Laissez les personnes non-blanches faire de la politique !
Kaoutar Harchi souligne la place centrale des militants des quartiers populaires au sein de la gauche, dont certains ont pu accéder aux bancs de l’Assemblée nationale. Et qui laissent espérer pour ce pays un autre avenir que celui qui semblait, le 7 juillet, scellé.
Le fait que le RN n’ait pas obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, le 7 juillet, nous rappelle qu’aussi fort que soit le sentiment d’une histoire qui se répète, rien n’est jamais joué d’avance. Il est toujours possible de déjouer le cours des choses, d’inverser les courbes des sondages, de faire advenir un autre réel. Cela n’a pourtant été possible qu’au regard d’un intense travail des militant·es des quartiers populaires qui ont réalisé, en un temps très court, et dans des conditions difficiles, un insensé travail de conviction auprès des populations issues de l’immigration postcoloniale, les poussant à aller voter et à participer à la vie politique française.
Ces villages de néoruraux qui résistent à l’extrême droite et relancent la vie locale
Les communes de Celles et de Villeneuvette, dans l’Hérault, ont pour point commun de n’avoir qu’un seul électeur du Rassemblement national. Un vote à rebours de celui de la circonscription, qui a réélu la députée RN sortante le 7 juillet. Reportage.
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Libération révèle ceci : Thierry Solère, conseiller officieux d’Emmanuel Macron, a reçu ces derniers mois à plusieurs reprises Marine Le Pen et Jordan Bardella, en présence notamment d’Edouard Philippe ou du ministre des Armées, en toute discrétion. Thierry Solère aurait rempli un rôle d‘agent de liaison entre le camp présidentiel et le RN.
Dans un coin bobo du 9e arrondissement de Paris, la rue d’Aumale est aussi paisible que cossue. La sérénité des riverains est néanmoins parfois troublée depuis que Thierry Solère, élu régional, ancien député, et surtout ex-conseiller d’Emmanuel Macron, s’est installé, dans le vaste appartement qu’il occupe avec sa nouvelle compagne, une communicante.
Thierry Solère reçoit, beaucoup, à toute heure, et pas n’importe qui. Le ballet des berlines au pied de l’immeuble, les gardes du corps qui font le pied de grue : tout indique que le conseiller officieux, un temps écarté des premiers cercles de l’Elysée, est à nouveau dans le jeu.
Et dans un des rôles de l’ombre qu’il affectionne : celui d’agent de liaison entre la macronie et l’extrême droite.
Car ces derniers mois, selon nos informations, le binôme du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, a été reçu à plusieurs reprises rue d’Aumale.
Pas en même temps, mais parfois en présence de membres éminents du camp présidentiel, comme l’ex-Premier ministre Edouard Philippe ou l’actuel ministre des Armées, Sébastien Lecornu, tous deux très proches de Solère.
La dédiabolisation du RN passe aussi par ces rencontres secrètes.
Dîners secrets avec les macronistes : on a cuisiné Le Pen et Bardella
Les législatives, provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale voulue par le président Emmanuel Macron le soir même des élections européennes, sont passées. Un second tour surprise qui évite largement la prise de pouvoir du RN, mais qui fait entrer 143 députés d’extrême-droite, dont 126 élus sous l’étiquette RN ex-FN. Le reste étant majoritairement des amis d’Eric Ciotti, ex-Républicain. Un qualificatif qui lui va désormais comme un gant, lui qui est sorti du fameux champ républicain en ayant fait le choix d’aller faire le mariage entre les héritiers de Pétain et ceux qui se prétendent l’être de Charles de Gaulle. En voici une alliance contre-nature et un comble pour ceux-là même qui dénoncent la coalition de gauche.
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Aux Etats- Unis, la Cour suprême offre une victoire à Donald Trump
En définissant très largement l’immunité présidentielle, laissant le champ libre à D. Trump, les juges modifient l’équilibre des pouvoirs.
L’enquête fédérale sur le « coup d’Etat », ayant conduit à l’assaut du 6 janvier contre le Capitole, sabrée, peut augurer des répliques favorables pour lui dans d’autres affaires.
Le président de la Cour déclare:« la nature du pouvoir présidentiel exige qu’un ancien président puisse disposer d’une forme d’immunité devant des poursuites pénales… » Il doit aussi bénéficier d’une forme de «présomption d’immunité ».
« Dans chaque usage du pouvoir officiel, le président est à présent un roi au-dessus de la loi » d’après Sonia Sotomayor, une juge à la Cour. « Deux des six juges conservateurs auraient pu ou dû se retirer de l’examen de ce dossier, leur partialité étant mise en cause ».
Un revers majeur : « la Cour a altéré l’équilibre des pouvoirs en matière d’Etat de droit …. Le nouveau modèle de responsabilité présidentielle porte atteinte aux contraintes de la loi comme dissuasion de futurs présidents qui pourraient abuser de leur pouvoir à notre détriment » pour la juge Brown. Selon elle« les graines du pouvoir absolu ont été plantées ».
En France, deux impensés de la 5ème République
L’excès de pouvoirs dans les mains d’une seule personne.
