Quelques heures après la fin de l’évacuation des migrants du camp de Saint-Denis, entre « 500 et 1 000 » personnes, selon des associations, restaient toujours à proximité du camp en attendant d’être mises à l’abri. Les forces de police ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Contre le transfert forcé imminent de Salah Hamouri
Protéger les victimes de violences conjugales est une mission d’intérêt général, elle ne saurait être soumise à une logique de marché
Plusieurs associations saisissent le Conseil Constitutionnel au sujet des articles de la Loi ASAP visant les occupants sans titre de logements vacants
Loi sécurité globale : la France rappelée à l’ordre par l’ONU
9 bonnes raisons de ne pas interdire la diffusion d’images permettant d’identifier les forces de l’ordre
Par Rémy Dufaut
France Info détaillait hier sur son site neuf affaires impliquant les forces de l’ordre dans lesquelles la vidéo a joué un rôle clé.
- 1) L’interpellation d’Abdoulaye Fofana (qui a inspiré le film « Les Misérables ») le 14 octobre 2008
Deux policiers sont condamnés en 2011 à quatre mois de prison avec sursis, et 3 600 euros de réparation et de frais de procédure.
- 2) Le coup de poing à un lycéen en marge d’un blocus le 24 mars 2016
Le gardien de la paix qui invoque un « malheureux concours de circonstances » est condamné en novembre 2016 à huit mois de prison avec sursis (sans inscription au casier judiciaire, ce qui lui permet de rester fonctionnaire de police).
- 3) Les violences reprochées à Alexandre Benalla le 1er mai 2018.
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron est actuellement visé par six procédures judiciaires distinctes. En ce qui concerne les violences du 1er-Mai, l’instruction s’est achevée en octobre, et la justice doit désormais déterminer la tenue ou non d’un procès.
- 4) Le passage à tabac de manifestants dans un Burger King le 1er décembre 2018
L’affaire, confiée à un juge d’instruction, donne lieu en juin 2020 à la mise en examen de quatre CRS, notamment pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ».
- 5) Le « gilet jaune » Jérôme Rodrigues grièvement blessé à l’œil le 26 janvier 2019
Au terme de l’enquête préliminaire confiée à l’IGPN, le parquet de Paris a ouvert en février 2019 une information judiciaire pour des « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec arme ».
- 6) Des violences contre deux « gilets jaunes » à Paris le 23 février 2019
Le policier de 29 ans a finalement été condamné, jeudi 12 novembre, à huit mois de prison avec sursis. Les deux manifestants ont de leur côté été condamnés en comparution immédiate à 8 mois de prison avec sursis pour les violences commises avant leur interpellation. Un procès en appel est prévu en mars 2021.
- 7) Un policier lance un pavé lors d’une manifestation le 1er mai 2019
Le policier de 44 ans est condamné, en décembre 2019, à deux mois de prison avec sursis pour « violences volontaires de la part d’une personne dépositaire de l’autorité publique ». Il s’agit de la première condamnation d’un policier pour violences, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes ».
- 8) La mort de Cédric Chouviat le 5 janvier 2020
Trois policiers membres de l’équipage sont désormais mis en examen pour « homicide involontaire », et une de leurs collègues est placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
- 9) Des injures racistes lors d’une interpellation le 26 avril 2020
Un policier comparaît devant le tribunal correctionnel de Bobigny le 4 mars 2021 pour « injure à caractère raciste ». Le préfet de police de Paris avait auparavant demandé la suspension des deux policiers qui ont reconnu être les auteurs des propos.
Et ça ne suffit pas ?
