Donald Trump tenu en échec sur l’Ukraine



Est-ce vraiment une surprise ? Deux mois après la reprise des contacts entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, dont l’entretien téléphonique le 12 février devait lancer un processus de négociation censé aboutir rapidement à un cessez-le-feu en Ukraine, la guerre continue et aucune perspective d’y mettre fin n’est en vue.



« C’était l’horreur, les cris, les larmes, la panique » : à Soumy, les Ukrainiens persuadés que la Russie visait les civils

Au moins 34 morts, dont deux enfants, dans une frappe russe sur la ville de Soumy, au nord-est de l’Ukraine, dimanche 13 avril. Deux jours après la visite de l’émissaire américain à Moscou, les États-Unis estiment que la Russie « dépasse les limites de la décence ». Le chancelier allemand Olaf Scholz condamne une « attaque barbare », tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni déplore une frappe « horrible et lâche » qui « contredit tout engagement réel en faveur de la paix ». Sur place, ce sont les civils qui ont été clairement visés.


Appel de la société civile pour la défense de l’Etat de droit

« L’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » : Bruno Retailleau, ministre antirépublicain



Appel à rassemblements le samedi 12 avril 2025 à Paris place de la République à partir de 17h

Le 31 mars 2025, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.

Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.

Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.

Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.

Derrière cette violente attaque contre l’Etat de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.

Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’Etat de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.

Nous savons également que l’Etat de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’Etat de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’Etat de droit nous apparaît d’autant plus précieux.

Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’Etat de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.

Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.

À Paris, nos organisations donnent rendez-vous place de la République à partir de 17h.

Organisations signataires :

Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !,  Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération générale du travail (CGT), Coordination 75 des Sans papiers (CSP75), Démocratie ouverte, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la paix, Ligue de l’Enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), LOBA, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Transparency International France, Union étudiante, Union maintenant, Union nationale des étudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.



État de droit – indépendance de la justice : un état des lieux


Table ronde sur l’Etat de droit le 17 avril 2025 de 18h à 20h30, au siège de la LDH et en visio, (sur inscription)

Aube: la préfecture donne son accord pour un projet de poulailler XXL, des associations vont déposer un recours



L’association de défense des animaux L214 et un collectif de riverains s’opposent à l’installation d’un poulailler géant à Plessis-Barbuise dans l’Aube, alors que la préfecture vient de donner son feu vert au projet.

C’est une exploitation qui pourrait accueillir jusqu’à 600 000 poulets par an selon le décompte de l’association L214, farouchement opposée au projet de poulailler sur la commune de Plessis-Barbuise, près de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Le dossier mené par le groupe Duc vient de franchir une étape importante avec l’autorisation délivrée en début de semaine par la préfecture. Dans un arrêté en date du 7 avril 2025, cette dernière donne son accord à l’exploitation d’un site d’élevage de volailles de chair de 84 000 places par l’EARL Les Champinelles.



L’impact de l’élevage des poulets sur la santé et l’environnement


Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.



Listériose : attention, ces cordons-bleus Le Gaulois ne doivent pas être consommés


Vendus courant mars dans toute la France, ces cordons-bleus pourraient présenter des traces de listériose, une grave maladie qui peut entraîner des complications neurologiques.

Attention ! Si vous avez dans vos réfrigérateurs des Maxi Cordons-bleus de volaille de la marque Le Gaulois, il ne faut pas les manger et les renvoyer à l’entreprise. Il est soupçonné une possible contamination à la listeria de certaines de ces boîtes d’un kilo, indique le site du gouvernement Rappel Conso.

Encore ado et 30 000 euros à payer : la police harcèle des jeunes des classes populaires



Contrôlés à répétition, des jeunes accumulent plus de 30 000 euros de dettes d’amendes. Aline Daillère et Magda Boutros ont publié un rapport sur la manière dont des adolescents racisés des classes populaires sont harcelés par des policiers.

États-Unis : la grande purge de Donald Trump



Depuis son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump ébranle la démocratie américaine en gouvernant à coups de décrets présidentiels. Coupes drastiques dans les budgets, retrait d’accords internationaux, licenciements massifs d’employés fédéraux… Il va si vite que les tribunaux sont saturés par les procès en contestation, dont les décisions pourraient prendre des années à être rendues. L’objectif affiché de l’administration Trump est de tailler dans les dépenses publiques, mais il existe aussi une volonté sous-jacente de remodeler les institutions selon une idéologie de droite identitaire et religieuse. Reportage de notre correspondante aux États-Unis, Fanny Allard.



Trump a-t-il manipulé les marchés ? L’image qui alimente les soupçons


Après sa volte-face surprise sur les tarifs douaniers, le président américain est sous le feu des critiques.

Avec son revirement sur les droits de douane, Donald Trump s’est-il rendu coupable de manipulation boursière ? Ce sont les accusations portées par l’opposition en cette fin de folle semaine pour les marchés financiers.



L’administration Trump prive des milliers d’immigrés de la sécurité sociale en les déclarant morts


L’administration Trump a ajouté plus de 6 000 immigrés à une base de données de bénéficiaires de la sécurité sociale décédés, coupant de fait les prestations et leur capacité à travailler, ont rapporté, jeudi 10 avril, des médias américains.

À Gaza, « un large pourcentage des victimes sont des enfants et des femmes », dénonce l’ONU



Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, l’étude de 36 frappes israéliennes effectuées entre le 18 mars et le 9 avril sur la bande de Gaza a révélé que les victimes étaient uniquement des femmes et des enfants. 



