoit aussi de l’argent public.



Université Catholique de l’Ouest


Le mécène revendiqué de l’extrême-droite française finance depuis 2023 l’université catholique de l’Ouest, révèlent Disclose, La Topette et Reflets.info. Abrité derrière un discret fonds de dotation, Pierre-Édouard Stérin, qui rêve de reconquête culturelle et politique, investit l’un des plus importants établissements privés du pays, où nombre d’enseignants et d’étudiants sont déjà acquis aux idées de la droite radicale.



Projet d’internat catholique en Sologne: l’Académie Saint-Louis


Le projet d’internat catholique, très contesté, en plein cœur de la Sologne verra bien le jour. Le dossier vient d’être validé par les autorités. L’Académie Saint-Louis, projet porté par Pierre-Edouard Stérin, milliardaire proche de l’extrême droite, doit ouvrir ses portes en septembre.


Mais 160 personnalités s’opposent à l’ouverture en Sologne de cet internat catholique parrainé par le milliardaire, face au « risque d’endoctrinement ». Ce premier établissement d’un réseau d’internats privés non mixtes doit ouvrir à Nouan-le-Fuzelier.



Politicae, l’école de formation des élus


« L‘équipe Politicae vous propose une série de formations en ligne afin de vous accompagner dans votre démarche de candidature aux élections municipales 2026. Que vous souhaitiez devenir maire, conseiller municipal, ou que vous soyez un citoyen averti, nos séminaires en ligne vous permettent de mieux appréhender le fonctionnement des collectivités, les règles électorales et les enjeux locaux. 

Ensemble, nous allons préparer votre campagne municipale 2026, pour faire vivre la démocratie dans nos communes. »





L’animateur de Politicae, Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a pioché dans le budget « formation » de sa mairie pour un improbable « coaching ».



Lift, organisme d’éducation à la sexualité


Lift, organisme d’éducation à la sexualité à Lyon : hasard ou nécessité ? la région Auvergne-Rhône-Alpes de Laurent Wauquiez tombe dans le panneau.



Pourtant, tout ne semble pas se passer aussi facilement que Pierre-Edouard l’aurait souhaité.


Les syndicats d’enseignants dénoncent.

« Se présentant comme « neutre et laïc », Lift propose des programmes en ligne d’éducation à la sexualité destinés aux salles de classe. Largement financée par le milliardaire ultraconservateur Pierre-Édouard Stérin, l’entreprise a déjà un gros client public : la région Auvergne-Rhône-Alpes. »



« Folie spéculative » à Saint-Jean-de-Luz


Une action non violente s’est déroulée jeudi 2 octobre en fin d’après-midi devant la maison du milliardaire d’extrême-droite. Le parti abertzale de gauche EH Bai et l’opposition municipale Herriberri de Saint-Jean-de-Luz dénoncent une « folie spéculative ».



La Nuit du bien commun: Gala à Genève


Une cinquantaine de manifestants ont protesté contre la tenue d’une soirée caritative mercredi à Genève. La Nuit du bien commun fait polémique en raison de la figure de son cofondateur, le milliardaire conservateur et catholique Pierre-Edouard Stérin.



Les Murmures de la Cité


Nous avonc déjà fait état de cette structure proposant « le spectacle, le banquet, l’académie, et le comptoir coopératif, créant une synergie culturelle, éducative et économique au service de la revitalisation de notre territoire ». Sa vocation à organiser des spectacles « pseudo-historiques » dans les « territoires » est surveillée de près et a été fermement contestée en tant que « Mise en scène complaisante des symboles nazis, éviction pure et simple de la Révolution et même de la République dans l’Histoire de France, appels permanents à la « foi », aux « rois » et aux « empires » pour sauver le pays des envahisseurs… « . Les scientifiques ont notamment remis en cause le spectacle donné à Moulins du 11 au 13 juillet 2025. Nous en avons développé la teneur dans un article dans ces colonnes.




Maroc. Quand la Génération Z se soulève



Depuis le samedi 27 septembre, la vie du royaume est rythmée par les manifestations quotidiennes du mouvement GenZ 212. Lancée par des jeunes autonomes refusant toute affiliation politique ou syndicale, la contestation innove et mobilise. Mais elle doit aussi faire face aux limites de son manque de structuration, tandis que les élites au pouvoir semblent attendre le discours du roi prévu pour le 10 octobre.