Apparemment non, puisque Grégory BESSON MOREAU, député de la 1ère circonscription auboise répond ce qui suit dans le même courriel généré automatiquement (reproduit ci-dessous en son intégralité) et adressé aux citoyens l’appelant à rejeter cette proposition de loi qui surfe sur l’inquiétant climat de peur en train de se développer dans notre pays :
[…/…]
« Le groupe LaREM, auquel j’appartiens, est fier de porter un texte qui vise à mieux protéger les Français et ceux qui nous protègent. Ce texte est la réponse aux attentes exprimées par les acteurs de terrain depuis longtemps et est articulé autour de deux axes : renforcer la protection de nos forces de l’ordre et améliorer le travail entre les différentes forces de sécurité (policiers nationaux et municipaux, gendarmes, sécurité privée). »
[…/…]
« Je m’inscris en faux contre votre position, par laquelle vous affirmez que cette proposition de loi est liberticide, qu’elle menace gravement les principes fondamentaux de notre démocratie et l’Etat de droit. Au contraire, les dispositions qu’elle contient permettent le strict respect des droits fondamentaux, du droit à la vie privée et de la liberté d’information. C’est pourquoi, j’apporterai mon total soutien à cette initiative. »
[…/…]
Apparemment on attend d’autres drames…
Courriel de Grégory BESSON MOREAU, député de la 1re circonscription de l’Aube
Monsieur,
C’est avec attention que j’ai pris connaissance du courriel que vous m’avez récemment adressé. Vous m’y faites part de votre opposition à certaines dispositions de la proposition de loi LaREM visant à renforcer la sécurité globale. Adoptée par la commission des lois le 5 novembre dernier, l’examen de cette proposition de loi se poursuivra dès le 17 novembre en séance publique.
Le groupe LaREM, auquel j’appartiens, est fier de porter un texte qui vise à mieux protéger les Français et ceux qui nous protègent. Ce texte est la réponse aux attentes exprimées par les acteurs de terrain depuis longtemps et est articulé autour de deux axes : renforcer la protection de nos forces de l’ordre et améliorer le travail entre les différentes forces de sécurité (policiers nationaux et municipaux, gendarmes, sécurité privée).
Des policiers, gendarmes, parfois leurs proches, sont menacés de mort parce qu’ils sont policiers. Il est intolérable que leurs identités puissent être divulguées sur les réseaux sociaux avec des messages incitant à la haine. Avec ce texte, nous renforçons considérablement leur protection avec l’interdiction de la diffusion d’images visant à leur nuire et le renforcement des peines de ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, mais aussi aux pompiers, aux maires. Nous ne remettons absolument pas en cause la liberté d’informer ! Diffuser des informations pour informer n’a pas pour but de nuire à l’intégrité physique ou psychique d’un policier ; ce qui sera un délit, c’est de diffuser des images avec l’intention de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’un policier. Cet engagement du Président de la République devant les forces de l’ordre nous le tenons ! En outre, le texte est explicite : rien ne fera obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, d’images et éléments dans le cadre des procédures disciplinaires ou judiciaires qu’elles mènent.
Avec ce texte, nous agissons également pour la montée en compétences des policiers municipaux et la structuration de nos forces de sécurité. Nous donnons les moyens aux différents acteurs de mieux travailler ensemble et de se recentrer sur leurs missions essentielles. dans le respect de la répartition des rôles avec les policiers et gendarmes nationaux, et renforçons leur rôle de proximité sur le terrain. Il ne s’agit pas de remplacer la police nationale par la police municipale mais de mieux travailler ensemble ! Il est hors de question de donner la qualification d’OPJ ou d’APJ à la police municipale : les actes d’enquête resteront la compétence de la police et gendarmerie nationale.
Ce texte donne justement les moyens aux différents acteurs de se recentrer sur leurs missions essentielles : les policiers municipaux seront renforcés comme acteurs de proximité sur le terrain et les forces de sécurité intérieure pourront se concentrer sur le fond des dossiers grâce aux nouvelles compétences accordées aux policiers municipaux et à la possibilité donnée à la police municipale de transmettre au procureur de la République directement des rapports et procès-verbaux établis par les agents de police municipale et immobilisation d’un véhicule sans passer par la police ou gendarmerie nationale.
