Troyes: retour sur les manifestations de cette semaine

Près de 400 manifestants au rassemblement de la fonction publique ce jeudi 5 décembre à Troyes



Les syndicats de la fonction publique ont manifesté, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement.

Publié:5 décembre 2024 à 14h33Temps de lecture:2 minPartage :

De nombreux syndicats de la fonction publique ont appelé à manifester, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement. Ils se sont retrouvés ce jeudi devant la Maison des syndicats à 13h30 avant de défiler dans les rues troyennes.



CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

Ce samedi 7 décembre à Troyes

MJ


CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE!

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et
elles n’ont jamais vu.

Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

Nous condamnons l’abandon d’une partie de l’humanité par le pouvoir politique en France,  en acquiesçant  la dévastation de Gaza, le massacre de sa population et la persécution des Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est par le gouvernement d’extrême droite Israélien.

 Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire.

Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif Aubois pour une paix juste et durable exige :

  • Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
  • La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
  • Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
  • Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le feu,
  • La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
  • Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
  • Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
  • La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
  • La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :
  • – un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
  • – des sanctions diplomatiques,
  • – la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
  • La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,
  • La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
  • Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
  • La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Partout en France nous crions notre indignation et exigeons que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

À l’appel dans l’Aube du Collectif :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

« On ne leur propose que des solutions ponctuelles » : une dizaine d’enfants de cette école dorment dans la rue chaque soir



Ce jeudi 5 décembre 2024, à Strasbourg, des parents d’élèves de l’école Saint-Jean ont dénoncé devant l’établissement la situation d’une dizaine d’enfants à la rue. Alors que les journées et les nuits sont de plus en plus froides, ils demandent des solutions rapides.

«Tirer à vue» : des pro-A69 appellent au meurtre sur les réseaux sociaux


Menaces de mort, création de leur « propre milice » contre les zadistes… Les pro-autoroute A69 s’organisent sur Facebook et TikTok. Derrière ces comptes, des hommes pour beaucoup, dont des élus et ouvriers, affiliés à l’extrême-droite.




Malgré ses propos racistes, Julie Gahinet est de retour à l’Assemblée


L’ancienne collab du député RN Julien Odoul est visée par trois plaintes pour injures racistes

 

En juillet dernier, StreetPress et Mediapart révélaient que l’ex-collaboratrice de Julien Odoul (RN) était visée par trois plaintes pour injures racistes. Après avoir été écartée, elle est réembauchée par le député Julien Rancoule, révèle Mediapart.

Fête de l’Huma



 

Clarification

La convocation de nouvelles élections législatives devait, selon Emmanuel Macron, permettre une « clarification » démocratique. Las, après deux mois d’atermoiements et de basses manœuvres, la nomination de Michel Barnier à Matignon, à rebours du choix des Français, n’est rien d’autre qu’une funeste trahison. Un bras d’honneur au vote exprimé dans les urnes. Et la confirmation que ce président pétri de mépris et de certitudes n’a jamais eu l’intention d’ouvrir la voie à d’autres options politiques que les siennes. Pour le chef de l’État, la démocratie ne vaut que si elle va dans le sens de ses intérêts, ceux du capital et des puissants qui le dirigent. Et, pour ce faire, il est prêt à toutes les duplicités et compromissions.

Le choix de Michel Barnier, avec l’assentiment circonstancié de l’extrême droite, restera une tache indélébile dans l’histoire politique de notre pays. Il faut mesurer l’ampleur du déni démocratique. Pour la première fois sous la Ve République, le représentant d’une force politique – la Droite républicaine – arrivée en 5e position aux législatives, forte de seulement une quarantaine d’élus à l’Assemblée nationale, compose l’exécutif de notre pays et va piloter – peut-être – le budget de la nation. Le tout sous la supervision du RN, érigé en faiseur de rois ou en coupeur de têtes par un Emmanuel Macron qui se flattait, naguère, d’être le meilleur rempart à Marine Le Pen… On pourrait en rire, si ce n’était si grave.

Cet épilogue estival permet plusieurs « clarifications ». Non pas démocratiques, mais politiques. Déjà, l’écran de fumée du « en même temps » – pour ceux qui y croyaient encore – s’est totalement dissipé. En donnant les clés du pouvoir au libéral Barnier, Emmanuel Macron parachève la droitisation de sa formation entamée depuis des années. L’argument marketing d’un équilibre entre gauche et droite, servi depuis 2017, est définitivement enterré. Et les caciques de LR (Copé, Sarkozy…), partisans d’une alliance avec les macronistes – et qui n’en espéraient pas tant –, peuvent se frotter les mains. Leurs visées austéritaires et néolibérales vont pouvoir, dès le prochain budget, être relayées au plus haut niveau de l’État.

