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Centre social Victor-Hugo, 14 rue Bernard Palissy, La Chapelle Saint-Luc
Le Centre Social Victor-Hugo vous invite à venir promouvoir les droits de l’enfant, prévenir la violence et renforcer le vivre-ensemble par des activités ludiques et participatives.
Parmi le déroulement et les activités proposées, un parcours fléché permettra de guider les participants à travers différents espaces dédiés aux droits des enfants :
L’animation est ouverte à tous les publics : enfants, parents, assistantes maternelles, et aînés.
Les enfants doivent obligatoirement être accompagnés de leurs parents.
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Dans une tribune au « Monde », un collectif de doctorants et de doctorantes en sciences de la Terre et du climat dénonce l’hypocrisie de politiques internationales qui prétendent mener la transition écologique mais « minent, décision après décision, les moyens d’y parvenir ».
La COP30, s’est ouverte ce lundi à Belém. Alors qu’aucune négociation d’envergure n’y est prévue, l’hôte brésilien entend saisir l’occasion pour relancer la dynamique de l’accord de Paris. La société civile organise quant à elle sa contre-COP radicale.
Estimant que leur voix est ignorée, quelque 300 militants autochtones ont tenté d’entrer dans la COP30. Reporterre a rencontré l’un d’entre eux, qui dénonce la duplicité de Lula sur la question des peuples autochtones.
L’agrobusiness exerce une forte emprise sur l’État brésilien, qu’il soit dirigé par la gauche ou la droite, sous Lula ou Bolsonaro. Il n’est donc pas surprenant que la COP de cette année s’annonce comme un immense exercice de verdissement de façade agro-industriel.
Belém moi non plus. Quelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.
Les impasses coupables de la COP 30.
Dix ans après la signature de l’accord de Paris, la conférence climat au Brésil doit acter la mise en œuvre d’une transition juste.
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À l’heure des discussions autour du projet de loi de finances 2026 et des recherches d’économies, l’association France terre d’asile, présidée par Najat Vallaud-Belkacem, dévoile un plan d’action chiffré démontrant qu’une politique migratoire plus humaine et efficace pourrait générer plus de 3,3 milliards d’euros par an de gains pour les finances publiques.
Ce plan repose sur cinq mesures visant à lever les obstacles administratifs et juridiques à l’intégration des personnes étrangères, tout en réduisant les coûts inutiles pour l’État et en augmentant les recettes de la Sécurité Sociale.
Si les médias progressistes et crédibles sont plutôt unanimes pour trouver l’idée intéressante, la droite et l’extrême-droite n’ont pas de mots assez durs pour démolir, sans même avoir pris la peine d’y regarder de plus près, cette proposition loin d’être aussi ridicule qu’ils voudraient bien nous le faire croire.
Le Figaro ouvre ses colonnes au directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), Nicolas Pouvreau-Monti, qui estimait dans une étude récente que «l’immigration coûte 3,4 % de PIB par an à la France».
Suit la cohorte de commentaires des médias frustrés de ne pas être encore parvenus à l’avènement de l’extrême-droite en France, qui fait de longue date du rejet des immigrés son fond de commerce.
Pour le média Frontières « L’étude ne prend pas en compte l’effet d’appel d’air d’une régularisation massive, ni les coûts sociaux, sanitaires et budgétaires associés à l’augmentation probable des demandes d’asile. »
Il cite Pierre Danon, auteur d’une autre note sur le thème, qui chiffre même le coût net de l’immigration (régulière et irrégulière) à 41 milliards d’euros par an, après prise en compte des cotisations.
L’inénarrable Causeur titre avec son humour légendaire: « Najat Vallaud-Belkacem, la femme qui valait trois milliards«
Pour le JDD, plus sobrement, « la gauche caviar veut régulariser 250 000 clandestins« .
CNews se déchaîne en titrant: « «Najat Vallaud-Belkacem laisse-t-elle son idéologie en dehors des murs de la Cour des comptes ?»
BVoltaire nous fait connaître son « [POINT DE VUE] : L’immigration coûte trop cher ? Donc, il en faut plus…
On avait presque oublié Najat Vallaud-Belkacem. »
FDESOUCHE, qui prétend tenir une revue de presse, se contente de rapporter les éléments qui choquent apparemment le plus, sans les commenter: « l’ouverture du travail aux demandeurs d’asile dès leur arrivée », » réduction du nombre d’OQTF jugées inefficaces », « baisse des dépenses liées à la rétention administrative ». » L’association conclut : « Il est temps de faire rimer fraternité avec efficacité économique. »
On sent le ton du persifflage et l’on présume aisément que le terme de « fraternité » ne fait pas vraiment partie de leur vocabulaire.
Parmi ceux qui n’y voient pas a priori la ruine de la France et de ses valeurs traditionnelles ou encore le « grand remplacement », on trouve étonnamment des partisans parfois inattendus d’une réflexion plus approfondie sur ce plan d’action proposé par France Terre d’Asile.
Le média Police & Réalités introduit le projet en précisant que « L’association appelle à une approche “humaine et rationnelle” de l’immigration. » Il semble partager l’idée de France Terre d’Asile qu’il s’agit d’une « étude qui bouscule les idées reçues », de » Cinq mesures “de bon sens” proposées » et évoque « Un “potentiel économique” à exploiter »…
Le magazine L’Opinion titre: « Immigration économique: au-delà des fantasmes, la réalité des chiffres ».
Il donne la parole à Jean-Christophe Dumont, directeur de la division migrations internationales à l’OCDE, qu rappelle que « L’immigration professionnelle représente aujourd’hui une part considérable de l’ensemble des titres de séjour délivrés. » « Et près d’un étranger extracommunautaire sur deux exerce dans un secteur en forte tension. » « Ces travailleurs immigrés viennent combler certains manques de main d’œuvre plutôt que concurrencer véritablement les travailleurs natifs. » Mais ce titre de séjour «métiers en tension» ne permettrait pas à lui seul de répondre aux pénuries de main d’œuvre. «
Pour L’Essentiel de l’Eco, c’est un « rapport qui dérange ». Citant un rapport du Think Tank Terra Nova, Il rappelle qu’« Il est des vérités qui dérangent. Des constats qu’on préfère taire, étouffer sous le vacarme des peurs agitées par des marchands d’illusions, obsédés par les chiffres bruts déconnectés des dynamiques humaines. Depuis des années, le débat public français sur l’immigration est ainsi captif d’une dramaturgie mensongère où l’étranger est d’abord un problème, un danger, une menace. Pendant ce temps, la réalité, elle, avance. Et elle montre clairement que sans une politique migratoire assumée et offensive, notre économie et notre modèle social s’effondrent à petit feu. »
Et conclut: « Il est temps d’en finir avec les postures. La France a besoin d’une politique migratoire lucide, responsable et offensive. Elle a besoin d’ouvrir les yeux sur ce qu’elle est déjà : une société métissée, diverse, interdépendante. Faire de cette réalité une force, tel est l’enjeu politique et moral des années à venir. »
RD
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La manifestation initialement prévue ce samedi 8 novembre à 10h30 a été avancée à la demande des autorités de police (qui proposaient de la décaler d’une semaine) en raison du match ESTAC/SAINT-ETIENNE qui aura lieu samedi à 20h.
Cela n’a pas empêché les fidèles soutiens du Collectif aubois pour la Paix de se mobiliser avec la même détermination.





Mercredi 18 octobre 2023, le Conseil d’État s’est prononcé contre l’interdiction systématique des rassemblements et manifestations en solidarité avec la Palestine. Mais, en même temps, il n’a pas désavoué le courrier envoyé aux préfets le 12 octobre par Gérald Darmanin leur demandant de les interdire. Il a donc choisi de laisser aux préfets la responsabilité d’interdire ou pas nos rassemblements et manifestations. Dans les faits les arrêtés d’interdiction continuent de pleuvoir obligeant les associations (dont l’AFPS) à utiliser les recours en référé-liberté devant les tribunaux administratifs. C’est une démarche juridique énergivore et coûteuse mais qui peut permettre de reprendre l’initiative politique tout à fait légalement après une tentative de nous faire taire.

