Communiqués de la LDH

Policiers brûlés à Viry-Châtillon : information judiciaire ouverte après des accusations d’enquête falsifiée


Des policiers avaient été attaqués dans le quartier de la Grande Borne, dans l’Essonne, le 8 octobre 2016. THOMAS SAMSON / AFP


Un juge d’instruction de Créteil devra examiner s’il y a eu « faux en écriture publique » et « escroquerie au jugement » dans l’affaire de l’attaque qui s’était tenue le 8 octobre 2016 dans le quartier de la Grande Borne (Essonne).


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Actualité chargée en cette mi-juillet



InfoMigrants

Image d’archives de migrants franchissant la clôture séparant le Maroc de Melilla. Credit: Reuters

Une centaine de migrants tentent d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla

La crise en Algérie pousse des milliers de ses jeunes à prendre la mer, direction l’Andalousie

Plus de 1 000 migrants sont déjà morts en mer cette année, le double par rapport au premier semestre 2020

Emploi : le secteur de l’aide à domicile fait le pari de l’immigration

La Lituanie adopte un projet de loi autorisant la détention de migrants



Amnesty International

© JACQUES WITT / POOL / AFP


[CARNET DE VACANCES] AMUSEZ-VOUS AVEC LES VENTES D’ARMES FRANÇAISES !

Amnesty International dénonce « les souffrances des personnes interceptées en mer et renvoyées en Libye »



Human Rights Watch


Équateur : Emprisonnées pour avortements présumés

Des promesses pour mettre fin aux mariages d’enfants en Afrique francophone

Japon : Cesser la participation au projet immobilier au Myanmar



Haut Commissariat aux Réfugiés

Une déplacée afghane se prépare à allumer un feu pour faire bouillir de l’eau dans un camp de déplacés à Mazar-e-Sharif, au nord de l’Afghanistan.   © HCR/Edris Lutfi


Le HCR lance une mise en garde sur une crise humanitaire imminente en Afghanistan

Déclaration du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, sur la situation des réfugiés érythréens dans la région du Tigré en Éthiopie



France 24

Le logo Google, affiché à La Défense, le 1er septembre 2020. © Charles Platiau, Reuters


Google condamné en France à payer une amende de 500 millions d’euros

Les bugs observés ces derniers temps sur certains services Google constitueraient-ils une vengeance de l’intéressé contre les vilains Européens ?



Democracy Now

(Crédit image : Giniw Collective / Democracy Now)


« Défendre le sacré » : les protecteurs de l’eau autochtones continuent de résister au pipeline de la canalisation 3 au Minnesota



France Inter

Ursula Von Der Leyen, lors de la présentation du plan « Fit for 55 ». © AFP / Anadolu Agency / Dursun Aydemir

Climat : les principales mesures du plan de la Commission européenne




Le Monde


Droits des LGBT+ : l’UE passe à l’offensive en lançant des procédures contre la Hongrie et la Pologne

La police fédérale brésilienne ouvre une enquête sur Bolsonaro à propos d’un accord sur les vaccins

Le président brésilien Jair Bolsonaro assiste à une cérémonie au palais du Planalto à Brasilia, Brésil, le 29 juin 2021. REUTERS/Adriano Machado/File Photo


BRASILIA, 12 juillet (Reuters) – A la demande de la Cour suprême, la police fédérale brésilienne a officiellement ouvert une enquête sur le président Jair Bolsonaro concernant des irrégularités présumées dans l’achat d’un vaccin indien et pourrait désormais l’interroger, selon une source au courant de l’affaire qui l’a annoncé lundi.

Le président a été impliqué dans des allégations d’irrégularités concernant le contrat de 1,6 milliard de reais (316 millions de dollars) signé en février pour 20 millions de doses avec un intermédiaire brésilien pour le fabricant du vaccin, Bharat Biotech.

Une commission sénatoriale brésilienne enquêtant sur la gestion par l’administration de la pandémie a évoqué des soupçons de surtarification et de corruption liés au contrat. Certains sénateurs ont allégué que Bolsonaro n’avait pas immédiatement pris en compte les soupçons d’actes répréhensibles à propos desquels il avait été alerté.

Après que les rapports d’irrégularités aient été rendus publics, le gouvernement a suspendu le contrat.

Le scandale nuit à la position de Bolsonaro dans les sondages. Beaucoup sont bouleversés par sa gestion de la deuxième épidémie de coronavirus la plus meurtrière au monde, les allégations de corruption à propos des vaccins ainsi que la hausse des prix du carburant, de l’électricité et de la nourriture.

Les procureurs fédéraux brésiliens et le bureau du contrôleur général, ou CGU, enquêtent également séparément sur les irrégularités présumées de l’accord.

Bolsonaro a évidemment nié tout acte répréhensible.