L’enseignement supérieur se met en grève et rejoint le mouvement de contestation des jeunes de la GenZ 212


Le Syndicat national de l’enseignement supérieur au Maroc démarre une grève de 48 heures et rejoint le grand mouvement de protestation porté par les jeunes de la GenZ 212. Le corps professoral dénonce notamment le passage en force d’une réforme qui mettrait fin à la gratuité de l’université.



Au Maroc, la jeunesse se tue à réclamer un avenir


Le génération Z manifeste depuis un mois pour dénoncer la corruption des élites et les inégalités. Trois manifestants ont trouvé la mort dans des affrontements avec les forces de l’ordre.

Troyes: malgré le gros temps, la flotille troyenne tient la mer



Notre envoyée spéciale a compté environ 80 téméraires ayant affronté la tempête qui s’est abattue sur Troyes ce matin.

Malgré l’arrrêté municipal qui mélangeait les termes « espace public  » et « domaine public », ce qui pouvait pour le moins prêter à confusion, en y interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger », on a pu voir, dans la ville et, pour finir, sur le parvis de l’hôtel de ville de Troyes, le drapeau palestinien et les banderoles exigeant l’arrêt des massacres en Palestine et faisant le décompte des victimes gazaouies (67000 morts, dont 18000 enfants, 54000 blessés, dont 45000 enfants). On a pu y entendre les slogans demandant, parmi d’autres, l’incarcération du criminel Netanyahu et la libération de la flotille.

Préambule à la déclaration du collectif aubois pour la paix.

Avant de commencer la prise de parole, nous tenons à exprimer notre étonnement et notre réprobation concernant l’arrêté que Monsieur Baroin a pris le 19 septembre interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune de Troyes.

Déjà, nous pouvons affirmer que cet arrêté, même si l’ambigüité de sa rédaction pourrait susciter le doute, ne vise pas à nous interdire de manifester puisqu’il ne concerne pas l’espace public mais est limité au domaine public, c‘est à dire aux bâtiments publics de la ville de Troyes.

Nous rappelons que la liberté de manifester est un droit fondamental et incontournable.

Alors pourquoi avoir pris un tel arrêté ?

Serait-il fait pour semer le doute dans les esprits et entretenir la confusion afin de discréditer notre action en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien ?

Serait-il fait pour nous faire de nouveau un procès d’intention et nous accuser implicitement d’antisémitisme ? Pour nous reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de culte, en profitant impunément du calendrier des fêtes religieuses juives ?

Serait-il fait pour nous suspecter de remettre en cause la tranquillité et la sécurité dans les rues de Troyes, alors que notre collectif pour la paix de l’Aube a toujours engagé des actions pacifiques et n’a jamais porté atteinte à l’ordre public ? Alors que nous avons toujours évité de tomber dans la provocation et que nous n’avons jamais manifesté devant des lieux de cultes ?

L’interdit portant uniquement sur l’affichage sur les bâtiments publics, personne ne peut nous assimiler à des bâtiments publics.


Nous pouvons donc arborer en toute légalité tous les signes et tous les slogans pour exprimer nos opinions, pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien.

Pourquoi avoir pris une telle décision qui apparaît particulièrement disproportionné eu égard à l’ampleur d’un drame que vit le peuple palestinien ? Pourquoi ce petit coup de menton si ce n’est pour souscrire aux ordres de monsieur le ministre démissionnaire de l’Intérieur ?

Sur la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 1er octobre, nous tenons à dire que le tribunal administratif à botté en touche pour ne pas répondre à la question et qu’il s’est trompé.

Nous considérons que la CGT était bien en droit à agir et de contester l’arrêté du Maire de Troyes. Nous disons que la décision du tribunal administratif n’est pas acceptable puisqu’elle porte atteinte à la légitimité de l’action syndicale. Et nous n’en resterons pas là.

Samedi 4 octobre 2025 Collectif pour la paix de l’Aube



COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX

PRISE DE PAROLE

Après la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgence demeure : stop au génocide, stop à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid. Sanctions contre Israël !

La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien.

Face à cette urgence extrême, il faut des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population.


En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible

la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours.

Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient.

Le Collectif Aubois pour la Paix dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.


Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid.

Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension. 

Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. La « flottille pour la liberté » est un mouvement international humanitaire non violent de soutien aux Palestiniens. Elle est partie le 31 août dans le but de créer un corridor humanitaire pour aider les populations de Gaza. Jeudi 2 octobre la flottille a été interceptée par des militaires israéliens au mépris total du droit international alors qu’ils allaient accoster à Gaza. Le ministre de la Sécurité israélien, Itamar Ben Gvi s’est illustré dans la soirée en traitant de « terroristes » les participants de la Flottille pour la liberté, tous assis sur le sol, dans une vidéo filmée au sein de leur centre de détention. « Regardez-les, partisans des meurtriers », a-t-il poursuivi, alors que les prisonniers face à lui ont répondu avec des « Free Palestine ».


La France doit intervenir d’urgence pour garantir la sécurité de ces 500 participants de la Flottille pour Gaza, pour garantir le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat. L’aide humanitaire que transporte la flottille doit être distribuée. Une vague de soutien mondiale s’est traduit par des manifestations dans de nombreuses villes jeudi soir, et se poursuit aujourd’hui. Hier encore, plus d’un million d’italiens ont bloqué leur pays et manifesté en soutien à la flottille.

Avec eux, nous exigeons la libération immédiate des participants à la flottille parmi lesquels il y a 40 ressortissants français dont des députés.


Macron et son ministre doivent immédiatement entamer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’État génocidaire israélien afin d’obtenir leur libération et :

  • l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable.
  • La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux.
  • L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire.
  • Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.


C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous sommes fiers d’y participer au travers de cette manifestation et rappelons haut et fort notre soutien à la Palestine et à la Flottille.


DERNIERES NOUVELLES DE LA FLOTILLE DE LA LIBERTE

Les 42 bateaux de la mission historique de la flottille mondiale Soumoud ont été interceptés illégalement par l’armée israélienne entre le 1er et le 3 octobre, alors qu’ils tentaient de briser le siège d’Israël sur Gaza. 462 personnes ont été kidnappées dans les eaux internationales. Certains d’entre eux ont déjà été refoulés dans leur pays (164). D’autres se trouvent encore emprisonnés (328) dans la prison de Ketziot à la sinistre réputation et ont, pour certain(e)s, entamé une grève de la faim.

L’engagement mondial à se tenir aux côtés de la Palestine se poursuit. La Coalition de la Flottille de la Liberté, en partenariat avec Thousand Madleens et la Conscience, a d’autres bateaux en route. Suivez leur progression sur le tracker : https://globalsumudflotilla.org/tracker/

 

Troyes: manifestation demain samedi du Collectif aubois pour la Paix


L’actualité se précipitant à un rythme inédit, la manifestation n’oubliera pas de dénoncer l’arrestation illégale par Israël, en dépit du droit maritime international, des militants de la Global Sumud Flotilla et d’exiger leur libération immédiate.

L’actualité locale n’est pas exempte non plus de rebondissements et la journée de vendredi a été riche en incertitudes et en… flottements embarrassants…


Interdiction des manifestations propalestiennes à Troyes : associations et partis de gauche unis contre l’arrêté de François Baroin


Des organisations et associations ont écrit une lettre ouverte à François Baroin, réclamant « l’annulation de l’arrêté » visant à interdire les rassemblements propalestiens.




La CGT a contesté l’arrêté municipal interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune », (voir ici), au Tribunal Administratif de Châlons-en -Champagne. L’audience s’est tenue le 30 septembre. L’arrêté d’interdiction d’affichage de drapeaux et signes, banderoles emblèmes ou inscriptions est maintenu, le référé-liberté ayant été débouté par le juge des référés, au prétexte que celui-ci a été déposé par une organisation syndicale.

