Rester au pouvoir à vie et être immortel, voici peut-être le doux rêve que partagent les dirigeants de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord. C’est en tout cas ce que laisse entendre une conversation au sujet, entre autres, de l’immortalité entre Vladimir Poutine, Xi Jinping et Kim Jong-Un, en marge d’un défilé militaire célébrant la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Effrayant, non? Rassurons-nous, ces trois monstres n’auraient, dans tous les cas, pas la même apparence qu’aujourd’hui. On peut également avoir du mal à se les imaginer à 150 ans. Et, bien que la vieillesse puisse être parfois perçue comme une nouvelle vie, la seule hypothèse pour que cela devienne une réalité ne repose que sur les biotechnologies et l’Intelligence Artificielle. A les voir aujourd’hui tous les trois, on en arrive à se demander si cela ne serait pas déjà un peu amorcé et si les âges officiellement annoncés ne seraient pas un peu revus à la baisse… La chirurgie esthétique fait parfois des miracles, bien que ça ne marche pas à tous les coups…
La « futurologie » apporte des réponses plausibles, tout comme la science-fiction des années passées annoncait en partie ce qui est finalement advenu.
Ce désir d’immortalité n’est pas nouveau. Le projet énoncé par les transhumanistes dans les années 1980 était déjà d’améliorer l’homme jusqu’à lui conférer une durée de vie hors du commun.
Jen-Michel Besnier nous expliquait il y a 10 ans que « la recherche d’immortalité chère aux transhumanistes met à mal la nature humaine. Tout le contraire du désir d’éternité, qui conduit l’homme à une quête spirituelle plutôt qu’à une survie infinie. »
Ces trois lascars-là semblent vraiment à des années-lumière de ces préocccupations.
» L’éternité est devenue la promesse, en Occident, de cette conversion philosophico-religieuse qui impose de refouler le corps et donc l’animalité en soi-même, aussi bien que de tourner le dos aux affaires trivialement humaines. »
Est-ce bien à cela qu’ils pensent le matin en se rasant ? D’autant que c’est précisement contre cet Occident prometteur qu’ils échafaudent ensemble toutes sortes de projets.
Le 24 février 2022 par ordre du président russe Vladimir Poutine, ses troupes lancent une offensive qualifiée d’ « opération spéciale » en vue d’envahir la totalité de l’Ukraine. Elles se cassent les dents sur une résistance acharnée de l’armée ukrainienne et ne parviennent pas à prendre la capitale Kiev.
Dès septembre 2022, suite à son échec pour envahir l’Ukraine et face à la résistance et les contre-offensives de l’armée ukrainienne, Vladimir Poutine se résigne à décréter une forme de mobilisation de sa population afin de regarnir ses troupes clairsemées.
Cette « mobilisation partielle » des réservistes était censée n’avoir qu’un impact limité selon les experts. S’en tenant à 300 000 mobilisés, la Russie prétendait pouvoir en mobiliser 20 millions.
Fin 2022, début 2023, le conflit s’enlise, entraînant le gel des lignes de front. La férocité des combattants s’en prend aux populations civiles qui voient, outre les massacres atroces de Boutcha, notamment, la destruction des infrastructures civiles stratégiques dans l’ensemble du pays.
En 2023, on évoque « Une militarisation de la société russe » et Poutine s’engage dans une perspective longue en Ukraine et le long terme, plongeant la Russie dans une fuite en avant.
150 000 Russes de 18 à 30 ans sont appelés à faire leur service militaire par décret présidentiel qui prévoit à terme de mobiliser en Russie 30 000 personnes par mois.
Dès août 2024, les premiers soldats nord-coréens arrivent en Ukraine pour reprendre la ville de Koursk. Les pertes sont énormes. Environ 14 000 soldats servent littéralement de « chair à canon » dans des opérations « très risquées ». Vladimir Poutine officialisera cette présence seulement en avril 2025.
En 2024, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers.
Le 1er janvier 2024, la Russie repousse l’âge limite de la conscription de 27 à 30 ans. Au printemps 2024, la Russie lance sa campagne de recrutement et de nombreux Russes craignent cette nouvelle vague de mobilisation.
Le mardi 1er avril 2025, Vladimir Poutine signe un décret prévoyant le recrutement de 160 000 conscrits au cours de la campagne de printemps qui débute ce jour-là. Il s’agit de l’objectif de recrutement le plus important depuis 2011, alors que le Kremlin a subi plus de 910 000 pertes (blessés et tués) en Ukraine depuis le lancement de l’invasion en février 2022.
En juillet 2025, le gouvernement russe envisage d’étendre le recrutement militaire sur toute l’année, mettant fin au système semestriel de conscription.
Selon les calculs des services britanniques, il faudrait environ 4,4 années supplémentaires aux forces russes pour s’emparer des quatre oblasts ukrainiens que Moscou réclame dans le cadre des négociations.