Reportage de Gabriel Stargardter ; Montage par Alexandre Caverni et Aurora Ellis

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Campagne de coups bas au Pérou pour renier la victoire présidentielle de la gauche

par José Carlos Llerena & RoblesVijay Prashad

Pedro Castillo aborde le lancement du Front national pour la démocratie et la gouvernance, formé par diverses organisations sociales et politiques pour défendre le vote populaire. 
Photo : @PedroCastilloTe/Twitter



À une demi-heure en taxi de la Maison de Pizarro, le palais présidentiel de Lima, au Pérou, se trouve la prison de haute sécurité de la base navale de Callao. Elle a été construite pour accueillir les dirigeants du Sendero Luminoso (Sentier lumineux), en particulier Abimael Guzmán.

Non loin de la cellule de Guzmán se trouve celle de Vladimiro Montesinos, chef du renseignement sous l’ancien président Alberto Fujimori, qui est également désormais emprisonné. Montesinos a été condamné à 20 ans de prison en 2006 pour détournement de fonds, trafic d’influence et abus de pouvoir.

Maintenant, des fichiers audio d’ appels téléphoniques passés par Montesinos depuis sa prison indiquent une tentative d’influencer les résultats de l’élection présidentielle péruvienne après que Pedro Castillo, le candidat du parti de gauche Pérou Libre, a remporté l’élection .

Au soir du 6 juin 2021, le jury national des élections du Pérou aurait dû déclarer Pedro Castillo vainqueur de l’élection présidentielle. Mais ce n’est pas le cas. Un mois plus tard, les choses restent dans l’impasse car le Pérou n’a pas encore de vainqueur officiel de l’élection.

L’adversaire de Castillo, Keiko Fujimori de Fuerza Popular – la fille de l’ancien dictateur Alberto Fujimori – a engagé une série des meilleurs avocats de Lima pour entraver toute décision de la commission électorale de l’État. En outre, son équipe a dénoncé la campagne de Castillo et Perú Libre, les accusant – sans preuve – d’être financés par des groupes peu recommandables, notamment des cartels de la drogue .

Les médias péruviens, largement contrôlés par l’oligarchie, ont accepté les allégations de Fujimori ; leur objectif apparent est de présenter Castillo comme un vainqueur illégitime et d’annuler le verdict de l’électorat.

Pots-de-vin

Pendant ce temps, des preuves tangibles continuent d’émerger des sales manœuvres au cœur de la campagne de Fujimori pour voler les élections.

Montesinos, le bras droit du père de Fujimori, a passé 17 appels téléphoniques depuis la prison entre le 2 et le 24 juin. Douze de ces appels ont abouti à une conversation téléphonique ; il n’y avait pas de réponse à cinq d’entre eux. L’autorité navale péruvienne en charge de la prison a déclaré que Montesinos avait demandé à appeler sa petite amie.

Le ministre péruvien de la Défense, Nuria Esparch, a indiqué le 26 juin que la marine mènerait une enquête.

Montesinos n’a pas appelé sa petite amie. En réalité, l’ancien maître-espion – et ancien agent de la CIA – a appelé Pedro Rejas , un ancien commandant de l’armée péruvienne proche de la campagne Fujimori.

Montesinos a demandé à Rejas lors d’un appel le 10 juin de soudoyer les trois membres de la commission électorale pour 1 million de dollars chacun : « La seule solution est de passer par Guillermo afin de transférer le paiement en faveur des trois membres du jury électoral, qui sont censés être ouverts au pot-de-vin, et donc garantir le résultat.

Le « Guillermo » dans la conversation est Guillermo Sendón, qui affirme officiellement sa relation avec l’un des membres de la commission électorale, Luis Arce Córdova . Sendón dit qu’il a aidé Arce dans sa campagne ratée pour devenir président de la Cour suprême et a rencontré Arce plusieurs fois au cours de cette période. La dernière visite enregistrée de Sendón à Arce remonte au 22 juin.

Les enregistrements sonores sont accablants. Au Pérou, l’affaire est connue sous le nom de Vladiaudios . C’est un clin d’œil à un scandale vieux de 20 ans appelé Vladivideos , lorsque Montesinos a été filmé en train de corrompre le membre du Congrès Alberto Kouri pour soutenir Perú 2000, le parti d’Alberto Fujimori.

Dans les mois qui ont suivi, d’autres vidéos sont sorties : Montesinos offrant des millions de dollars à Channel 2, Channel 4, Channel 5 et Channel 9 s’ils empêchaient l’opposition d’accéder à leurs programmes télévisés. Les Vladiaudios sont aussi accablants que les Vladivideos, tous deux montrant des Montesinos tentant d’utiliser la corruption pour assurer la victoire électorale des Fujimoris.

D’où viendra l’argent? Montesinos propose que Rejas approche Dionisio Romero (le PDG de Credicorp) et Rafael López Aliaga. Il semble qu’il ait pensé à tout : que faire et comment le faire. En prison, ce vieil agent de renseignement ne pouvait pas le faire lui-même. Il avait besoin d’un complice et d’appels téléphoniques qui ont été enregistrés et divulgués aux médias.

Impliquer la CIA

Dans l’un des appels, Montesinos dit à Rejas d’impliquer la CIA : « Écoutez, ce qu’ils ont à faire, c’est d’aller à l’ambassade des États-Unis et de parler avec l’officier du renseignement de l’ambassade. Apportez tous les documents de fraude… Allez à l’ambassade et parlez avec la personne en charge du renseignement à l’ambassade. C’est au Bureau des affaires régionales. Le Bureau des affaires régionales à Lima est la station de la CIA.