Cette décision nous semble étonnante puisque  « …/…le Conseil d’Etat a affirmé qu’à travers les dispositions de l’article L. 521-2 CJA, le législateur a entendu que le juge des référés puisse mettre très rapidement un terme à une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale résultant, soit d’un agissement de l’administration à l’égard d’une personne, soit d’un acte administratif affectant la situation de celle-ci ou les intérêts qu’elle a pour objet de défendre » (CE ord., 12 novembre 2005, Asso. SOS Racisme, n°286832). Il en résulte que des associations ou des syndicats peuvent agir en référé-liberté en invoquant des droits dont ces entités ne sont pas elles-mêmes titulaires mais qu’elles se sont données pour mission de promouvoir. » Source (par. II)

Nous rappelons qu’aucun texte de loi n’imposant la détention d’une carte nationale d’identité, il n’est pas obligatoire d’en présenter une lors d’un éventuel contrôle de police. Toutefois, la police nationale peut retenir plusieurs heures les personnes contrôlées, le temps d’établir leur identité.

Un nouveau référé-liberté collectif va être introduit par plusieurs organisations dont LDH, MRAP, Greenpeace (après consultation d’un l’avocat). D’autres organisations sont susceptibles de les rejoindre.

DERNIERE MINUTE : Aux dernières nouvelles, l’interdiction des emblèmes, symboles, drapeaux, d’après un entretien entre Anna ZAJAC, élue municipale, avec le directeur général des services de la mairie, ne concernerait pas l’espace public mais seulement les biens municipaux. (« Il ne faut pas confondre espace public et domaine public« . [C’était la tartufferie du jour -NDLR]). Ainsi, aucune restriction ne concernerait la manifestation de demain, sinon qu’elle doit se dérouler, comme d’habitude, dans la dignité et le respect des lois et des personnes.

Grève et manifestations du 2 octobre



Grève du 2 octobre : 85 000 personnes ont été recensées dans les cortèges à la mi-journée, selon le ministère de l’Intérieur

 

La CGT annonce « près de 600 000 manifestants partout » en France

Source: https://www.20minutes.fr/politique/assemblee_nationale/4176571-20251002-direct-greve-2-octobre-dernier-coup-pression-intersyndicale-avant-budget-lecornu

 


A Troyes

HB
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Aube : mobilisations de l’intersyndicale

La section LDH de l’Aube s’associe à la grève et aux mobilisations du 2 octobre dans le département comme dans toute la France, pour un autre budget, pour les salaires, pour les services publics, pour la justice sociale, pour les retraites, pour les industries, pour les emplois, pour la culture.

Elle vous invite à vous joindre aux rassemblements et aux manifestations à TROYES, ROMILLY-SUR-SEINE et BAR-SUR-AUBE.

Troyes : retour sur la manifestation intersyndicale du 18 septembre

JFB
JFB
JFB



Après dislocation de la manifestation qui s’est déroulée sans incident, dans le calme et la dignité, quelques jeunes nervis, déjà connus comme militant pour le couronnement prochain de Bardella, ont tenté une provocation dont ils sont coutumiers. Ils n’ont pas fait le poids. 

Agnès témoigne :

« En fait, un mini-service d’ordre s’était organisé, suite à une manif précédente où les ED s’en étaient pris, en marge, à une personne porteuse d’un drapeau palestinien. 

Parce que ces nervis, c’est leur technique. Ils sont groupusculaires, donc ne font pas le poids. Par contre, s’ils peuvent choper un manifestant isolé (par exemple, en fin de manif, ou bien au bord du peloton, ou carrément sur le chemin de son retour chez lui), ça leur va. De vrais braves, mais pas téméraires non plus = à un contre 5, dans un coin discret… c’est mieux que de se faire lyncher par la foule (entre nous, c’est pas le genre de notre public !)

…/..

Ils ont donc été hués (et filmés, et identifiés), et pas seulement par des antifas. Ceci, juste à la sortie des élèves du collège Beurnonville, c’est tout de même pas le lieu ni le tempo pour venir chasser le gauchiste! Mais aussi, et justement, sans doute calculé pour que la police s’interpose = collégiens et parents d’élèves n’ont pas besoin de tomber sur ce genre d’échauffourée. »

Il est probable qu’ils s’en soient pris, car c’est ainsi qu’ils ont coutume de démontrer leur force, à un « papy » en fauteuil roulant, fidèle des manifestations troyennes, enveloppé d’un drapeau palestinien et qui, comme poursuit Agnès « a certes un peu perdu ses jambes, le vieux, mais pas ses cordes vocales ! »

La police s’est interposée et a évité l’incident. Mais on pourra remarquer l’audace et la pertinence des arguments desdits nervis d’extrême-droite qui ne font pas honneur à la ville de Troyes en arborant le tee-shirt floqué à son nom…

 

1 300 personnes ont manifesté dans les rues de Troyes

HB
HB
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Contre l' »austérité », des cortèges plus garnis que le 10 septembre, émaillés de quelque incidents



Contre « l’austérité »: « Plus d’un million de personnes », selon la CGT, ont manifesté jeudi dans toute la France à l’appel de l’intersyndicale pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.

