Le logement est un besoin essentiel, pas une variable d’ajustement budgétaire



Après avoir été largement rejeté par les députés, le projet de loi de finances poursuit son examen au Sénat, dans sa version présentée par le gouvernement. Ce retour à la case départ est une très mauvaise nouvelle pour les personnes sans domicile et mal-logées, tant le texte initial manque d’ambition pour le logement, et poursuit le démantèlement de filets de protection essentiels des plus vulnérables.



La crise du logement, déjà profonde, s’aggrave dans notre pays. Se loger ne doit pas être un privilège. Le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages en France, représentant en moyenne 27 % de leurs revenus et pouvant atteindre jusqu’à 50 % pour certains foyers, en particulier pour les locataires dans les zones tendues, selon l’Insee (2023).



Une retraitée de 77 ans expulsée de son logement social : « Ça coûte cher d’être pauvre ».

Une septuagénaire a été expulsée de son logement social à Reims (Marne), le 24 novembre dernier, après des années de difficultés financières et d’impayés. Malgré ses efforts pour rembourser les arriérés de loyer, la locataire surendettée se retrouve à la rue. Son fils déplore un manque de solution de relogement.



Un Marseillais de 73 ans bientôt expulsé de son logement social : « Je ne dors pas la nuit ».

À Marseille, un homme âgé de 73 ans sera, en mars prochain, mis à la porte du logement social qu’il occupe avec sa famille depuis 1967. Le bail était au nom de sa sœur, décédée en octobre, et il ne remplit pas les critères pour y rester, selon le bailleur Provence Métropole Logement.



Une sexagénaire meurt dans la rue faute de logement social : son fils accuse la mairie.

À Piriac-sur-Mer, Sylviane, 66 ans, est décédée d’un malaise cardiaque après avoir passé plusieurs nuits dans sa voiture avec son mari. Un drame qui met en lumière la pénurie de logements sociaux dans les communes littorales.



L’ex-ministre Guillaume Kasbarian « assume le record » d’expulsions locatives, et provoque un tollé.

Celui qui est désormais député Renaissance appelle même à « aller plus loin », en facilitant les expulsions pour loyers impayés.



La ministre de la Culture Rachida Dati fait de nouveau polémique : l’élue aurait abusé de sa position pour obtenir un logement social à Paris pour sa sœur.

La ministre de la Culture, de nouveau au cœur d’un scandale. D’après une enquête du Canard enchaîné publiée dans son édition du mercredi 15 octobre, Rachida Dati est intervenue pour favoriser l’attribution d’un HLM situé à Paris (Île-de-France) pour sa sœur.



Le 9ème art en crise



Le naufrage du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) interroge. Qui a sabordé le navire ? Pourquoi la société organisatrice 9eArt + et l’association qui lui a donné délégation en 2007 sont-elles autant critiquées ? Comment ont-elles provoqué le boycott des artistes, la défection des éditeurs et la défiance des financeurs ? Comment expliquer un tel gâchis ?



Alors que le festival est en danger de mort, Charente Libre n’a cessé depuis 18 ans de multiplier les mises en garde. En particulier sur l’opacité de son fonctionnement et la confiance aveugle accordée à Franck Bondoux par l’association.



Festival d’Angoulême : Rachida Dati a une carotte pour que l’édition 2026 soit maintenue malgré les polémiques.

La ministre de la Culture a indiqué dans « Ouest-France » que des subventions qu’elle avait sucrées au festival pourraient être « rétablies » si « les conditions sont réunies ».



« Dans la bataille autour du Festival de la BD d’Angoulême, ce sont des autrices, souvent jeunes, qui portent la colère »

Pourquoi les auteurs se sacrifient-ils en appelant au boycott de la manifestation en janvier ? En toile de fond figurent la paupérisation du métier (dont les autrices sont les premières victimes), une surproduction d’albums et un affrontement entre art et commerce, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».



Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême.

Chloé, une ancienne responsable de la communication, a saisi les prud’hommes pour contester son licenciement pour faute grave. Son tort : avoir signalé un viol dont elle aurait été victime lors de la précédente édition du Festival d’Angoulême.



Quand la BD dérange : PETITE CHRONIQUE D’UNE EXPULSION



Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS (https://www.bdcolomiers.com/), auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre  « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune (https://www.presquelune.com/syndrome-italie).