Gaza, au jour le jour : expulsions, invasions terrestres et tueries arbitraires


Notre point sur la situation cette semaine à Gaza, où les actes de l’armée israélienne témoignent d’un « mépris total pour la vie humaine », selon de hauts responsables de l’ONU, qui appelle les dirigeants mondiaux à agir de toute urgence.

Appel de la société civile pour la défense de l’Etat de droit



Appel à rassemblements le samedi 12 avril 2025 partout en France, à Paris place de la République à partir de 17h.

Le 31 mars 2025, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.

Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.

Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.

Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.

Derrière cette violente attaque contre l’Etat de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.

Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’Etat de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.

Nous savons également que l’Etat de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’Etat de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’Etat de droit nous apparaît d’autant plus précieux.

Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’Etat de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.

Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.

À Paris, nos organisations donnent rendez-vous place de la République à partir de 17h.

Organisations signataires :

Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !,  Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération générale du travail (CGT), Coordination 75 des Sans papiers (CSP75), Démocratie ouverte, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la paix, Ligue de l’Enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), LOBA, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Transparency International France, Union étudiante, Union maintenant, Union nationale des étudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.


L’appel nous est parvenu trop tard (aujourd’hui) pour respecter les délais de l’obligation de déclaration de manifestation qui sont de 3 jours francs minimum. C’est pourquoi aucun rassemblement n’est prévu, à notre connaissance à Troyes. Nous vous invitons à aller grossir les rangs des défenseurs d’une vraie démocratie (cités ci-dessus) à Paris ce samedi 12 avril à partir de 17h. Nous ne doutons pas que les rangs seront moins clairsemés que dimanche dernier place Vauban.

Politique de protection de l’enfance : un « système à bout de souffle » dénoncé par une commission d’enquête à l’Assemblée nationale



« Une politique qui navigue à vue », « une honte absolue », « une situation dramatique » : les conclusions de la commission d’enquête sur les manquements de la politique de protection de l’enfance ont été présentées hier matin à la presse. Les députés attendent que l’État prenne ses responsabilités.

Après 83 heures d’audition et pas moins de 126 personnes auditionnées, la commission d’enquête sur les manquements de la politique de protection de l’enfance de l’Assemblée nationale a présenté, hier, son rapport faisant état d’un « système à bout de souffle »  et d’une « République qui a failli à protéger nos enfants ». 



Aide sociale à l’enfance : « Il manque 30 000 postes », alerte la députée socialiste Isabelle Santiago


La rapporteuse de la commission d’enquête parlementaire sur l’aide sociale à l’enfance appelle à un « électrochoc » pour améliorer la situation.

« La protection de l’enfance est dans le gouffre », souligne, mardi 8 avril, sur franceinfo, la députée socialiste Isabelle Santiago, rapporteuse de la commission d’enquête parlementaire pour refonder l’aide sociale à l’enfance (ASE). Le dispositif est confronté à une augmentation des besoins et à « un manque d’attractivité des métiers », ajoute l’élue. Résultat, souligne la commission parlementaire, les enfants sont accueillis en « sureffectif », des mesures de placement ne sont pas exécutées faute de place suffisante et les professionnels sont « en perte de sens ». « Il manque 30 000 postes », alerte la rapporteure, estimant qu’« on a besoin de changer totalement de paradigme ».

Immigration, droits des étrangers : de graves dérives en dysfonctionnements, durcissement général des mesures de l’Etat



Dix associations françaises ont saisi fin mars le Conseil d’État pour dénoncer les dysfonctionnements « massifs et récurrents » de l’ANEF, cette plateforme de service public obligatoire depuis 2021 pour renouveler les titres de séjour des étrangers de France. L’ANEF, censée simplifier toutes les procédures, est « un outil à fabriquer de la précarité », dénoncent les militants.



Mayotte : le durcissement du droit du sol adopté définitivement par le Parlement


Le texte a été adopté mardi, malgré l’opposition de la gauche. Il prévoit que, pour devenir Français à sa majorité, un enfant né dans l’archipel devra justifier de la régularité de la résidence de ses deux parents depuis au moins un an avant sa naissance.

Lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale, le Parlement a définitivement adopté, mardi 8 avril, un texte très contesté visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, archipel dévasté par le cyclone Chido et en proie à une forte pression migratoire. Ce texte renforce une dérogation spécifique au droit du sol qui existe à Mayotte depuis 2018.

Après les expulsions des jeunes 450 jeunes migrants de la Gaîté Lyrique, puis des quais de Paris, Retaillau ne baisse pas les armes: la France se trumpise. A quand sa loi d’« Alien Enemies Act » ?


Une centaine de migrants expulsés d’un gymnase municipal à Rennes


Une centaine de personnes, dont des familles avec enfants, ont été expulsées lundi matin par les forces de l’ordre d’un gymnase municipal de Rennes qui était occupé depuis l’automne dernier.



Ne pas donner asile, une émission en 2 épisodes

1)De la protection des réfugié⋅es à la protection de l’ordre public

2)Les exilé⋅es face à la suspicion de la Cour nationale du droit d’asile

Gaza transformé en « champ de mort » par Israël, selon l’ONU



L’ONU a estimé qu’Israël avait transformé le territoire en « champ de mort ». Dix-neuf personnes ont été tuées par des raids israéliens entre le lundi 7 et le mardi 8 avril.



Gaza : génocide à l’ère de l’intelligence artificielle


Ils ne veulent pas seulement la terre. Ils veulent effacer la condition d’homme. À Gaza, la machine exécute, l’humain disparaît, et le monde regarde – muet.



« Nous avons ramassé des cadavres d’enfants » : dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens provoquent « des scènes terrifiantes »


Israël a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Les bombardements provoquent de lourds dégâts, notamment sur une population qui a été déplacée et vit sous des tentes.