Ce fut le cas dans plusieurs villes de France où les Tribunaux administratifs ont renvoyé dans les cordes la décision préfectorale d’interdiction et permis le bon déroulement des initiatives prévues. Lorsque les déclarations de manifestations en préfecture se voient rejeter par un arrêté d’interdiction, il convient d’abord de dénoncer publiquement ce déni de démocratie et ensuite de reprendre l’initiative en en déposant une autre. Manifester notre solidarité avec la Palestine, n’est pas un délit et nous continuerons d’utiliser toutes les procédures à disposition pour défendre notre liberté d’expression et d’action. Ils ne nous feront pas taire !

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Mardi 4 novembre, le candidat démocrate Zohran Mamdani a été élu maire de New York. Un socialiste, qui plus est musulman, à la tête de la première place financière du monde ? Vent de panique dans l’éditocratie !
Si Radio France se contente de présenter les faits avec objectivité, on peut se demander pourquoi elle se sent dans l’obligation d’émettre des réserves quant à l’accueil de cette victoire au sein-même du parti du candidat élu.
Le socialiste Zohran Mamdani a été largement élu à la mairie de New York, se mettant en première ligne face à Trump. Si c’est une bonne nouvelle pour les démocrates, son profil gêne aussi le parti résolument centriste.
« Ce n’est vraiment pas représentatif » : pourquoi l’élection du nouveau maire de New York gêne (un peu) les démocrates.
De leur côté, nos cousins canadiens ne manquent pas de citer Trump pour qui « Zohran Mamdani est un communiste qui déteste les Juifs. »
Acrimed dénonce le « torrent de boue » qui s’est déversé sur le candidat de la gauche du parti démocrate américain à l’occasion de son élection à la mairie de New York, en citant les exemples les plus significatifs de la presse française et d’outre-Atlantique la plus avide de croustillant. Nous avons poussé un peu plus loin, en épluchant un peu le web (avec des gants latex et une pince à linge sur le nez). Nous n’avons pas été déçus par la diversité des analyses qui n’en conduisent pas moins aux mêmes conclusions.
Pour CNews, « Zohran Mamdani est un islamiste qui préfère investir dans les quartiers plutôt que de donner plus de moyens aux policiers« et, par dessus le marché, comble d’infamie, « il est apprécié de la gauche française ».
Dans le JDD, Marion Maréchal alerte: «Aucune ville n’est à l’abri de la gauche woke et islamiste». « La métropole américaine pourrait devenir une ZAD pro-Hamas à ciel ouvert ». « Zohran Mamdani était le candidat soutenu par Rima Hassan, Mélenchon et toute l’extrême gauche réunie.«
Dans le même torchon, c’est Bernard-Henri Lévy qui y va de son couplet: « Tous les New-Yorkais de cœur sont en deuil aujourd’hui ». «L’antisémitisme de Zohran Mamdani est un crime»
Riposte Laïque titre fièrement : « New York : la grosse arnaque politique de Mamdani qui va très mal se terminer ».
I24NEWS s’en prend directement à la mère de Zohran Mamdani: « New York : des financements qataris reçus par la mère de Zohran Mamdani soulèvent des inquiétudes.«
Mais aussi au financement de sa campagne: « Des comités d’action politique proches du Qatar auraient également contribué à financer sa campagne, alimentant les inquiétudes sur une possible influence étrangère. »
Et, bien évidemment, Zohran Mamdani devient « le premier maire ouvertement antisioniste de la métropole« , provoquant un « moment de bascule pour les Juifs américains ».
La preuve en est que « Le candidat pro-palestinien Mamdani ouvre son discours de victoire en arabe », exacerbant très logiquement « Les inquiétudes de la communauté juive« .
Il est prévenu: « Les groupes juifs américains s’inquiètent et promettent de demander des comptes à Mamdani« .
« Ses propositions politiques ambitieuses, notamment la gratuité des bus et des services de garde d’enfants, de nouvelles approches en matière de sécurité communautaire et la création de magasins d’alimentation contrôlés par le gouvernement, associées à son inexpérience politique, laissent présager un avenir incertain pour la Grosse Pomme. »
D’autres commentaires sans ambiguïté enfoncent le clou et ne laissent pas d’inquiéter quant au risque de dégradation à venir des relations entre Juifs et non Juifs :
« La victoire de Mamdani marque un changement radical pour la communauté juive new-yorkaise, la plongeant en territoire inconnu. »
« Cette semaine, sa campagne s’est associée à celle de Jeremy Corbyn, au Royaume-Uni, autre militant d’extrême gauche anti-Israël tristement célèbre pour avoir entraîné le Parti travailliste britannique dans une série de scandales antisémites. »
« « Je m’inquiète de l’endoctrinement des enfants qui apprennent à haïr Israël, à considérer Israël comme un paria, à croire qu’Israël commet un génocide — ce que Zohran répète depuis deux ans », a déclaré Moshe Spern, qui dirige une organisation de soutien aux enseignants juifs. « Je suis préoccupé par l’éducation et par la façon dont la prochaine génération d’enfants pensera et votera. »
« Adams [maire sortant, NDLR] aurait ajouté qu’au lieu de condamner le Hamas, certains musulmans étaient « trop occupés à organiser des manifestations en faveur de la Palestine », comparant ces rassemblements à ceux du Ku Klux Klan. »
Nous en terminerons enfin par l’extrait d’un article du magazine Tribune Juive, dont l’auteur « Pour une fois …/… publie un article de gauche, profitez-en parce que cela ne se reproduira pas de sitôt » de son confrère Franc Tireur, non sans une arrière-pensée évidente puisque le titre original « Zohran Mamdani, Big Pastèque« est devenu « À propos de l’élection du nazislamique Mamdani », avec l’introduction de cet article, au demeurant sans intérêt, par une diatribe fort éloquente évoquant Baudrillard et son concept de « simulacre », sans l’avoir, de toute évidence, jamais lu.
« L’élection de Mamdani, c’est l’idiocratie chimiquement pure. Et l’idiocratie se fait toujours avec le sourire du niais, dans la joie et l’espoir. C’est une caractéristique universelle de l’idiot. »
Nous ne sommes pas au bout de nos peines…
RD
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Civils abattus, appel aux viols, fosses communes à el-Fasher: comment ont été documentées ces exactions au Soudan.
Des images édifiantes attestent de l’ampleur des massacres commis au Soudan lors de la prise d’el-Fasher par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), opposés depuis le 15 avril 2023 à l’armée soudanaise. Des chercheurs publient les résultats de leur enquête sur la base de vidéos et d’images satellites documentant les violences dans cette ville de l’ouest du pays.
Soudan : “Le sang est visible depuis l’espace” à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR.
La population de la grande ville du Darfour du Nord, occupée par les forces paramilitaires du général “Hemeti” après un siège de dix-huit mois, vit un supplice qui semble peu émouvoir l’opinion publique occidentale, contrairement aux massacres d’il y a vingt ans.
Soudan : derrière les massacres, la guerre de l’or des Émirats arabes unis.
Deux généraux, des armées rivales, des puissances étrangères impliquées… Au milieu de ce chaos, la population soudanaise est une nouvelle fois prise dans la tourmente.
Au Soudan, le ministre de la défense affirme que la guerre va continuer.
Hassan Kabroun a fait savoir, le 4 novembre, que les préparatifs militaires sont « en cours ». Après la prise d’El-Fasher le 26 octobre, les combats entre soldats soudanais et paramilitaires se concentrent désormais sur la région du Nord-Kordofan.
Guerre au Soudan : « On n’a rien fait. On a laissé faire ».
Les paramilitaires des Forces de soutien de rapide ont commis des massacres dans la ville d’El-Fasher au Soudan dans le silence assourdissant de la communauté internationale.
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Le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien est assassiné par un extrémiste ultranationaliste religieux juif à Tel-Aviv. Le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, auquel Yitzhak Rabin a largement participé, meurt avec lui et engloutit l’espoir d’un État palestinien, gage et condition de paix. Trente ans plus tard, la fin du conflit semble toujours lointaine.
Dimanche 2 novembre des dizaines de milliers d’habitants ont rendu hommage à Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. Un rassemblement symbolique après deux ans de conflit, un accord de paix qui patauge entre Israël et la Palestine. Mais point noir au tableau, le Premier ministre actuel, Benjamin Netanyahu ne s’y est pas rendu.
Israël et la négation constante du droit international.
En janvier 2024, Patrick Baudoin, alors président de la LDH dénonçait l’enchaînement depuis des décennies de violences de plus en plus insoutenables. »
TROYES: manifestation pour la paix
Faute d’effectifs suffisants pour assurer le maintien de l’ordre en raison du match ESTAC/ SAINT-ETIENNE, le samedi 8 novembre à 17h30, les forces de l’ordre ont demandé au Collectif aubois pour la paix de décaler la manifestation prévue à 10h30 à la semaine suivante.
Le collectif a décidé de l’avancer d’une journée. La manifestation aura donc lieu le vendredi 7 novembre à 17h30, place Jean-Jaurès.