La non-responsabilité des dirigeants politiques qui ne rendent des comptes à personne, de rien.
Et l’avenir ?
Interrogés :
Un constitutionnaliste : « la situation pouvait se développer dans le cadre constitutionnel. »
Un historien « la situation n’est pas inédite, dans le passé, il y a nombre d’exemples de situations identiques »
La démocratie est en grand danger.
JC 5 juillet 2024
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Dans la 2ème circonscription auboise, nous aurons encore la possibilité d’éviter un nouveau député RN en refusant nos suffrages au candidat totalement inconnu, dont on ne voit pas même le visage sur les professions de foi où ne sont présents que Marine Le Pen et Jordan Bardella, pas plus que sur les bulletins de vote. On pourra les reporter sur la députée sortante républicaine Valérie Bazin-Malgras qui a au moins le mérite de s’être officiellement opposée au ralliement ciottiste vers le RN.
Dans la 3ème circonscription, nous aurons même le pouvoir de réduire le nombre de députés RN à un seul dans le département (celui de la 1ère circonscription ayant été élu au 1er tour) en votant massivement pour le candidat du (vrai) Nouveau Front Populaire, Olivier Girardin.
NB : La LDH, conservant son indépendance vis-à-vis des partis politiques, s’interdit de donner des consignes de vote mais combat sans réserve depuis toujours les extrêmes-droites. Les citoyens demeurent libres en conscience de leurs suffrages.
Le débat du 4 juillet sur Canal 32
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« Stop aux blacks » : des tracts racistes distribués dans les boîtes aux lettres d’une commune des Yvelines
Les habitants de cette commune des Yvelines ont retrouvé des tracts racistes sur leur voiture ou dans leur boîte aux lettres. Selon SOS Racisme, ces actes se multiplient depuis les élections législatives.
Dans le Médoc, le député RN Grégoire de Fournas vendange les difficultés sociales
Les raisons de la colère. Dans la 5ème circonscription de la Gironde, le député viticulteur du RN Grégoire de Fournas pourrait être réélu par des habitant·es désabusé·es, pour qui l’écologie est devenu un gros mot. Reportage dans ce territoire délaissé.
Pour qui roule le syndicat agricole Coordination Rurale?
Le Rassemblement national semble ne plus faire peur aux grands patrons français. Certains sont déjà des soutiens de l’extrême droite, quand les grandes organisations patronales se taisent alors que le RN est aux portes du pouvoir. Décryptage.
Dans la Seine-et-Marne, la candidate RN a plus peur de l’islam que du réchauffement climatique
AGNÈS LAFITTE DÉFEND LA THÉORIE RACISTE DU GRAND REMPLACEMENT DEPUIS 2019.
Alors que le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête du premier tour des législatives, la perspective de voir l’extrême-droite remporter la majorité absolue inquiète à l’hôpital. Le parti a inscrit dans son programme le principe de la « préférence nationale », qui vise notamment à réserver certains emplois aux ressortissants français. Or l’hôpital public dépend très fortement des médecins étrangers.
Les approximations de ces candidats RN sur le programme de Bardella
Pendant la campagne des législatives, l’audiovisuel public a organisé de nombreux débats entre candidats. Sur France 3 et France Bleu, plusieurs candidats du Rassemblement national se sont illustrés par la méconnaissance du programme de leur parti. Et leur incapacité à le défendre.
« Tour de France de la honte » : un site internet recense les dérapages de plusieurs candidats RN de la région
Ces derniers jours, Jordan Bardella s’est défendu de nombreux candidats RN encore en lice au second tour des législatives, qui font l’objet de scandales liés au racisme ou à l’antisémitisme.
« Le Tour de France de la honte », c’est un site internet qui fait beaucoup parler depuis sa création ces derniers jours, jusqu’à être partagé par le Premier ministre Gabriel Attal. Lire ICI
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
ASSURONS LA DÉFAITE DE L’EXTRÊME-DROITE LE 7 JUILLET !
Appel de syndicats et associations dont la LDH
Face à la perspective mortifère d’un gouvernement du Rassemblement national (RN) nous appelons à un sursaut démocratique et républicain des partis politiques et des électrices et électeurs !
Le deuxième tour, décisif, est à la fin de la semaine. Dans un très grand nombre de circonscriptions, il y a une candidature du RN qui peut gagner le 7 juillet en cas de triangulaire.
Nous appelons les partis politiques à décider du maintien d’une seule candidature face à l’extrême droite, partout où elle est en mesure de l’emporter.
Nous appelons les électrices et électeurs à voter pour la candidature la mieux placée après le premier tour, là où les partis auront maintenu plusieurs candidat-e-s face au RN.
Nous entendons toutes les raisons qu’il y aurait pour ne pas voter pour celui-ci ou pour celle-là. Ce peut être le rejet de député-e-s sortant-e-s d’une majorité qui a mené des politiques ayant, dans les faits, renforcé l’extrême droite. Ce peut être un rejet de partis politiques dont on ne partage pas l’ensemble des priorités, les méthodes, des politiques.