Une visite rare pour un dirigeant européen. Emmanuel Macron se rend mardi 8 avril à al-Arich, un « avant-poste » égyptien du soutien humanitaire à Gaza, accompagné par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour appeler à une reprise de l’aide bloquée par Israël, qui a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Cette guerre est d’une violence inouïe avec des témoignages et des scènes filmées particulièrement difficiles à regarder.

Suppression des Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux (CESER)



Lettre ouverte de soutien aux CESER


88 élu·es écologistes de 9 Régions françaises dénoncent la tentative de suppression des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) votée en commission spéciale à l’Assemblée nationale et alertent sur la menace démocratique qui pèse sur les Régions et la France.

Moins de 10 euros par jour pour survivre : ce qui attend les allocataires du RSA en cas de sanctions



La possibilité de nouvelles sanctions pour les allocataires du RSA, et la menace de les faire sombrer encore davantage dans la pauvreté, suscite la consternation. Associations et syndicats tentent de mobiliser « des deux côtés du guichet ».



À Paris, Marine Le Pen s’imagine en Martin Luther King face « aux forces du système »



Devant une foule éparse, la cheffe de file du Rassemblement national, condamnée à cinq ans d’inéligibilité, a continué ses attaques contre la « République des juges ». Et tente de se poser en défenseure de l’État de droit face à cette « décision politique ».



« Ne nous y trompons pas : le combat mené contre la justice est d’une extrême gravité »


Le magistrat Benjamin Blanchet, vice-président au tribunal judiciaire de Paris, met en garde contre les attaques visant le corps judiciaire à la suite de la condamnation en première instance de Marine Le Pen.



Condamnation de Marine Le Pen : l’exécution provisoire ne contrevient ni au procès équitable, ni au droit au recours, ni à la présomption d’innocence


Marine Le Pen est dans son droit en usant des voies de recours dont elle dispose, mais le droit en vigueur justifie pleinement la décision qui a été prise par le tribunal, explique Jean-Philippe Derosier.

« Cette trêve, on l’espère mais on n’y croit plus » : les Ukrainiens, sous le feu des bombes russes, doutent de l’avenir



Ces derniers jours, les frappes russes sur le territoire ukrainien se multiplient. Avec la mort de 18 personnes à Krivyi Rir et d’une personne à Kiev la semaine dernière dans ces attaques, les habitants sont pleinement exposés.



Soutenir la résistance ukrainienne pour une paix juste et durable


Journal d’une Gazaouie : «Une peur comme jamais auparavant m’envahit»

Témoignage


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne



Gaza ou l’effacement méthodique


Ce texte interroge le silence occidental face à la destruction de Gaza, et plus particulièrement celui de la France, qui ne saurait éternellement conjuguer les droits de l’Homme au passé. Il salue la lucidité de quelques nations qui, sans éclat ni posture, ont su incarner la parole juste.



Un journaliste palestinien brûlé vif lors d’une attaque israélienne contre un camp de journalistes à Gaza


Un journaliste palestinien a été brûlé vif et au moins dix autres personnes ont été blessées lors d’une frappe aérienne israélienne dimanche soir qui visait une tente abritant des journalistes dans le sud de la bande de Gaza.

Des vidéos partagées en ligne montrent le journaliste Hilmi Al-Faqaawi en feu après que la tente dans laquelle il se trouvait à Khan Younis ait été frappée par l’armée israélienne, alors que ses collègues tentaient de le secourir, mais en vain.

Troyes: le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites était présent sur le marché ce samedi matin


Le collectif regroupe de façon transpartisane associations, collectifs, syndicats et partis. Pour montrer à l’extrême-droite locale que les Aubois n’acceptent pas qu’une élue condamnée par la justice conteste le verdict rendu à la suite d’un procès parfaitement juste et équitable, basé sur des faits avérés à la suite d’un longue enquête, ainsi que ses conséquences, bafoue la loi et remette en cause l’institution judiciaire en la menaçant aussi violemment, il était nécessaire qu’une autre voix que celle de l’extrême-droite se fasse entendre.

C’est ainsi qu’une quinzaine de membres des organisations composant le collectif ont distribué des tracts aux passants aux abords du marché central, pendant que le député RN local, sans attendre la manifestaton nationale qui se tiendra demain à Paris, tentait de rameuter ses troupes composées pour l’occasion d’une poignée d’anciens combattants arborant leurs médailles gagnées on sait comment en Algérie et de quelques jeunes égarés du mouvement politique français nationaliste et royaliste d’extrême-droite dénommé Action française.

Tractage en cours/SG


Il s’agissait pour le collectif de rappeler que:

Dans un Etat de droit

la loi s’applique pareillement

à toutes et tous

Marine Le Pen et plusieurs dirigeants du Rassemblement national (RN) ont été condamnés pour des détournements de fonds publics de plus de 4 millions d’euros. En sus d’une peine de prison de quatre ans, la peine d’inéligibilité pour Marine Le Pen est assortie de l’exécution provisoire. La candidate annoncée du RN à l’élection présidentielle de 2027 ne pourrait se présenter, sauf à ce que la décision d’appel l’infirme.

La condamnation en première instance de Marine Le Pen et de 24 cadres du RN pour détournement de fonds publics ou recel a déclenché une violente campagne contre le système judiciaire et l’Etat de droit. En mettant en cause la séparation des pouvoirs, l’extrême-droite s’en prend ouvertement à un fondement de notre République démocratique.