Partager la publication "30 ans après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, où est le camp de la paix ?"

Force est de constater que la fête d’Halloween, revenue du fond des temps et désormais célébrée chaque 31 octobre jusque dans les villages les plus paisibles de France, suscite autant de réactions de la part de ses adeptes que de celle de ses détracteurs.
Mais elle semble en premier lieu représenter l’occasion pour certaines enseignes de faire une belle opération commerciale.
Pour le CIFOG (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras), l’occasion est belle de préparer les esprits aux ripailles de fin d’année en anticipant un peu la promotion de ses produits sous couvert de retracer toute l’histoire de cette « fête vraiment venue d’ailleurs« .
Un certain commerce semble bien y trouver son bonheur, au point d’en profiter pour augmenter de 43% ses tarifs, des bonbons aux sodas, produits fétiches des publicitaires s’intéressant au marché des produits destinés plus spécifiquement aux enfants, les petits comme les plus grands…
De grandes joies mais aussi des drames peuvent naître de l’appréciation que chacun peut se faire de l’esprit de la fête. Les excès ne sont pas rares de la part de certains parents davantage motivés par ces réjouissances que leurs enfants au point d’en oublier les règles de base du vivre ensemble.
Le commerçant le plus célèbre du moment ne se prive pas de se livrer à cette régression censée permettre d’oublier un instant les tracas du quotidien. Mais, comme à son habitude, il oublie les limites de la décence, en pensant faire oublier les dégâts provoqués par sa politique absolutiste.
Son auxiliaire le plus dévoué ne manque pas de se prêter au jeu, poussant le bouchon jusqu’à user d’autodérision (fort réussie au demeurant) dans le but plus trivial de faire sa communication politique.
Ce qui fait le bonheur des uns ne semble pas nécessairement être apprécié des autres à sa juste valeur. De la moindre polémique, l’extrême-droite conservatrice réussit à monter en épingle un scandale secouant la municipalité autant que l’épiscopat et l’institution judiciaire.
Pour certains, ce ne sont pas les raisons qui manquent pour ne pas fêter Halloween. Et quels que soient les arguments avancés, quand c’est non, c’est non.
A tel point que certains opposants se sont allègrement engouffrés dans la brèche en proposant une alternative à cette fête païenne. Et, comme par hasard, c’est encore tout ce qu’il y a de plus réactionnaire, de plus traditionnaliste, conservateur, obscurantiste que l’on voit se manifester toutes griffes dehors pour tenter de redonner un certain brillant à une autre tradition que d’aucuns voudraient remettre au goût du jour.
Et la sainteté ne se cantonne pas à Limoges, où s’était décentralisée cette année la célébration anti-païenne, puisque l’offensive s’étendait sur l’ensemble du territoire, de Strasbourg à Monaco, en passant par Vichy, Gevrey-Chambertin, Lisieux, Annecy, Plabennec, Frameries et jusqu’en Martinique ainsi que chez nos voisins belges.
Cette opération montée par des jeunes du diocèse de Paris en 2002, constatant sans doute que la Toussaint (1er novembre), confondue avec le Jour des défunts (2 novembre) et le dépôt annuel de crysanthèmes sur les tombes familiales, en raison peut-être de la prédominance de la crémation au détriment de l’inhumation, ne faisait plus beaucoup recette, se voit aujourd’hui connaître un regain certain.
L’activisme du milliardaire d’extrême-droite Pierre-Edouard Stérin au bénéfice du catholicisme identitaire n’y est bien évidemment pas étranger puisqu’il en est le principal financeur.
RD
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« Pour la première fois de son histoire, le parti de Marine Le Pen a fait adopter un de ses textes à l’Assemblée. Une proposition de résolution pour dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie, votée avec les voix de la droite Les Républicains et Horizons, mais aussi grâce à l’absentéisme de la plupart des députés macronistes. » (Médiapart 30 octobre 2025)
À une voix près, les députés français ont adopté une proposition de résolution soumise par l’extrême droite pour dénoncer l’accord franco-algérien de 1968.
Coup de tonnerre à l’Assemblée nationale française : les députés ont adopté, par 185 voix contre 184, une proposition de résolution du Rassemblement national (extrême droite) visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l’appui du parti de droite Les Républicains (LR) mais aussi Horizons, mouvement fondé par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe qui, en 2023, avait déjà surpris en se prononçant pour une abrogation de l’accord.
La résolution votée ce jeudi 30 octobre, qui n’est pas une loi, demande aux «autorités en ayant la compétence» de dénoncer l’accord de 1968 qui prévoit un régime spécial pour les Algériens en matière d’immigration et de séjour en France.
Un texte sans valeur normative, mais hautement symbolique. L’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 30 octobre une résolution visant l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, qui prévoit un régime spécial pour les Algériens en matière d’immigration et de séjour en France. Le texte déposé par le Rassemblement national, et examiné à l’occasion de sa niche parlementaire, demande aux «autorités en ayant la compétence» de «dénoncer les accords franco‑algériens du 27 décembre 1968», c’est-à-dire d’y mettre un terme unilatéralement.
L’adoption par l’Assemblée nationale, mais sans effet immédiat, de la résolution déposée par le Rassemblement national demandant la dénonciation des accords franco-algériens de 1968 met-elle en danger ce texte historique ? Comment ces accords régissant le statut spécifique des ressortissants algériens pourront-t-ils être renégociés ?
« Nous sommes face à un argument idéologique brandi par une partie de la classe politique française ».
L’accord franco-algérien sur l’immigration de 1968 a été dénoncé jeudi 30 octobre par les députés de l’Assemblée nationale française. L’argument du Rassemblement national (RN), qui a introduit la proposition de résolution, et de tous ceux qui l’ont votée, est que cet accord est “avantageux” pour l’immigration algérienne.
Faux, répond l’historien Benjamin Stora, faits documentés à l’appui. Dans un entretien au média français La Voix du Nord, le grand spécialiste de l’histoire de l’Algérie explique que cet accord a été vidé de sa substance et n’est plus aussi avantageux pour les Algériens comme on le présente.
Bruno Retailleau, héritier d’une tradition algérophobe.
Les observateurs de la vie politique française qui ont cru discerner dans le discours de Bruno Retailleau à l’égard de l’Algérie une nouveauté se sont trompés, explique l’historien Alain Ruscio : l’ex-ministre de l’Intérieur entretient de fait une tradition « Algérie française » bien ancrée, qui a survécu aux années.
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Voici la stratégie d’Israël pour poursuivre la guerre contre Gaza : trouver un prétexte, aussi infondé soit-il, l’utiliser pour tuer des dizaines de civils et de combattants, cesser les tirs et prétendre respecter le cessez-le-feu. Puis recommencer.
L’armée israélienne a annoncé mardi qu’un soldat avait été tué par des tirs à Rafah. Avant même que la source des tirs puisse être confirmée, Netanyahu a accusé le Hamas et a donné l’ordre à l’armée de lancer des « frappes puissantes » sur Gaza. La reprise des bombardements israéliens a tué plus de 100 personnes, dont 46 enfants et 20 femmes, selon le ministère de la Santé de Gaza mercredi.
Rédigé par le secrétariat d’État américain, ce rapport qui reste classifié parle de « plusieurs centaines » de violations des droits humains par l’armée israélienne. Révélé par le Washington Post, il prouve que les États-Unis livrent des armes à Israël en pleine conscience des crimes commis. Et en violation de ses propres lois.
La journaliste palestinienne Plestia Alaqad a été l’un des principaux témoins du génocide à Gaza. Dans un entretien accordé à Jacobin, elle explique comment les fausses représentations des médias occidentaux ont favorisé les crimes commis par Israël.
Dans The Eyes of Gaza: A Diary of Resilience (les yeux de Gaza : un journal de résilience), la journaliste palestinienne Plestia Alaqad livre un témoignage direct des premières semaines du bombardement de Gaza. Publié aux États-Unis en septembre 2025 par Workman Publishing, le livre est rapidement devenu un best-seller du New York Times.
Par Rami Abou Jamous
Nous avons de la chance. Après le cessez-le-feu annoncé le 9 octobre 2025, nous sommes rentrés chez nous, dans notre appartement de la rue Charles-de-Gaulle. Il était toujours intact. Dans notre quartier de Rimal, quelques tours ont été détruites, mais pas la nôtre. On ne peut pas en dire autant des autres quartiers de Gaza.