Mais ce qui se joue dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France. A cette question, le RN répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première. Il s’agit de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948. C’est à cette égalité que nous, syndicats et associations, travaillons jour après jour, pour que chacune, chacun, ait accès à un service, à un droit, une réponse à ses besoins.
Celles et ceux qui refusent la société que nous annonce l’extrême droite sont donc devant un choix simple : toute dispersion des votes au second tour offrirait le pouvoir au RN du fait du mode électoral, alors même que ses idées inégalitaires sont minoritaires dans la société. Les votes doivent converger autour d’un seul objectif : défaire le RN.
Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer à la défaite du RN !
Paris, le 30 juin 2024
Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et signé par AC ! Agir ensemble contre le chômage, ActionAid France, Action Justice Climat (AJC), Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21), Alice Guy production, Alternatiba, Alternatives européennes, Alynea – Samu Social 69, Les Amis de la Terre France (ATF), Les Amoureux au ban public, Animafac, APF France handicap, Appel des cent pour la paix, Archipel de l’écologie et des solidarités, Asile Asso, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association Abraham Mazel, Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse (AADA), Association des anciens appelés et leurs amis contre la guerre (4ACG), Association Causons, Association chez Violette, Association pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Association d’ex prisonniers politiques Chiliens en France (AEXPPCH-France), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association franco-ukrainienne VOLYA, Association Histoire coloniale et postcoloniale, Association “i’anen” chants traditionnels des femmes de la méditerranée, Association Josette et Maurice Audin, Association des milles et une victimes d’inceste et de Traumatismes (LAMEVIT), Association nationale des ancien-ne-s combatant-e-s et ami-e-s de la Résistance – Isère (ANACR Isière), Association nationale d’assistance aux frontières pour les personnes étrangères (Anafé), Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Phénix LGBTQIA+ Quimper, Association de prévention spécialisée nationale (APSN), Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour (Ardhis), Association pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine normalien du Finistère (ASVPNF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association Tunisie culture et solidarité (ATCS), Association de valorisation d’expertise citoyenne et de solidarité (AVECs), Association Vite au Théâtre, Une Autre voix juive (UAVJ), Cent pour Un 06, Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Cemea), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim), Centre évolutif Lilith Marseille (CEL), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Centre social Echo, Cercle Condorcet de Paris, Cercle des voisins du CRA de Cornebarrieu, La Cimade, CliMates, Collectif des associations citoyennes (CAC), Collectif catholique P.A.I.X, Collectif Changer de cap, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Poétisthme, Collectif Tenon pour l’IVG (CIGV), Comité écologique ariégeois, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT), Comité pour la santé des exilés (Comede), Comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité de Haute-Saône (CV 70) ; Commerce équitable France, Commown, Confédération générale du travail (CGT), CGT – Union Locale CGT de Lille et environs, Confédération nationale du logement (CNL), CNL 31, Confédération syndicale des familles (CSF), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR), Convention pour la 6° République (C6R), Convergence de défense et développement des services publics, Coordination antifasciste pour l’approbation des libertés académiques et pédagogiques (CAALAP), Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac), Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Droit au logement (Dal), Ecofestival Ca marche Parthenay, Ecologie au quotidien (EAQ), Elena France, Emmaüs Solidarité, Enfance réseau monde/services (ERM/S), EthnoArt, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Exod, Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles (FAMDT), Fédération des Aroéven, Fédération Addiction, Fédération artisans du monde (FAdM), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération des mutuelles de France (FMF), Fédération nationale des arts de la rue, Fédération nationale des Francas, Fédération nationale des Samu sociaux (FNSS), Fédération régionale des MJC Méditerranée (FRMJC Méditerranée), Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), FSU 59, FSU 62, FSU Emploi, FSU Travail emploi insertion organismes sociaux (FSU TEIOS), Fédération des travailleurs africains et amis en France et en Europe (Fetafe), Le Fil, Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Liberté, Fondation Lilian Thuram contre le racisme, pour l’égalité, Foodwatch France, Français Langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Fraternités, France Nature Environnement (FNE), France terre d’asile, Futurs composés – réseau national de la création musicale, Générations Futures, Generation for rights over the world (GROW), Golem, Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (GAS), Groupement d’associations porteuses de projets en environnement (Grappe), Habitat & citoyenneté (H&C), Halte au contrôle numérique, HES – socialistes LGBTI+, Human Dignity (HD), Humanity Diaspo, Instants vidéo numériques et poétiques, Jeunes communistes du Nord, Les Jeunes européens – France (JE-F), Un Jour la paix, JRS France, Kodiko, Kolone, Ligue de l’enseignement, Ligue de l’enseignement de l’Yonne, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Maison internationale de Rennes (MIR), MADERA, Médecins du monde (MDM), Les Midis du Mie, Migraction59, Migrations santé France, Monde d’après monde d’avance (Mama), Le Mouton numérique, Mouvement e-graine, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mrap métropole lilloise, Mrap Montpellier, Mouvement pour l’économie solidaire, Mouvement national Le CRI, Le Mouvement de la paix, Mouvement de la paix comité angers, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Négawatt, Nous sommes vivants, Observatoire international des prisons – section française (OIP), On est prêt, Oxfam France, Le Planning familial du Nord, Paris d’exil, Patron.nes solidaires, People’sHealthMovement France – Le Mouvement populaire pour la santé France (PHM/MPS France), Peuple et culture (PEC), Place Network, Poitiers, l’avenir à taille humaine, Pollinis, Queers uni.e.s de Bretagne (QuB), Radio Campus Lille, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), Réseau euro-maghrébin citoyenneté et culture (REMCC), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Hospitalité, Réseau national des juniors associations (RNJA), Revivre, Roya citoyenne, Run arpuns, SatAmikaro, Service civil international branche française (SCI France), Singa, Solagro, Solidarité Laïque, Soliha, SOS Racisme, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France (Stop VOG France), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des infirmières conseillères de Santé-FSU (SNICS-FSU), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI), Tous migrants, L’Union étudiante, Union des étudiants exilés, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC), Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale des étudiants de France-Poitiers (Unef Poitiers), Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union nationale des syndicats autonomes Hauts-de-France (Unsa Hauts-de-France), Union syndicale lycéenne (USL), Union syndicale des médecins des centres de santé (USMCS), Université européenne de la paix (UEP), Universités &Réfugié.e.s (Unir), Utopia 56, Victoires Populaires, Vitacolo, VoxPublic, YES Akademia, Zero Waste France (ZWF).