La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.

Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.

On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.

Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé. 

Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.

Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.

Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.

Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.

Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.

J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.

Elena Mistrello


Nicolas Sarkozy, champion du (passe) droit



Il y a des justiciables comme tout le monde, et puis il y a Nicolas Sarkozy. Depuis plus d’une décennie, l’ancien président de la République incarne presque à lui seul une justice à deux vitesses : celle qui oppose le citoyen ordinaire à ceux qui ont jadis tutoyé les sommets de l’État. Tribune.



Nicolas Sarkozy en prison : un traitement de faveur pour l’ancien président ?

Une semaine après son incarcération à la prison de la Santé, l’ancien président, Nicolas Sarkozy, bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?



Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a rendu visite à Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé mercredi.

Gérald Darmanin s’est entretenu 45 minutes avec l’ancien chef de l’Etat, en présence du directeur de la prison.



Ce qui s’apparente à une « prise illégale d’intérêts » et entraîne un risque « d’atteinte à l’indépendance des magistrats ».

Un collectif d’une trentaine d’avocats a porté plainte jeudi contre le ministre de la Justice, dénonçant le soutien implicite qu’il porte à l’ex-chef de l’Etat incarcéré depuis le 21 octobre.



Pourtant, ça tombe bien, Darmanin veut remplir les prisons…

De Zyed et Bouna à Nahel, si peu de choses ont changé. Vingt ans après les révoltes de banlieue de 2005, les habitants des quartiers populaires sont toujours perçus par le personnel politique comme une population à discipliner. En témoigne le futur projet de loi de réforme pénale du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, déjà l’auteur de l’abjecte loi immigration qui, sans la censure du Conseil constitutionnel, aurait instauré la préférence nationale chère à l’extrême droite.



Et pour aller plus loin…

 “Je n’ai pas peur de la prison”

Par David Caviglioli dans Le Nouvel Obs du 23/10/2025

« “Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître” : comment Nicolas Sarkozy se prépare à “l’épreuve” de la prison »

Le Figaro, 20/10

« “Je n’ai pas peur de la prison” : les derniers jours de liberté de Nicolas Sarkozy »

La Tribune, 18/10

Son sac est prêt. A l’intérieur : les trois livres et les dix photos de famille autorisées par l’administration pénitentiaire. Mardi matin, à 9h30, Karim Belghoumi fera ses premiers pas au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, entouré des siens. « Ma vie est un roman », déclare-t-il en nous recevant à son domicile, où il profite de ses derniers jours de liberté et se prépare au nouveau chapitre d’une existence décidément hors du commun. Autour de lui : son épouse

Sonia, qui le soutient plus que jamais, et ses enfants, fiers de leur père malgré sa condamnation pour association de malfaiteurs.

« Je n’ai pas peur de la prison, assure l’ancien videur du Twister Club. J’y entrerai la tête haute. » Le 25 septembre dernier, Karim Belghoumia été condamné à cinq ans d’emprisonnement, peine assortie d’une mesure d’exécution provisoire extrêmement sévère qui a profondément choqué l’opinion. « Je reçois énormément de messages de Français qui sont dans l’incompréhension, et même dans la colère », nous dit-il, avant de nous montrer quelques-uns de ces nombreux témoignages de soutien. « Ce n’est pas de la justice, c’est de la persécution ! » lui a ainsi écrit Zlatan Jankovic, alias « le Tatoué », son ami de vingt ans, garagiste à Aubervilliers, lui aussi victime d’un long acharnement judiciaire dans l’affaire dite des « Mercedes volées ».

« Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître », assure Karim Belghoumi, qui affirme n’avoir qu’une seule revendication : « Être un justiciable comme les autres » – ce qu’il est d’ailleurs littéralement. En attendant sa mise sous écrou, il lit et relit « le Comte de Monte-Cristo », continue à aller à la rencontre des Français (« ils me disent leur désarroi ») et « garde, intacte au cœur, la passion de la France ». Il prend aussi le temps de recevoir ses amis et anciens collaborateurs – Titi le Borgne, Rico le Niçois, Jo le Kabyle. Ils sont unanimes : il reste l’homme combatif qu’il a toujours été. « Il est impressionnant de résilience, affirme Marco le Chacal. Il a la passion de la vie. »

En attendant sa mise sous écrou, Karim Belghoumi lit et relit “le Comte de Monte Cristo” et “garde, intacte au cœur, la passion de la France”.