Montesinos donne des instructions précises . Le mari de Keiko Fujimori « peut se rendre [à l’ambassade], puisqu’il est citoyen américain ». Son mari est Mark Villanella, qu’elle a rencontré à l’Université de Columbia en 2004.

« Prenez les documents », conseille Montesinos. « Montre leur. Livrez-les à l’ambassade et demandez-leur de les amener à leur chef à Washington »… Et à Washington, le chef peut le porter à la connaissance du président, et le porte-parole de la Maison Blanche peut faire une déclaration pour empêcher Cuba, le Venezuela ou le Nicaragua d’imposer leur volonté au Pérou. Avec une telle déclaration, ils jouent un grand effet de levier.

Montesinos n’est pas le seul dans le cercle de Fujimori à essayer d’impliquer les États-Unis dans les élections au Pérou. Son proche conseiller Fernando Rospigliosi a une longue histoire de liens avec l’ambassade des États-Unis et de demandes d’aide pour empêcher la gauche de l’emporter aux élections. L’ambassadrice américaine actuelle au Pérou – récemment nommée – est Lisa Kenna, un ancien agent de la CIA.

La guerre non conventionnelle

Montesinos est un expert en guerre non conventionnelle. Les adeptes de Fujimori, a-t-il dit à Rejas dans l’une des conversations, veulent utiliser une approche conventionnelle, mais « cela ne fonctionnera pas ».

« Il y a la guerre conventionnelle et la guerre non conventionnelle », selon lui. « Dans la guerre non conventionnelle, vous devez utiliser des procédures spéciales… Les avocats conventionnels ne réussiront pas parce que la procédure est irrégulière ». En d’autres termes, les arguments devant les tribunaux ne suffisent pas; des pots-de-vin sont exigés.

Luis Arce, l’homme de la commission électorale, fait actuellement l’objet d’une enquête du procureur de la République du Pérou.

Pendant ce temps, le jury national des élections n’a toujours pas clôturé l’élection en faveur du vainqueur, Pedro Castillo. Ce que nous avons à la place, c’est une guerre non conventionnelle avec l’ambassade des États-Unis qui est mêlée au drame.

Aujourd’hui, les coups d’État en Amérique latine n’ont pas besoin d’armées. Il suffit d’avoir de bons avocats, des tas d’argent et une poignée de voyous qui entrent et sortent de prison.

[Cet article a été produit par Globetrotter. José Carlos Llerena Robles est un éducateur populaire, membre de l’organisation péruvienne La Junta et représentant du chapitre péruvien d’Alba Movimientos. Vijay Prashad est un historien indien, éditeur, journaliste et directeur de Tricontinental : Institute for Social Research .]

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Un ancien informateur de la Drug Enforcement Administration impliqué dans l’assassinat du président haïtien

Des journalistes se tiennent à côté d’un cordon de police jaune près de la résidence du président haïtien Jovenel Moise après qu’il a été abattu par des assaillants non identifiés, à Port-au-Prince, en Haïti, le 7 juillet 2021. REUTERS/Estailove St-Val



WASHINGTON, 12 juillet (Reuters) – L’un des hommes américano-haïtiens arrêtés pour avoir participé à l’assassinat du président haïtien la semaine dernière était un informateur de la Drug Enforcement Administration des États-Unis, a déclaré lundi un responsable de la DEA.

Les autorités haïtiennes ont arrêté la semaine dernière deux hommes haïtiano-américains, Joseph Vincent, 55 ans, et James Solages, 35 ans, et les ont accusés d’avoir rejoint 26 Colombiens dans l’attaque mortelle du président haïtien Jovenel Moise.

Le responsable, qui a requis l’anonymat, a refusé de dire lequel des deux hommes avait été un informateur.

« L’un des suspects de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moise était une source confidentielle de la DEA », a déclaré le responsable de la DEA dans un courriel, ajoutant que le suspect avait contacté la DEA après l’assassinat et que celle-ci l’avait exhorté à se rendre. . « Ces individus n’agissaient pas au nom de la DEA. »

Le suspect n’était pas un informateur actif au moment de l’assassinat, a déclaré une source policière.

Un troisième haïtien-américain, Christian Emmanuel Sanon, a été arrêté dimanche par les autorités haïtiennes, qui l’ont accusé d’être le cerveau de l’attentat.

Les forces de l’ordre américaines et les agences de renseignement enquêtent sur les raisons pour lesquelles les hommes haïtiens-américains ont pu participer à l’assassinat. Lire la suite


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QU’EST-CE QUE GUANTÁNAMO ?


Une membre de la compagnie de police militaire fournit de l’eau aux détenus à leur arrivée au Camp X-Ray, le 11 février 2002. Le camp X-Ray est le centre de détention des prisonniers de la base navale de Guantanamo Bay, à Cuba, pendant l’opération Enduring Freedom © US DoD


Guantánamo, LE tristement célèbre centre de détention américain. Vous en avez toutes et tous déjà entendu parler, mais que s’y passe-t-il réellement ?