Droits des femmes : comment le RN, le NFP et Ensemble se positionnent-ils ?
En cette période d’entre-deux-tours, il est encore temps de s’intéresser aux réalisations des partis en matière de protection des droits des femmes. Est-elle prise en compte par celles et ceux qui briguent les suffrages des électrices et des électeurs ?
Battre l’Extrême-droite pour gagner le progrès social et environnemental
Ce dimanche 30 juin, l’Extrême Droite est arrivée en tête dans 297 circonscriptions et elle peut se maintenir au 2ème tour dans 485 circonscriptions.
L’Extrême Droite peut donc, le 7 juillet prochain, pour la première fois depuis le régime pétainiste, accéder au pouvoir par les urnes. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité sur cette situation catastrophique pour notre pays.
« C’est un monde en surchauffe que nous promet le RN » : près de 3 000 scientifiques appellent à se mobiliser contre l’extrême-droite
« Risques graves sur la recherche et l’enseignement »
« Les extrêmes droites développent la défiance envers les résultats de la recherche scientifique et adoptent une posture de post-vérité, où les dirigeants délivrent leurs propres ‘faits alternatifs’, sous couvert de liberté d’opinion. La vérité n’est pas une opinion ou une position exprimée par une autorité. »
Législatives 2024 : les faux-semblants du Rassemblement national
Entre reculs programmatiques, mesures anti-sociales et candidats racistes et antisémites, le Rassemblement national n’apparaît pas comme le parti qu’il prétend être : à savoir une formation politique « prête à gouverner », œuvrant pour les classes populaires et ayant fait le ménage dans ses rangs. Tour d’horizon des faux-semblants du parti d’extrême droite de Jordan Bardella et Marine Le Pen.
Au moins 21 candidats RN ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu lors de l’entre-deux-tours
Pour certaines radios de France Bleu cette situation est du « jamais vu ».
Au moins 21 candidats du Rassemblement national (RN) ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées, selon un décompte réalisé mardi 2 juillet par France Bleu.
Vote RN : « Les discours les plus macabres se libèrent », la percée de l’extrême droite inquiète dans les quartiers populaires
En tant qu’organisations et professionnel⸱le⸱s accompagnant au quotidien des mineur⸱e⸱s non accompagné⸱e⸱s, nous souhaitons partager notre vive inquiétude quant aux intentions de traiter la question des mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s étranger⸱e⸱s sous le prisme des questions migratoire et sécuritaire.
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Un collectif de maires de sensibilité diverses, emmené par Grégory Doucet (Lyon) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne), défend l’alliance des gauches dont le programme ambitieux s’inspire de politiques publiques testées au niveau local, porteuses de justice sociale et de transformation écologique.
Parmi les nombreuses publications quotidiennes dans les médias respectables, nous en avons sélectionné quelques unes que nous avons trouvées inspirantes sur trois thèmes importants à nos yeux. Pour lire l’intégralité des articles, cliquez sur les liens rouges.
Le camp présidentiel, placé derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national dans les sondages, s’attaque prioritairement à l’alliance des gauches, qu’elle met sur le même plan que l’extrême droite. Une stratégie plus que risquée.
Economie
Législatives : sur les services publics, un net clivage entre le Nouveau Front populaire et les autres partis
L’Insee bientôt en ordre de bataille pour un gouvernement d’extrême-droite
Aux portes du pouvoir, le Rassemblement national annonce des politiques publiques faisant le tri parmi les Français selon leurs origines géographiques. A partir de janvier 2025, l’Insee collectera le pays de naissance des parents des millions de personnes recensées chaque année, informations que les services statistiques d’Etat pourront injecter dans leurs données administratives. Inquiétant…
IMMIGRATION : LES CHIFFRES CLÉS POUR TOUT SAVOIR AVANT D’ALLER VOTER
Projection précédée de quelques chansons de Pascal Genneret et suivie d’un débat.