« Je n’ai aucune amertume, confie ce multirécidiviste qui relit inlassablement les lettres envoyées depuis le bagne par le capitaine Dreyfus. Le combat que je mène, c’est un combat pour mon innocence et mon honneur bien sûr. Mais, au-delà de ma personne, c’est aussi et peut-être surtout un combat pour l’Etat de droit. » En prison, ce « bourreau de travail » ne compte rien changer à sa routine : sport, lecture névrotique de livres consacrés à des victimes d’erreurs judiciaires, et préparation des dix-huit procès en correctionnelle qui l’attendent encore pour trafics en tous genres.

Ces derniers jours, ses proches l’ont préparé à ce que sera sa vie à Fleury-Mérogis, la plupart ayant par chance déjà effectué de longues peines de prison. « Je ne demande aucun privilège », confie Karim Belghoumi. Il n’en aura d’ailleurs aucun. Selon l’administration pénitentiaire, la question de sa sécurité en détention n’est absolument pas une priorité. Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, ne compte pas lui rendre la moindre visite.


Comme l’exige son rôle, Gérald Darmanin ira chaque soir lire une histoire à Nicolas Sarkozy. (Le Gorafi)

Le garde des sceaux a tenu à préciser que cela faisait pleinement partie des obligations liées au poste de ministre de la justice.

Le RN préfère les riches



De l’ultralibéralisme du FN à l’orthodoxie budgétaire du RN : un programme économique au service des plus riches.

Le Rassemblement national a présenté son « contre-budget » ce jeudi [23 octobre]. Retour sur l’histoire des projets économiques du parti d’extrême droite qui, depuis la fondation du Front National par Jean-Marie Le Pen jusqu’à la présidence de Jordan Bardella, a évolué au gré des préoccupations de ses électeurs. Ces revirements opportunistes masquent pourtant mal la vraie continuité idéologique : une politique de l’offre favorable aux cadeaux fiscaux faits aux entreprises, dont les promesses chiffrées restent hasardeuses et qui ne peut, in fine, qu’aggraver les inégalités.



Avec son contre-budget, le RN brasse de l’air et câline les riches.

Jean-Philippe Tanguy et Marine Le Pen ont présenté leurs propositions budgétaires à la presse, jeudi. Le parti se targue de pouvoir réduire le déficit de 36 milliards d’euros en s’attaquant à l’immigration et aux aides publiques.



L’alliance RN-LR-macronistes contre la justice fiscale.

Depuis lundi, les discussions en commission des Finances sur le Projet de Loi de Finances 2026 ont vu le rejet de nombreux amendements destinés à mieux taxer les ultra-riches et les grandes entreprises : ces amendements de justice fiscale ont été mis en minorité par une alliance entre le RN, LR et les macronistes.
Le RN, qui se présente comme le parti du peuple, défenseur des classes populaires, joue en réalité le rôle de béquille du macronisme pour permettre le maintien des privilèges fiscaux des ultra-riches et des grandes entreprises !



« Ils sont incompétents » : le Prix Nobel d’économie Philippe Aghion enfonce le contre-budget du RN.

L’économiste, dont les travaux sur la croissance fondée sur l’innovation viennent d’être récompensés, fustige les propositions du parti de Marine Le Pen pour réaliser des économies.



Avec le budget 2026, le RN accélère (dans le flou) son tournant libéral.

L’examen du budget offre à nouveau au RN l’opportunité de montrer patte blanche aux entreprises. Un virage libéral qui tend à s’accélérer.


Maroc. Quand la Génération Z se soulève



Depuis le samedi 27 septembre, la vie du royaume est rythmée par les manifestations quotidiennes du mouvement GenZ 212. Lancée par des jeunes autonomes refusant toute affiliation politique ou syndicale, la contestation innove et mobilise. Mais elle doit aussi faire face aux limites de son manque de structuration, tandis que les élites au pouvoir semblent attendre le discours du roi prévu pour le 10 octobre.