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Au vu de la répression des manifestant-e-s pacifiques, la France doit réexaminer ses exportations d’armement en Algérie

Un responsable européen des droits de l’homme dénonce les restrictions imposées aux médias polonais


Le logo de la télévision privée TVN est visible sur les antennes satellites de leur siège à Varsovie, en Pologne, le 10 février 2021. REUTERS/Kacper Pempel


BRUXELLES, 12 juillet (Reuters) – Le haut responsable européen des droits de l’homme s’est déclaré lundi préoccupé par les restrictions imposées à la liberté des médias en Pologne, où les nationalistes au pouvoir menacent de ne pas renouveler la licence de diffusion d’une chaîne d’information télévisée critique appartenant au géant américain Discovery Inc.

L’affaire a ajouté aux inquiétudes croissantes concernant le recul des principes démocratiques en Pologne, ainsi qu’à une impasse entre Washington et son fidèle allié européen. Lire la suite

Le régulateur de la télévision a déclaré à Reuters que le diffuseur, TVN24, enfreignait le plafond de la Pologne sur la propriété étrangère des médias, et que l’organisme était divisé sur l’opportunité de renouveler la licence après l’expiration de la licence actuelle le 26 septembre.

Le parti au pouvoir Droit et justice (PiS) a soumis des projets d’amendements juridiques qui pourraient mettre Discovery au défi de céder la plupart de ses activités polonaises – estimées à plus d’un milliard de dollars – pour continuer à diffuser dans le pays de 38 millions d’habitants.

« Le nouveau projet de loi polonais sur les concessions de radiodiffusion est un nouveau signal inquiétant pour la liberté et le pluralisme des médias dans le pays », a déclaré sur Twitter la commissaire de l’Union européenne chargée des valeurs et de la transparence, Vera Jourova.

« Nous suivons de près la situation liée à TVN24 dont la licence n’a pas encore été renouvelée. »

Le PiS, de plus en plus autoritaire, a longtemps soutenu que les médias étrangers faussent le débat public et ne servent pas les intérêts polonais.

La Pologne a récemment utilisé son raffineur public, PKN Orlen (PKN.WA) , pour racheter un éditeur de journaux à des propriétaires allemands, donnant à Varsovie plus d’influence sur 20 quotidiens locaux, dont les sites Web reçoivent près de 17 millions de visiteurs par jour.

Le législateur du PiS, Marek Suski, a déclaré samedi dernier que le gouvernement polonais s’apprêtait à accroître son influence sur TVN, qui est la société mère de TVN24 et possède plus d’une douzaine de chaînes en Pologne, ainsi qu’une plateforme de vidéo à la demande.


Reportage de Gabriela Baczynska; Montage par Nick Macfie

(Traduction automatique)

À Cuba, les manifestations anti-gouvernement ravivent les tensions avec les États-Unis

Des voitures ont été renversées dans les rues de plusieurs villes cubaines, pour dénoncer la politique du gouvernement cubain.
AFP


Ce 11 juillet, des manifestations antigouvernementales inédites ont éclaté un peu partout à Cuba. Alors que les autorités se sont dit prêtes à « défendre la révolution », Washington a d’ores et déjà lancé des avertissements à La Havane.


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Dans de nombreux pays, les femmes sont victimes de discriminations lors de l’enregistrement des naissances, avertissent le HCR et l’UNICEF


Samira, une Maman syrienne, lors d’une visite au centre communautaire du HCR à Alep, afin d’obtenir une aide juridique pour l’enregistrement de la naissance de son bébé.   © HCR/Qusai Alazroni


GENÈVE/NEW YORK– L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) publient aujourd’hui un rapport conjoint mettant en évidence la discrimination qui, dans de nombreux pays, compromet la capacité des femmes à enregistrer la naissance de leurs enfants, une situation qui expose ces derniers au risque d’apatridie.


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Japon : Les JO devraient être accompagnés d’un meilleur respect des droits humains

Des activistes japonais tenaient une bannière de la campagne #EqualityActJapan, visant l’adoption d’une loi sur l’égalité des droits des personnes LGBT et non-LGBT, devant le siège du parlement à Tokyo, le 25 mars 2021. Les activistes ont ensuite officiellement soumis une pétition à ce sujet. © 2021 Kyodo News via AP


Il faut notamment lutter contre les abus perpétrés contre les athlètes mineur·e·s, la discrimination à l’égard des personnes LGBT et les inégalités entre les sexes.


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Une nouvelle suggestion de lecture


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Paroles de femmes sacrifiées du trafic de drogue


Une saisie douanière de drogue (photo d’illustration) © AFP / DOUANE FRANCAISE


Ces paroles sont rares : elles sont celles de jeunes femmes, souvent âgées de 18 à 25 ans, petites mains du trafic de drogue depuis la Guyane. Si les hommes restent majoritaires, les femmes sont souvent celles qui prennent le plus de risques.


