Coronavirus : le ministère de la Justice va autoriser la libération de 5 000 détenus en fin de peine

Par franceinfo – Radio France Mis à jour le 23/03/2020 | 16:29 – publié le 23/03/2020 | 16:29

Les magistrats vont prendre des ordonnances afin d’ordonner la libération des détenus en fin de peine dans les prochains jours. L’objectif est de désengorger les prisons en période de confinement.

Le ministère de la Justice va autoriser la libération d’environ 5 000 détenus en fin de peine, a appris franceinfo de sources concordantes. La décision a été actée lors d’une réunion, lundi 23 mars, entre la chancellerie et les syndicats des surveillants pénitentiaires, dans le but de désengorger les prisons en période de confinement en raison du coronavirus.

Des aménagements de peine impossibles dans l’immédiat

Les magistrats vont prendre des ordonnances dans les prochains jours afin d’ordonner la libération des détenus en fin de peine qui avaient été incarcérés pour des délits mineurs et qui ont eu un bon comportement lors de leur incarcération, précisent des sources proches du dossier. Des aménagements de peine de type « bracelet électronique » ne seront pas possibles dans l’immédiat, les techniciens ne travaillant pas pendant le confinement.

Vendredi, la ministre de la Justice Nicolas Belloubet avait déclaré sur franceinfo qu’elle allait « travailler d’une part sur les détenus malades, qui ont d’autres maladies que le coronavirus, et d’autre part sur les personnes à qui il reste moins d’un mois de détention à faire (…) Nous pouvons procéder là à leur retrait des établissements ».

La garde des Sceaux avait aussi indiqué avoir « donné instruction pour qu’on ne mette pas à exécution les courtes peines d’emprisonnement« , dans le but de désengorger les prisons et éviter une crise sanitaire si le coronavirus devait s’y propager.

 

Source :https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-le-ministere-de-la-justice-va-autoriser-la-liberation-de-5000detenus-en-fin-de-peine_3881053.html#xtref=http://m.facebook.com

En prison sous COVID-19 : « C’est comme si il n’y avait pas de virus… »

La suppression des parloirs isolent une fois de plus les détenu-e-s. Plusieurs organisations appellent à désengorger les prisons par tous les moyens. Illustration: Sly2

Alors que les habitant-e-s du pays sont appelé-e-s à rester chez elleux pour endiguer la propagation du coronavirus, les prisonnier-e-s -entassé-es dans des prisons surpeuplées- vivent déjà dans une situation sanitaire alarmante. En dépit des mesures annoncées par Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, un détenu évoque un quotidien où personne ne semble avoir pris conscience de la gravité des événements : manque d’information, manque de protection, manque de tout… Avec le confinement des familles, et la suppression des visites aux parloirs, i-els sont désormais plus seul-e-s qu’i-els ne l’ont jamais été.

« J’ai les nerfs », lance ce détenu de 23 ans au téléphone portable, ce mardi 17 mars. L’annonce soudaine un peu plus tôt dans la journée, et avec effet immédiat, de la suppression des visites aux parloirs est plus qu’amère : elle est brutale. Dans cette maison d’arrêt pour hommes, les parloirs rythmaient, il y a encore peu, la vie derrière les barreaux. « Le vendredi, c’est la livraison du tabac. Mardi, Mercredi et Vendredi c’est parloir ». Depuis 15 mois, il voit sa famille en moyenne deux fois par semaine, pour prendre des nouvelles de l’extérieur et récupérer du linge. Pour lui, comme pour d’autres, les parloirs sont donc essentiels. « On a le moral à zéro», souffle-t-il. Les gardiens l’ont prévenu à 13h que sa mère ne viendrait pas à 16h30. « Ils nous ont dit qu’ils avaient appelé nos familles et qu’il n’y avait pas de parloir. Fin.», résume-t-il.

Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, a beau avoir annoncé des mesures compensatoires via l’installation de téléphones fixes dans les cellules, la réalité sur le terrain est autre. « C’est des cabines en fait… », décrit-il.

« Tu ne sais pas comment c’est dur pour celui qui n’a pas d’argent sur son pécule : une minute, c’est 30 centimes… Non ! C’est un euro ! T’imagines, tu téléphones 30 minutes et tu claques 30 balles ?!