Nous améliorons la structuration du secteur de la sécurité privée et consolidons ses exigences en termes de formation des agents en vue d’assurer partout les prestations de haut niveau qui sont attendues. Nous renforçons également les contrôles. Depuis 2017, nous avons fait de la sécurité l’une des priorités du quinquennat. Le Gouvernement et les élus de la majorité sont fiers d’avoir augmenté de plus d’un milliard d’euros le budget de la sécurité, d’avoir engagé le recrutement, sans précédent, de 10 000 policiers et gendarmes sur cinq ans après des années de suppressions de postes à droite comme à gauche ou encore d’avoir voté la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT). Pendant que les oppositions commentent, nous agissons !
Enfin, nous adaptons l’utilisation des outils technologiques, dont la vidéoprotection et la captation d’images, aux besoins opérationnels de terrain. Nous créons un régime juridique de captation d’images par drone, dans le respect des libertés publiques. L’utilisation de drones est très précieuse pour certaines missions de maintien de l’ordre, notamment lors des grands rassemblements. Il n’existe pas aujourd’hui de cadre juridique pour l’utilisation des drones par les forces de l’ordre. Conformément à̀ une demande de la CNIL et du Conseil d’État, nous le créons pour garantir le strict respect des libertés et droits fondamentaux, et en particulier le droit à la vie privée (article 22).
Mes collègues députés et rapporteurs de ce texte, Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot ont poursuivi un objectif simple : la protection de nos concitoyens ne se fera pas au détriment des libertés individuelles et publiques.
Parallèlement à la procédure législative, la Défenseure des droits a émis un avis concernant ce texte. Les rapporteurs ainsi que l’ensemble des députés du groupe y seront attentifs et tiendrons compte des remarques formulées. Le strict respect du droit à la vie privée et de la liberté d’information est notre boussole depuis 2017 : nulle avancée ne doit se faire au détriment du respect des droits fondamentaux.
Je m’inscris en faux contre votre position, par laquelle vous affirmez que cette proposition de loi est liberticide, qu’elle menace gravement les principes fondamentaux de notre démocratie et l’Etat de droit. Au contraire, les dispositions qu’elle contient permettent le strict respect des droits fondamentaux, du droit à la vie privée et de la liberté d’information. C’est pourquoi, j’apporterai mon total soutien à cette initiative.
Restant à votre disposition,
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Grégory BESSON MOREAU
Député de la 1re circonscription de l’Aube
Membre de la commission des affaires économiques
Tél : 01-40-63-03-14
Les brèves de Jean
L’actu à travers la loupe de Jean Camus
MIGRANTS
Une centaine de noyés au large de la Lybie.
Au moins 9 000 migrants ont péri en Méditerranée depuis le début de l’année.
Vendredi 13, vraisemblablement une centaine a péri en mer. « C’est absolument terrible », « on pouvait prédire que ce genre d’accidents allait arriver » selon le porte-parole pour le HCR (Haut-commissariat pour les réfugiés).
Un seul navire, espagnol, l’Open Arms opère actuellement en Méditerranée, 6 autres sont bloqués pour des motifs fallacieux.
Les différents naufrages ont eu lieu alors que le nombre des arrivées en Europe est au plus bas, mais les États de l’UE n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un mécanisme de répartition. Ils ont annoncé à la suite des attentats le renforcement des contrôles aux frontières.
RESEAUX SOCIAUX
Régulation des contenus : YouTube « incite » l’Europe « à la prudence ».
Les commissaires européens T. Breton (marché intérieur), M. Vestager (concurrence), jugent nécessaire de renforcer les obligations des plateformes. Le DSA ( Digital Services Act) sera rendu public le 2 décembre. Ne pas fixer de cadre, mais laisser la possibilité aux États membres de légiférer s’ils le souhaitent ?
LA LENTE FEMINISATION DES SCIENCES DURES
Dans le domaine des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), les femmes représentent à peine 20 à 25 % du total des experts, en baisse de 6 % entre 2013 et 2017. La proportion des Françaises a chuté de 11 % alors qu’elles (les femmes) ont progressé de 14 % dans l’UE.