Si l’on tente de dresser un bilan de cette guerre, on estime donc aujourd’hui les pertes russes à au moins 1 million de morts, blessés et prisonniers.
En ce qui concerne les pertes krainiennes, on les évalue à environ 400 000 soldats.
Les Nations Unies ont recensé en Ukraine plus de 43 600 victimes civiles et plus de 12 900 morts, mais reconnaissent que le bilan réel est très probablement plus élevé.
Le conflit est à l’origine de la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 6,3 millions d’habitants de l’ Ukraine ont fui vers les pays voisins et 3,7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Plus de 14 millions d’Ukrainiens ont besoin d’une aide humanitaire.
En octobre 2023, trois cent soixante mille réservistes sont mobilisés par l’armée israélienne pour aller sur plusieurs fronts : c’est le double des troupes habituellement déployées et cela représente 4 % de la population en Israël. Certains réservistes ont devancé l’appel, horrifiés par l’attaque du Hamas. Au total, 170 000 militaires et 465 000 réservistes sont disponibles.
En juin 2024, l’état-major israélien avertit que l’armée risque d’avoir très vite d’importants problèmes d’effectifs, alors que les pertes s’accumulent aussi côté israélien face au Hamas à Gaza.
La guerre mobilise l’essentiel de l’effort terrestre de Tsahal entre fin septembre et fin novembre 2024. En plus de la division territoriale 91, 3 divisions de manœuvre ont été déployées, engageant entre 3 et 5 brigades chacune, soit un total estimé à 30 000 soldats.
En octobre 2024, selon l’IISS ( International Institute for Strategic Studies) , Israël compte environ 178 000 soldats en service, auxquels s’ajoutent quelque 460 000 réservistes (n’oublions pas que le service militaire est obligatoire en Israël pour les plus de 18 ans, à quelques exceptions près).
Fin 2024, on constate que l’appel de centaines de milliers de réservistes dans l’armée israélienne causé par le déclenchement de la guerre entre l’Etat hébreu et le Hamas puis le Hezbollah, a eu un impact significatif sur le marché du travail du pays, selon un rapport publié dimanche par l’Institut israélien de la démocratie fondé sur les données du Bureau central des statistiques. L’ampleur de cette mobilisation sans précédent « du moins au cours des dernières décennies, constitue un lourd fardeau à la fois pour les réservistes et les employeurs », indique le rapport.
Le 20 août 2025, le ministre de la Défense rappelle 60 000 réservistes après l’approbation du plan de conquête de Gaza-ville. C’est la première phase de cette nouvelle opération militaire à Gaza. Intitulée « Chariots de Gédéon 2 », il s’agit d’une mobilisation d’envergure.
L’inquiétude est grande pour les réservistes et leurs familles qui cumulent des centaines de jours sous les drapeaux depuis le début de la guerre. Ils demandent notamment une meilleure répartition du service. Et notamment la mobilisation des ultra-orthodoxes. Ces derniers mois, le nombre de réfractaires aux périodes de réserve a augmenté de manière considérable.
En janvier 2055, l’armée israélienne a publié les données des pertes subies pour les années 2023 et 2024. Elle annonce que 921 soldats israéliens ont perdu la vie au cours de cette période. Alors qu’au moins 891 militaires ont été tués depuis les attentats du 7 octobre 2023, le nombre de suicides a également atteint un record depuis 13 ans.
12 000 personnes seraient toujours disparues, selon le Comité international de la Croix-Rouge, la majorité étant ensevelie sous les décombres.
Mais il est question de beaucoup plus de morts et le nombre en serait largement sous estimé puisqu’il serait aujourd’hui de l’ordre de plus de 100 000.
En effet, de l’avis de nombreux experts militaires et humanitaires, les bombardements israéliens ont été d’une puissance telle que le nombre de morts et de blessés parmi la population civile est certainement plus élevé que les chiffres officiels. Un bombardement est effectué pour tuer au moins une personne, et dans le territoire palestinien, plus de 100 000 bombardements ont été réalisés entre le 7 octobre 2023 et mars 2025. Par ailleurs, toujours selon les experts militaires, un tué entraîne mécaniquement au moins trois blessés.
Ajoutons que, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), quelque 192 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza.
Défilé du 9-Mai à Moscou: «La propagande de Poutine marche de moins en moins», estime Antoine Arjakovsky
Vladimir Poutine a défié ce 9 mai les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Il a aussi célébré le « courage » des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, dont les présidents chinois, brésilien, serbe avec un seul membre de l’UE, le critiqué Premier ministre slovaque. Ces commémorations occupent une place centrale dans le culte patriotique de la victoire de 1945 promu par le président russe. Cet affichage est-il une annonce d’un nouvel ordre mondial ? L’analyse de l’historien Antoine Arjakovsky, spécialiste des relations russo-ukrainiennes et auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont Qu’est-ce que la science morale et politique ?, aux éditions du Cerf.