L’autre enseignement est l’imposture XXL du RN. Le parti « antisystème », qui aime se grimer en défenseur des milieux populaires, a fait tomber le masque.

En adoubant l’ex-commissaire européen, Marine Le Pen tente d’accentuer son rapprochement des milieux bourgeois et des élites économiques, et d’apparaître comme une force gouvernementale potentielle et respectable. Une stratégie d’autant plus aisée qu’elle partage des sujets essentiels avec l’hôte de Matignon. Le futur budget de rigueur n’est pas pour lui déplaire. Tout comme les positions anti-immigrés que Michel Barnier a pu avoir ces dernières années. Plutôt que de combattre un camp présidentiel en pleine dérive, le RN et ses alliés espèrent donc le tirer vers eux avec la pression de leurs 142 députés. Et tirer dans le dos de ses électeurs qui l’imaginent en défenseur de la justice sociale.

Face à un attelage aussi bringuebalant, la gauche, flouée par le vol démocratique de Macron, ne doit pas se désunir. La Fête de l’Humanité, ce week-end, est un rendez-vous incontournable pour conforter les forces de progrès. Comme le rappelle Sophie Binet dans nos colonnes, la faiblesse du gouvernement Barnier, tributaire des tractations parlementaires, peut permettre d’arracher des avancées sociales. La journée de mobilisation du 1er octobre initiée par la CGT surviendra le même jour que l’arrivée du budget 2025 devant les députés. L’occasion de continuer de nourrir l’exigence sociale. Et de faire entendre dans la rue la majorité qui s’est exprimée dans les urnes.

Laurent Mouloud



La Fête de la solidarité humaine

Par Fabien Gay, directeur de l’Humanité

14 septembre

La Fête de l’Humanité 2023 s’ouvre dans un contexte particulièrement difficile où les événements de crise se succèdent.

Un terrible séisme a frappé il y a quelques jours en plein cœur le Maroc. Nos pensées fraternelles vont en premier lieu aux victimes et à leurs familles. Nous avons relayé dès le premier jour l’appel à la solidarité lancé par le Secours populaire français pour venir en aide, avec ses partenaires locaux, aux populations sur place et organiser les premiers secours et la solidarité concrète. Cette solidarité résonnera partout dans la Fête de l’Humanité.

Solidarité avec les peuples du monde qui subissent les guerres, la misère et la répression. Nous ferons vivre pendant trois jours la paix et la fraternité humaine avec les peuples en lutte.

Solidarité avec les peuples qui subissent de plein fouet le réchauffement climatique, qui n’est plus un mot, mais une réalité concrète.

Vagues de chaleur, mégafeux, stress hydrique, pluies diluviennes, fonte des glaces, une biodiversité qui se meurt : les peuples sont les victimes immédiates de ce désastre planétaire.

Solidarité avec le monde du travail et de la création, du mouvement social. Après une année où le gouvernement libéral-autoritaire a étouffé le mouvement social, voici qu’une nouvelle étape est franchie avec la répression syndicale. Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME CGT et 1 000 autres syndicalistes sont aujourd’hui poursuivis devant les tribunaux ou réprimés dans leurs entreprises. Ces militants de la justice et du droit seront sous notre protection durant ces trois jours.

Solidarité enfin avec toutes celles et tous ceux qui luttent, cherchent une alternative entre le libéralisme autoritaire et l’extrême droite raciste et liberticide, et qui relèvent la tête face à un gouvernement qui ne fait rien pour enrayer l’inflation alimentaire, énergétique et du coût de la vie. La Fête de l’Humanité sera le relais de tous ces combats sociaux pour augmenter les salaires, les pensions et pour vivre dignement.

Bienvenue à toutes et tous à cette Fête de la fraternité humaine et de la solidarité au-delà des frontières où le débat est sain, argumenté mais également franc et sans concession pour préparer collectivement les luttes de demain. Les tentatives de division et de diversion concoctées par l’extrême droite et ses affidés, les petites phrases et le buzz médiatiques ne nous atteindront pas.