Les stéréotypes sont très intériorisés, déjà dans les classes de lycée, (mêmes pour les lycéennes qui ont obtenu une mention très bien au bac S, moins d’un quart s’oriente vers une classe prépa scientifique, contre 1 garçon sur deux). Seulement 1960 pour l’agrégation mixte de math, 1972 pour la 1èrefille à Polytechnique. Et même dans le numérique, la valorisation des métiers a profité aux hommes.
Un guide des bonnes pratiques a été présenté au secrétariat d’État à l’industrie, il propose de nombreuses solutions.
Difficile d’écrire le futur sans s’appuyer sur la moitié de l’humanité.
ENVIRONNEMENT
Promue par l’OMS, l’initiative « One Health » affirme l’interdépendance des facteurs humains, animaux et environnementaux.
Réinvestir dans l’économie de la vie. Renforcer le lien entre la protection de la nature et celle de la santé.
Une occasion unique de mettre fin à l’exception française : Appel pour la mise en place d’un contrôle parlementaire des ventes d’armes françaises
Face à la deuxième vague du Covid-19, le gouvernement ne peut pas restreindre l’accès aux soins des personnes étrangères
LOI « SÉCURITÉ GLOBALE » : PROTÉGEZ LES DROITS FONDAMENTAUX ! INTERPELLEZ VOS DÉPUTÉS
Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence. Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires.
Faites entendre votre voix !
ICI
ou
ICI
Pour la liberté d’informer et d’être informé ! Pour la liberté d’expression contre une loi liberticide !
La rétention administrative, c’est de la criminalisation des personnes étrangères
Alors que des étrangers ont été testés positifs au coronavirus dans plusieurs CRA de France, InfoMigrants refait le point sur le maintien en activité de ces centres de rétention. Ces lieux de privation de liberté pour étrangers dans l’attente d’une expulsion sont pointés du doigt par les associations qui soulignent leur inutilité et leur « violence ».
Lire ICI
Loi dite néonicotinoïdes
Contre la loi « sécurité globale », défendons la liberté de manifester
Les brèves de Jean
L’actu à travers la loupe de Jean Camus
La nutrition accentue les disparités de taille.
La revue médicale « The Lancet » publie les résultats de travaux d’une équipe internationale: la taille et l’indice de masse corporelle d’enfants de 5 ans à 19 ans dans 193 pays depuis 1980, soit plus de 2000 études de populations.
La conclusion note une différence de près de 20 cm entre les jeunes de 19 ans dans les pays où ils sont les plus grands (Pays Bas, 183cm pour les garçons et 170 pour les filles) et les nations où ils sont les plus petits (Bengladesh, 165,1 cm et 152cm, Guatemala, Timor-Oriental). Exemple: à 19 ans une Guatémaltèque fait la même taille qu’une Néerlandaise de 11 ans, les Françaises de 19 ans font pour leur part la taille des Néerlandaises de 14 ans , pour les garçons l’écart est un peu moindre.
Au-delà des facteurs génétiques, c’est l’environnement économique, sanitaire et alimentaire qui se trouve au cœur des explications. A noter une forte croissance pour les Chinois en une génération.
Les auteurs de l’étude du Lancet appellent les Etats à avoir une politique alimentaire plus volontariste.
La pandémie constitue un facteur aggravant, la pauvreté augmente, elle va toucher plus encore les populations fragiles
La crise sanitaire et la jeunesse
Détresse psychologique: la crise sanitaire risque d’altérer la santé mentale des étudiants, selon les professionnels de santé.
Inaction climatique
L’État attaqué pour « inaction climatique » devant le Conseil d’État.
La commune de Grande-Synthe (exposée aux risques de submersion), rejointe par d’autres villes et des associations, attaque l’État pour carence fautive. Le rapporteur public demande une instruction supplémentaire au gouvernement et lui a donné 3 mois pour produire tous les éléments de la cohérence de la trajectoire empruntée.
Le Haut Conseil pour le climat juge que les actions de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni de [ses] objets.
Stéphane Hoynck (rapporteur public): « face à l’urgence climatique, tout retard pris maintenant ne se rattrapera pas »; il estime que « les objectifs ont un caractère contraignant » et que le Conseil d’État est fondé à les « contrôler ».