Partager la publication "Guerre en Ukraine : «On ne peut pas parler ainsi à la Russie», répond Moscou après l’ultimatum de la «coalition des volontaires»"
Est-ce vraiment une surprise ? Deux mois après la reprise des contacts entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, dont l’entretien téléphonique le 12 février devait lancer un processus de négociation censé aboutir rapidement à un cessez-le-feu en Ukraine, la guerre continue et aucune perspective d’y mettre fin n’est en vue.
« C’était l’horreur, les cris, les larmes, la panique » : à Soumy, les Ukrainiens persuadés que la Russie visait les civils
Au moins 34 morts, dont deux enfants, dans une frappe russe sur la ville de Soumy, au nord-est de l’Ukraine, dimanche 13 avril. Deux jours après la visite de l’émissaire américain à Moscou, les États-Unis estiment que la Russie « dépasse les limites de la décence ». Le chancelier allemand Olaf Scholz condamne une « attaque barbare », tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni déplore une frappe « horrible et lâche » qui « contredit tout engagement réel en faveur de la paix ». Sur place, ce sont les civils qui ont été clairement visés.
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Tout comme je n’ai jamais rien compris à l’ECONOMIE, malgré d’intenses efforts pour m’y mettre à travers des lectures censées être accessibles et les vidéos de vulgarisation, telles que L’Economie pour les nuls ou Comprendre les BASES de l’ÉCONOMIE – Introduction, j’ai bien du mal à y voir clair dans ce que l’on nous présente quotidiennement en matière de GEOPOLITIQUE par les temps agités qui courent aujourd’hui de par le monde. Et ce n’est pas faute de suivre assidument l’excellente émission « Le Dessous des Cartes ».
J’ai néanmoins, pour tenter de débroussailler le terrain, réussi à déterminer, en la matière, 3 catégories de géopolitologues :
Puis arrivent naturellement ceux qui ne se contentent pas de discussions de comptoirs ou de repas de famille et allument la radio. Les auditeurs de France Info bénéficient fort heureusement des services d’une médiatrice qui rassure les auditeurs ou, du moins, fait de son mieux pour y parvenir, en tentant d’obtenir du directeur de la rédaction l’assurance que la vigilance , en matière d’information est garantie.
Les dents de certains politiques poussent à une vitesse exponentielle lorsqu’ils envisagent l’élection présidentielle de 2027, voyant là une occasion d’ « influencer les dynamiques partisanes ».
« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk
Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.
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Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.
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Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?
Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains
Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?
Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara
Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.
Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.
En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant
Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.
« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir
Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.
Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin
Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.
Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.
Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE
Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview
Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.
Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide
« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ».
Les multiples incohérences de Jordan Bardella sur l’immigration, la TVA, les ingérences…
Propositions inapplicables, mesures non financées, dispositifs déjà abandonnés… A l’occasion du premier débat des législatives, le président du Rassemblement national n’a pu masquer les limites de son projet.
« Si Bardella devient Premier ministre, qu’est-ce qui va se passer ? » : étrangers et Français issus de l’immigration redoutent une victoire du RN aux législatives
Le Rassemblement national est favori des sondages en vue des élections législatives, organisées le 30 juin et le 7 juillet. Des personnes issues de l’immigration confient à franceinfo leurs craintes dans l’hypothèse d’une arrivée au pouvoir du parti.
« On est inquiets et très stressés », lâche Maïa, dans un mélange de français et d’anglais. En 2023, cette Géorgienne de 40 ans racontait à franceinfo comment elle avait quitté son pays quatre ans plus tôt, avec son mari et ses cinq enfants, pour fuir la pauvreté. Un an plus tard, déboutée à deux reprises du droit d’asile depuis 2019, Maïa et sa famille sont toujours là et ont trouvé une « stabilité ».
Racistes, homophobes, complotistes, pro-Poutine : ces candidats RN qui n’avancent pas masqués
Le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella ne serait plus raciste, antisémite ou homophobe ? Les propos et actes d’un certain nombre de leurs candidats viennent contredire cette illusion.
Du côté de chez Bolloré…« Ils veulent accueillir des millions et des millions et des millions d’immigrés… »
Les chaînes du milliardaire réactionnaire ont bousculé leurs programmes pour les législatives. De Pascal Praud (CNews) à Cyril Hanouna (Europe 1), elles mènent à l’unisson une violente campagne à droite toute. On y croise aussi des figures émergentes comme le journaliste Yoann Usai. Chronique.
Législatives 2024 : les femmes sont-elles investies dans les circonscriptions les moins favorables ?
En plus d’être sous-représentées dans les effectifs de candidats aux élections législatives, les femmes héritent souvent de circonscriptions difficiles à remporter.