“Lundi, c’est la première fois que les gardiens nous en parlaient” — Un détenu de 23 ans

Le coronavirus n’a fait intrusion dans la vie des détenu-e-s que très récemment, faute de communication de l’administration pénitentiaire. Alors que le monde extérieur est chamboulé depuis plusieurs mois par la pandémie, les informations sur ce sujet n’ont commencé à circuler à l’intérieur de la prison que depuis le début de la semaine. «Lundi, c’est la première fois que les gardiens nous en parlaient », se rappelle-t-il. Les membres du personnel pénitentiaire leur annoncent d’abord qu’ils ne laisseront pas entrer les visiteurs-ses âgé-e-s de plus de 70 ans. « Mais ils n’en n’ont parlé qu’aux gens qui avaient des parloirs », précise-t-il.

Sans moyens –légaux- de contact avec l’extérieur, et en l’absence de dialogue avec l’administration, ces détenus tentent le système D pour dénicher de maigres infos sur la situation. Il y a bien sûr la télévision –payante- quand celle-ci fonctionne correctement. « Je ne capte ni BFM ni C-News, alors je demande aux autres quand je suis en promenade », indique-t-il.

Distanciation sociale dans 9m²

Il partage une cellule de 9m² avec un autre prisonnier. Alors, quand on lui demande si il y a du savon à disposition -conformément aux propos de la ministre de la Justice- même sans haut-parleur il n’a pas besoin de répéter la question à son co-détenu. Les deux garçons s’esclaffent. Difficile de pratiquer la « distanciation sociale » dans 9m². De toute façon, ils n’ont pas été informés des mesures barrières à suivre.

164 personnes étaient enfermées dans cette maison d’arrêt au 1er janvier 2020 selon l’Observatoire International des Prisons, alors qu’elle ne compte que 97 places. Soit une surpopulation de 169%.

“Moi je suis en mandat de dépôt donc on est 12 en promenade.
Les autres, ils sont une trentaine, comme d’habitude… Plus les rats” — Un prisonnier en maison d’arrêt

La pandémie, ici, est traitée comme un sujet mineur. Pas de masque pour les gardiens. Pas de changements notables non plus lors des promenades, qui devraient pourtant se tenir en groupes réduits. « Moi je suis en mandat de dépôt donc on est 12 en promenade. Les autres, ils sont une trentaine, comme d’habitude… Plus les rats”.

C’est comme si il n’y avait pas le virus. C’est pareil… Sauf qu’ils nous ont baisé sur les parloirs », explique ce jeune détenu. En définitif, cette maison d’arrêt n’a pas accueilli de visiteurs-ses depuis le week-end dernier, alors que la mesure ne devait prendre place qu’à partir de ce mercredi.

Voir ce thread sur Twitter :

Point sur la situation #coronavirus en #prison Malheureusement, comme aucun plan n’avait été prévu, on va vers la même situation qu’en Italie : un risque d’épidémie grave, l’arrêt des contacts avec l’extérieur, des surveillant·e·s en première ligne, des mutineries, des drames ⤵️
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 19, 2020

 

Mutineries : nom féminin. Révoltes contre une autorité établie

Ils auraient pu au moins nous proposer une promenade en plus, pour compenser la fin des parloir”   — Le jeune homme au téléphone

Ailleurs en France, les « mutineries » se succèdent dans les établissements pénitentiaires. L’isolement, l’ennui et le manque de communication des autorités sur la situation sont propices aux fausses informations et à la panique. Dans plusieurs lieux, la rumeur court sur l’interdiction des livraisons en prison; notamment celles des plateaux-repas. Répertoriées sur le site ActuPenit.com, les protestations contre l’interdiction des parloirs se multiplient de jours en jours : Grasse, Nancy, Valence, Saint-Etienne, Angers, Toulon, Perpignan, Bois d’Arcy, Nanterre et Réau – à l’heure où nous écrivons ces lignes.

“Ces mouvements collectifs font suite à la restriction des activités et des parloirs”, indique le site qui parle d’un “chaos”.

« Ils auraient pu au moins nous proposer une promenade en plus pour compenser la fin des parloirs…», regrette également par téléphone le jeune homme.

Les conditions d’enfermement dans les établissements pénitentiaires français n’ont néanmoins pas attendu le coronavirus pour être déplorables, et déplorées. En métropole et en Outre-Mer, le taux d’occupation des établissements pénitentiaires s’élevait en moyenne à 116% au 1er janvier 2020 (À LIRE : Combien y a-t-il de personnes détenues en France ?). Dans un arrêt rendu publique en début d’année, la Cour Européenne des Droits de l’Homme avait pointé « l’existence d’un problème structurel », tout en soulignant l’absence de « conditions de détention décentes » dans certaines prisons.

L’accès au soin, également, ressemble très peu à une promenade de santé. Coronavirus ou pas, certain-e-s détenu-e-s hésitent à réclamer les soins dont i-els ont besoin, à cause des conditions de l’hospitalisation made in prison.