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Il y a des justiciables comme tout le monde, et puis il y a Nicolas Sarkozy. Depuis plus d’une décennie, l’ancien président de la République incarne presque à lui seul une justice à deux vitesses : celle qui oppose le citoyen ordinaire à ceux qui ont jadis tutoyé les sommets de l’État. Tribune.
Nicolas Sarkozy en prison : un traitement de faveur pour l’ancien président ?
Une semaine après son incarcération à la prison de la Santé, l’ancien président, Nicolas Sarkozy, bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a rendu visite à Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé mercredi.
Gérald Darmanin s’est entretenu 45 minutes avec l’ancien chef de l’Etat, en présence du directeur de la prison.
Ce qui s’apparente à une « prise illégale d’intérêts » et entraîne un risque « d’atteinte à l’indépendance des magistrats ».
Un collectif d’une trentaine d’avocats a porté plainte jeudi contre le ministre de la Justice, dénonçant le soutien implicite qu’il porte à l’ex-chef de l’Etat incarcéré depuis le 21 octobre.
Pourtant, ça tombe bien, Darmanin veut remplir les prisons…
De Zyed et Bouna à Nahel, si peu de choses ont changé. Vingt ans après les révoltes de banlieue de 2005, les habitants des quartiers populaires sont toujours perçus par le personnel politique comme une population à discipliner. En témoigne le futur projet de loi de réforme pénale du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, déjà l’auteur de l’abjecte loi immigration qui, sans la censure du Conseil constitutionnel, aurait instauré la préférence nationale chère à l’extrême droite.
Et pour aller plus loin…
Par David Caviglioli dans Le Nouvel Obs du 23/10/2025
« “Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître” : comment Nicolas Sarkozy se prépare à “l’épreuve” de la prison »
Le Figaro, 20/10
« “Je n’ai pas peur de la prison” : les derniers jours de liberté de Nicolas Sarkozy »
La Tribune, 18/10
Son sac est prêt. A l’intérieur : les trois livres et les dix photos de famille autorisées par l’administration pénitentiaire. Mardi matin, à 9h30, Karim Belghoumi fera ses premiers pas au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, entouré des siens. « Ma vie est un roman », déclare-t-il en nous recevant à son domicile, où il profite de ses derniers jours de liberté et se prépare au nouveau chapitre d’une existence décidément hors du commun. Autour de lui : son épouse
Sonia, qui le soutient plus que jamais, et ses enfants, fiers de leur père malgré sa condamnation pour association de malfaiteurs.
« Je n’ai pas peur de la prison, assure l’ancien videur du Twister Club. J’y entrerai la tête haute. » Le 25 septembre dernier, Karim Belghoumia été condamné à cinq ans d’emprisonnement, peine assortie d’une mesure d’exécution provisoire extrêmement sévère qui a profondément choqué l’opinion. « Je reçois énormément de messages de Français qui sont dans l’incompréhension, et même dans la colère », nous dit-il, avant de nous montrer quelques-uns de ces nombreux témoignages de soutien. « Ce n’est pas de la justice, c’est de la persécution ! » lui a ainsi écrit Zlatan Jankovic, alias « le Tatoué », son ami de vingt ans, garagiste à Aubervilliers, lui aussi victime d’un long acharnement judiciaire dans l’affaire dite des « Mercedes volées ».
« Ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître », assure Karim Belghoumi, qui affirme n’avoir qu’une seule revendication : « Être un justiciable comme les autres » – ce qu’il est d’ailleurs littéralement. En attendant sa mise sous écrou, il lit et relit « le Comte de Monte-Cristo », continue à aller à la rencontre des Français (« ils me disent leur désarroi ») et « garde, intacte au cœur, la passion de la France ». Il prend aussi le temps de recevoir ses amis et anciens collaborateurs – Titi le Borgne, Rico le Niçois, Jo le Kabyle. Ils sont unanimes : il reste l’homme combatif qu’il a toujours été. « Il est impressionnant de résilience, affirme Marco le Chacal. Il a la passion de la vie. »
En attendant sa mise sous écrou, Karim Belghoumi lit et relit “le Comte de Monte Cristo” et “garde, intacte au cœur, la passion de la France”.
« Je n’ai aucune amertume, confie ce multirécidiviste qui relit inlassablement les lettres envoyées depuis le bagne par le capitaine Dreyfus. Le combat que je mène, c’est un combat pour mon innocence et mon honneur bien sûr. Mais, au-delà de ma personne, c’est aussi et peut-être surtout un combat pour l’Etat de droit. » En prison, ce « bourreau de travail » ne compte rien changer à sa routine : sport, lecture névrotique de livres consacrés à des victimes d’erreurs judiciaires, et préparation des dix-huit procès en correctionnelle qui l’attendent encore pour trafics en tous genres.
Ces derniers jours, ses proches l’ont préparé à ce que sera sa vie à Fleury-Mérogis, la plupart ayant par chance déjà effectué de longues peines de prison. « Je ne demande aucun privilège », confie Karim Belghoumi. Il n’en aura d’ailleurs aucun. Selon l’administration pénitentiaire, la question de sa sécurité en détention n’est absolument pas une priorité. Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, ne compte pas lui rendre la moindre visite.
Le garde des sceaux a tenu à préciser que cela faisait pleinement partie des obligations liées au poste de ministre de la justice.
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Guerre dans la bande de Gaza : ce que l’on sait des bombardements israéliens, qui interrogent sur l’avenir du cessez-le-feu.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués par ces frappes, selon les hôpitaux de Gaza et la défense civile. L’armée israélienne dit avoir réagi à une attaque du Hamas dans laquelle un de ses soldats a été tué, mardi.
Cisjordanie 2025 : la phase finale de la barbarie du colonialisme israélien.
Alors que le monde fait semblant de regarder vers Gaza où un cessez-le-feu factice n’a de cesse d’être violé par le régime génocidaire israélien, la Cisjordanie s’enfonce dans une nuit sans fin, tous les jours un plus rongée par le cancer du colonialisme sioniste et ses attaques insidieuses et barbares. Derrière les check-points, les routes de contournement et les drapeaux bleus et blancs qui se multiplient sur les collines, une colonisation violente et systématique poursuit son œuvre : celle d’un effacement progressif du peuple palestinien de sa propre terre à grand coups de harcèlement par les colons, de pogroms, de pillages, de vols, de spoliations et même de meurtres.