Le réalisateur Daniel Kupferstein s’est intéressé à la gestion de Béziers par Robert Ménard. Le fruit de son travail est présenté avec le documentaire « Béziers, l’envers du décor ».
Ce film est une vision de l’extrême droite au pouvoir. Bien que l’Agglomération de Béziers n’ait pas tous les pouvoirs étatiques, on ressent quelque chose d’assez semblable des mairies d’extrême droite, comme à Beaucaire. C’est une vision de ce qui pourrait se dégager comme les dénonciations publiques, le mépris, le rejet, la non-transparence. » Daniel Kupferstein livre un documentaire saisissant sur la gestion de la ville de Béziers par l’édile d’extrême droite Robert Ménard, dès son élection en 2014. Intitulé Béziers, l’envers du décor, le film sera projeté au Diagonal à Montpellier, le 7 décembre à 19h30.
Tout y passe. Chaque politique mise en place par Ménard est montrée sous son vrai jour. De sa gestion de la ville avec l’embellissement de l’hypercentre au détriment des quartiers périphériques au côté identitaire et catholique qu’il impulse tout en discriminant les musulmans, l’envers du décor fait froid dans le dos. « Les gens ne mesurent pas ce qui se joue. Il n’a pas hésité à remplacer le nom de la rue du 19 mars 1962, date de la fin de la guerre d’Algérie, par le nom d’un putschiste contre de Gaulle, au nom de l’Algérie française. C’est sa conception idéologique. » Est également révélé le contrôle global de Robert Ménard sur Béziers en n’hésitant pas à dénoncer publiquement ses opposants. « On prend des photos des gens qui se réunissent quand ils ne sont pas d’accord avec lui. Il y a quelque chose de l’ordre du flicage total », observe le réalisateur.
Le JDB, véritable outil de propagande
Tout au long du film, le réalisateur montre comment le Journal du Biterrois (JDB), gazette municipale de Robert Ménard, est utilisé comme un véritable outil de propagande dont l’édile se sert pour faire passer son idéologie. « Le JDB est aussi révélateur de l’extrême droite, on s’aperçoit que les photos des enfants sont des blonds or les jeunes Biterrois sont plutôt bruns. Ce sont des photos d’agence, qui donnent une idée du monde dans lequel Robert Ménard aimerait être, qui rejoint le grand remplacement, la défense de la chrétienté. » Un support dont la diffusion a été multipliée. « Quand il arrive, le JDB est tiré à 45 000 exemplaires. Aujourd’hui, en étant président de l’agglo, il est distribué à 75 000 exemplaires. Il inonde la ville et l’agglo gratuitement, payé par les contribuables. »
Un éclairage édifiant sur la gestion dangereuse d’une ville par l’extrême droite, aujourd’hui trop dédiabolisée.
SUR L’ACCUSATION D’ANTISÉMITISME PORTÉE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE
L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques… Lire la suite
(article déjà publié dans ces pages le 17/06/2027)
« L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable, mais il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front Populaire »
Tribune d’Arié Alimi et et de Vincent Lemire
La dissolution, décidée dimanche 9 juin par un Emmanuel Macron plus solitaire et vertical que jamais, a plongé le pays dans la sidération, avant de déclencher une mobilisation inattendue des forces de gauche pour tenter d’empêcher le pire. Le Nouveau Front populaire, son programme commun et ses candidatures uniques, sont le résultat inespéré de ce sursaut collectif. Pourtant, depuis son officialisation, un sujet empoisonne les débats et apparaît comme le principal point faible sur lequel ses adversaires ont prise : l’antisémitisme et la position française face à la situation en Israël et à Gaza.
Ce talon d’Achille du Nouveau Front populaire, s’il est instrumentalisé ad nauseam par ses détracteurs, ne peut pas être écarté d’un revers de main, car c’est un sujet essentiel et même existentiel pour une gauche précisément rassemblée aujourd’hui au nom de ses plus hautes valeurs.
En tant qu’historien spécialiste du conflit israélo-palestinien, en tant qu’avocat luttant contre les atteintes aux droits de l’homme, contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, en tant que citoyens ayant voté aux élections européennes pour la liste Parti socialiste-Place publique, nous voudrions poser ici quelques constats, rappels et principes afin que ce débat piégé cesse de parasiter une campagne électorale si brève et si décisive, et pour que d’autres enjeux puissent s’y épanouir.
Carburant mortifère
Non, l’antisémitisme n’est pas « résiduel » en France, il explose. Le ministère de l’intérieur indique que le nombre d’actes antisémites est passé de 436 en 2022 à 1 676 en 2023, soit une multiplication par quatre. C’est après les massacres terroristes du 7 octobre [2023] et le début de la riposte israélienne à Gaza que ce déchaînement a été constaté, avec une moyenne de 500 actes antisémites par mois fin 2023, contre cinquante en moyenne lors des mois précédents, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France. Clairement, le contexte tragique au Proche-Orient a donc été le carburant mortifère d’une haine antijuive débridée.