“J’ai eu une rage de dents et on m’a proposé un rendez-vous avec une dentiste un mois après. J’ai refusé d’y aller. Un mois après, à quoi ça sert?”, raconte ce détenu.

Un rapport de 2016 portant sur cette thématique évoque effectivement une insuffisance de l’offre de soin, ainsi qu’une «réticence chronique » à se faire soigner en chambre d’isolement. L’hospitalisation en prison va de pair avec « l’éloignement des familles, l’absence d’espace de déambulation à l’air libre et l’impossibilité de fumer ».

L’isolement –social, médiatique et sanitaire- à marche forcée qui incombent aux détenu-e-s risque une fois de plus de fragiliser les personnes enfermées. Rappelons que le taux de suicide est six fois plus important en prison.

Alors qu’un détenu de Fresnes a déjà perdu la vie à cause du COVID-19, le virus remet sur la table le bien-fondée de la politique du tout carcéral. Dans ce contexte exceptionnel, en France et en Italie, des voix s’élèvent pour faire sortir les détenu-e-s du confinement inflexible dans lequel i-els vivent, en privilégiant les aménagements de peine ou la grâce pour certaines d’entre elles.

©LaMeute – Mes pour le texte & Sly2 pour l’illustration

 

 

Source: https://www.lameute.info/posts/en-prison-sous-covid-19-cest-comme-si-il-ny-avait-pas-de-virus-

 

Covid-19 : pour que la solidarité ne soit pas qu’un vain mot.

 

Je veux aider

 

Communiqué de la LDH

 

 

La lutte contre le Covid-19 ne doit oublier personne

Affaire des assistants parlementaires : le RN a-t-il berné la justice pour éviter un procès à Jordan Bardella ?



Selon le livre-enquête « la Machine à gagner » du journaliste Tristan Berteloot, le parti d’extrême- droite a créé de faux documents pour justifier a posteriori de l’activité d’assistant parlementaire en 2015 de son actuel président. Et lui éviter de s’asseoir sur les bancs des prévenus dans quelques semaines, aux côtés notamment de Marine Le Pen.



Dossier: L’affaire du financement des campagnes 2012 du RN

« Maintenant les actionnaires, c’est nous ! » : Duralex repris en coopérative



L’usine Duralex d’Orléans a finalement été reprise en société coopérative de production (Scop) par ses salariés et l’ancienne direction. Les 138 nouveaux salariés-sociétaires fêtent leur victoire, confiants malgré l’immense défi financier.

Avec cinq caméras de télévision braqués sur lui, François Marciano, le nouveau directeur général de la société coopérative de Duralex, interpelle chaleureusement les journalistes, en tutoie certains. Il faut dire qu’il commence à bien les connaître, depuis l’annonce du redressement judiciaire de l’usine Duralex de la Chapelle-Saint-Mesmin, dans la banlieue d’Orléans, le 24 avril dernier.

La préférence française pour les inégalités. Repenser l’éducation prioritaire comme projet de société



L’éducation prioritaire, lancée par Alain Savary en 1981, matérialise une promesse forte de l’idéal républicain français : permettre à chacun de réussir selon ses capacités et non ses origines sociales. En l’état, cette promesse n’est pas tenue par l’école française et ce alors même que l’école est, dans certains territoires, le dernier service public sur lequel comptent les habitants. À partir d’un état des lieux précis des dispositifs relevant de l’éducation prioritaire, Timothée Berenguier, étudiant à l’IEP de Lille, propose des pistes pour donner pleinement à l’école sa vocation d’intégrateur social.

France: les médecins étrangers à l’hôpital public attendent toujours le décret censé régulariser leur situation



Alors que les tractations ont commencé en vue de la formation d’un gouvernement en France, les dossiers brûlants s’accumulent sur les bureaux des ministères. La situation de l’hôpital public est particulièrement préoccupante.

Début septembre, les hôpitaux publics ont alerté sur leur situation financière : d’après la Fédération hospitalière de France leur déficit continue de s’aggraver et devrait dépasser 2 milliards d’euros en 2024. Dans le même temps, le manque de personnel soignant continue de provoquer des fermetures de lits. D’après les dernières estimations, 15 000 postes de praticiens hospitaliers sont toujours vacants et autant d’infirmiers ou d’infirmières. Deux chiffres d’apparence sans rapport, mais qui pourraient expliquer l’incertitude dans laquelle sont abandonnés les médecins étrangers.