Grâce aux équipes de « l’Humanité », des militants communistes, mais aussi d’autres forces politiques, syndicales, associatives, culturelles et sportives et grâce aussi au travail des prestataires et amis, nous produisons un événement exceptionnel chaque année. Cela est possible car c’est une construction populaire qui se renouvelle sans cesse pour faire résonner les combats de son temps.

Patrimoine commun du mouvement ouvrier, la Fête de l’Humanité reste ce rendez-vous incontournable où se créent des moments inoubliables, des échanges marquants à l’occasion d’un débat, d’un repas, d’un concert ou d’une simple rencontre. Bienvenue à la Fête de l’Humanité !



Faites la Fête !

par Sébastien Crépel

13 septembre

Le contexte dans lequel s’ouvre la 89e édition de la Fête de l’Humanité est totalement inédit, et il était pour tout dire complètement imprévisible il y a encore à peine plus de trois mois. À l’heure de l’inauguration de ce grand rassemblement populaire au cœur de l’Essonne, la France est toujours sans gouvernement. La faute en incombe exclusivement à Emmanuel Macron, qui a refusé de prendre acte de la victoire aux élections législatives du Nouveau Front populaire – certes, sans majorité absolue – et préféré confier les clés de Matignon à l’homme d’une droite sévèrement battue dans les urnes.

Ce hold-up vole les espoirs de millions d’électeurs qui ont tranché en faveur d’une autre politique que celle du président de la République, et ce détournement n’a été rendu possible que par une alliance honteuse des défaits des législatives de juillet, Rassemblement national en tête. Le chef de l’État piétine ainsi le contrat moral et politique qui le lie à toutes celles et tous ceux qui ont édifié le barrage républicain ayant stoppé l’ascension du RN et sauvé de nombreux candidats du parti présidentiel, en perdition sans cela.

C’est peu dire que le besoin de se retrouver et de débattre est immense dans le peuple de gauche, pour penser les voies et moyens de faire respecter le verdict des urnes en premier lieu. Mais aussi pour réunir les conditions de mettre en œuvre une authentique politique de gauche. Les attentes sont là, comme en témoigne notre baromètre Ifop annuel sur les valeurs de gauche. Ne nous mentons pas : la gauche rassemblée sous la bannière du Nouveau Front populaire a marqué des points inespérés aux législatives, mais elle ne détiendra pas la clé du changement en comptant sur ses seuls députés. La réflexion et la mobilisation populaires doivent se poursuivre, et la Fête de l’Humanité peut jouer ce rôle d’immense forum en plein air où se mêlent au public et aux militants communistes, au travail depuis des semaines, les têtes d’affiche du NFP, des personnalités à la parole libre comme Judith Godrèche, Guillaume Meurice, Sophie Binet ou encore Dominique de Villepin dans un autre registre, et l’icône mondiale des luttes qu’est Angela Davis. Faites la Fête, Fête-nous rêver !

L’intersyndicale de la PJJ appelle à une nouvelle grève le 29 août



Engagé le 14 août, le bras de fer entre les syndicats de la PJJ et leur direction nationale doit se poursuivre fin août par une nouvelle mobilisation. Au cœur du conflit, un plan d’économies qui prévoit le non-renouvellement de 500 postes de contractuels.

Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29. Un nouveau débrayage grâce auquel l’Intersyndicale de la profession – qui rassemble le SNPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ – espère mettre un coup de pression sur sa direction nationale pour la contraindre à renoncer à sa décision de ne pas renouveler 500 postes de contractuels après le 31 août prochain.

Collectif aubois pour la paix, retour sur le rassemblement du 9 août

Beau succès du rassemblement de ce 9 août devant l’hôtel de ville de Troyes.
Après les prises de paroles, nous étions une centaine (en plein mois d’août !) à entonner : arrêt, arrêt des livraisons d’armes ! cessez-le-feu immédiat !
173 nouvelles signatures ont alors été recueillies sur la place. Elles viennent s’ajouter aux 4000 déjà recueillies
.

La nuit n’est jamais complète



La dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République le 9 juin dernier, et le risque réel de voir le Rassemblement national et ses alliés obtenir une majorité de députés, a conduit chacune et chacun d’entre nous à se mobiliser et à agir pour battre l’extrême-droite les 30 juin et 7 juillet prochains.

Ainsi, des membres de la section LDH de l’Aube se sont associés aux actions de soutien des candidats du Nouveau Front Populaire en vue du premier tour et resteront fortement mobilisés pour le second tour.