POLICE PARTOUT, IMAGES NULLE PART
Halte aux intimidations et aux amalgames !
Le HCR exhorte les États à mettre fin d’ici 2024 à la situation incertaine des apatrides
Le Covid-19 exacerbe les souffrances de millions d’apatrides à travers le monde, a souligné aujourd’hui le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Lire ICI
Plus de 1 000 expulsions de lieux de vie informels en France : « Expulser pérennise la précarité »
Ces douze derniers mois, plus de 1 000 expulsions d’habitats de fortune ont été recensées sur le territoire hexagonal malgré la crise sanitaire, relève un consortium d’associations. Parmi elles, Médecins du Monde dénonce une précarité toujours plus forte de ces populations expulsées.
Lire ICI
LA MOBILISATION POUR LE CLIMAT DOIT METTRE AU CENTRE LA QUESTION DES INÉGALITÉS
« Murmuration » de Jean Lefèvre
La réponse peu convaincante de Jordan Guitton
Un député RN de l’Aube ancien membre d’un groupe Facebook raciste
Selon une enquête du média Les Jours, une quinzaine de députés du Rassemblement national dont l’Aubois Jordan Guitton ont fait partie d’un groupe Facebook contenant des publications racistes et des appels aux meurtres.
« Racisme et appels au meurtre : 15 députés RN dans un groupe privé Facebook nauséabond », c’est ainsi que le média Les Jours titre son article paru le mercredi 18 décembre 2024 sur son site internet. Une enquête qui met en lumière l’appartenance d’élus du Rassemblement national au groupe « Rassemblement national (direction 2027 !) » où de nombreux messages à caractère raciste ont été publiés.
Après une action anti-avortement, neuf militants d’extrême droite jugés en Vendée
Neuf membres de l’Action française, âgés de 18 à 23 ans, ont comparu ce jeudi 19 décembre 2024, pour avoir dégradé la statue de Simone Veil, à l’occasion d’une action anti-avortement en marge du vote de l’IVG dans la constitution.
Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée pour le droit des femmes et en marge du vote de l’IVG dans la Constitution, les membres de « l’AF » – une des plus importantes structures d’extrême droite dans le pays, et la plus vieille – ont vandalisé la statue dans une mise en scène macabre.
Pour les allocataires du RSA, un inquiétant « compte à rebours » a commencé
A partir de janvier, la réforme de France Travail entrera en vigueur, et avec elle les 15h d’activités obligatoires pour les allocataires du RSA ainsi que l’intensification des contrôles. Agents de l’ex-Pôle emploi comme usagers s’inquiètent.
« Recensement de la population Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents »
« On ne nous donne ni eau, ni nourriture ! » : à Mayotte, dans le bidonville de Majikavu, des sinistrés laissés à l’abandon depuis le cyclone
Ni eau, ni nourriture, des conditions d’hygiène déplorables… C’est désormais le quotidien des habitants des bidonvilles à Mayotte depuis que le cyclone Chido a ravagé l’archipel. franceinfo s’est rendu dans le bidonville de Majikavu, à la rencontre de sinistrés qui oscillent entre colère et désespoir.
À Mayotte, les bidonvilles et habitations précaires déjà en reconstruction : « On n’a rien »
Emmanuel Macron a promis de mettre fin aux bidonvilles de Mayotte, après que l’île a été dévastée par le cyclone Chido. Mais beaucoup d’habitants ont déjà commencé à reconstruire leurs habitations de fortune.
« On a toujours vu personne » : à Mayotte, les habitants des bidonvilles attendent toujours de l’eau et de la nourriture
Les bidonvilles, qui représentent près d’un tiers des habitations de Mayotte et abritent une grande partie de personnes en situation irrégulière, ont été les endroits les plus dévastés par Chido. Cinq jours après le passage du cyclone, les habitants attendent toujours les premières distributions de nourriture qui tardent à se mettre en place. Ils sont livrés à eux-mêmes et leurs stocks de vivres s’amenuisent.