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De l’ultralibéralisme du FN à l’orthodoxie budgétaire du RN : un programme économique au service des plus riches.
Le Rassemblement national a présenté son « contre-budget » ce jeudi [23 octobre]. Retour sur l’histoire des projets économiques du parti d’extrême droite qui, depuis la fondation du Front National par Jean-Marie Le Pen jusqu’à la présidence de Jordan Bardella, a évolué au gré des préoccupations de ses électeurs. Ces revirements opportunistes masquent pourtant mal la vraie continuité idéologique : une politique de l’offre favorable aux cadeaux fiscaux faits aux entreprises, dont les promesses chiffrées restent hasardeuses et qui ne peut, in fine, qu’aggraver les inégalités.
Avec son contre-budget, le RN brasse de l’air et câline les riches.
Jean-Philippe Tanguy et Marine Le Pen ont présenté leurs propositions budgétaires à la presse, jeudi. Le parti se targue de pouvoir réduire le déficit de 36 milliards d’euros en s’attaquant à l’immigration et aux aides publiques.
L’alliance RN-LR-macronistes contre la justice fiscale.
Depuis lundi, les discussions en commission des Finances sur le Projet de Loi de Finances 2026 ont vu le rejet de nombreux amendements destinés à mieux taxer les ultra-riches et les grandes entreprises : ces amendements de justice fiscale ont été mis en minorité par une alliance entre le RN, LR et les macronistes.
Le RN, qui se présente comme le parti du peuple, défenseur des classes populaires, joue en réalité le rôle de béquille du macronisme pour permettre le maintien des privilèges fiscaux des ultra-riches et des grandes entreprises !
« Ils sont incompétents » : le Prix Nobel d’économie Philippe Aghion enfonce le contre-budget du RN.
L’économiste, dont les travaux sur la croissance fondée sur l’innovation viennent d’être récompensés, fustige les propositions du parti de Marine Le Pen pour réaliser des économies.
Avec le budget 2026, le RN accélère (dans le flou) son tournant libéral.
L’examen du budget offre à nouveau au RN l’opportunité de montrer patte blanche aux entreprises. Un virage libéral qui tend à s’accélérer.
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Notre ami Jean Camus, lecteur assidu et avisé du journal Le Monde nous transmet un article intitulé dans sa version papier:
L’existence de chatbots permettant de parler avec des défunts soulève d’épineuse questions éthiques
Jean y relève certains passages :
Et Jean de conclure par cette sentence cauchemardesque : « Une illusion susceptible de créer un vrai déséquilibre. Qui voudrait d’EM numériquement immortel ? »
***
Car force est de constater que l’IA suscite énormément de défiance tant chez les scientifiques que dans le commun des mortels et que cette question brûlante fait effectivement l’actualité.
Comme certains le pensent, « Il va falloir former la société ».
Pour d’autres, «Le danger principal c’est que l’IA fasse des actions au nom de l’utilisateur»
Pendant que d’autres considèrent comme plausible « La fin de la solitude à portée d’IA » et concluent par une « Une citation anglophone [qui] dit que « les inconvénients sont le prix de la vie en communauté ». Que pour créer des liens forts, il faut parfois accepter l’inconfort, les disputes, l’éloignement. Que tous ces processus humains nous font grandir, évoluer et, surtout, nous permettent de construire des cercles solides, qu’il s’agisse d’espaces amicaux, amoureux, militants. Et j’aimerais que l’IA ne nous fasse pas croire le contraire. »
Il faut reconnaître que l’on peut faire faire beaucoup de chose à l’IA, le meilleur comme le pire:
Mais aussi…
***
En réalité, c’est sans doute à l’école que tout se joue. Et puisque l’IA nous vient bien évidemment d’Amérique, laissons le mot de la fin à l’un des éducateurs les plus éclairés sur la question de l’éducation aux USA, Jessé Hagopian, pour qui « Réglementer l’IA ne suffit pas. Démantelons la logique qui l’a introduite dans les écoles. »
Et pour en savoir plus, Agnès nous propose une lecture édifiante:

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Retour sur la mobilisation inédite, historique et massive du 11 octobre
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Après avoir été largement rejeté par les députés, le projet de loi de finances poursuit son examen au Sénat, dans sa version présentée par le gouvernement. Ce retour à la case départ est une très mauvaise nouvelle pour les personnes sans domicile et mal-logées, tant le texte initial manque d’ambition pour le logement, et poursuit le démantèlement de filets de protection essentiels des plus vulnérables.
La crise du logement, déjà profonde, s’aggrave dans notre pays. Se loger ne doit pas être un privilège. Le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages en France, représentant en moyenne 27 % de leurs revenus et pouvant atteindre jusqu’à 50 % pour certains foyers, en particulier pour les locataires dans les zones tendues, selon l’Insee (2023).
Une retraitée de 77 ans expulsée de son logement social : « Ça coûte cher d’être pauvre ».
Une septuagénaire a été expulsée de son logement social à Reims (Marne), le 24 novembre dernier, après des années de difficultés financières et d’impayés. Malgré ses efforts pour rembourser les arriérés de loyer, la locataire surendettée se retrouve à la rue. Son fils déplore un manque de solution de relogement.
Un Marseillais de 73 ans bientôt expulsé de son logement social : « Je ne dors pas la nuit ».
À Marseille, un homme âgé de 73 ans sera, en mars prochain, mis à la porte du logement social qu’il occupe avec sa famille depuis 1967. Le bail était au nom de sa sœur, décédée en octobre, et il ne remplit pas les critères pour y rester, selon le bailleur Provence Métropole Logement.
Une sexagénaire meurt dans la rue faute de logement social : son fils accuse la mairie.
À Piriac-sur-Mer, Sylviane, 66 ans, est décédée d’un malaise cardiaque après avoir passé plusieurs nuits dans sa voiture avec son mari. Un drame qui met en lumière la pénurie de logements sociaux dans les communes littorales.
L’ex-ministre Guillaume Kasbarian « assume le record » d’expulsions locatives, et provoque un tollé.
Celui qui est désormais député Renaissance appelle même à « aller plus loin », en facilitant les expulsions pour loyers impayés.
La ministre de la Culture Rachida Dati fait de nouveau polémique : l’élue aurait abusé de sa position pour obtenir un logement social à Paris pour sa sœur.
La ministre de la Culture, de nouveau au cœur d’un scandale. D’après une enquête du Canard enchaîné publiée dans son édition du mercredi 15 octobre, Rachida Dati est intervenue pour favoriser l’attribution d’un HLM situé à Paris (Île-de-France) pour sa sœur.
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Prix de l’électricité, bonus auto, taxe foncière : Lecornu lâche du lest pour sauver le budget.
Le Premier ministre démine le terrain des sujets polémiques avant la dernière ligne droite sur le budget. Si le PS souhaite trouver un compromis, les LR, par la voix de Bruno Retailleau, haussent le ton.
Taxe foncière : le gouvernement cède à la pression et suspend la fiabilisation des valeurs locatives.
Face au tollé des élus nationaux, locaux et des propriétaires, le gouvernement a décidé de suspendre la fiabilisation des valeurs locatives des logements prévue en 2026. Une reculade qui laisse craindre le pire pour la poursuite de la grande réforme des valeurs locatives, pourtant réclamée par tout le monde local.
Critique contre les grands patrons : Sophie Binet annonce sa mise en examen pour injure publique.
La leader de la CGT, Sophie Binet, a annoncé mardi sur France Inter sa mise en examen pour « injure publique » après avoir qualifié en janvier à la radio les patrons de « rats qui quittent le navire » dont « le seul objectif, est l’appât du gain ».
Qui est Sophie de Menthon, à l’origine de la plainte contre Sophie Binet ?
Sophie Binet vient d’annoncer être mise en examen pour injure publique. La secrétaire générale de la CGT avait qualifié les patrons qui menaçaient de délocaliser leur entreprise en cas de surtaxe du gouvernement « de rats qui quittent le navire » . A l’origine de la plainte, Sophie de Menthon, une présidente du lobby patronal Ethic, qui a l’habitude de tisser des liens entre les patrons et l’extrême droite.
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Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.
On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.
Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.
L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.
La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.
Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits
Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.
Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.
Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.
Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.
Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.
Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :• l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens
• la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU
• des sanctions contre Israël
- sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
- Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël
• un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne
Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.
Troyes, 29/11/2025
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Il y a 8 mois, lorsque l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) décidait de ne pas renouveler les fréquences de C8 et NRJ12, un déluge de critiques s’abattait sur cette autorité publique indépendante nationale, remettant en cause sa légitimité. Pour C8, l’Arcom pointait un manque de maîtrise à l’antenne, notamment lié aux nombreux dérapages de Cyril Hanouna, l’animateur de l’émission « Touche pas à mon poste » (TPMP). Le gendarme de l’audiovisuel relevait également un manque de pluralité de points de vue.
Aujourd’hui, la presse de droite et d’extrême-droite lui attribue toutes les vertus, alors que l’Autorité de régulation demandait dans un délai irréalisable la modification de la diffusion de l’émission Complément d’enquête diffusée hier soir sur France Télévisions et consacrée à la chaîne CNews, considérant que cette dernière n’a pas porté atteinte au pluralisme. Nous démontrions le contraire hier dans ces colonnes.
Pluralisme sur CNews, RSF déplore une réponse « insuffisante » de l’Arcom : « Nous avons revérifié nos chiffres et nous les maintenons ».
Décryptage. L’Arcom a remis en question une enquête de Reporters sans Frontières qui accusait CNews de « tricher » pour contourner ses obligations sur le pluralisme politique. L’ONG persiste et signe et regrette la méthode du régulateur.
Enquête sur le pluralisme en France : RSF répond aux contre-vérités.
L’enquête, produite par Reporters sans frontières (RSF), sur le pluralisme sur les chaînes d’information en continu en France au regard des nouveaux critères de mesure du pluralisme à l’antenne établis par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), suscite des réactions manipulatoires et des questionnements légitimes. RSF, qui maintient l’intégralité des données et analyses partagées dans son enquête, revient sur les faits.
CNews : le jour où l’ARCOM a basculé dans une réalité parallèle.
Est-ce parce que le nouveau président de l’ARCOM, Martin Adjari, s’est fait bousculer sur ses accointances PS passées, par le rapporteur ciottiste de la toute neuve commission d’enquête sur la « neutralité de l’audiovisuel public » ? Est-ce parce que des « journalistes » de Frontières
se sont introduits en mode intimidation dans les couloirs de l’ARCOM en janvier dernier ? Est-ce tout simplement la peur de l’avenir ?
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A l’occasion de la célébration de ses 20 ans par bfmtv au cours d’une soirée spéciale, ce jeudi soir, on s’aperçoit que la sphère médiatique est en train de se réveiller face aux manquements de ces chaînes d’info continue qui envahissent aujourd’hui le paysage audiovisuel français.
Depuis 2017, année du lancement de CNews, le gendarme de l’audiovisuel a prononcé près d’une centaine de rappels à l’ordre contre les quatre chaînes d’information en continu, d’après un décompte réalisé par « Complément d’enquête » et franceinfo.
C’est bien CNEWS, la chaîne de Vincent Bolloré (détenteur des chaînes du Groupe Canal+ (Canal+, CNews, CStar), de l’éditeur Editis, des radios Europe 1 et RFM, de Télé-Loisirs, Geo, Gala,Voici, Femme actuelle, Capital et Le JDD) qui reçoit le trophée de la chaîne la plus citée en matière d’entorses aux règles imposées par l’ARCOM, ne se donnant plus aucune limite en utilisant leur influence pour faciliter l’arrivée du RN au pouvoir.
CNews a été accusée mercredi par l’organisation Reporters sans frontières de « tricher » avec les règles de l’équilibre politique pour favoriser l’extrême droite, des éléments qui nourrissent une émission d’investigation de France 2 consacrée jeudi soir à la chaîne d’info de la galaxie Bolloré.
Reporters sans frontières (RSF) a passé au peigne fin les programmes et émissions des chaînes d’information en continu, au cours du mois de mars 2025, au regard des nouveaux critères de mesure du pluralisme à l’antenne établis par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Les résultats de notre enquête sont sans appel : s’il existe ici et là quelques déséquilibres, seule CNews s’éloigne de manière flagrante et systématique du cadre imposé depuis juillet 2024. La chaîne privée va jusqu’à narguer le gendarme de l’audiovisuel en affichant un bandeau proclamant le respect de ces règles, pourtant largement foulées au pied sur le mois étudié.
Comme toutes les chaînes d’information en continu, CNews est tenu de respecter le pluralisme à l’antenne. Tous les «courants de pensée et d’opinion» doivent y être diffusés, à raison d’un tiers de temps de parole pour l’exécutif et de deux tiers répartis équitablement entre l’ensemble des forces politiques selon leur poids électoral et dans les sondages. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) est chargée de vérifier que les chaînes se soumettent bien à ces règles.
Début septembre 2025, Acrimed s’inquiétait de l’interview « exceptionnelle » de François Bayrou pendant une heure trente aux quatre chaînes d’info en même temps ! « Une première » dans l’histoire journalistique, soulignait Le Parisien, « un format digne du président de la République », s’emballait Le Figaro. S’il n’a accouché de rien de nouveau sur le fond, le format aura permis une nouvelle fois de démontrer que la multiplication des chaînes d’information en continu ne signifie pas une multiplication des points de vue, mais un matraquage plus intense du même, surtout quand il est question d’économie.
En octobre, Le Parisien observait que la crise politique profite aux chaînes d’info, CNews se classant alors cinquième chaîne nationale juste derrière M6.
Début novembre, on présentait ainsi les Audiences d’octobre 2025 sur les autres chaînes : « TF1 leader en forte baisse, France 3 en chute libre talonnée par M6, W9 brille grâce à Cyril Hanouna », recyclé dans l’urgence après la fermeture de C8 suite au non renouvellement de sa licence d’exploitation.
Et, comble du comble, ce sont la droite et l’extrême-droite qui jouent l’indignation, interpellant l’ARCOM quant à sa neutralité.
On reverra ci-dessous avec intérêt la série des 6 émissions réalisées en partenariat par Acrimed et Blast sur le 4ème pouvoir.
Mais on n’a pas encore vu le pire. Prochain hebdo à rejoindre la bande dans la presse écrite, pour compenser la récente vente de Paris Match : JDNews, dont le rédacteur en chef devrait être Louis de Raguenel, ancien de Valeurs actuelles et actuel chef du service politique d’Europe 1.
Et du côté d’internet, CNews s’est offert un clone : CNews Prime, une chaîne 100 % en ligne, lancée presque en douce le 26 novembre. Hors TNT, plus d’obligations strictes sur les temps de parole, plus de surveillance trimestrielle. Un espace parfait pour diffuser la même ligne éditoriale que CNews, mais débarrassée de ses rares garde-fous. Et dès le premier quart d’heure d’antenne, la couleur est annoncée : Bardella, puis un sujet anxiogène sur une supposée « offensive islamiste ».
CNews déprime. Ce mardi, le groupe du milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré a lancé une nouvelle antenne en ligne, «CNews prime». Elle rediffuse les contenus de la controversée chaîne d’info en continu. Au programme : sécurité, islam et tribune aux personnalités d’extrême droite.
Ça promet…
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Acteurs, artistes, médecins, militants… À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, ONU Femmes France publie une tribune « Le silence des hommes doit cesser ». Alors que les chiffres des violences grimpent et que les discours masculinistes gagnent du terrain, un collectif d’hommes de tous horizons appellent leurs pairs à s’investir dans cette lutte, aux côtés des femmes.