Ces attaques ne sont pas fondées sur l’appréciation factuelle et juridique des motifs de la décision du tribunal. Elles sont entièrement axées sur l’idée d’un « complot » qui viserait à priver le « peuple » de sa souveraineté et de l’expression de « sa » volonté. Un « gouvernement des juges » remplacerait le « gouvernement par le peuple ». Par un retournement caricatural du sens des choses, alors que le jugement est motivé en droit et au regard des éléments de preuve recueillis, au terme d’un procès équitable, il serait une violation de « l’Etat de droit », un coup porté à la démocratie !

Le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites condamne fermement ces attaques et les relais qu’elles trouvent au-delà même des rangs de l’extrême-droite. Il affirme son plein et entier soutien aux magistrat·es dans l’exercice de leurs fonctions, sur leur liberté d’organisation syndicale et sur les moyens dont la justice doit être dotée pour assumer ses missions.

Alors que les premières enquêtes d’opinion attestent du fait que la majorité de la population estime normale la décision prise par la justice, le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites appelle à résister avec détermination à l’offensive idéologique en cours et à la vigilance quant aux possibles évolutions de la situation.

La confusion qui règne actuellement en France et, en l’occurrence, sur le marché de Troyes ce samedi matin, n’a pas manqué de se manifester quand les passants que nous abordions nous demandaient bien que nous puissions clairement être identifiés par des badges : »Vous êtes pour Marine le Pen ? » Question à laquelle notre réponse négative, les assurant du contraire, recevait immédiatement un soupir de soulagement et des encouragements à poursuivre notre combat tellement nécessaire. Si ces discussions très intéressantes pouvaient buter sur quelques désaccords, toutes se terminaient de la part de nos interlocuteurs par : « Qu’elle aille en prison! Elle a triché, elle a volé, elle doit payer. Elle ne peut plus prétendre diriger le pays. » Preuve s’il en en est que, si certains d’entre eux nous annoncaient avoir auparavant voté pour elle, c’était bien la dernière fois.

Une partie de l’équipe de choc/ SG

Il flottait ce matin à Troyes, dans l’air printanier, un formidable sentiment d’espoir. Nous mêmes nous sommes trouvés plutôt surpris de l’accueil chaleureux reçu de la plupart des chalands troyens. Il y a là franchement de quoi réchauffer le coeur…

En réponse aux nombreuses demandes, pour nous contacter, nous écrire sur l’adresse courriel de ce site qui transmettra:

contact.ldh10@gmail.com



RD

Dimanche 6 avril – Nous ne laisserons pas les fascistes occuper nos rues



Le Rassemblement National est en train d’utiliser la condamnation de Marine Le Pen pour mobiliser activement ses troupes dans la rue. Nous ne laisserons pas les fascistes occuper nos rues ! C’est l’heure de la riposte ! Appel à se mobiliser à Paris et partout sur le territoire samedi 5 et dimanche 6 avril.



Le Pen, les institutions, la suite


Le déchaînement des soutiens de Le Pen après sa condamnation, a de quoi inquiéter ceux et celles, jusque là plutôt rassurés par la banalisation du RN. Et si celle-ci était aussi un produit des institutions de la V° République ? Leur défense ne serait-elle pas un leurre, source de grande confusion pour la suite ?



Quel est l’état du droit en matière d’exécution provisoire de la peine complémentaire d’inéligibilité ?


En matière répressive sans doute plus qu’ailleurs, l’exécution provisoire doit demeurer exceptionnelle – même si l’exception tend à devenir la règle – car elle va à l’encontre du caractère logiquement suspensif de l’appel. Tant qu’un prévenu n’a pas été définitivement condamné, il n’y a pas lieu à exécution de la peine (art. 708 du code de procédure pénale). Il existe néanmoins quelques (bonnes) raisons pratiques pour imposer une exécution immédiate. Dans l’hypothèse de la peine d’inéligibilité, le Conseil constitutionnel a considéré que l’objectif louable d’assurer « l’effectivité de la peine » et de « prévenir la récidive » était de nature à justifier cette issue. Il a également estimé, pour le cas particulier des atteintes à la probité, que l’exécution immédiate de la peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité « contribue à renforcer l’exigence de probité et d’exemplarité des élus » et poursuivait ainsi un objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l’ordre public (2017-752 DC du 8 septembre 2017). 

Avec Trump, le RN se trouve pris à son propre piège



Donald Trump apporte son soutien à Marine Le Pen, le Rassemblement national dans la retenue


Le président américain Donald Trump a fustigé jeudi 3 avril la condamnation de Marine Le Pen et lui a apporté son soutien dans un message publié sur son réseau Truth Social. Du côté du Rassemblement national, ces propos semblent embarrasser à l’approche de la manifestation prévue dimanche à Paris.



Trump, Le Pen et la souveraineté


Deux évènements : la condamnation en première instance de Marine Le Pen impliquant notamment une inéligibilité provisoire ; la décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane au monde entier, enclenchant une guerre commerciale. Apparemment sans lien mais en fait analogues du point de vue du problème qu’ils présentent : celui des rapports entre souveraineté et état de droit.



Les États-Unis exigent le licenciement de la rapporteuse spéciale des Nations unies Francesca Albanese


La délégation des États-Unis auprès des Nations unies a déclaré mercredi avoir envoyé une lettre au secrétaire général Antonio Guterres s’opposant au renouvellement du mandat de Francesca Albanese en tant que rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés.

Gaza: l’armée israélienne intensifie ses opérations, des dizaines de morts selon les secours



L’armée israélienne affirme avoir lancé une nouvelle opération terrestre dans le nord de la bande de Gaza. Selon un premier bilan établi par la défense civile à Gaza, les opérations militaires israéliennes ont fait au moins 30 morts dans la bande de Gaza.