Mayotte : « Dans les ‘bangas’, les gens ont peur mais ils ne vont pas rester cachés, ils vont mourir de faim sinon »
Six jours après le passage du cyclone Chido, Desire (prénom d’emprunt), une mère de famille burundaise de 42 ans sans-papiers, raconte que la soif et la faim l’ont poussée à sortir de son appartement du quartier de Cavani, à Mamouzou, dévasté, pour aller chercher de l’eau. La peur d’être arrêtée et expulsée, l’avait conduite, les premiers jours, à rester cachée. Témoignage.
« C’est pas moi, le cyclone ! » : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais
Emmanuel Macron a quitté vendredi midi Mayotte, archipel français de l’océan Indien dévasté le week-end dernier par le cyclone Chido. Il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts.
« Vous êtes contents d’être en France » : les oppositions s’indignent de propos d’Emmanuel Macron à Mayotte, après le cyclone Chido
Le chef de l’Etat, visé par des appels à la démission, s’est lancé, jeudi, dans un appel à l’unité en affirmant que les sinistrés seraient « 10 000 fois plus dans la merde » si Mayotte n’était pas un département français.
C’est un face-à-face qui n’est pas passé inaperçu. Des propos tenus par Emmanuel Macron à Mayotte devant des habitants ont été vivement dénoncés par l’opposition, vendredi 20 décembre, six jours après le passage du cyclone Chido dans l’archipel.
«Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas
Les déclarations présidentielles à Mayotte, jeudi 19 décembre, face à la colère des habitants démunis après le passage du cyclone Chido, ont été vivement dénoncées de toutes parts.
François Bayrou avait déjà été sous le feu des critiques, lundi 16 décembre, pour s’être rendu à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est maintenant à Emmanuel Macron de susciter la polémique pour son attitude vis-à-vis du département français. Le chef de l’Etat y est en visite depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi, une petite semaine après le passage de Chido. Sur place, Emmanuel Macron a fait face à la défiance des habitants en colère. Pris à partie et hué jeudi soir par une foule de personnes criant «Macron démission !» au terme de sa première journée dans l’archipel français dévasté, le président de la République s’est emporté.
Mayotte : un deuxième cyclone appelé Macron
Le passage du cyclone Chido a laissé Mayotte en ruines, ravageant les maisons, les familles, et les espoirs d’une population déjà éprouvée par les crises incessantes. Dans ces moments où tout semble s’effondrer, on aurait pu espérer que le président de la République vienne avec des paroles de réconfort, d’amour et de compassion. Mais à la place, c’est un tout autre spectacle qui s’est joué. Une scène digne du temps des colonies. Par Haidari Nassurdine et Soilihi Chahidati.
À Mayotte, le mépris colonial ordinaire d’Emmanuel Macron
Pour Rokhaya Diallo, c’est parce que son histoire s’inscrit dans celle de la domination coloniale qu’Emmanuel Macron croit que les Mahorais.es devraient se satisfaire de leur situation et exprimer une gratitude éternelle envers la France.
Dérapage d’un badaud éméché nostalgique de la colonisation ? Non, ces propos sont ceux prononcés en conscience par Emmanuel Macron. Le président de la République en déplacement après la catastrophe naturelle n’a pu s’empêcher d’afficher le mépris colonial propre au rapport de la France à ses anciennes colonies désormais départementalisées.
Édition et presse. Gaza, symbole d’un tour de vis idéologique
Le jour de son arrivée en septembre aux éditions du Seuil, Coralie Piton, la patronne venue de McKinsey, voit d’un mauvais œil la sortie du Livre noir de Gaza, coordonné par Agnès Levallois. Et à Marianne, la directrice Natacha Polony, considérée comme critique de la guerre israélienne à Gaza, vient d’être débarquée. Signes de plus d’une menace sur les libertés éditoriales des milliardaires catholiques et réactionnaires. Et, bien entendu, pro-israéliens.
Aux Etats-Unis, un ours abattu par un chasseur tombe d’un arbre et tue un autre chasseur
L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.
Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.