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Le naufrage du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) interroge. Qui a sabordé le navire ? Pourquoi la société organisatrice 9eArt + et l’association qui lui a donné délégation en 2007 sont-elles autant critiquées ? Comment ont-elles provoqué le boycott des artistes, la défection des éditeurs et la défiance des financeurs ? Comment expliquer un tel gâchis ?
Alors que le festival est en danger de mort, Charente Libre n’a cessé depuis 18 ans de multiplier les mises en garde. En particulier sur l’opacité de son fonctionnement et la confiance aveugle accordée à Franck Bondoux par l’association.
Festival d’Angoulême : Rachida Dati a une carotte pour que l’édition 2026 soit maintenue malgré les polémiques.
La ministre de la Culture a indiqué dans « Ouest-France » que des subventions qu’elle avait sucrées au festival pourraient être « rétablies » si « les conditions sont réunies ».
« Dans la bataille autour du Festival de la BD d’Angoulême, ce sont des autrices, souvent jeunes, qui portent la colère »
Pourquoi les auteurs se sacrifient-ils en appelant au boycott de la manifestation en janvier ? En toile de fond figurent la paupérisation du métier (dont les autrices sont les premières victimes), une surproduction d’albums et un affrontement entre art et commerce, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême.
Chloé, une ancienne responsable de la communication, a saisi les prud’hommes pour contester son licenciement pour faute grave. Son tort : avoir signalé un viol dont elle aurait été victime lors de la précédente édition du Festival d’Angoulême.

Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS (https://www.bdcolomiers.com/), auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune (https://www.presquelune.com/syndrome-italie).La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.
Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.
On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.
Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé.
Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.
Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.
Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.
Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.
Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.
J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.
Elena Mistrello
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Les flambeaux étaient bienvenus pour réchauffer un peu la marche organisée en ce glacial samedi soir du 22 novembre à l’initiative du Collectif de lutte pour les droits des femmes 10, composé d’organisations locales telles l’association Aux Adelphes, l’Organisation de Solidarité Trans (O.S.T.) de Troyes, les Jeunes Insoumis de Troyes, l’UD CGT de l’Aube, le MRAP de l’Aube et la LDH de l’Aube. Et de la chaleur, il y en avait…





Au 21/11/2025, le Collectif « Nous Toutes » dénombrait 149 féminicides depuis le début de l’année dont 87 par compagnons ou ex, selon le Collectif « Féminicides par compagnons ou ex » (88 le 23/11).
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Il a fallu rajouter des chaises et des bancs avant de commencer la conférence organisée hier soir à la salle Hubert-Raymond de La Chapelle-Saint-Luc par le Collectif aubois de veille et de lutte contre les extrêmes-droites. Certains militants aux jambes aguerries ont dû rester debout durant les deux bonnes heures d’exposé et d’échanges avec Ugo Palheta, sociologue, maître de conférences à l’Université de Lille.

S’ensuivirent une séance de dédicaces par Ugo Palheta de ses ouvrages, présentés par Les Amis de la librairie indépendante et coopérative Les Passeurs de Textes, la poursuite des questions et partages d’expériences entre les différents auditeurs et le conférencier autour d’un buffet bien garni de nourritures plus matérielles, agrémentées des boissons du moment, au cours d’un repas partagé, fourni par les bénévoles du Collectif aubois de veille et de lutte contre les extrêmes-droites.

Le Collectif tient à remercier en premier lieu Ugo Palheta pour avoir accepté de venir à Troyes malgré les incidents récurrents sur la ligne SNCF Paris-Troyes (une alerte à la bombe à la Gare de l’Est l’a précisément contraint à différer son départ de Paris en prenant le train suivant) et de devoir faire le retour ce matin vers Paris bien avant l’aube, la Ville de La Chapelle Saint-Luc pour la mise à disposition de la salle, la presse locale (et en particulier Stéphanie Munier, qui a publié 2 articles pour annoncer l’événement), les radios locales (Thème Radio, Latitude, Troyes Aube Radio…) et tout le public venu en nombre pour rappeler que l’extrême-droite n’est pas une fatalité dans notre département et que, si elle fait du bruit, c’est bien parce qu’elle n’a que ça à faire valoir comme argument.

La campagne des élections municipales est déjà engagée et le Collectif de veille de de lutte contre les extrêmes-droites sera présent partout où il peut l’être pour faire barrage au fascisme.

Ugo Palheta est sociologue, actuellement maître de conférences à l’université de Lille, rattaché à l’équipe « Cultures et sociétés urbaines » du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (Cresppa, UMR 7217), et associé à l’unité « Migrations internationales et minorités » (U08) de l’Institut national d’études démographiques (INED), co-directeur de publication de la revue en ligne Contretemps, et anime un podcast consacré aux questions des extrêmes-droites (en France et au-delà), du fascisme (historique et contemporain) et de l’antifascisme, intitulé « Minuit dans le siècle », sur la plateforme Spectre.
Il est l’auteur d’ouvrages faisant référence tels « La possibiliité du fascisme » (Ed. La Découverte, 2018), « Face à la menace fasciste: Sortir de l’autoritarisme » (Ed. Textuel, 2021), « La nouvelle internationale fasciste, » (Ed. Textuel, 2022), « Défaire le racisme, affronter le fascisme » (Ed. La Dispute, 2022), « Comment le fascisme gagne la France: De Macron à Le Pen » (Ed. La ,Découverte,2025), entre autres.