Bande de Gaza : un 11e membre du personnel de MSF tué dans une frappe israélienne


Un 11e membre du personnel de Médecins Sans Frontières (MSF) a été tué mardi, ainsi que sa femme et sa fille, dans une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi cette organisation humanitaire.



Dans le nord de la Cisjordanie, la guerre coloniale a changé de dimension


Juste après le cessez-le-feu à Gaza, à la mi-janvier 2025, Israël a annoncé inclure l’intensification de ses opérations en Cisjordanie dans ses « buts de guerre ». Depuis, le nombre de déplacés y a dépassé les 40 000. Plus de 900 Palestiniens y ont été tués par l’armée ou par des colons israéliens depuis le 7 octobre 2023. Reportage.



« Conflit d’intérêts » de Netanyahu dans le renvoi du chef du Shin Bet


La procureure générale d’Israël a annoncé vendredi avoir conclu à un vice fondamental dans la décision du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet (sécurité intérieure), jugeant en outre le Premier ministre Benjamin Netanyahu en situation de conflit d’intérêts dans cette affaire.



Troyes: le RN fait son marché



Le député RN Jordan Guitton organise ce samedi matin à 10h sur le marché de Troyes une « opération de tractage en soutien à Marine le Pen et à la démocratie« .

Etant très attachés à la démocratie, la vraie, pas la copie innacceptable que veulent en faire les escrocs en s’en prenant à la Justice et aux magistrats, nous accompagnerons nos amis du PCF qui ont également prévu un tractage ce samedi matin sur le marché, pour rappeler que, dans un état de droit, la loi s’applique pareillement à toutes et tous.

Le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites vous y attend donc dans le calme et la dignité, plus nombreux que les partisans de la haine.

Bruno Retailleau restreint l’accès à la nationalité dans une nouvelle circulaire



Maîtrise de la langue française à l’écrit et à l’oral, examen civique, « exemplarité du parcours » du demandeur, « insertion professionnelle » sur cinq ans… Le ministre français de l’Intérieur a envoyé aux préfets une nouvelle circulaire qui vise à restreindre l’accès à la nationalité française pour les étrangers. « J’assume de durcir les critères (…) et j’assume de dire que c’est une circulaire d’assimilation », a déclaré Bruno Retailleau.



Bruno Retailleau demande aux préfets de suivre une politique de naturalisation « très très exigeante »


Le ministre de l’intérieur a estimé lundi que « devenir Français devait se mériter », notamment par un renforcement du niveau de maîtrise requis en langue française.

Bruno Retailleau a présenté, lundi 5 mai, une nouvelle circulaire consacrée aux naturalisations des étrangers qui, dans la forme, insiste davantage sur les dispositions susceptibles de restreindre l’accès à la nationalité française, sans grandes modifications sur le fond. Le document avait été révélé dimanche par Le Figaro et consulté par l’Agence France-Presse (AFP).

« On arrive à un régime qui va être plus dur que pour les majeurs », la loi Attal dans le viseur des professionnels de l’enfance



La proposition de loi de Gabriel Attal sur la justice des mineurs inquiète certains acteurs de la profession. La proposition de loi, modifiée par le Sénat, « visant à aménager le code de la justice pénale des mineurs et certains dispositifs relatifs à la responsabilité parentale » , sera examinée ce mardi par la Commission Mixte Paritaire .

Ce lundi 5 mai 2025, une mobilisation nationale s’est tenue à 12h30 devant les tribunaux judiciaires et pour enfants à travers la France. Cette action, initiée par le Syndicat des avocats de France (SAF) et soutenue par de nombreuses organisations professionnelles et syndicales a pour but de protester contre une proposition de loi en cours d’examen au Parlement. Le texte « visant à aménager le code de la justice pénale des mineurs et certains dispositifs relatifs à la responsabilité parentale« , sera examiné en commission mixte paritaire le 6 mai 2025. Il suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de la justice et de la protection de l’enfance, qui estiment qu’il remet en cause les principes fondamentaux de la justice des mineurs.


Syrie. Une absence d’aide qui accroît le chaos



Avec les bombardements presque quotidiens d’Israël, le délabrement intérieur, les ingérences de la Turquie, sans parler de son propre fractionnement, le nouveau pouvoir syrien fait face à de terribles défis, dont le moindre n’est pas les relations entre les différentes communautés que Tel-Aviv essaie d’aviver au nom de la défense des Druzes. Dans ce contexte, le maintien des sanctions contribue à la déstabilisation.

L’arme de la faim pour la « conquête de la bande de Gaza »



À Gaza, cela fait maintenant plus de deux mois que l’aide internationale est bloquée par les israéliens… Rita Baroud, journaliste indépendante, qui vit sur place, témoigne dans les colonnes de La Repubblica à Rome : « À Gaza, rien ne ressemble à la vie, affirme-t-elle. Ici, la faim n’est pas une sensation temporaire, mais un état permanent. La soif n’est pas un inconfort passager, mais une douleur enracinée dans la gorge et dans l’âme. Une soif réelle et profonde qui vide le corps et consume l’esprit. (…) Gaza aujourd’hui n’est pas seulement une ville assiégée, poursuit la journaliste gazaouie : c’est ce qui reste d’une ville sous les cendres, respirant difficilement, sous un ciel contaminé par la mort. Plus de deux millions de personnes sont entassées sur une petite bande de terre sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans aucun sentiment de sécurité. (…) Ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi une tache sur la conscience de l’humanité », s’exclame encore Rita BaroudEt « le silence international tue plus que les bombes. Gaza survit… elle ne mange pas, elle ne boit pas, mais elle ne meurt pas. Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement sans nourriture ni eau, mais sans espoir. Elle meurt lentement sous les yeux d’un monde qui la regarde… et qui se tait ».