L’enseignement supérieur se met en grève et rejoint le mouvement de contestation des jeunes de la GenZ 212


Le Syndicat national de l’enseignement supérieur au Maroc démarre une grève de 48 heures et rejoint le grand mouvement de protestation porté par les jeunes de la GenZ 212. Le corps professoral dénonce notamment le passage en force d’une réforme qui mettrait fin à la gratuité de l’université.



Au Maroc, la jeunesse se tue à réclamer un avenir


Le génération Z manifeste depuis un mois pour dénoncer la corruption des élites et les inégalités. Trois manifestants ont trouvé la mort dans des affrontements avec les forces de l’ordre.

1 300 personnes ont manifesté dans les rues de Troyes

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Contre l' »austérité », des cortèges plus garnis que le 10 septembre, émaillés de quelque incidents



Contre « l’austérité »: « Plus d’un million de personnes », selon la CGT, ont manifesté jeudi dans toute la France à l’appel de l’intersyndicale pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.

Les cortèges en province ont réuni de 8.800 à 35.000 manifestants à Bordeaux, selon les autorités ou les syndicats, de 14.000 à 20.000 à Lyon, de 1.800 à 3.000 à La Rochelle, de 15.000 à 120.000 à Marseille et de 18.000 à 40.000 à Toulouse.

Partout, l’intersyndicale a rassemblé plus de monde dans les rues que le mouvement né sur les réseaux sociaux « Bloquons tout » le 10 septembre.

Les autorités dénombraient à 15H45 plus de 282.000 manifestants, en dehors de Paris.

AUBE : manifestations ce 18 septembre



La section LDH de l’Aube s’associe aux revendications de l’intersyndicale et rejette la casse sociale et les régressions engagées par les gouvernements précédents et poursuivies par le Premier ministre et son gouvernement pas encore formé, si ce n’est par l’ancien, pourtant en principe démissionnaire.

Elle rejette les atteintes aux droits sociaux et les menaces qui pèsent sur les classes moyennes et pauvres pour couvrir une dette dont les bénéficiaires sont les seuls riches et ultra-riches qui ne seraient toujours pas mis à contribution dans le projet actuel.

Elle rappelle le droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement sans subir la répression violente des forces de maintien de l’ordre, qu’elle condamne fermement.

Elle vous appelle à rejoindre massivement les rassemblements


Place Jean-Jaurès à Troyes

à 14h




Romilly-sur-Seine

Devant la Bourse du Travail à 14 heures


Bar-sur-Aube

Place de la Mairie à 15 heures

François Bayrou « assume » les décrets sur l’AME



Se déclarant « prêt » à revenir sur la suppression de deux jours fériés
si une solution alternative est trouvée, le futur ex-Premier ministre, déclenchant à juste titre une levée de boucliers,  « assume » les décrets sur l’AME, considérant que les étrangers doivent « être associés » à l’effort demandé aux Français.



L’AME est l’un des dispositifs les plus ciblés par la droite et l’extrême droite. C’est pourquoi, il est naturel pour le Premier ministre de s’en prendre aux immigrés, espérant ainsi éviter la censure et le retour dans ses foyers.


Pourtant, comme le signalent des internautes sur les réseaux sociaux, les migrants ne sont pas les meilleurs clients des centres de balnéothérapie.

Tout ça pour rembourser une dette dont nombre d’économistes affirment qu’il n’y a rien à en craindre et que des moyens existent pour la réduire.

Aveuglé par les dogmes des idéologues, François Bayrou a menti à 3 reprises à propos de la taxe Zucman : contrairement à ce qu’il a affirmé ce 31 août, la taxe Zucman n’est pas « une menace sur les investissements » ; ce n’est pas « une taxe inconstitutionnelle car confiscatoire » ; les riches ne vont pas partir.

 

Car il existe des riches qui veulent payer, telle Marlene Engelhorn, héritière de l’empire chimique BASF, qui a choisi de renoncer à 90 % de son héritage, soit 25 millions d’euros, pour dénoncer les inégalités fiscales et a manifesté à Davos avec une pancarte «Tax the rich».    

 

Il existe également des larbins qui, eux, ne veulent pas faire payer les riches. Pour l’inénarrable Agnès Verdier-Molinié : « Il est mensonger de faire croire que les riches et les grandes entreprises vont tout payer ! »

 

Les sénateurs, de leur côté, excluent de faire payer les riches, une majorité d’entre eux ayant voté contre la proposition de loi Zucman.