Les cortèges en province ont réuni de 8.800 à 35.000 manifestants à Bordeaux, selon les autorités ou les syndicats, de 14.000 à 20.000 à Lyon, de 1.800 à 3.000 à La Rochelle, de 15.000 à 120.000 à Marseille et de 18.000 à 40.000 à Toulouse.

Partout, l’intersyndicale a rassemblé plus de monde dans les rues que le mouvement né sur les réseaux sociaux « Bloquons tout » le 10 septembre.

Les autorités dénombraient à 15H45 plus de 282.000 manifestants, en dehors de Paris.

AUBE : manifestations ce 18 septembre



La section LDH de l’Aube s’associe aux revendications de l’intersyndicale et rejette la casse sociale et les régressions engagées par les gouvernements précédents et poursuivies par le Premier ministre et son gouvernement pas encore formé, si ce n’est par l’ancien, pourtant en principe démissionnaire.

Elle rejette les atteintes aux droits sociaux et les menaces qui pèsent sur les classes moyennes et pauvres pour couvrir une dette dont les bénéficiaires sont les seuls riches et ultra-riches qui ne seraient toujours pas mis à contribution dans le projet actuel.

Elle rappelle le droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement sans subir la répression violente des forces de maintien de l’ordre, qu’elle condamne fermement.

Elle vous appelle à rejoindre massivement les rassemblements


Place Jean-Jaurès à Troyes

à 14h




Romilly-sur-Seine

Devant la Bourse du Travail à 14 heures


Bar-sur-Aube

Place de la Mairie à 15 heures

La LDH attaque le schéma sur les violences urbaines devant le Conseil d’Etat

COMMUNIQUÉ

Alors que la situation politique et sociale est particulièrement tendue, le ministère de l’Intérieur fait de nouveau le choix du tout répressif en publiant un schéma sur les violences urbaines qui menace la liberté de manifester et la liberté de la presse.

Dans le cadre de manifestations déclarées ou de violences urbaines, ce schéma prévoit la possibilité pour la police d’empêcher la présence de journalistes ou encore l’activation de brigades policières non formées à la gestion des foules protestataires, comme le RAID qui est normalement chargé d’arrêter un périple meurtrier ou des terroristes et a donc une réponse particulièrement violente.

Les journalistes fournissent pourtant un travail démocratique essentiel qui permet de garantir une information indépendante et participe à rendre compte des pratiques des forces de l’ordre. Leur mission est notamment garantie par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui protège la liberté d’expression et de communication. La Cour européenne des droits de l’Homme a précisé que la collecte d’informations est une étape préparatoire essentielle au travail des journalistes, de sorte qu’elle doit faire l’objet d’une protection. Il en est de même des observateurs des pratiques policières.

Dans un moment de crise politique particulièrement forte, alors qu’un mouvement important de contestation sociale s’engage, et face à l’urgence que cette expression collective puisse pleinement s’exercer et se diffuser, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), après avoir demandé l’annulation au fond de ces dispositions, porte désormais l’affaire, aux côtés de syndicats de journalistes, en référé liberté devant le Conseil d’Etat pour qu’il se prononce en urgence en suspendant ce schéma national des violences urbaines.

Si, devant cette action commune, le ministre de l’Intérieur a déjà annoncé reculer en retirant les dispositions litigieuses portant sur les journalistes, cela ne doit pas faire oublier que d’autres dispositions de ce schéma sont en cause. La justice se prononcera ce jeudi 11 septembre 2025 à 9h30.

Paris, le 11 septembre 2025

Alors qu’un mouvement social s’engage dans un moment de crise politique, l’Etat de droit, les libertés et les droits fondamentaux doivent être respectés



Qui est à l’origine du mouvement « Bloquons tout » le 10 septembre ?