La gauche, aujourd’hui rassemblée pour contrer la menace xénophobe du Rassemblement national [RN], ne peut se détourner de ce combat prioritaire, il y va de la cohérence du Nouveau Front populaire et de sa justification même.
Non, il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste instrumentalisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du Rassemblement national, qui défend la préférence nationale, dénonce les ressortissants binationaux et attaque l’« anti-France » depuis toujours et avec constance. Le premier, nous devons le combattre pied à pied, programme à l’appui, sans baisser les yeux, en prenant les électeurs à témoin pour démontrer que l’antisémitisme est la négation même de nos valeurs communes. Le second, nous devons le battre, dans les urnes et dans l’urgence, pour éviter que la France ne renie son identité républicaine en renouant avec les pires pages de son histoire.
L’histoire, justement, nous rappelle quelques vérités dérangeantes : en janvier 2012, Marine Le Pen participait, tout sourire, au bal annuel organisé à Vienne par la « corporation pangermaniste », notoirement néonazie. On nous dira qu’elle n’avait pas encore finalisé son relooking, soit. En 2022, elle célébrait les 50 ans du Front national et ceux qui, en 1972, avaient su garder allumée la « flamme de la nation ».
Cette année-là, le vice-président du parti lepéniste était un ancien milicien chasseur de juifs pendant l’Occupation, son trésorier un ancien Waffen-SS et le bras droit de Jean-Marie Le Pen un négationniste assumé, éditeur du livre Six millions de morts le sont-ils réellement ? Histoires nauséabondes mais anciennes ? Oui et non : ces dernières années, les prestataires des marchés de communication du RN se nommaient toujours Frédéric Chatillon et Axel Lousteau, anciens militants du Groupe Union Défense [dont la dissolution devait être « proposée » à Emmanuel Macron, a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, le mercredi 19 juin] et piliers des manifestations néofascistes et néonazies à Paris. C’est en cela que Serge Klarsfeld, figure de l’antinazisme, fait naufrage en appelant à voter RN plutôt que pour le Nouveau Front populaire : oublieux de l’histoire, il nourrit la grossière mais superficielle « dédiabolisation » du parti lepéniste.
Engagements précis
La délicate équation historique face à laquelle on se trouve aujourd’hui peut finalement se résumer ainsi : la menace du RN est immédiate, concrète et brutale ; le Nouveau Front populaire est la seule alternative électoralement crédible pour éviter qu’un parti ouvertement xénophobe ne prenne le contrôle de nos institutions ; l’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable ; cet antisémitisme est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire ; instrumentalisation qui renforce la menace du RN. Comment sortir de cette boucle mortifère et y a-t-il des précédents historiques dont on pourrait s’inspirer ?
Oui : en 1936, pour contrer la menace fasciste imminente, Léon Blum décide de s’allier avec le Parti communiste français, alors largement poreux à cet antisémitisme de gauche, et à son secrétaire général, Maurice Thorez, qui, quatre ans plus tard, traitera « Blum le bourgeois » de « répugnant reptile », « aux doigts longs et crochus ». On en frissonne, tant cet antisémitisme anticapitaliste, idéologiquement assumé et construit, est sans commune mesure avec les égarements antisémites actuellement perceptibles au sein de La France insoumise.
On en frissonne, mais peut-on pour autant regretter la victoire antifasciste et les conquêtes politiques et sociales de 1936 ? Peut-on même soupçonner Blum de naïveté, lui qui a souffert de toutes les formes d’antisémitisme et qui les a combattues toute sa vie ?
Il faut au contraire se hisser à hauteur de sa lucidité pour résoudre l’équation qui nous est imposée. Par la concertation d’abord : parce que le Nouveau Front populaire est une coalition de forces diverses, la pédagogie qui l’inspire permet de faire progresser l’ensemble de ses partenaires et a abouti à des engagements précis : dans le contrat de législature qu’ils ont signé, les candidats du Nouveau Font populaire condamnent les « massacres terroristes du Hamas », appellent à la « libération des otages », soulignent que « la parole et les actes racistes, antisémites et islamophobes se propagent dans toute la société » et proposent un « plan interministériel pour prévenir et lutter contre l’antisémitisme en France, notamment à l’école ».
Par l’inspiration, ensuite, qui peut traverser les frontières. Et s’il faut évoquer ici les Israéliens et les Palestiniens, alors que ce soit non pas pour en importer le conflit, mais plutôt pour s’inspirer d’un précédent positif : en 2021, pour empêcher la prise de pouvoir par l’extrême droite en Israël, la gauche et le centre droit ont fait alliance, pour la première fois dans l’histoire du pays, avec le parti islamo-conservateur de Mansour Abbas, Palestinien de nationalité israélienne, avec lequel les désaccords étaient pourtant nombreux.
Ce jour-là, les partenaires de ce compromis historique ont protégé le pays d’un péril imminent : l’arrivée au pouvoir d’une extrême droite raciste, ethno-nationaliste et suprémaciste, qui depuis a réussi à s’emparer du gouvernement, précipitant son pays et la région tout entière dans l’abîme.