 

Pourtant, les économistes rappellent qu’« Un Etat ne rembourse jamais sa dette, il ne paie que la charge de la dette »


Ils se demandent si le problème est le niveau de la dette publique française dans l’absolu ou son mode de gestion.

 

Dans les meilleures écoles d’économie, on enseigne qu’il n’y a rien à craindre de la dette française et que son remboursement total est un objectif irréaliste et probablement non souhaitable.

 

Même Macron, qui le soutient pourtant officiellement, appelant les ministres à l’unité, évoque déjà l’après-Bayrou, avec les chefs du socle commun, avant la chute programmée de son gouvernement lundi prochain.

 

Il est effectivement grand temps que François Bayrou rentre à Pau … de balle et balai de crin*, ajouterons-nous, nous abandonnant, nous aussi, à la facilité, pour évoquer le néant qui correspond à la situation actuelle du personnage, incapable de résister à la droite extrême, aujourd’hui en pleine cacophonie, et à l’extrême-droite, qui n’attend qu’une dissolution « ultra-rapide », espérant encore prendre sa place.

 

(*C’est intentionnellement que nous évitons ici l’usage d’autres expressions plus triviales, qui nous ramèneraient, par un cheminement logique, à d’autres sombres affaires le concernant.)


RD

Inégaux face à la canicule

Que ce soit pour le logement, pour la santé ou même pour les violences, plusieurs études montrent que la chaleur fait ressortir les inégalités dans la société française.

 « Il faut bien avoir en tête que le revenu est le premier facteur d’inégalité face à la chaleur », souligne Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste au service Organisations urbaines de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). 

« Le niveau de vie est un élément déterminant pour son confort au sein du logement », poursuit-elle, appelant à prendre un compte le phénomène de bouilloires thermiques. Les chiffres de l’Ademe montrent que 37 % des foyers modestes souffrent de la chaleur, contre 18 % des plus favorisés.

« On est vraiment sur quelque chose qui tue, on n’est pas seulement sur de l’inconfort », assène l’épidémiologiste Kévin Jean, professeur junior en Santé et Changement Globaux à l’ENS-PS, rappelant qu’une première vague de chaleur, fin juin, début juillet, a provoqué un excès de 500 décès sur une dizaine de jours, selon Santé publique France.

L’épidémiologiste note également une augmentation des violences lorsque le mercure grimpe. « On sait qu’avec chaque degré de température, les troubles de santé mentale augmentent, les troubles de l’humeur, des troubles anxieux, même la schizophrénie augmente avec la chaleur ».

Pour l’architecte Éric Daniel-Lacombe, « la grande question, c’est celle du refroidissement et finalement l’inégalité dépend de votre accès au refroidissement ». Il estime que l’eau est la grande oubliée: « Si vous regardez les forces puissantes, les forces riches, sont toujours à capter l’eau alors que les personnes modestes n’y ont pas accès directement ».

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-12-aout-2025-7960832?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2025-08-12&at_position=1

Jusqu’à 10 heures d’attente la nuit pour être reçu en préfecture : « Je ne bois pas, je me retiens »



Les files d’attente devant les préfectures ne datent pas d’hier. À Strasbourg (Bas-Rhin), les usagers dénoncent pourtant une aggravation des conditions d’accueil. Pour espérer être reçus, ils doivent désormais arriver en pleine nuit. Reportage.



Pétition #Débloque ta Préf’ ! Stop aux galères en Préfecture


Le problème

La situation pour celles et ceux qui veulent renouveler leur titre de séjour en Préfecture est particulièrement dégradée, elle est même aujourd’hui intolérable.

De très nombreuses personnes résidant et travaillant légalement sur le territoire français se heurtent à des délais anormalement longs, à l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous ou à l’absence de réponse de l’administration préfectorale.

Et ce, malgré des démarches respectant les règles et délais en vigueur. Ces lenteurs ou entraves administratives ont des conséquences humaines et sociales graves : impossibilité d’accéder à l’emploi ou de le conserver, de signer un bail, de percevoir des aides sociales, voire de renouveler une assurance maladie. Autant de situations qui plongent des salariés, des étudiants, des familles, dans une précarité insupportable, alors même qu’elles vivent, travaillent ou étudient dans notre pays depuis de nombreuses années.