Ayons en tête ces vers de Paul Eluard :

La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.


Maryvonne Blum, Hubert Bruneel

Troyes: plus de mille manifestants pour soutenir le Nouveau Front Populaire contre l’extrême-droite ce samedi après-midi

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A l’appel de l’intersyndicale, un préavis de grève générale a été déposé pour le jeudi 20 juin. Les organisations, partis, associations, collectifs se joindront au mouvement en une manifestation unitaire avec le Nouveau Front Populaire contre les extrêmes-droites à 10h30 au départ de la place Jean-Jaurès à Troyes . Ce n’est qu’un début…

Plus de la moitié des bâtiments ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l’ONU


Malgré les protestations de la communauté internationale, l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, lundi.

Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023, a annoncé lundi 3 juin l’ONU. Elle estime, grâce à des images satellite, que 137 297 structures ont ainsi été touchées. « D’après notre analyse, nous avons identifié 36 591 structures détruites, 16 513 structures gravement endommagées, 47 368 modérément endommagées et 36 825 structures potentiellement endommagées », a estimé le centre satellitaire de l’ONU. 



«Nus», «attachés à leur lit»: un médecin alerte sur les conditions de détention de Palestiniens dans une prison israélienne




Depuis le début de la guerre à Gaza, ces images reviennent sans cesse : des Gazaouis arrêtés par l’armée israélienne, dénudés, les yeux bandés, agenouillés et les mains liées dans le dos. Accusés d’appartenance au Hamas, ils sont notamment emprisonnés à Sdé Teiman, une base de l’armée israélienne dans le désert. Un médecin israélien, un lanceur d’alerte qui y a travaillé, dénonce des traitements inhumains infligés aux détenus gazaouis.



Des soldats israéliens mettent en scène leurs exactions à Gaza dans des vidéos-chocs qui prolifèrent sur les réseaux sociaux


Depuis le 7 octobre, des militaires israéliens publient sur Instagram ou TikTok des photos et vidéos de destructions, de provocations ou d’humiliations dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne assure qu’il s’agit d' »incidents exceptionnels » et que « le problème est traité en conséquence ».

Un soldat israélien ouvre un livre devant une étagère en feu de la bibliothèque de l’université Al-Aqsa à Gaza. Un autre jette un Coran au milieu des flammes dans une mosquée de Rafah. Un militaire de Tsahal se filme dans un immeuble en ruines en disant aux habitants de l’enclave palestinienne : « Vous allez souffrir à chaque seconde pour ce que vous nous avez fait… Vous allez mourir. »



Derrière le drame du camp de réfugiés de Rafah, la communication confuse de Tsahal sur les contours de la «zone humanitaire»




L’armée met en avant le fait que les campements frappés le 26 mai se situaient à 1,7 kilomètre de la zone humanitaire. Mais selon des documents diffusés par Israël, l’installation se trouvait encore au début du mois dans le périmètre, qui a évolué au gré de communications confuses.



Un juriste décrypte les images de Rafah bombardée


Pascal Turlan, juriste et ex-conseiller à la Cour pénale internationale, réagit aux bombardements de l’armée israélienne sur des camps de réfugiés à Rafah, survenus dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai et mardi 28 mai.



Plan de cessez-le-feu à Gaza : des ministres d’extrême-droite menacent de quitter le gouvernement, des milliers d’Israéliens dans la rue




Les médiateurs qataris, américain et égyptien ont appelé samedi Israël et le Hamas palestinien à «finaliser» l’accord de cessez-le-feu présenté par Joe Biden alors que Benyamin Nétanyahou est sous pression dans son pays.

Surtout ne pas laisser échapper un espoir de paix. «En tant que médiateurs dans les discussions pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus, le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte appellent conjointement le Hamas et Israël à finaliser l’accord sur la base des principes énoncés par le président Joe Biden», selon un communiqué commun publié au Caire et à Doha. Le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un accord de trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais les négociations ont été interrompues début mai lorsque Israël a lancé des opérations terrestres à Rafah, dans le sud du territoire.



Choqués par les images de la guerre à Gaza, ils manifestent pour la première fois à Paris




Depuis plusieurs mois, les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient partout en France. Chaque samedi, ils sont des milliers à Paris. Dans le cortège, il y a les habitués, mobilisés depuis des années, ceux qui manifestent depuis la riposte israélienne après le 7 octobre, et ceux qui viennent la première fois, à force de voir les horreurs de la guerre sur les réseaux sociaux.