 Les opérations humanitaires « au bord de l’effondrement total », alerte la Croix-Rouge


Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer dans le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes.

Après deux mois de blocus total de toute entrée d’aide par Israël, les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont « au bord de l’effondrement total », a mis en garde le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), vendredi 2 mai. « Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le CICR ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza », souligne l’organisation dans un communiqué. 



« Il nous reste des médicaments pour très peu de temps donc on est obligés de trier les patients, ce qui est absolument terrible », souligne Médecins sans frontières


Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.

« On n’en est pas encore à mourir de la famine mais on voit que les gens commencent à maigrir », indique, vendredi 2 mai, sur franceinfo Amande Bazerolle, coordinatrice de Médecins sans frontières à Gaza alors que cela fait désormais deux mois qu’Israël refuse de laisser entrer toute aide humanitaire dans l’enclave. Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.



Israël approuve un plan prévoyant la « conquête de la bande de Gaza »


Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza », selon une source officielle israélienne citée les médias du pays.

Israël valide l’expansion de son offensive. Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé un plan prévoyant notamment « la conquête de la bande de Gaza et le contrôle de territoires », selon une source officielle israélienne citée lundi 5 mai par l’AFP et les médias du pays. Il entend ainsi vaincre le Hamas et assurer le « retour des otages » israéliens après plus de dix-neuf mois de guerre. 

Marche en hommage à Aboubakar Cissé

1er Mai ensoleillé et réconfortant aujourd’hui à Troyes

400 personnes se sont rassemblées ce 1er Mai à Troyes pour célébrer la  Journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs. Après un défilé en ville sonore mais serein, tout le monde s’est retrouvé place Jean-Jaurès où la fête a battu son plein la journée entière.


L’équipe de choc de la LDH







Quatre syndicats appellent à la manifestation le 1er Mai, place Jean-Jaurès à Troyes



Une manifestation revendicative et festive

Le rendez-vous est donné à 10 h, ce jeudi 1er mai, place Jean-Jaurès devant la Bourse du travail à Troyes. Le cortège traversera les grandes artères de la ville comme le boulevard Carnot, le boulevard Gambetta, la rue de la République et la rue Émile-Zola. Un service de restauration est proposé sur place.

L’après-midi jusqu’à 17 h, des concerts et de la danse animeront la place. Les stands de plusieurs associations citoyennes seront également présents comme le Cemoa (Collectif d’études du mouvement ouvrier), le Collectif Louise-Michel, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Nous toutes 10 et l’OST (Organisation de Solidarité Trans).

Des panneaux consacrés aux 80 ans de la Sécurité sociale seront disposés sur la place. 

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NB: Le collectif Louis-Michel et la LDH sont bien 2 organisations partenaires mais distinctes, contrairement à ce que laisse supposer l’article de l’Est-Eclair.



Zéro femme à un ministère régalien, une seule cheffe d’un parti politique… Cinq chiffres alarmants sur « l’insuffisante » féminisation du pouvoir en France



 A l’occasion des 80 ans du premier vote des Françaises, l’ONG Oxfam dévoile un index de la féminisation du pouvoir en France. Et révèle que les pouvoirs exécutifs, législatifs ou locaux sont détenus à seulement 28 % par des femmes.



« Il y a un retour en force du masculinisme, on est retournés 30 ans en arrière »


L’évolution générationnelle des rapports aux questions LGBTQIA+ et féministes est complexe, notamment en ces heures de « backlash » et de trumpisme triomphant. Nous en avons parlé en octobre dernier à Montréal avec Francis Dupuis-Déri, chercheur politiste franco-canadien et professeur à l’université du Québec, spécialiste des mouvements sociaux, de l’antiféminisme et de l’anarchisme.



Il y a 80 ans, pour la première fois, un conseil municipal 100% féminin sortait des urnes d’un village de Côte-d’Or


Il y a 80 ans, les Françaises votaient pour la première fois. C’était pour élire leurs maires, lors des élections du 29 avril 1945. À Échigey, petit village d’une centaine d’habitants en Côte-d’Or, une maire et un conseil municipal 100 % féminin sortiront des urnes.


« La financiarisation de l’économie est un moteur des inégalités »

« Monopoly des inégalités » une expérience immersive pour sensibiliser aux inégalités.



La place prise par la finance et les actionnaires dans la vie économique contribue à l’augmentation des inégalités. Pour réduire les écarts, il faut transformer l’exercice du pouvoir dans les entreprises. Nous reproduisons un entretien avec l’économiste Michel Aglietta, décédé le 24 avril dernier.

Situation des droits humains dans le monde 

2025, au bord du précipice



L’intensification de la répression, des pratiques autoritaires, des conflits et le piétinement du droit international par les pays les plus puissants menacent l’idéal des droits humains pour toutes et tous. Alors que le monde se trouve à un tournant historique, notre dernier rapport annuel pointe également des raisons d’espérer et des appels à l’action et à la résistance. (Amnesty International)

40 ans d’utilisation de la rétention administrative : entre durcissement du cadre légal et violations des droits fondamentaux des personnes étrangères



À l’heure où les parlementaires étudient plusieurs propositions de loi visant à durcir le caractère répressif de la rétention administrative et à restreindre l’accès des personnes étrangères retenues à leurs droits, les associations intervenant dans les centres de rétention administrative (CRA) – Forum réfugiés, France terre d’asile, Groupe SOS Solidarités – Assfam, La Cimade et Solidarité Mayotte – publient collectivement leur rapport annuel. 40 ans après la création du premier CRA, elles y dressent le constat accablant d’une utilisation de plus en plus massive et disproportionnée de l’enfermement administratif, de situations individuelles dramatiques et de violations fréquentes des droits fondamentaux des personnes retenues.