Né dans l’anonymat d’une chaîne Telegram en mai, l’appel à bloquer la France le 10 septembre s’est diffusé massivement en ligne après l’annonce du plan d’austérité de François Bayrou. Porté par une nébuleuse de groupes aux revendications multiples, le mouvement « Bloquons tout » fédère désormais une mosaïque d’acteurs allant de l’extrême-droite à l’ultragauche, sans structure ni leadership identifié.

Les services de renseignement notent une composition hétérogène et déstructurée : « Une frange plutôt d’extrême-droite, d’autres plus d’extrême-gauche, des anciens Gilets jaunes, et des personnes sans aucune idéologie. »



A cette mobilisation se sont jointes un certain nombre de sections syndicales mais la confusion demeure, au point d’alimenter les discours les plus fantaisistes, voire complotistes, visant, pour certains, à décrédibiliser le mouvement.


Vrai ou faux. Mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre: l’Élysée a-t-il organisé la mobilisation en secret ?


Plusieurs soutiens de la première heure de l’appel à tout bloquer ce mercredi 10 septembre soupçonnent Emmanuel Macron d’avoir lancé le mouvement en secret.



Il n’en demeure pas moins que la réalité nous interpelle et que les motivations de certains des participant(e)s méritent d’être entendues.


« Je suis rincé par le travail, le mal-logement et les inégalités » : cinq Français nous expliquent pourquoi ils vont bloquer la France le 10 septembre


Ils s’appellent Natacha, Jeff, Jacques, Robin, Lucie et ont un objectif : répondre à l’appel à la mobilisation mercredi. Franceinfo a recueilli leurs témoignages.



Mais Retaillau, ministre de l’Intérieur sortant, avait-il besoin de mettre 80 000 policiers et gendarmes sur le terrain face aux 100 000 manifestants estimés ? Il voudrait pousser à l’affrontement qu’il ne s’y prendrait pas mieux, d’autant qu’il dit lui-même ne pas craindre « des mouvements d’ampleur »…



Les journalistes semblent particulièrement visés au point que le SNJ a annoncé ce jeudi avoir mandaté un cabinet d’avocats pour déposer un recours en urgence devant le Conseil d’État. « Nous devons vraiment peser de tout notre poids sur ce qui nous paraît vital, c’est un recul pour notre société démocratique », conclut Soraya Morvan-Smith, , secrétaire générale adjointe du SNJ-CGT, citée par L’Humanité.


Modification du cadre de protection des journalistes en manifestation en France : ni la méthode, ni le contenu ne conviennent

Alors que les appels à manifester en France se multiplient dans un contexte politique instable, le ministère de l’Intérieur et la police nationale se sont accordés, dans le silence de l’été, sur un document qui nie toutes les avancées en matière de protection des journalistes qui couvrent les manifestations. Un recul inquiétant des garanties de leur sécurité dans des contextes parfois violents et une atteinte caractérisée au droit à l’information des citoyens. Reporters sans frontières (RSF) condamne ces nouvelles prérogatives données aux forces de l’ordre et appelle le ministère de l’Intérieur, la police nationale et la Préfecture de police de Paris à réunir d’urgence les parties prenantes pour expliquer la portée de cette doctrine et le cadre garantissant l’exercice du journalisme en situation de “violences urbaines”.



Dès le 3 septembre, la LDH publiait ce communiqué:

Les mesures annoncées en juillet 2025 en lien avec le projet de loi de finances 2026 emportent des conséquences lourdes pour l’accès à des droits fondamentaux avec de nouveaux reculs dans l’action des services publics, pour l’accès aux soins, des régressions du droit du travail, des droits niés pour les personnes étrangères.

Cette perspective a naturellement conduit à des réactions de rejet par des segments entiers de la population, et l’annonce de mobilisations dès ce mois de septembre 2025. Des appels sur les réseaux sociaux comme par la plupart des syndicats vont se traduire par des mobilisations le 10 et le 18 septembre 2025. Ces appels mettent en avant le refus de politiques d’austérité qui vont aggraver les inégalités et les précarités qui marquent les temps présents.

Le Premier ministre a fait le choix de déposer une motion de confiance pour le 8 septembre 2025 qui devrait se traduire par un vote ouvrant une nouvelle étape de la crise politique, toujours en l’absence de majorité au Parlement.