A Troyes également, la mobilisation ne faiblit pas.




250 personnes vendredi 31 mai devant la préfecture de l’Aube.

La pétition approche les 2600 signatures. Elle sera remise à la préfecture le jeudi 6 juin ; un rassemblement y est prévu à cette occasion. Elle est toujours en ligne.

Un tournoi de foot est organisé au profit de l’association de soutien au peuple gazaoui IFCR samedi 8 juin au stade Lucien-Pinet à La Chapelle Saint-Luc.

Les tee-shirts sont toujours en vente.

D’autres actions sont prévues dans les semaines à venir.

Palestine et mobilisations étudiantes : calomnies médiatiques en série



En mars, dans le cadre des mobilisations étudiantes en soutien du peuple palestinien, Sciences Po suscitait une première fois l’hystérie politico-médiatique : une « surenchère d’accusations d’antisémitisme » sur la base de fausses informations et un emballement survenu en grande partie sous l’impulsion du Premier ministre – Gabriel Attal s’étant déplacé en personne pour tancer la direction de l’établissement, trop timorée à son goût face aux étudiants mobilisés. Un mois plus tard, à la faveur d’une amplification du mouvement étudiant coordonné par le Comité Palestine, l’école parisienne – ses déclinaisons en province, mais aussi la Sorbonne – se retrouve de nouveau sous les feux médiatiques. Meilleur du pire.

Action collective

14 mai 2024

Atteintes aux droits des mineurs isolés en France : 27 associations saisissent le Conseil d’État 

Vingt-sept organisations saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Dans une décision du 25 janvier 2023, le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant, composé de dix-huit experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, a conclu que la France avait violé plusieurs dispositions de ce texte. Après avoir constaté que l’âge d’un mineur isolé avait été évalué de façon trop sommaire et qu’il avait été laissé sans protection durant toute la procédure, le Comité a demandé à la France de prendre, dans un délai de 180 jours, les mesures nécessaires pour que ces violations ne se reproduisent plus.

Malgré les demandes formulées par l’ONU et relayées à de nombreuses reprises par nos organisations, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement pour remédier à ces violations. Au contraire, nous constatons qu’elles perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire.

Dans les derniers mois, plusieurs conseils départementaux ont ainsi décidé, en toute illégalité, de suspendre l’accueil et la prise en charge de nouveaux mineurs non accompagnés arrivés sur leur territoire ou qui leur sont confiés par le juge des enfants. Les documents d’état civil présentés par les enfants pour attester de leur minorité sont souvent écartés ou jugés insuffisants, sans pour autant que leur soit proposée une aide pour récupérer des actes valides auprès des autorités de leur pays. Contrairement aux exigences des textes internationaux, la France persiste à ne pas désigner de représentant légal chargé de les assister durant toute la procédure. Cette situation est source de grande insécurité pour ces enfants qui sont souvent victimes d’erreurs d’appréciation. Elle conduit à les écarter des dispositifs de protection.

Enfin, des centaines d’enfants et adolescents continuent d’être laissés à la rue pendant plusieurs mois entre la décision de refus de protection des départements et celle du juge des enfants qui reconnaît finalement leur minorité et leur isolement. Une enquête menée en mars 2024 comptabilise à cette date au moins 3 477 mineurs isolés à la rue en France hexagonale.

Cette situation résulte de l’inertie du gouvernement et de son refus de prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant. Il est urgent qu’il réforme le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés dans ce sens. A défaut, nous attendons du Conseil d’État qu’il reconnaisse l’inconventionnalité du dispositif actuel et qu’il enjoigne l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement l’intérêt supérieur de ces enfants et le respect de leurs droits fondamentaux.

http://www.gisti.org/

Signataires :

  • Aadjam
  • AADH
  • ADDE
  • ADMIE
  • ANAS
  • Apprentis d’Auteuil
  • Cimade
  • CNAPE
  • Cofrade
  • Comede
  • DEI-France
  • Droit à l’école
  • ECPAT France
  • Fasti
  • Fondation Abbé Pierre
  • Gisti
  • InfoMIE
  • Ligue des Droits de l’Homme
  • Médecins du Monde
  • Médecins Sans Frontières
  • Safe Passage International
  • Secours Catholique Caritas France
  • Syndicat de la Magistrature
  • UNICEF France
  • Uniopss
  • Utopia 56