France : un rapport d’associations dénonce d’importantes disparités territoriales dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers


Publié jeudi 3 juillet, le rapport de deux associations de défense des droits des migrants alerte sur les nombreuses défaillances et disparités d’un département à un autre dans la prise en charge des mineurs non accompagnés étrangers en France. Ces inégalités dans l’accès au droit affectent aussi la reconnaissance de leur statut de mineur et contraignent des centaines de jeunes à survivre sans protection, dans la rue.





Partir en vacances : un rêve inaccessible pour 40 % des Français



Les inégalités face aux vacances stagnent en France depuis une quarantaine d’années. Quatre Français sur dix ne peuvent toujours pas se permettre de partir en voyage. Dans un contexte où la pauvreté en France atteint un « niveau inégalé depuis près de 30 ans » selon l’Insee, la tendance ne devrait pas s’inverser.



Des millions de petits Français privés de vacances : cette exclusion sociale invisible


Faute d’argent, les écarts se creusent toujours plus entre les enfants qui partent en vacances et ceux qui demeurent tout l’été dans leur quartier. Les pouvoirs publics rechignent à se pencher sur une politique globale du temps libre. Comment rendre les mois d’été plus justes ?



« Les riches sont deux fois plus nombreux à partir en vacances que les plus pauvres, et cela depuis le début des années 1980 ». Entretien avec Sandra Hoibian


Partir en vacances, souvent et loin, c’est d’abord une question de revenus. Mais aussi une question de milieu social. Entretien avec Sandra Hoibian, directrice générale du Crédoc.



La pauvreté augmente depuis 20 ans



Le taux de pauvreté augmente en France depuis le début des années 2000. Entre 2003 et 2023, il a progressé de 7,1 % à 8,4 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 13 % à 15,4 % au seuil de 60 % selon l’Insee. L’essentiel de la hausse a eu lieu dans les années 2000. Si on utilise le seuil de 50 % (lire notre définition), le nombre de pauvres a augmenté de 4,1 à 5,4 millions au cours de cette période, pour partie du fait de la progression de la population. Être pauvre aujourd’hui, c’est vivre avec au maximum 1 073 euros par mois pour une personne seule



Pauvreté : un record sans lendemain


Le taux de pauvreté et les inégalités a été au plus haut en France en 2023, une année de forte inflation. La flambée des prix a toujours été un impôt sur les plus pauvres. Il y a cependant deux sujets d’inquiétude plus structurels.



1128 milliards pour 500 familles et 9,7 millions de pauvres : Macron, Robin des Bois à l’envers.


Les deux nouvelles sont tombées coup sur coup ces 8 et 9 juillet 2025. Le rapport de l’Insee, d’abord : la pauvreté explose dans le pays et atteint son niveau le plus élevé depuis 1996. Le classement Challenges, ensuite : les 500 plus grandes fortunes du pays confisquent à elles seules 1128 milliards d’euros (leur magot était « seulement » de 571 milliards en 2017). Macron, Robin des Bois à l’envers.

Canicule



Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus


En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.



Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent


En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.



Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies


Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c’est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c’est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.



Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid


Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.



Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes


L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.



« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »


En période caniculaire, les sans-abri font partie des personnes les plus vulnérables. Elles sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et aux « coups de chaud ». Des associations alertent ce mardi 1er juillet les pouvoirs publics et s’organisent pour multiplier les maraudes.



Le (seul) réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech mis à l’arrêt


Les fortes chaleurs de ce début de semaine ont un impact sur la production électrique française : EDF a décidé d’arrêter le réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine.



L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique


Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.



Réponses aux climatosceptiques



Certaines contre-vérités sur les changements climatiques sèment la confusion. Voici quelques réponses aux climatosceptiques.



Palais de la découverte : la culture scientifique dans la ligne de mire du gouvernement


L’emblématique musée scientifique parisien est au cœur d’une crise, après le report de sa réouverture, initialement prévue pour le 11 juin 2025. Les attaques contre le secteur culturel se multiplient, sans épargner la culture scientifique.