Cette conjonction de crise sociale et de crise institutionnelle provoquée par les décisions du gouvernement est porteuse de risques majeurs pour les droits et libertés.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’inquiète particulièrement de la réaction des pouvoirs publics contre l’expression d’une contestation sociale qui pourtant s’inscrit pleinement dans les voies constitutionnellement garanties de l’expression collective et sociale des opinions et notamment pour les manifestations, les réunions, l’exercice du droit de grève. La LDH en appelle solennellement aux autorités pour ne pas enclencher une telle fuite en avant.

Elle le fait à la lumière de la brutalisation du maintien de l’ordre, des interdictions et entraves aux manifestations, de la répression judiciaire des manifestantes et manifestants, des dissolutions d’associations et de collectifs qui se sont développés depuis une quinzaine d’années contre les expressions légitimes et salvatrices de protestation, composantes nécessaires à une bonne santé de la démocratie. Elle en appelle à l’ensemble des responsables dans les institutions et les lieux de pouvoir politique pour un respect absolu et scrupuleux de l’Etat de droit, des libertés et des droits fondamentaux.

Halte aux massacres. Pour une paix juste et durable



Le collectif aubois pour la Paix a organisé un nouveau rassemblement ce samedi matin pour délivrer un message de paix mais aussi d’indignation pour ce conflit qui a provoqué la mort de trop nombreux innocents et innocentes.


Depuis le début de celui-ci, plus de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne. Les journalistes internationaux risquent leur vie en se rendant dans l’enclave palestinienne. Outre la famine qui sévit à Gaza, il faut signaler aussi qu’au moins 21 000 enfants sont devenus handicapés depuis octobre 2023, à cause de la guerre menée par l’Etat israélien, selon l’O.N.U. Il est plus que temps que ce conflit cesse.


Une centaine de sympathisantes et sympathisants étaient présents, ainsi que les organisateurs : C.G.T., Ligue des Droits de L’Homme, M.R.A.P., Greenpeace, A.G.U.I., Libre Pensée, Collectif Louise Michel, Parti Communiste, Parti Ouvrier Indépendant , La France Insoumise, Génération.s, Solidaires, F.S.U.



Le lendemain, dimanche 7, une journée festive au bénéfice du Secours Islamique était organisée au Parc des Prés de Lyon à La Chapelle Saint-Luc.

Agnès a joué le rôle d' »envoyée spéciale » et nous a adressé un message pour nous faire partager ses impressions. Merci à elle.


« …/… Sous un soleil resplendissant, et à l’ombre des grands arbres, belle ambiance très bon enfant, nombreux stands dont héné, goodies, jeux pour les gosses, boissons, gâteaux, crêpes, pizzas et merguez, un peu de musique aussi. Ribambelle de gamins courant partout, et sourires partagés. C’était presque « Un dimanche à la campagne ». Un chouette moment de convivialité. J’y ai retrouvé une petite brochette de militants (jeunes essentiellement, mais pas que), et quelques isolés aussi, ce qui entretient la camaraderie! 

Rien de particulièrement « religieux », tout était, sur la base du bénévolat de mamans dévouées et de jeunes, au bénéfice du Secours Islamique. Ambiance kermesse, pas du tout « communautaire » sauf le fait que les « racisés » étaient nettement majoritaires. Normal : c’est leur quartier! 

Discuté avec le monsieur qui tenait la cagnotte: ils agissent sur place en partenariat avec la Jordanie, essentiellement pour l’eau potable et les aliments …/… »

Troyes: manifestation pour la Paix

Les Israéliens dans la rue



A Jérusalem, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant les bureaux du Premier ministre pour réclamer la fin de la guerre à Gaza. « Israël a perdu sa boussole morale », se désole l’un d’eux. Tous se disent aussi inquiets pour les otages encore retenus par le Hamas.

Ils dénoncent une escalade militaire inutile, craignent pour les otages et accusent le Premier ministre de sacrifier des vies pour sa survie politique.

Cette mobilisation révèle une fracture profonde au sein de la société israélienne et soulève des questions cruciales sur les conséquences humanitaires, politiques et sécuritaires d’une occupation prolongée de Gaza.