L’histoire nous regarde. Elle peut aussi nous inspirer. Reprenons-nous !
Le Monde 19/06/2024
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Procès de trois cadres du RN pour provocation à la discrimination : « Ce dossier est d’une actualité brûlante ! Vous devez dire ce qu’est le droit ! »
Ce mardi se tenait au tribunal de Nanterre le procès de quatre membres ou ex-membres du Rassemblement national. Ils étaient renvoyés après la diffusion d’un guide à destination des élus municipaux en 2014, faisant la promotion de la préférence nationale. Des peines avec sursis ont été requises. Compte rendu.
Condamnation définitive du Rassemblement National dans l’affaire des kits de campagne
La Cour de cassation a rejeté ce mercredi 19 juin les pourvois du Rassemblement national et de proches de Marine Le Pen dans l’affaire des kits de campagne, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats du FN (devenu Rassemblement national) lors des législatives de 2012.
Jugé en appel pour recel d’abus de biens sociaux en mars 2023, le RN avait été condamné à une amende de 250000 euros. Cette condamnation est désormais définitive.
Réforme des retraites, fiscalité, augmentation des salaires des profs : la liste des renoncements du RN avant les législatives s’allonge
A l’approche d’une potentielle victoire aux législatives du Rassemblement national, le parti d’extrême droite abandonne ou adoucit quelques-unes des mesures les plus emblématiques des programmes de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.
« Le RN au pouvoir est une menace pour les principes fondateurs de la justice »
L’avocat Vincent Brengarth alerte sur le risque d’une arrivée au pouvoir du parti d’extrême droite, qui marquerait la mise au pas de la justice pour en faire une mécanique punitive implacable.
« C’est souvent parce que le Conseil constitutionnel est un rempart de nos droits et de nos libertés qu’il est pris pour cible » affirmait Laurent Fabius, Président du « Conseil des sages », dans un entretien donné au journal Le Monde en mai. Ce constat traduit une tendance qui s’aggrave consistant, pour une partie de la classe politique, et en particulier le RN, à conspuer les contre pouvoirs, garants de la préservation de l’État de droit, lorsque leurs décisions font obstacle aux mesures politiques les plus démagogiques.
Pour un front commun des médias contre l’extrême droite
Hanouna, Bourdin, Elkrief : guerre ouverte contre le Nouveau front populaire
Dans son nouvel épisode de « L’œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a démarré par un hommage appuyé à Emmanuel Khérad qui, après 24 années de bons et loyaux services à la tête de la Librairie francophone s’est fait virer comme un malpropre de France Inter. Un nouvel épisode qui intervient après l’éviction de Guillaume Meurice et qui interroge sur la Stratégie de l’antenne publique. Le premier « top » est allé à Gilles Legendre, le fidèle macroniste qui n’a pas été réinvesti sur sa circonscription. Un brin hypocrite, il s’est dit enfin libre…
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La coalition de gauche élue en 1936 a pris fin en 1938. Si des anciens élus de ce mouvement ont pu participer au vote du 10 juillet 1940, la plupart d’entre eux se trouvaient à droite de l’échiquier politique.
Près d’un siècle après le Front populaire de Léon Blum, les principaux partis de gauche se sont alliés au sein d’un Nouveau Front populaire afin de faire barrage à l’extrême droite aux élections législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron. Mais déjà, certains internautes raillent l’intitulé de cette alliance, invoquant l’histoire : « Quel nom funeste ! C’est le Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain », assure une utilisatrice sur le réseau social X.Une théorie aussi avancée par Pierre Sautarel, fondateur du site identitaire Fdesouche.
Épineuse question que celle-ci : où commence et s’arrête la liberté d’expression ? Toutes les idées se valent-elles ? Doit-on interdire toute parole d’extrême-droite ? Ou les combattre par le débat ? Alors que le fascisme n’a jamais été aussi près du pouvoir, et étend toujours plus son emprise médiatique, tentative d’analyse.
Etre juif et de gauche dans la France qui implose.
Simon Assoun, porte-parole du collectif juif décolonial Tsedek, et Arié Alimi, auteur de Juif, français, de gauche… dans le désordre (La Découverte) ont tenu parole. Après un premier débat Au Poste, le 6 mai dernier, qui a vu se confronter leurs points de vue, les voilà de retour — comme promis. Et cette fois, en public.
Contrecarrer les imaginaires d’extrême droite : l’Appel des librairies indépendantes
« Dans nos diversités, nous œuvrons tous les jours pour faire de nos librairies des lieux de rencontre, de culture, de mise en avant de voix invisibilisées et de la variété du travail éditorial francophone. » Un ensemble de libraires indépendant·es et de commerçant·es de proximité appelle à soutenir le Nouveau Front Populaire : « quelle que soit l’issue du vote du 7 juillet, la bataille des imaginaires continuera, elle sera probablement plus âpre encore, et nous comptons bien y prendre toute notre part. »
Législatives : LCI diffuse un graphique trompeur et défavorable au Nouveau Front populaire
Réunion électorale ce mercredi 19 juin à Aix-en-Othe
18h30 en la salle des mariages de la mairie d’Aix-en-Othe avec les candidats du Nouveau Front Populaire pour la 2ème circonscription de l’Aube, Samira Sebbari et son suppléant David Morin.