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Bruits de bottes autour de l’accès aux eaux du Nil


Manifestation contre le barrage éthiopien à Khartoum le mois dernier. © AFP / Mahmoud Hjaj / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP


L’Éthiopie a informé le Soudan et l’Égypte du début de remplissage de son barrage géant sur le Nil, provoquant la colère des deux pays en aval sur le fleuve. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit demain.


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Les colonies israéliennes constituent des « crimes de guerre », selon un expert de l’ONU


La colonie israélienne de Har Homa, à Jérusalem-Est, le 29 août 2010. (AHMAD GHARABLI / AFP)


Michaël Lynk, le rapporteur canadien de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés, estime qu’il est temps « de faire comprendre à Israël que son occupation illégale et son mépris du droit international et de l’opinion internationale ne peuvent plus être gratuits ».


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Le dossier des réfugiés



Un bon moyen de se tenir au courant de l’actualité en matière de déplacement.


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Les droits de l’Homme en Chine

Pour un véritable code de l’enfance

Affaire Mila : onze prévenus condamnés jusqu’à six mois de prison avec sursis, un autre relaxé


Mila et son avocat Richard Malka au Palais de justice, 3 juin 2021 lors du procès des harceleurs de Mila.• Crédits : Bertrand Guay – AFP


Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé des peines allant de quatre à six mois de prison avec sursis mercredi 7 juillet, dans l’affaire Mila. Un autre prévenu a été relaxé. Les mis en cause étaient jugés pour avoir participé au cyberharcèlement de l’adolescente en 2020.


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La police « guest-star » des JO: comment les médias ont préparé les esprits à la société ultrasécuritaire



Retour sur la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une presse qui s’est enlisée jusqu’au bout dans la louange sans recul des forces de l’ordre. Enquête en 7 actes et analyse d’Au Poste sur ce relais complaisant de la communication ministérielle. Où il est question d’Hollywood, de danse avec les flics et d’effet Téflon.



Vanessa Codaccioni : « Les détecteurs de mensonges sont en pleine expansion » !


Depuis plusieurs années, la chercheuse Vanessa Codaccioni enquête sur les dispositions d’exception qui grignotent peu à peu nos libertés publiques. Son dernier livre porte sur les détecteurs de mensonges. De plus en plus perfectionnés, adossés aux neurosciences, ils ont conquis 60 pays dans le monde. Dans plusieurs États, y compris en Europe, ils sont utilisés par la justice. Rencontre avec cette passionnée qui nous met en garde contre une société en recherche toujours plus grande d’une forme d’aveu, mais à quel prix ?

RD Congo : Deux activistes ayant critiqué l’état de siège ont été arrêtés



Les autorités devraient respecter les droits à la liberté d’expression et d’opinion, et mettre fin aux abus liés à l’état de siège.

Deux défenseurs des droits humains qui tenaient une conférence de presse pour critiquer l’état de siège dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo sont détenus sans inculpation depuis le 1er août 2024, a déclaré Human Rights Watch.

La misère au cœur de la douceur d’une ville de province



La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.

La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.

Merci Nicole


Un grand merci à Nicole qui a maintenu avec courage et efficacité ce site en vie durant la quinzaine passée.

L’extrême droite slovaque provoque l’indignation des milieux culturels



La ministre slovaque de la culture, qui assume des idées offensivement d’extrême droite, a suscité une levée de boucliers. Ses décisions sont d’autant moins anecdotiques que des élections auront bientôt lieu en Allemagne comme en Autriche. Bratislava est désormais sur la ligne pro-Kremlin de Budapest.

Elle a un visage connu, au moins dans son pays : c’est une ancienne présentatrice de télévision. Mais en menant une politique agressivement nationaliste la ministre de la culture de Bratislava, Martina Simkovicova, a réussi à faire parler d’elle au-delà des frontières de la Slovaquie, désormais favorable à la Russie dans le conflit ukrainien. Comme sa voisine la Hongrie, qui se trouve sur la même ligne envers Moscou, la Slovaquie donne une idée de ce que ferait une extrêm- droite décomplexée si elle parvenait au pouvoir. Au sein de l’Union européenne.

L’intersyndicale de la PJJ appelle à une nouvelle grève le 29 août



Engagé le 14 août, le bras de fer entre les syndicats de la PJJ et leur direction nationale doit se poursuivre fin août par une nouvelle mobilisation. Au cœur du conflit, un plan d’économies qui prévoit le non-renouvellement de 500 postes de contractuels.

Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29. Un nouveau débrayage grâce auquel l’Intersyndicale de la profession – qui rassemble le SNPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ – espère mettre un coup de pression sur sa direction nationale pour la contraindre à renoncer à sa décision de ne pas renouveler 500 postes de contractuels après le 31 août prochain.

À Calais, de gros rochers empêchent des distributions de nourriture pour les migrants



Des blocs de pierre ont été disséminés par la mairie, lundi, sur un terrain de Calais où stationnent d’habitude les véhicules des associations de soutien aux migrants. « Une énième entrave à l’aide aux exilés », déplorent les humanitaires, alors qu’une centaine de personnes bénéficiaient, jusqu’ici et chaque jour, de leurs services dans cette zone.


