Depuis le 26 août 2022, une centaine de jeunes migrants campent aux abords du palais de justice de Toulouse. Crédit : AutonoMIE/capture d’écran Facebook
La Ville rose a déposé, lundi 19 septembre, une requête auprès du tribunal judiciaire, afin d’expulser la centaine de jeunes exilés qui campent aux abords du palais de justice. Pour la plupart en recours, ces adolescents errent dans Toulouse à la recherche d’un abri, depuis leur expulsion d’un Ehpad, fin août.
« IL Y A TOUJOURS LA POSSIBILITÉ DE DIRE “NON”, DE NE PAS APPLIQUER LES ORDRES » STREET PRESS
Dans la Roya, vallée des Alpes-Maritimes voisine de l’Italie, la police tente, souvent au mépris du droit ou brutalement, d’arrêter les exilés qui ont passé la frontière. Mais certains fonctionnaires refusent d’endosser le mauvais rôle. Récits.
Des jeunes réfugiés dans le centre de Gashora, au Rwanda. Crédit : DW
Choisi par le Royaume-Uni pour y transférer ses demandeurs d’asile en attendant le traitement de leur dossier, le Rwanda s’impose, depuis quelques années, comme le pays d’accueil de prédilection des réfugiés du monde entier. Mais derrière les effets d’annonce et les articles élogieux d’une presse locale cadenassée, la réalité est bien différente pour les exilés.
Partager la publication "Projet de loi sur l’immigration : « On n’a pas besoin d’une nouvelle loi pour mieux accueillir en France », réagit France Terre d’Asile"
Partager la publication "La justice européenne condamne la France à réexaminer les demandes de rapatriement des familles de jihadistes en Syrie « dans les plus brefs délais »"
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.(Médiapart)
Les salariés sans-papiers de Chronopost tiennent des piquets de grève devant les entrepôts où ils étaient salariés depuis plusieurs semaines pour exiger leur régularisation, à Alfortville. Crédit : Stéphane Duguet / RFI
Depuis le 7 décembre, une centaine de travailleurs sans-papiers campent devant le hangar de Chronopost à Alfortville, en région parisienne. Tous réclament une régularisation de leur situation, après avoir travaillé des mois voire des années dans des conditions de travail très difficiles.
TENTATIVE DE SUICIDE, PROBLÈMES DE SANTÉ ET ENFERMEMENT
Début août, StreetPress a visité le centre de rétention administrative de Vincennes, où sont enfermés plus de 200 sans-papiers. Ils dénoncent des conditions déplorables et racontent leurs incompréhensions et les tentatives de suicide.
Liz Truss à Belfast, le 17 août 2022. Crédit : Reuters
La très libérale Liz Truss est devenue mardi la nouvelle Première ministre britannique, succédant à Boris Johnson. En termes de gestion des arrivées de migrants via la Manche et d’accueil des demandeurs d’asile au Royaume-Uni, elle devrait perpétuer la politique ferme de son prédécesseur.
Ekrame Boubtane est maîtresse de conférence à l’Université Clermont Auvergne et chercheuse associée à la Paris School of Economics. Elle est spécialisée sur les effets économiques de l’immigration et a travaillé sur les questions de l’accueil des migrants en Europe. Damien Carême, député européen EELV, est engagé de longue date pour l’accueil des personnes migrantes. Ils sont les invités du Grand angle de TV5MONDE.
Partager la publication "Immigration : comment déconstruire la stigmatisation à l’encontre des migrants ?"
Dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 septembre, entre 300 et 400 personnes sont entrées dans un bâtiment inoccupé de la ville de Gentilly, dans le Val-de-Marne. Crédit : Médecins du Monde
Une nouvelle opération réquisition d’un bâtiment inoccupé a été menée à Gentilly, en région parisienne, ce week-end pour y loger entre 300 à 400 migrants, dont plusieurs familles. Les forces de l’ordre ont évacué les lieux en quelques heures, séparant au passage certains hommes de leurs familles, dénonce Médecins du Monde.
Des opposants à l’expulsion de migrants au Rwanda manifestent devant le Home Office à Londres, le 13 juin 2022. Crédit : Reuters
Dans un rapport publié jeudi, l’organisation britannique Medical Justice alerte sur ”les graves répercussions de la menace d’expulsion vers le Rwanda sur la santé mentale” des demandeurs d’asile au Royaume-Uni.
Royaume-Uni : quand les autorités sous-traitent le sauvetage de migrants à des sociétés privées
Des migrants arrivent à Douvres, au Royaume-Uni, après avoir été secourus dans la Manche, le 24 août. Crédit : Reuters
Ces derniers mois, les autorités britanniques ont sous-traité la surveillance et l’interception des bateaux de migrants dans la Manche à deux sociétés privées, payées au total 2,5 millions de livres. Malgré des mesures dissuasives, les arrivées de migrants au Royaume-Uni sont toujours plus nombreuses.
Des migrants dorment dans un tunnel du nord de Paris, en 2021 (archives). Crédit : InfoMigrants
Pour les migrants, les violences subies dans le pays d’origine ou sur la route de l’exil peuvent être si importantes qu’elles laisseront des traces à vie, malgré des années de thérapie. Des souffrances dont certaines institutions françaises ne tiennent pas toujours compte, selon Judith Trinquart, médecin légiste, psychiatre, et secrétaire générale de l’association Mémoire traumatique et victimologie. Entretien.
Les étudiants internationaux qui ont fui l’Ukraine pour l’Allemagne demandent plus de temps pour s’installer. Crédit : Imago images
À partir du 1er septembre, de nombreux ressortissants de pays tiers ayant fui la guerre en Ukraine se retrouvent dans l’illégalité en Allemagne. La mesure provisoire qui les autorisait à rester sur le territoire sans visa arrive à expiration. Beaucoup sont dans l’incertitude et risquent l’expulsion s’ils n’ont pas pu déposer une demande de visa d’étudiant ou de travail. Une situation injuste, selon les associations.
La Cour européenne des droits de l’homme a rendu deux arrêts, mardi 30 août, dans lesquels elle estime que la France a violé la Convention européenne des droits de l’homme en les exposant à la torture et à des traitements inhumains et dégradants.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale à Paris, le 26 juillet 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Le ministre de l’Intérieur veut pouvoir inscrire dans un prochain projet de loi l’obligation pour « l’un des deux parents [d’être] régulièrement depuis plus d’un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français ».