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Le Rassemblement national compte sur le vote des femmes pour l’emporter aux législatives. Jordan Bardella et son parti sont pourtant de piètres défenseurs de leurs droits et s’opposent le plus souvent à leur émancipation.
En cinq ans, le Rassemblement national a beaucoup progressé dans l’électorat féminin. 30 % des femmes ont voté pour ce parti aux élections européennes du 9 juin, alors qu’elles n’étaient que 20 % en 2019. Leurs voix sont devenues si importantes que Jordan Bardella leur a lancé un appel ce lundi 17 juin via le réseau social X (anciennement Twitter) : « Femmes de France, le 30 juin et le 7 juillet vous voterez aussi pour vos droits. Je compte sur vous, votez ! »Mais les femmes peuvent-elles vraiment compter sur le RN pour défendre leurs droits ? Il est permis d’en douter.
Malgré son opération séduction, le Rassemblement national est toujours l’ennemi des droits des femmes
Jordan Bardella tente de séduire l’électorat féminin, mais face à l’opposition historique de son parti à l’avancée de leurs droits, teintée de «préférence nationale» et d’homophobie, cette initiative ne fait pas le poids. Décryptage
Petit rappel à l’attention de ceux qui croient que le RN n’est plus d’extrême-droite
Le Rassemblement national poursuit sa stratégie de dédiabolisation. Dernier avatar : sa rupture avec le parti allemand AfD. Il ne serait donc plus une formation d’extrême droite ? Les discours de Milei (le président argentin), Orban (Hongrie) ou Meloni (Italie) avec qui Marine Le Pen a partagé la scène le 19 mai à Madrid fournissent une tout autre réponse.
SÉBASTIEN MEURANT (ANCIEN SÉNATEUR LR) : “LE RASSEMBLEMENT NATIONAL N’EST PAS D’EXTRÊME-DROITE”
FAUX SELON LE JUGE
Selon le juge, l’administration n’a pas commis “d’erreur manifeste” en classant le RN à l’extrême-droite. Autrement dit, il s’en remet à l’administration tout en surveillant de loin qu’il n’y ait pas d’erreur grossière. Mais sur quels critères ?
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L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques et même politiciens honteux: peur panique devant le Nouveau Front populaire, tentative de mise à mort politique d’une force de gauche combative, criminalisation du soutien au peuple palestinien. La lutte contre l’antisémitisme est affaiblie et dévoyée par ces accusations mensongères. À l’écoute des personnes qui ont pu être parfois heurtées, toute la gauche doit renforcer cette lutte commune.
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Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains.
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT
Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.
“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.
Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe.
Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?
A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution
Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.
Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides
Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.
Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.
Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection
Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.
Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.
Il faut un sursaut ! Maintenant. L’extrême-droite vient de réaliser un score historique qui s’inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l’union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France. En jouant au poker avec la démocratie, Emmanuel Macron prend le risque de lui ouvrir les portes du pouvoir, six mois après avoir voté avec eux une loi honteuse sur l’immigration.
Cet événement doit créer un électrochoc. Il nous reste moins de trois semaines pour empêcher l’extrême-droite de diriger le pays. Très peu de temps pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.
À gauche, nous devons renouer, enfin, avec la victoire et les meilleures heures de notre histoire. Comme en 1934, il nous faut défendre « ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. »
Seule l’union des gauches et des écologistes peut contrer cette effroyable perspective et ouvrir l’espoir d’une vie meilleure.
Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé.
Seule cette union peut agir sérieusement face à la triple urgence climatique, sociale et démocratique.
À condition que les gauches et les écologistes au sens large présentent partout des candidatures uniques pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Unis, les gauches et les écologistes ont les moyens d’être la première force politique dans la prochaine Assemblée nationale. Séparés, nous ouvrons la voie du pouvoir à l’extrême-droite.
Nous, dans notre diversité, personnalités du monde du travail, de la recherche et de la culture, activistes et militant.es associatifs, sommes convaincus que la victoire est possible si nous répondons aux attentes sociales urgentes, si nous défendons les solutions pour le vivant, l’écologie et le climat, si nous valorisons les luttes féministes, le combat contre tous les racismes, contre le rejet des musulmans et l’antisémitisme, contre la stigmatisation des migrants et des minorités sexuelles et pour le respect, la dignité et l’égalité. Et si nous avons pour obsession la justice et pour boussole la démocratie, y compris pour nous-mêmes.
Nous savons que ces combats et ces valeurs doivent être portés par une force pluraliste, sociale, culturelle, politique. Les partis politiques n’y arriveront pas seuls. Il faut que les citoyennes et citoyens s’en mêlent pour qu’une dynamique de mobilisation voie le jour. Une mobilisation pour l’union. Aujourd’hui et maintenant.
L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne
Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.
Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.
La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes les vrais-es démocrates.
Amitiés
ar
Politique fiction
Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.
Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »
RD
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