« Agent orange » : le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes confirmé en appel


La procédure contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes avait été lancée en 2021 par Tran To Nga, une ancienne enseignante franco-vietnamienne âgée de 82 ans, exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique.

Dans un arrêt rendu jeudi 22 août, la cour d’appel de Paris a confirmé le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes agrochimiques qui ont fourni à l’armée américaine de l’« agent orange ». La procédure avait été lancée par Tran To Nga, une ancienne enseignante Franco-vietnamienne de 82 ans exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique. « Les demandes de Mme To Nga se heurtent à l’immunité de juridiction dont les sociétés (…) bénéficient », écrit la cour d’appel dans son arrêt.



Derrière le procès de l’« agent orange », le combat de jeunes asiodescendants

« C’est une association très bénéfique pour ses militants », souligne Léa Lo Van, jeune militante du collectif Vietnam Dioxine, en lutte pour obtenir des réparations pour les victimes de l’« agent orange », pendant la guerre du Vietnam. Depuis dix ans, le collectif Vietnam Dioxine accompagne Tran To Nga, Vietnamienne de 83 ans installée à Evry, dans son combat contre Monsanto-Bayer et treize autres entreprises de pétrochimie. Le procès qu’elle a intenté aux entreprises tente de démontrer que ces dernières ont livré à l’armée américaine un produit – l’« agent orange » – bien plus toxique que ce que la commande préconisait.

Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».

La Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires

La Ligue des Droits de l’Homme France porte plainte contre les membres du groupuscule « Furie française » (Toulouse-Haute-Garonne) et « Patria Albiges » (Albi -Tarn) pour « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence », après la placardisation d’affiches appelant à la « remigration », dans les rues de ces deux villes. L’action faisait suite à des rumeurs véhiculées quant à l’auteur de l’attaque au couteau survenue fin juillet en Angleterre.

« Pour que ces appels à la haine ne restent pas que des mots »

« Ces appels à la haine ne restent pas que des mots », la Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires (francetvinfo.fr)

Anciennement appelé « La Meute », Furie Française fait partie des collectifs d’extrême-droite ayant bénéficié de la dissolution de Génération Identitaire (GI), dont les membres ont adhéré à des structures plus ancrées localement.

Après le drame de Southport, comment l’extrême droite française s’empare du fait divers avec des affiches anti-immigration « European Lives Matter » (francetvinfo.fr)

Russie: « ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai ! »

« Nous n’apprenons rien de nos médias » : la colère des habitants russes évacués de la région de Koursk

Sur les réseaux sociaux, des Russes de la région de Koursk, en Russie, critiquent leur armée, après l’invasion des forces ukrainiennes.

L’opération ukrainienne en territoire russe entre dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk sur une trentaine de kilomètres. Kiev revendique la prise de plus de 1.250 km2 de territoire russe, dont 92 localités, depuis le lancement de son attaque le 6 août. L’armée russe affirme qu’elle a repoussé plusieurs tentatives d’attaques ce mardi. Mais la situation reste très instable.

Les autorités russes ont commencé à creuser des tranchées autour de la centrale nucléaire de Kourtchatov, à l’ouest de Koursk. Au moins 130.000 habitants ont été évacués des zones concernées par les combats. Parmi les réfugiés, certains critiquent l’impréparation de leur armée et l’absence de soutien de leurs autorités.

Il y a beaucoup de colère chez les habitants évacués en catastrophe des zones envahies par l’armée ukrainienne. Certains laissent même des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire tout ce qu’ils pensent de l’attitude des autorités locales. Comme cette habitante de Soudja : « Ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai. L’administration s’est enfuie, la police s’est enfuie, les pompiers se sont enfuis. Tout le monde s’est enfui et personne n’a été prévenu. »

Maria non plus ne croit pas la télévision qui répète que la situation est sous contrôle. Réfugiée à Koursk, partie en laissant tout derrière elle, elle essaie de savoir ce que sa maison est devenue : « Nous n’apprenons rien de nos médias. Nous regardons uniquement les chaînes YouTube et les TikTok des ukrainiens. Sans ça, nous ne saurions probablement rien du tout. »

Une chaîne de solidarité

Comme souvent, les Russes ne peuvent compter que sur la solidarité de la population, bien réelle, explique Youlia Zaytseva de la Croix Rouge de Koursk : « Chaque jour, une cinquantaine de personnes apportent leur aide bénévolement dans notre centre. Tout le monde essaie de venir aider après le travail. Oui, nous vivons dans une région transfrontalière et nous entendons souvent les sirènes ici. Les gens qui ont dû quitter leur domicile, c’est vraiment difficile. » 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-2359852?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-21&at_position=5

En Tunisie, sept jeunes sur dix envisagent d’émigrer

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.

Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-tunisie-sept-jeunes-sur-dix-envisagent-demigrer-

Médecins solidaires

Contre les déserts médicaux, soignons collectif !