Pas de cessez-le-feu à Gaza


Sur le terrain, aucun effet… « Au lendemain du vote du Conseil de sécurité pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’armée israélienne poursuivait hier ses opérations militaires dans l’enclave dévastée », constate Le Monde à Paris. Et « au Qatar, les discussions, même si elles ne sont pas rompues, n’ont pas avancé. (…) Malgré les pressions internationales croissantes, y compris, désormais, des États-Unis, qui se sont abstenus lors du vote de la résolution, Israël compte bien poursuivre ses opérations militaires, donc, constate encore Le Monde, avec les objectifs annoncés de détruire le Hamas et de libérer les 130 otages toujours retenus par le groupe islamiste. »

Lire ICI


« Ce serait signer leur arrêt de mort » : des enfants atteints de cancers et soignés en Israël menacés d’être renvoyés à Gaza


Vente secrète d’armes à Israël : le Gouvernement a t-il menti ?


TROYES

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un Etat Palestinien !

Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès

à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)

Guerre à Gaza: «Personne ne peut oser parler de paix ou de dialogue»



Un pont maritime est mis en place, alors que la situation humanitaire dans l’enclave continue de se dégrader. Gaza est en proie à la famine, le conflit a fait des milliers de morts parmi les civils, aucune perspective d’arrêt des combats n’est envisagée. Entretien avec Anwar Abu Eisheh, professeur de droit à l’université Al-Quds et ancien ministre de la Culture de l’Autorité palestinienne.

Ecouter ICI


Nouvelle journée d’action le samedi 16 mars

A Troyes: rassemblement à 10 h 30 place Jean-Jaurès

Pétition visuelle sur place et lors du parcours de la manifestation en ville.

Enfin une grève féministe pour le 8 mars 2024 


C’est une première. Cinq organisations syndicales, la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa, appellent à faire grève et à se mobiliser ce 8 mars 2024, journée internationale de luttes pour les droits des femmes.

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Comment on fait la grève féministe ?


CARTE DES MOBILISATIONS

« Grève féministe » : on vous explique dans quel cadre vous pouvez cesser le travail le 8 mars


Plus de 400 femmes du monde littéraire, dont Annie Ernaux et Vanessa Springora, dénoncent « la persistance des agressions sexuelles et des viols » dans le milieu


Salaire, précarité, carrière : les 5 chiffres qui prouvent que l’égalité hommes femmes n’est pas encore gagnée


L’intelligence artificielle générative perpétue les préjugés sexistes, alerte l’Unesco


Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées 


Mères célibataires : la bombe sociale de 2024 ?


#MeToo stand-up : « Parler pour que les femmes puissent travailler en sécurité »


A TROYES


COLLECTIF AUBOIS DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

A 14h00 : rassemblement place Jean-Jaurès puis marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif.





Nouvelle mobilisation massive contre l’AfD et l’extrême droite en Allemagne


150 000 personnes ont manifesté samedi 3 février à Berlin – au moins 200 000 dans tous le pays – contre le parti d’extrême droite AfD, 300 000 selon les organisateurs. Un groupement de 1800 associations avait appelé à former un « mur de feu » contre l’extrême droite.

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Au Portugal aussi… la facho-sphère défile !

Pourquoi tant d’agriculteurs en colère dans les rues ?


Les raisons de la colère. Depuis des mois, les agriculteurs européens manifestent leur mécontentement. En France, la mobilisation a conduit le gouvernement à reporter la présentation de son projet de loi sur l’installation de nouveaux exploitants agricoles. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? Explications.

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HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE ! CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN, SANCTIONS CONTRE L’ETAT D’ISRAËL !



Guerre dans la bande de Gaza : l’Afrique du Sud développe sa plainte contre Israël pour « actes de génocide » devant la plus haute cour de l’ONU


Devant la CIJ, Israël dit être engagé «dans une guerre de défense»


contre-attaque.net


Les Palestiniens de Cisjordanie face à l’intensification de la colonisation


Les demandeurs d’asile abandonnés d’un centre social francilien


Depuis l’arrivée d’un nouveau chef de service, personne ne s’occupe des demandeurs d’asile d’Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne. Près de la moitié d’entre eux dénonce le bafouement de leurs droits et revendique une prise en charge adaptée.

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Mobilisation à Troyes le samedi 20 janvier