Des tirs israéliens tuent 46 personnes lors d’une distribution d’aide, selon la Défense civile de Gaza



Alors qu’ils attendaient une distribution d’aide humanitaire, des civils gazaouis ont été ciblés par des tirs israéliens, selon la Défense civile palestinienne. L’attaque, qui a fait 46 morts, s’est produite à Nuseirat, près du centre d’aide humanitaire de la Gaza Humanitarian Foundation. Les scènes de chaos lors des distributions de l’organisme controversé, contrôlé par Israël et les Etats-Unis, se multiplient, provoquant l’indignation de la communauté internationale.



Gaza. Affamer-expulser, expulser-affamer


À travers la très mal nommée Gaza Humanitarian Foundation (GHF), Israël conditionne depuis le 26 mai l’acheminement de l’aide. Ce monopole est en réalité utilisé pour forcer les habitants de Gaza à se déplacer vers le sud, dans des « zones de concentration ». Ce plan de transfert par la famine a commencé à s’enliser, mais cela ne fait qu’augurer d’une plus grande brutalité.



En Israël, les Palestiniens discriminés jusque dans les abris antimissiles


Deux jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, le bilan est tombé : 28 morts israéliens dans cette guerre de douze jours, d’après les autorités. Parmi eux, quatre personnes sont mortes à Tamra, une ville israélienne à majorité arabe. Les attaques aériennes de l’Iran ont mis en exergue les différences de protection entre les civils israéliens. 




Justice sociale et environnement

En arrière toute ! Depuis quelques jours, les reculs se multiplient sur le front de l’écologie. Le 26 mai, les députés de la majorité et l’extrême droite ont court-circuité le débat parlementaire pour accélérer le parcours législatif de la proposition de loi Duplomb, qui multiplie les régressions environnementales en matière agricole.

Le 28 mai, les députés ont acté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Si ce vote est confirmé, près de trois millions de voitures très polluantes pourront à nouveau circuler dans les grandes métropoles, selon Le Monde. Le 4 juin, enfin, le ministre de l’Economie Eric Lombard a confirmé la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Au risque de casser la dynamique enclenchée.

Pour justifier les régressions écologiques, la justice sociale est souvent invoquée.

Mais les pauvres sont lourdement pénalisés par les inégalités environnementales, montre le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.

Quand ils habitent dans de grosses agglomérations, les plus pauvres se concentrent dans les quartiers ou les communes les plus polluées.


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Le Rapport sur les inégalités en France vient de paraître. Avant-propos, par Louis Maurin



Le « Rapport sur les inégalités en France » vient de paraître. À quoi bon dresser un état des lieux factuel et nuancé, quand le débat médiatique ne semble se nourrir que d’exagérations, voire de démagogie ? Dans l’avant-propos de l’ouvrage, Louis Maurin vous présente cette nouvelle publication.



Orientation scolaire : un droit souvent entravé, des choix trop souvent subis


Dans un rapport qu’elle rend public ce jour « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », la Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes.



Dispositif lycéen : un outil contre la déscolarisation et la précarité


Source : Assemblée nationale

Question publiée au JO le 3 juin 2025

Auteur : Mme Eva Sas – Paris (8e circonscription) – Écologiste et Social

Ministère interrogé : Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Texte de la question

Activités sportives : des pratiques inégales



87 % des cadres pratiquent une activité sportive, contre 57 % des ouvriers. Des écarts existent aussi en la matière selon le niveau de diplôme, l’âge et le sexe.

71 % des Français de 15 ans et plus déclarent faire du sport selon les données 2024 de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) [1]. 58 % disent pratiquer une activité sportive de manière régulière [2] , soit au moins une fois par semaine. Ces moyennes cachent des pratiques qui se distinguent selon le sexe, le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle et le niveau de vie.

Le sur-chômage des quartiers prioritaires



Les quartiers dits « prioritaires » de la politique de la ville concentrent les difficultés sociales, notamment en matière d’emploi. Près de 20 % des actifs y sont au chômage, principalement des jeunes et des personnes peu qualifiées.

« La financiarisation de l’économie est un moteur des inégalités »

« Monopoly des inégalités » une expérience immersive pour sensibiliser aux inégalités.



La place prise par la finance et les actionnaires dans la vie économique contribue à l’augmentation des inégalités. Pour réduire les écarts, il faut transformer l’exercice du pouvoir dans les entreprises. Nous reproduisons un entretien avec l’économiste Michel Aglietta, décédé le 24 avril dernier.

Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France



Faire barrage à l’extrême-droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.