A l’heure où la question de l’accès aux soins est source de préoccupation majeure des Français et où la pénurie de médecins généralistes devient de plus en plus prégnante en zone rurale, le principe est simple :

Au lieu de demander beaucoup à peu de médecins,

demandons peu à beaucoup de médecins.

Médecins Solidaires est une association de loi 1901 à but non lucratif co-fondée en 2022 par le Docteur Martial Jardel et l’association Bouge ton coQ ! qui a pour objet principal de redonner un accès aux soins de santé primaires aux populations en zones rurales sous-denses.

Organisation apolitique et asyndicale, Médecins Solidaires propose et défend une médecine générale de qualité, libre et accessible à tous. Elle s’appuie sur l’engagement d’un collectif national et intergénérationnel de médecins généralistes, autour d’une charte de dix valeurs communes défendant une médecine humaniste et de proximité.

Des généralistes donnent de leur temps pour combler le manque de médecins en secteur rural.

Chaque semaine, un médecin différent vient prendre le relais du précédent dans nos centres médicaux. Ainsi, la présence médicale est continue et les patients retrouvent un accès aux soins pérenne dans les déserts médicaux. Nous venons en aide aux patients mais aussi aux nombreux médecins de famille de ces territoires qui portent une lourde charge, et pour qui la création de ces centres sont un soutien indispensable.

« Nous croyons qu’une aventure humaine et collective peut avoir une portée considérable. Les bonnes volontés ne manquent pas chez les médecins, nous voulons les rassembler, les associer et les fédérer en une communauté pour démultiplier leur impact.« 

Voir le documentaire « Prête-moi ton docteur »

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/5836638-prete-moi-ton-docteur.html

Crise dans les hôpitaux

Marine Loty, présidente du syndicat des internes des hôpitaux de Paris et Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France:

À l’hôpital, les étés se suivent et se ressemblent. Des services d’urgence contraints de fermer la nuit, une nouvelle fois en Mayenne, en Vendée, dans la Sarthe, à Carpentras ou encore Sarlat. Quand d’autres, beaucoup d’autres, instaurent désormais le filtrage de l’accès par le SAMU. Confronté à une « saturation des capacités d’hospitalisation », l’hôpital Nord Franche-Comté en Territoire de Belfort a activé le plan blanc afin de mobiliser des moyens et effectifs supplémentaires. 

Notre système hospitalier semble devoir s’habituer à une crise désormais permanente alors que d’autres nuages s’amoncèlent à l’horizon, 1.500 internes de moins à la rentrée.

« Entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville »

« Nous avons une situation très contrastée et hétérogène en fonction des territoires », assure Arnaud Robinet,  président de la Fédération hospitalière de France et maire de Reims. « La mère des batailles, ce sont les ressources humaines. Nous avons un déficit en termes de personnel, d’agents hospitaliers. », dit-il. Selon lui, les hôpitaux publics doivent aussi compenser l’été les fermetures des services du secteur privé et de la médecine de ville. « Des études ont montré que le nombre de passages aux urgences a doublé en 20 ans », assure-t-il. « On estime qu’entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville. » Une des solutions reste, selon lui : une meilleure régulation auprès du SAMU.

« On se retrouve avec la détresse des patients »

« On se retrouve avec la détresse des patients », assure Marine Loty. Selon elle, les internes sont « devenus indispensables plus qu’en formation dans les services. » « On représente 40% du personnel médical, ce qui est relativement non négligeable. On se retrouve à devoir gérer les problématiques des patients alors que parfois, on est jeune semestre », dit-elle.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-20-aout-2024-5689032?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-20&at_position=1

Athlètes réfugiés

Si les JO de Paris ont permis de braquer le projecteur et d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation difficile des sportifs réfugiés, il reste beaucoup à faire pour faire évoluer les mentalités vers plus d’empathie pour le sort dramatique des migrants et réfugiés qui sont souvent refoulés violemment, enfermés dans des centres de rétention aux conditions de détention inhumaines et renvoyés dans leur pays où ils risquent la mort et affrontent des situations atroces.

Le 26 juillet 2024, le deuxième bateau (après celui de la Grèce) à défiler sur la Seine, lors de la mémorable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, était celui de la délégation des 37 athlètes réfugiés.

Ces 24 hommes et 13 femmes ont représenté les plus de 120 millions de personnes réfugiées dans le monde, qui vivent dans des conditions souvent dramatiques et sont nombreuses à trouver la mort sur les routes de l’exil, en particulier aux portes de l’Europe.

Ils représentaient chacun leurs pays d’accueil (Allemagne, Autriche, Canada, Espagne, États-Unis, France, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), concourant dans 12 sports différents : athlétisme, badminton, boxe, breaking, canoë, cyclisme, haltérophilie, judo, lutte, natation, tir et taekwondo. Ces athlètes défilent sous bannière neutre et, en cas de médaille d’or, c’est l’hymne olympique qui doit être joué.