Troyes : plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées contre le « coup de force » d’Emmanuel Macron



Après la nomination du Premier ministre Michel Barnier, près de 170 personnes se sont rassemblées cet après-midi à Troyes contre la politique d’Emmanuel Macron.




La position de la LDH


Faisant suite à la nomination du Premier ministre et en attente de la composition du gouvernement, actualités qui feront l’objet d’échanges en Comité national ce week-end, le Bureau national souhaite partager quelques informations avec les sections.

La position de la LDH reste inchangée :

– Nous avons porté le combat essentiel pour tenir l’extrême-droite hors du pouvoir, en cohérence avec notre lutte pour que tous les droits soient effectifs pour toutes et tous.

La nomination du Premier ministre ne correspond pas au message du second tour des législatives où deux tiers de l’électorat s’est rassemblé pour que l’extrême-droite soit tenue hors du pouvoir. Nous exprimerons donc notre vive inquiétude quant à ce qui se passe dans le champ politique, en particulier avec les conditions de la nomination d’un Premier ministre dont l’avenir semble avoir été construit sur une « bienveillance » de l’extrême-droite. Face à une extrême-droite qui combat l’universalité des droits, voulant les réserver à certains, nous réaffirmons que pour barrer la route au pire, les forces politiques doivent agir en conséquence, dans la clarté, maintenant et demain.

– Nous avions décidé collectivement de ne pas appeler à un soutien explicite au Nouveau Front populaire (NFP) durant la campagne, mais avons clairement exprimé notre position sur la nomination d’un Premier ministre issu de la coalition parlementaire disposant du plus grand nombre de députés.

– Au plan national, nous n’appelons pas à participer aux manifestations de ce samedi 7 septembre, à l’initiative d’organisations de jeunesse et soutenues par la France insoumise, le Parti communiste français (PCF), les Écologistes, certains syndicats, mais qui ne réunissent ni toutes les forces politiques du NFP ni toutes les organisations syndicales, et se fondent sur un appel qui ne reflète pas exactement notre position.

– Localement, certaines sections cependant pourront faire le choix de participer à des mobilisations sur la base de textes d’appel propres à la LDH et cohérents avec nos positions.

Salutations ligueuses, Le secrétariat général




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Rentrée scolaire : plus de la moitié des collèges et lycées sont concernés par le manque d’enseignants



Il manque des professeurs dans 56 % des collèges et lycées, selon une enquête du Snes-FSU publiée vendredi 6 septembre. Les académies de Versailles, Lyon, Nantes et Créteil sont les plus touchées.

Des professeurs devant les classes «dans l’immense majorité des situations» : c’est ce qu’avait promis la ministre démissionnaire de l’Education Nicole Belloubet le jour de la rentrée. En réalité, il manque des enseignants dans plus de la moitié des collèges et lycées, dans 56 % d’entre eux exactement, selon une enquête menée par le Snes-FSU, premier syndicat du second degré, sur un échantillon de 893 établissements entre le 30 août et le 5 septembre, et dévoilée ce vendredi 6 septembre. «Cette enquête confirme ce qu’on pressentait déjà, à savoir qu’il n’y a pas un professeur devant chaque classe à la rentrée», a déclaré à l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat.

En Ukraine, la menace des commandos d’élite russes de Senezh



Pour les Ukrainiens, ils sont un fléau : les groupes russes d’infiltration de Senezh parviennent à pénétrer le territoire pour mener des opérations de sabotage. Presque insaisissables, ils laissent derrière eux d’importants dommages militaires, mais aussi de nombreuses victimes civiles.

En Israël, le sort des otages détenus à Gaza laisse un profond traumatisme après onze mois de guerre



Samedi 7 septembre, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza. Le point de départ est intervenu le 7 octobre 2023, lorsque le Hamas a abattu près de 1 200 personnes en Israël, 251 autres sont enlevées. Cette attaque terroriste brutale a fait vaciller l’État hébreu, qui se vantait d’être le foyer du peuple juif et son protecteur. Mais 11 mois plus tard, le traumatisme est profond, notamment pour les familles d’otages, car elles ont l’impression que leur libération n’est pas la priorité.

Onze mois de guerre à Gaza: c’est comme si «on n’était pas des êtres humains», raconte la Gazaouie Asma



Le samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des batailles, le territoire palestinien est réduit presque à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. En tout, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli depuis Jérusalem.

L’extrême droite, c’est quoi ? Réponse par l’histoire



Le Rassemblement national a raté son pari de rafler la majorité absolue à l’Assemblée nationale lors des élections législatives de 2024. Ce parti n’en est pas moins, désormais, le plus puissant de France… Retour sur ses origines avec notre journaliste François Reynaert, aussi connu sous le nom d’ « Oncle Obs ».