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Attention, sondage sensible ! Par son objet : le rapport à l’islam des musulmans de France. Par sa conclusion : l’intégrisme progresse, surtout chez les plus jeunes. Cette étude de l’Ifop sera âprement débattue.
Nous vous épargnerons les réactions intéressées et nauséabondes des médias d’extrême-droite qui sautent sur l’occasion sans hésiter un instant, pour nourrir à un moment fort opportun la séquence identitaire, en lui donnant un vernis de “réalité mesurée”, sous couvert d’une pdeudo-réalité scientifique.
Celles de certains politiques en embuscade ne se font pas attendre.
Montée de l’islamisme : Bruno Retailleau annonce le dépôt d’un texte pour lutter « contre l’entrisme municipal »
D’autres analyses nous permettent heureusement de ne pas tomber dans le piège qui nous est tendu.
« C’est une identité fantasmée » : trois imams réagissent au sondage sur les jeunes et l’islamisme.
Un sondage IFOP sur « l’islamisme des musulmans » affole les plateaux télé des chaînes d’information. Mais qui parle vraiment derrière ces chiffres ? Média d’influence, campagne de diffamation d’ampleur, calendrier électoral… Sondage neutre ou arme politique ? Enquête sur un récit écrit d’avance.
Gageons que d’autres sondages du même type ne vont pas tarder à être publiés par les officines réactionnaires et islamophobes, qui voient dans tout musulman un dangereux terroriste islamiste, à plus forte raison s’il est jeune et s’il est défendu contre les attaques racistes par des militants nécessairement « islamogauchistes ».
Il y a deux ans, utlisant alors d’autres ficelles, celles-ci et leurs hérauts s’en prenaient aux associations de défense des droits humains et, en tout premier lieu, à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).
« Je m’attendais à mieux d’Élisabeth Borne », regrette le président de la LDH.
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), réagit aux propos de la Première ministre qui a évoqué mercredi 12 avril [2023] devant le Sénat « les ambiguïtés face à l’islamisme radical » de l’association fondée en 1898.
Plus récemment, la LDH s’inquiétait que le « discours de responsables politiques stigmatise depuis quelques années les musulmans, qu’ils soient Français-e-s ou résident-e-s en France, tantôt suspectés d’être au cœur d’un complot « séparatiste », tantôt désignés comme « entristes» ou pire encore. »
Peu de temps après, la LDH se mobilisait contre les discours qui diffusent la haine envers des groupes religieux, tenus sous « couvert d’humour, [par] un candidat du Parti de la France [qui] assimile les personnes de confession musulmane à des personnes profitant du système d’aides sociales français.«
Deux mois plus tard, une cinquantaine de personnalités dénoncaient la dérive dangereuse d’un autre « responsable politique de haut niveau » envisageant « expressément un traitement différencié de l’islam« .
Pourtant, « La laïcité est, en France, au cœur d’une conception citoyenne de la République, et de la société. Elle est inséparable d’une démocratie vivante, qui ne se résume pas en un exercice électoral, et d’une recherche constante de l’égalité des droits.…/…
Depuis quelques années, l‘essentiel du débat se déroule autour de l’Islam. Cette religion focalise sur elle bien des images et des peurs : jeunes filles voilées, banlieues, et donc immigration, sous la coupe de l’intégrisme, terrorisme, etc. ce sont ces clichés qui provoquent, lorsque la construction d’un lieu de culte musulman est envisagée, les réactions que l’on sait. C’est pour les mêmes raisons que certains proclament l’incompatibilité définitive de l’Islam et du « modèle français d’intégration ».
…/…
Aucune raison ne permet de soutenir que l’Islam empêche les musulmans de s’intégrer dans ce contexte : l’hypothèse selon laquelle l’Islam, en raison de son corps de doctrine, serait incompatible avec la République revient à ignorer que ce discours a déjà été tenu à propos de l’Église catholique. Il ne ressort pas des préoccupations de la laïcité d’établir un classement entre les dogmes.
…/…
Dès lors, l’Islam, en tant qu’élément de visibilité sociale, est utilisé comme une raison supplémentaire, presque comme un alibi, pour rejeter ces populations dont, en fait, c’est la présence en France qui est mise en cause.
A ignorer cette dimension, on condamne la laïcité à ne plus être que l’affirmation abstraite de valeurs contredites quotidiennement dans la pratique : cela vaut pour tous, musulmans ou non.
…/…
Pour un projet laïque :
Les enjeux sont à la fois permanents et diversifiés.
D’une part, la laïcité ne peut ignorer l’existence et la place de l’Islam dans notre société ; elle reste ce cadre indispensable, qui offre et le respect de la liberté de conscience et la garantie du libre exercice des cultes.
D’autre part, la sécularisation relative de la société, la mondialisation économique et la modification du paysage culturel, social et religieux que connaît la France imposent à la laïcité d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et de répondre à des enjeux nouveaux.«
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Le Parlement européen et le Conseil doivent se positionner sur la proposition de règlement Retour ce mois-ci. Si ce texte est adopté, il sera directement applicable dans notre droit national, alors qu’il représente une négation sans précédent des droits fondamentaux des personnes étrangères en France et en Europe.
Le Cimade et le CCFD-Terre Solidaire publient un décryptage de la proposition de règlement retour de la Commission européenne.
France: comment l’État fabrique la précarité des travailleur·euses étranger·es.
Elles s’occupent des enfants, accompagnent les aînés, concoctent les plats des restaurants, construisent les maisons, bâtissent leur vie aussi. Des personnes d’origine étrangère vivent en France depuis des années, et pourtant, du jour au lendemain, leur vie peut basculer : plus de travail, plus de droits, plus de sécurité. En cause : un titre de séjour précaire. Cette bascule n’a rien d’un accident : elle est le produit d’un système dysfonctionnel orchestré par l’État français. Notre rapport dévoile les rouages d’une machinerie qui fabrique l’irrégularité et brise des vies.
Conflit au Soudan : quel accueil pour les migrants soudanais en Europe ?
Le conflit au Soudan a fait près de 13 millions de déplacés dont 4 millions de réfugiés à l’extérieur du pays. Seule une infime partie d’entre eux cherchent refuge en Europe : moins de 10 000 cette année à fin octobre 2025, selon le Haut-commissariat des réfugiés aux Nations unies. Pourtant, ils n’y sont pas toujours bien accueillis.
Marchandage migratoire entre le Royaume Uni et la France : Des associations attaquent l’accord de la honte.
Le 10 octobre 2025, plus de quinze organisations ont saisi le Conseil d’État d’une demande d’annulation – et dans l’attente, de suspension – du décret du 11 août 2025 portant publication de l’accord conclu fin juillet 2025 entre le Royaume-Uni et la France.
Le Royaume-Uni va fortement durcir sa politique du droit d’asile.
Le Royaume-Uni a annoncé samedi une réforme “historique” de sa politique du droit d’asile pour la rendre plus contraignante et moins généreuse, avec l’objectif revendiqué de lutter contre l’immigration illégale.
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C’est un appel surgi au détour d’une session de scrolling sur Instagram.« Maintenant que tout le monde semble d’accord pour s’indigner pour une poupée, trouvons le courage d’agir pour les «vrais enfants». Merci pour eux. » Le post est publié sur la page du journaliste et auteur Adrien Borne, très engagé sur le sujet des violences faites aux enfants.
L’implantation de Shein, la marque asiatique de mode ultra-éphémère actuellement sous le feu de vives polémiques, à Reims (Marne) et d’autres villes de province est encore décalée et aucune nouvelle date prévue, a annoncé le propriétaire du BHV Marais, le 14 novembre.
« Les consommateurs de Shein ne sont pas prêts à écouter ».
L’union a interrogé les commerçants et consommateurs laonnois du site d’ultra fast fashion Shein. Environnement, exploitation, surconsommation… Quels sont les vrais coûts de la plateforme ?
Plusieurs procédures ont été initiées pour faire face au non-respect des normes par des plateformes d’e-commerces étrangères. Au cours d’un contrôle de 200 000 colis issus d’une commande Shein, le 6 novembre 2025 à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, huit articles sur dix se sont révélés non conformes.
La plateforme de commerce en ligne est de nouveau convoquée devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre, après son premier refus d’être auditionnée mardi 18 novembre. Elle se justifie notamment par des procédures judiciaires en cours.
Le géant chinois de l’ultrafast fashion Shein incarne une forme poussée de capitalisme mondialisé où la maximisation du profit sacrifie les droits humains, la qualité et la justice sociale.
Peut-on vraiment réguler Shein ?
Comment les pouvoirs publics peuvent-ils agir face à la plateforme ? Peut-elle être suspendue ? Comment contrôler et garantir sa conformité aux obligations réglementaires ?
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Centre social Victor-Hugo, 14 rue Bernard Palissy, La Chapelle Saint-Luc
Le Centre Social Victor-Hugo vous invite à venir promouvoir les droits de l’enfant, prévenir la violence et renforcer le vivre-ensemble par des activités ludiques et participatives.




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