Nous centralisons les dérapages des candidats d’extrême-droite
Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, sont largement partagés à l’extrême-droite. Contrairement à une idée désormais bien ancrée dans la population et dans certaines rédactions, le RN n’a pas changé. Il ne s’est pas normalisé. Comment tenir compte de toutes les sorties de route des candidats. d’extrême-droite ? En créant un mini-site. C’est le but de Airdehaine.fr
« Ma grand-mère vote Rassemblement national depuis qu’elle regarde CNews »
Alors que les cinq membres de la SDJ (société des journalistes) du siège parisien de France 3 sont interdits de couverture de la campagne électorale après avoir signé un appel contre l’extrême droite, Blast a repéré les tweets très politiques d’un rédacteur en chef : Patrice Romedenne. Un homme qui tire à boulets rouges sur le Nouveau front populaire, accusé sans nuance d’être complice d’antisémitisme et d’être pro-Hamas. Injures, partage de messages de personnalités proches de l’extrême droite et relais de fake news : ces messages contreviennent à la charte du groupe public.
Que fait la police ?
Racisme et antisémitisme : les messages d’une unité de CRS sur WhatsApp révélés par le «Canard enchaîné»
Dans une enquête à paraître mercredi 26 juin, l’hebdomadaire révèle les photomontages racistes et antisémites partagés par l’unité CRS 4 sur leur boucle WhatsApp. Après avoir relaté des dérives à sa hiérarchie, le commandant de cette brigade aurait été évincé.
Pour une police au service des citoyens et pas de l’extrême droite
Flavien Benazet, secrétaire général du SNUIPN, et Jean-Louis Arajol, ex-Secrétaire Général du SGP et de la FASP, Association Démocratie et Sécurité, Collectif Police République et Citoyenneté, signent ensemble une tribune pour alerter sur les possibles conséquences désastreuses d’une arrivée au pouvoir de l’extrême_droite pour les effectifs de police.
Lots de consolation
Violences du 1er-Mai 2018 en France: Alexandre Benalla définitivement condamné à un an de prison ferme
La Cour de cassation a rejeté ce 26 juin le pourvoi formé par l’ex-chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme dans l’affaire des violences du 1er mai 2018.
Six ans après ce scandale qui a secoué le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison, dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris.
Le GUD et trois structures de l’extrême droite lyonnaises officiellement dissous
Le gouvernement a annoncé ce mercredi 26 juin la dissolution du groupuscule d’extrême droite Groupe union défense (GUD) et de trois autres organisations de Lyon.
Le président russe met en cause l’Ukraine vers laquelle les auteurs de l’attentat du Crocus city hall se dirigeaient selon lui, avant d’être arrêtés. Malgré la revendication de l’attaque par l’Etat islamique, Poutine pointe une responsabilité de Kiev. Beaucoup redoutent une « vengeance » du maître du Kremlin contre l’Ukraine.
Le 18 mars 2024, Moscou célèbre le dixième anniversaire du « jour de la réunification de la Crimée avec la Russie ». Quelques jours après la révolution pro-européenne à Kiev, les troupes russes se déployaient dans la péninsule ukrainienne. Dans la foulée d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, le gouvernement russe, au mépris du droit international, faisait de la péninsule ukrainienne et de la ville de Sébastopol deux nouveaux sujets de la fédération de Russie.
Pancarte avec écrit « Désolé pour l’Ukraine », publication d’un post sur les réseaux sociaux dénonçant la guerre, création d’une radio contestataire… pour ces actions, c’est direction la prison en Russie. Portraits d’artistes, journalistes, commerçants, militants russes qui sont emprisonnés pour avoir dit non à la guerre.
« Pourquoi Poutine a-t-il tué Alexeï Navalny maintenant ? », s’interroge l’équipe de l’opposant, qui assure qu’un accord était en train d’être passé pour sa libération.
La justice russe a condamné ce week-end à des peines de prison au moins 150 personnes arrêtées au cours d’hommages à l’opposant Alexeï Navalny, selon des données des tribunaux publiées dimanche 18 février. Ces arrestations ont eu lieu officiellement pour avoir violé la stricte législation encadrant les manifestations.
« J’aime l’idée que ceux qui votent contre Poutine se rendent aux urnes à la même heure, à midi. Midi contre Poutine »
L’opposant principal à Vladimir Poutine, qui purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme » , était incarcéré dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique.
La Russie va « intensifier » ses frappes sur des cibles militaires en Ukraine, annonce Vladimir Poutine ce lundi 1er janvier, tandis que Kiev, en deuil, rend hommage aux 28 victimes des bombardements russes ce week-end.
La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre : elle accuse le président russe de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. Des habitants de Kiev s’en réjouissent, sans se faire d’illusions.
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