Le CIO fait valoir que « dans cette équipe, les jeunes déplacés reconstruisent leur vie ». Grâce au sport et à l’esprit olympique, ils retrouvent « un sentiment d’appartenance, développent des compétences de vie et façonnent leur propre avenir ». Le soutien du CIO à l’équipe olympique des réfugiés se traduit par un appui financier et logistique tout au long de l’année des JO. Un financement de 6 millions de dollars est alloué, depuis 2016, aux bourses d’études destinées aux athlètes réfugiés. De plus, la Fondation olympique pour les réfugiés (ORF), créée en collaboration avec le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a mis en place un programme d’aide et de soutien aux sportifs réfugiés, qui touche 132 600 jeunes, dans 11 pays et sur cinq continents.

https://theconversation.com/la-delegation-des-athletes-refugies-aux-jo-miroir-dun-monde-fracture-236958?

https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/lequipe-olympique-des-refugies-representera-plus-de-100-millions

Selon le HCR, le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde était d’environ 114 millions en septembre 2023.

« Nous vous accueillons toutes et tous à bras ouverts. Vous êtes une richesse pour la communauté olympique et pour nos sociétés. En participant aux Jeux Olympiques, vous témoignerez des qualités humaines de résilience et d’excellence. Vous enverrez ainsi un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déracinées à travers le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes dans le monde à l’ampleur de la crise des réfugiés. C’est pourquoi j’encourage tout un chacun, partout dans le monde, à se joindre à nous pour vous encourager, vous, l’équipe olympique des réfugiés du CIO », a déclaré le président du CIO.

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Loin de la fête

La LDH reste particulièrement vigilante concernant d’éventuelles remises à la rue en cette fin de JO: le NETTOYAGE SOCIAL est indigne de la France et des valeurs qu’elle proclame.

Malgré la création de 216 places d’hébergement pérennes dans la capitale, la quinzaine olympique s’est révélée synonyme de complications, de déplacements contraints et de solitude accrue pour les plus précaires.

A quelques minutes de marche de l’éphémère parc des Nations, lieu emblématique de célébration des Jeux olympiques (JO), une file d’attente qui n’a, elle, rien de temporaire, s’allonge, avenue de la Porte-de-La-Villette, dans le 19e arrondissement parisien, plusieurs centaines de personnes en situation de très grande précarité attendent un repas chaud.

« Regardez-nous, regardez comme la France est belle et propre, souffle Issam (un prénom d’emprunt). Il y a la France des JO, la France des touristes, et puis tout autour, il y a ce qu’on préfère ne pas voir, des gens comme moi pour qui rien ne bouge. » Ou presque rien : depuis un an qu’il vit à la rue, expulsé d’un foyer, cet homme de 46 ans, venu d’Algérie, n’avait jamais vécu autant de contrôles policiers. « Paris fait la fête, mais moi, je me sens encore plus regardé d’en haut. Je suis celui qui fait peur », déplore-t-il.

JO 2024 : le Paris des « invisibles » si près et si loin de la fête (lemonde.fr)

https://utopia56.org/les-jo-ce-nest-pas-la-fete-pour-tout-le-monde/

Augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans

En 4 ans, le nombre de détenus a augmenté d’un tiers. Face à cette situation indigne d’un Etat de droits, la LDH réitère sa demande au gouvernement de la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.

 Alors que les prisons françaises sont inhumaines, fabriquent de l’exclusion sociale et échouent à prévenir la récidive, un nouveau record absolu a été battu au 1er juillet, pour le neuvième mois consécutif, avec 78 509 personnes incarcérées.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore

La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore – Libération (liberation.fr)

La défense des droits passe aussi par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous:

https://www.ldh-france.org/sujet/cine-theatre-a-voir/

Paroles: « tous ceux qui se reconnaissent comme français ont vocation à être ensemble »

« La France n’oublie rien des sacrifices des soldats africains lors du débarquement de Provence. »

« Il n’y aurait pas eu de victoire alliée » sans « les étrangers, les tirailleurs » d’Afrique : les présidents français Emmanuel Macron et camerounais Paul Biya ont rendu un hommage jeudi 15 août à l’armée « bigarrée » du débarquement de Provence, il y a quatre-vingts ans.

« Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice, avec ces combattants  venus d’Afrique, héritiers de traditions guerrières, admirables de courage, d’audace et de loyauté ».

« Officiers de l’Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, ils n’étaient pas de la même génération, ils n’étaient pas de la même confession, ils étaient pourtant l’armée de la nation, armée la plus fervente et la plus bigarrée.

Soldats de l’acte II de la libération du pays, soldats convaincus que lorsqu’il s’agit de défendre l’intérêt vital de la nation tous ceux qui se reconnaissent comme français ont vocation à être ensemble. »

« La part d’Afrique en France est aussi ce legs, qui nous oblige, les noms de ces soldats doivent continuer d’être donnés à nos rues, nos places, pour inscrire leurs traces impérissables dans notre histoire ».

« La France n’oublie rien des sacrifices des Congolais, des Béninois, ni celle des peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger et de tant d’autres. Non. Rien de la plus belle mémoire de ces hommes n’est oublié. »

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/15/80-anniversaire-du-debarquement-en-provence-une-partie-de-la-ceremonie-annulee-a-cause-de-la-meteo_6281571_3212.html

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