La caisse nationale des allocations familiales utilise un algorithme pour détecter les allocataires « à risque ». (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
Depuis 2010, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) utilise des algorithmes pour noter les allocataires en fonction du risque qu’ils représentent. Une note qui joue ensuite dans les choix des contrôles effectués.
« Au niveau national, le panier [de 37 produits du quotidien, alimentaires et d’hygiène] coûte en moyenne 100,72€ avec une inflation de 14% sur un an » selon l’étude de France Info de ce jour sur l’inflation.
D’après l’Observatoire des Inégalités, le niveau de vie moyen des 10% les plus pauvres s’élève à 726 € mensuels pendant que celui des 10% les plus riches s’élève à 5014 €, (le niveau de vie médian étant établi à 1837 €, le seuil de pauvreté à 918 €, le seuil de richesse à 3674 €)…
Pendant que les 10% les plus pauvres vivent avec l’équivalent de 7 paniers par mois, les 10% les plus riches peuvent encore s’en offrir 49…
Arithmétiquement et dans l’absolu, une inflation à 14% pour les 10% les plus riches serait ressentie à 98% par les 10% les plus pauvres s’ils pouvaient vivre au même niveau…
C’est d’ailleurs ainsi qu’ils le ressentent lorsqu’ils passent à la caisse et expriment l’impression que tout a doublé de prix (ce qui est d’ailleurs parfaitement exact outre Manche, pour le moment), malgré les « boucliers tarifaires » français. Ceux-ci ne se prolongeront pas éternellement.
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Oumar travaille dans le centre d’appels du 115 pour la Seine-Saint-Denis depuis janvier. Crédit : InfoMigrants
À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, la plateforme d’urgence 115 reçoit des centaines de demandes d’hébergement par jour, qu’elle ne peut satisfaire. La grande majorité provient de familles à la rue, par des températures désormais hivernales. Acteurs d’un système saturé qu’ils dénoncent, les travailleurs sociaux du 115 se retrouvent « en première ligne » d’une détresse contre laquelle ils ne peuvent rien. Reportage.
Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques. Le risque d’avoir un cancer en revanche n’est pas lié aux revenus.
Selon le collectif Les morts de la rue, depuis 2012 ce sont 5 508 personnes qui sont décédées des conséquences de leur existence passée dans la rue. Photo d’illustration. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Julien Ambard, épidémiologiste au sein du collectif Les morts de la rue, précise que ce recensement est « non exhaustif ».
Les sans domicile fixe (SDF) vivent dans la rue et malheureusement y meurent également. Recenser ces décès “hors société” n’est pas une statistique courante, c’est le travail du collectif Les morts de la rue qui milite pour une meilleure prise en charge non seulement des obsèques des SDF, mais pour prévenir et éviter cette fin de vie tragique.
Un sans-abri dans les rues du Mans, le 7 octobre 2021. (GILE MICHEL/SIPA )
Le gouvernement a annoncé fin septembre la suppression de 7 000 places d’hébergements d’urgence en 2023, qui s’ajoutent aux 7 000 déjà supprimées depuis 2020. Une décision qui suscite l’indignation des maires de France.
Norma Thornton, 78 ans, menacée de quatre mois d’emprisonnement parce qu’elle nourrit des SDF à Bullhead aux États-Unis, sur le compte Twitter de @chatloder. (CAPTURE D’ÉCRAN)
À 78 ans, Norma Thornton qui distribue des repas depuis cinq ans dans l’Arizona s’est retrouvée au poste de police et menacée de quatre mois d’emprisonnement à cause d’un décret municipal interdisant toute distribution caritative. Une histoire qui enflamme les réseaux sociaux.
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Lunik IX, en Slovaquie, est un des plus grands ghettos roms d’Europe, avec près de 7 000 habitants qui vivent sans eau en permanence ni électricité. Alberto Campi.
Discriminations, sombres perspectives à l’école et au travail… La situation des Roms ne s’est pas améliorée en dépit des objectifs fixés par l’Union européenne (UE) pour faciliter leur intégration, selon un rapport rendu public mardi 25 octobre.
Plusieurs milliards d’euros d’aides sociales restent non réclamés chaque année, souvent à cause de la complexité des démarches. (BOONCHAI WEDMAKAWAND / GETTY IMAGES)
Près de 30% des personnes pouvant prétendre à toucher une aide sociale ne la perçoivent pas, souvent à cause de la complexité des démarches. L’économie pour les caisses de l’État est évaluée à plusieurs milliards d’euros.
Les enfants ukrainiens et russes sont les plus touchés par la pauvreté, selon l’étude de l’UNICEF
L’UNICEF a dévoilé dans une étude l’état de la hausse de la pauvreté dans les régions d’Europe de l’Est et d’Asie Centrale, marquées par la guerre en Ukraine et l’inflation galopante.
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En deux décennies, la part des 10 % les plus pauvres dans l’ensemble des revenus recule, tandis que celle des 10 % les plus riches augmente. Ces derniers ont connu une progression 7,6 fois plus massive de leurs revenus annuels que les premiers. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
La planète uberisée…en 13 ans d’existence, l’entreprise américaine Uber s’est imposée dans 72 pays. Mais toujours pas rentable le modèle économique est menacé et le modèle social de plus en plus remis en cause. Jusqu’à la commission européenne qui envisage une directive pour mieux encadrer certaines pratiques. En France les travailleurs de plateformes dénoncent les méthodes du géant de la tech américaine.
Comparés aux 10% les plus riches, les 10% les plus modestes ont développé 2,8 fois plus de diabète, selon l’étude de la Drees. (Amélie Benoist/BSIP/AFP)
Selon une étude de la Drees publiée ce jeudi, les pathologies telles que le diabète renforcent les inégalités sociales en matière d’espérance de vie : à cause d’elles, l’écart entre riches et pauvres passe de 3,8 ans à 6,2 ans.