Migrants : enfermement prolongé, droits bafoués, traitements inhumains… Les abus se multiplient dans les centres de rétention, dénoncent cinq associations


« Les cinq associations œuvrant au sein des centres de rétention administrative (CRA) ont rendu, mardi 29 avril, un rapport annuel alarmant sur la situation des exilés retenus. Elles appellent « nos gouvernements au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères ».




Droit d’asile : en quoi consiste la liste de « pays sûrs » établie par la Commission européenne ?


La Commission européenne a publié, le 16 avril, une liste de sept pays considérés comme sûrs, applicable à tous les États membres – une fois qu’elle sera approuvée par le Parlement et le Conseil de l’UE. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Comment cette liste a-t-elle été élaborée ? Quelles conséquences pour les demandeurs d’asile originaires de ces pays ? Entretien avec un porte-parole de la Commission européenne.



Les militants et les migrants font face à une hausse des criminalisations, selon un rapport


Dans un rapport publié mardi, l’ONG belge PICUM documente l’augmentation constante de la criminalisation des migrants et des personnes venant en aide aux exilés en Europe. Dans un contexte de durcissement de la législation européenne, les migrants sont désormais poursuivis pour l’acte même de migrer illégalement mais aussi de plus en plus pour des accusations de trafic d’êtres humains.

343 attaques en 2025 : Israël cible le journalisme palestinien



Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.

Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.

Mais outre les dangers encourus par tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à de plus grands dangers encore, car ils et elles sont directement visé·es par l’armée israélienne. Le gilet de presse à Gaza ne garanti en effet plus une protection internationale au nom de la liberté de la presse ; il semble même être devenu une cible.



Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël


La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.

La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé lundi des audiences sur l’obligation d’Israël de garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée. Depuis mars, Israël bloque toute aide à destination de Gaza et, depuis huit semaines, ni nourriture, ni eau, ni médicaments ne parviennent à ses 2,3 millions d’habitants.



La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles


Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.

Inspirée par les Tribunaux Russell, cette conférence vise à aborder la situation à Gaza, à sensibiliser la communauté internationale et à faire pression sur les institutions politiques et sociales afin qu’elles reconnaissent et agissent contre les violations des droits humains.

Le service public de l’information catholique



Les médias de l’audiovisuel public ont accordé une place exceptionnelle à la mort du pape le jour de sa disparition et toute la semaine qui a suivi, avec en point d’orgue la cérémonie dominicale du Vatican. Cet excès de bondieuseries interroge sur leur sens de la hiérarchie de l’information et surtout sur l’application du principe de laïcité du service public. Tribune.

Trois enfants américains, dont un atteint d’un cancer, expulsés des Etats-Unis



Trois enfants américains de deux, quatre et sept ans, dont un atteint d’un cancer, ont été expulsés des Etats-Unis avec leurs mères immigrées clandestines, ont dénoncé samedi des associations de défense des libertés publiques, fustigeant la politique anti-immigration draconienne de Donald Trump.



Une citoyenne américaine de deux ans expulsée vers le Honduras avec sa mère sans « véritable » procédure


La fillette a été arrêtée alors qu’elle accompagnait sa mère et sa sœur à un rendez-vous d’immigration à La Nouvelle-Orléans.

Le père de famille n’a rien pu faire. Malgré le dépôt d’une requête d’urgence, sa fille de deux ans, pourtant citoyenne américaine, a été expulsée vers le Honduras en même temps que sa mère et sa sœur. Dans une ordonnance rendue vendredi, dont le New York Times se fait l’écho, le juge Terry A. Doughty s’inquiète de l’absence de « véritable » procédure dans le cadre de cette expulsion.



La course de Trump pour expulser 1 million de personnes est bien entamée


Il l’avait déjà dit en campagne électorale, promettant « la plus grande opération d’expulsions de l’histoire américaine ». Malgré les difficultés logistiques et financières que cela peut représenter, le président américain, Donald Trump, n’en démord toujours pas. À presque 100 jours du début de son deuxième mandat, son équipe s’active à bâtir une machine à renvoyer de toutes les manières possibles.

Meurtre d’un jeune musulman dans une mosquée du Gard : la gauche dénonce le « deux poids deux mesures » de Retailleau



Après le meurtre d’un jeune Malien vendredi dans une mosquée du Gard, insoumis et écologistes ont notamment renvoyé la responsabilité d’une montée du racisme antimusulman au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.



À Nantes, une lycéenne poignardée, Retailleau en embuscade


Comme si le meurtre d’une lycéenne à Nantes ne se suffisait pas à lui-même, son exhibition médiatique aura servi de support à un emballement populiste dont l’école est la cible habituelle. Et comme à son habitude, Retailleau ne pouvait passer à côté de l’occasion.

Cessez le feu en Palestine !



Hier soir a eu lieu la projection du film NO OTHER LAND au cinéma UTOPIA de PONT-SAINTE-MARIE à l’initiative du Collectif aubois pour la paix.

Réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants, comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice, il raconte la naissance d’une amitié innattendue entre Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, qui filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne détruisant progressivement les villages et en chassant leurs habitants et Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches.