Le NAZISME est-il au cœur de notre MODERNITÉ?


Deux journalistes sous pression face à des éleveurs porcins



Ils souhaitaient questionner des éleveurs porcins du Finistère sur leur rapport aux médias. Deux reporters de la revue Invendable se sont heurtés début août au mutisme des exploitants. Avant qu’un homme se présentant comme gendarme les somme d’expliquer leurs motivations.

Migrant, demandeur d’asile, réfugié: les mots de la migration



« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus en 1944. Les termes « réfugié » et « migrant » sont régulièrement utilisés de manière interchangeable dans les médias et les débats publics. Ils ont pourtant des significations bien distinctes qu’il est important de connaître pour comprendre les problèmes et les enjeux de la migration et ne pas porter préjudices aux populations vulnérables.



Zone tampon à Chypre : la précarité des migrants sur place


Depuis trois mois, des dizaines de migrants sont bloqués dans la zone tampon contrôlée par l’ONU qui sépare l’île de Chypre en deux. Des familles entières y vivent dans des conditions très précaires.

Meurtre de Rebecca Cheptegei: «Les femmes subissent les frustrations que les compagnons déversent sur elles»



Le meurtre de l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, aspergée d’essence et brûlée vive dimanche 1er septembre par un homme présenté par la police comme son compagnon, a provoqué un émoi considérable. Elle avait 33 ans et avait couru le marathon aux Jeux olympiques de Paris. Un féminicide emblématique, mais le fléau est mondial. La sociologue Lybie Biby Méghuiope, responsable de l’antenne de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes pour l’ouest du Cameroun, est l’invitée d’Afrique midi.

L’association Anticor retrouve son agrément après un long bras de fer avec le gouvernement



Mercredi, la justice avait demandé au chef du gouvernement de réexaminer la demande d’Anticor « dans un délai de vingt-quatre heures », sous peine de devoir verser « 1 000 euros par jour de retard à l’expiration de ce délai ».

« Une victoire pour la lutte anticorruption » : après des mois de bras de fer avec le gouvernement, l’association Anticor a retrouvé ce jeudi 5 septembre son agrément, octroyé par Gabriel Attal juste avant son départ de Matignon. L’arrêté signé par Gabriel Attal est un de ses tout derniers actes au poste de Premier ministre, avant la passation de pouvoir avec Michel Barnier jeudi en fin de journée.

Dernière minute: réaction du NFP à la nomination de Michel Barnier

Michel Barnier nommé à Matignon, deux mois après les législatives



Emmanuel Macron a nommé ce jeudi 5 septembre l’ancien ministre et commissaire européen de droite Michel Barnier comme nouveau chef du gouvernement après 60 jours de crise politique.

L’ancien commissaire européen de droite devient, à 73 ans, premier ministre, avec la délicate mission de trouver un chemin dans une assemblée éclatée en trois blocs. Suivez les réactions avant la passation des pouvoirs, prévue à 18 heures selon l’entourage de M. Macron au « Monde ».



Sur la « directeurdecabinetisation » du poste de Premier ministre


Depuis 7 ans, une dérive qui ramène le premier ministre à un rôle d’exécutant déséquilibre tout l’édifice démocratique. Là, nous sommes en train d’atteindre un point co(s)mique : le président de la République cherche donc un premier ministre-directeur de cabinet, mais d’opposition…

par Cécile Duflot

Dans les bras des talibans



Pour la première fois depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, le gouvernement allemand a expulsé des personnes vers l’Afghanistan – 28 dans le premier vol de la semaine dernière. 

Comme Human Rights Watch et d’autres organisations l’ont largement documenté, la situation des droits humains en Afghanistan est catastrophique.

Plus de 21 000 migrants sont arrivés au Royaume Uni depuis le début de l’année



Depuis le début de l’année, entre le 1er janvier et le 3 septembre 2024, un peu plus de 21 400 migrants ont atteint les côtes anglaises à bord de « small boats ». Un chiffre en légère hausse par rapport à l’année dernière sur la même période. La France et le Royaume-Uni tentent depuis des années, à travers la militarisation de la frontière maritime, de freiner les traversées. En vain.

Avec combien vivent ceux qui n’ont rien pour vivre ?



Des centaines de milliers de personnes survivent avec des revenus indignes, faute d’accès aux minimas sociaux. Quelques sources statistiques permettent d’estimer la faiblesse de leurs ressources. Une analyse de Louis Maurin.

Destructions massives et injustifiées à Gaza : une enquête pour crime de guerre doit être ouverte  



Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.


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