Malgré l’émotion intense suscitée par cette terrible réalité, s’en est suivi entre les participants un débat heureusement serein et clairvoyant, ne laissant pas la place aux positions par trop partisanes, à l’image de cette amitié entre un Israélien et un Palestinien que tout devrait diviser mais qui réussissent à s’unir en une alliance impossible…

Toutes et tous, rejoints par des citoyennes et citoyens aubois se sont retrouvés ce matin place Jean-Jaurès à TROYES pour faire entendre leur voix dans la ville aux cris de « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ! »

HB et PD

« Nous sommes entrés dans un processus de fascisation »



Dans Une étrange victoire, écrit avec le sociologue Étienne Ollion, Michaël Fœssel décrit la progression des idées réactionnaires et nationalistes dans les esprits et le débat public, tout en soulignant la singularité de l’extrême-droite actuelle, qui se pare des habits du progressisme.

Michaël Fœssel enseigne la philosophie politique à l’École polytechnique. D’abord spécialiste de Kant, il a donné une dimension plus engagée à son œuvre. Dans Récidive. 1938 (PUF, 2019), tout en refusant le poncif de la « répétition des années 1930 », il avait mis en lumière comment la République française avait « prétendu se défendre en empruntant les armes de ses adversaires les plus acharnés ». Il analyse dans Une étrange victoire (Seuil) comment l’extrême-droite actuelle adopte des postures a priori « progressistes » pour mieux en détourner l’analyse ou les objectifs. Quand le fascisme est capable de changer de visage par souci de coller à l’époque et, surtout, de ne pas perdre des voix.



La propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée


« Hitler a décrété récemment : je ne suis pas un dictateur, j’ai seulement simplifié la démocratie » écrit Victor Klemperer dans son journal. Ce brillant universitaire juif allemand, qui échappa miraculeusement à la Shoah et fut l’observateur méticuleux du quotidien sous le régime nazi, en a décortiqué la langue, ses manipulations, son cynisme et ses mensonges. Il en a aussi observé les effets sur les habitants du Troisième Reich.

Face à l’ampleur des technologies de surveillance en France



En France, les technologies de surveillance deviennent de plus en plus la réponse aux enjeux sécuritaires : reconnaissance faciale à l’entrée des lycées, aux abords des stades, analyse des comportements dans les gares, volonté de prolonger la vidéosurveillance algorithmique des Jeux olympiques… Retour sur ces expérimentations de vidéosurveillance algorithmique et de reconnaissance faciale qui nous inquiètent.



Le Conseil constitutionnel censure la prolongation de la vidéosurveillance algorithmique


Un amendement avait été voté dans le cadre de la loi relative au renforcement de la sûreté dans les transports. Il étendait l’expérimentation de cette technologie controversée jusqu’en mars 2027.

Dans une décision rendue jeudi 24 avril, le Conseil constitutionnel a censuré une disposition controversée, votée récemment, qui prolongeait l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans l’espace public.



Comment le gouvernement a voulu prolonger la vidéosurveillance algorithmique


Adoptée comme une mesure expérimentale pendant les Jeux olympiques, l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique devait s’achever en mars 2025. Pourtant, le gouvernement a fait voter la prolongation du dispositif jusqu’en 2027. Le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition le 24 avril. Mais l’intérêt des autorités françaises pour ces technologies reste bien présent.

Rafah n’existe plus. C’est une partie du plan d’Israël pour occuper Gaza de manière permanente



Israël a complètement rasé Rafah, transformant un cinquième du territoire de Gaza en une zone tampon géante. Cela fait partie du plan d’Israël pour rester définitivement à Gaza et faciliter le nettoyage ethnique de sa population.

Au cours du mois dernier, l’armée israélienne a méthodiquement vidé Rafah de ses habitants et rasé ce qui restait de ses bâtiments. La ville de Rafah et les localités environnantes ont désormais pratiquement disparu, la plupart des habitants ayant été évacués vers le nord, à Khan Younis et sur la côte de Mawasi, sous les tirs d’artillerie et au son des chars et des bulldozers approchant.



Cisjordanie au jour le jour : Les colons et les forces israéliennes assassinent ensemble


Notre point sur la situation cette semaine en Cisjordanie, où l’armée israélienne poursuit sa brutale opération « mur de fer », assassinant au moins sept Palestinien·nes dont un enfant de 12 ans.

Entre le 15 et le 21 avril, les forces israéliennes ont tué six Palestiniens, dont un enfant, et blessé au moins 32 autres, dont 12 enfants, dans toute la Cisjordanie, selon le dernier rapport de l’OCHA. Au cours de la même période, deux Palestiniens de Cisjordanie sont morts en détention israélienne dans des circonstances peu claires.



Invisibiliser la Palestine. Avec François Ruffin


Dans quelle mesure la cause palestinienne se retrouve-t-elle invisibilisée sur la scène internationale ainsi que dans la sphère médiatique française ? Dans quelle mesure cette invisibilité s’accompagne-t-elle d’un recul du droit international ?





Gaza : la destruction de bulldozers interrompt la recherche de corps sous les décombres



La destruction d’engins lourds essentiels, mardi, suite à des frappes aériennes israéliennes, a paralysé les opérations de secours, rendant encore plus difficile l’accès aux quelque 11.000 corps encore emprisonnés sous les décombres.

Selon les autorités locales, ces frappes ont mis un terme à toutes les opérations d’enlèvement des déchets solides et des débris, a déclaré le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, aux journalistes lors d’un point de presse à New York.

Jusqu’à récemment, des bulldozers et autres engins d’excavation étaient utilisés dans les efforts laborieux pour extraire les corps des décombres.

Un bulldozer conduit par Atif Nasr – qui travaillait avant la guerre à la construction et à la réparation de routes – était devenu indispensable pour extraire les restes de proches des décombres.

Il avait été interviewé par un correspondant d’ONU Info à Gaza avant les frappes, mais son travail, pourtant vital, est désormais interrompu après la destruction de son véhicule.

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