À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité
Malades, enceintes ou avec des enfants en bas âge… À Lyon, plus de 460 femmes en demande d’asile ont été laissées à la rue par l’État depuis 2023. Au mépris de la loi, l’administration ignore les signalements des travailleurs sociaux et les appels à l’aide répétés de ces femmes vulnérables, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.
Violences contre les travailleuses du sexe: les migrantes en première ligne
Une trentaine de personnes se sont rassemblées mardi 17 décembre près de l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux travailleuses du sexe victimes de violences et réclamer une meilleure protection. Les agressions envers ces femmes ont explosé en 2024, avec une augmentation alarmante de 6% par rapport à 2023. Parmi les victimes, la majorité sont des migrantes en situation irrégulière et qui n’osent pas porter plainte.
On ne retournera pas sous les ponts !
Depuis le 10 décembre 2024, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique, un lieu culturel de la Ville de Paris. Nous sommes près de 250 jeunes à l’intérieur, c’est-à- dire la quasi-totalité des mineur.es non-accompagné.es qui dormaient dehors il y a encore quelques jours. Avec le soutien du lieu, nous exigeons de l’État des solutions d’hébergement dignes et pérennes. En l’absence de réponse du gouvernement, c’est à la Mairie qu’il incombe la responsabilité de mettre à l’abri celles et ceux qui dorment dans ses rues.
Mayotte : une « catastrophe naturelle » peut en cacher une autre…
« Ne partez pas trop vite sans nous avoir donné des solutions », une femme interpelle Emmanuel Macron à sa descente d’avion
Dès sa descente de l’avion, une femme a interpellé Emmanuel Macron et lui a fait part de sa détresse.
« On n’a plus d’eau, plus d’électricité, on n’est plus à l’abri avec nos enfants. »
C’est le cri de détresse de cette dame qui parle à Emmanuel Macron. Elle a l’occasion d’exprimer sa détresse lorsque le chef de l’Etat vient la saluer.
« Monsieur le président, ne partez pas trop vite. Mayotte est démolie. On est sans eau, on est sans électricité, sans nourriture, il n’y a aucun endroit où aller parce que tout est démoli. On n’est même pas à l’abri avec nos enfants », continue cette Mahoraise.
Cyclone Chido à Mayotte : au cœur de villages coupés du monde, qui n’ont reçu aucune aide depuis la catastrophe
Si les premiers colis humanitaires sont arrivés dans plusieurs villes mahoraises, d’autres zones restent totalement isolées. Quatre jours après la catastrophe, leurs habitants sont toujours livrés à eux-mêmes.
« Là, le mode survie est activé » : à Mayotte, les habitants face au défi de trouver eau et nourriture
Le blocage des prix annoncé par le gouvernement pourrait apporter un peu de réconfort aux Mahorais qui ces derniers jours faisaient face à une flambée des prix des produits de consommation courante.
Emmanuel Macron est attendu jeudi 19 décembre à Mayotte, près d’une semaine après le passage du cyclone Chido, qui a fait 33 morts selon un bilan très provisoire. Le président doit notamment se rendre à l’hôpital ainsi que dans un quartier en grande partie détruit. Il rencontrera sans doute des habitants qui manquent encore de tout.
« J’ai peur de me faire arrêter en allant aux distributions alimentaires »: à Mayotte, la survie des migrants après le passage de Chido
Quatre jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’île de Mayotte, les secours s’activent pour venir en aide aux sinistrés. Parmi eux, les migrants sont particulièrement vulnérables et les témoignages recueillis font part d’une situation critique. Beaucoup craignent d’être arrêtés par les autorités françaises et expulsés en demandant de l’aide.
Comores: Moroni indigné après les propos de Bruno Retailleau sur le durcissement de la lutte contre l’immigration à Mayotte
Quatre jours seulement après le passage destructeur du cyclone Chido à Mayotte, le ministre démissionnaire français de l’Intérieur a de nouveau déclaré, mercredi 18 décembre, que la reconstruction de l’île passait aussi par un nouveau durcissement de la législation contre l’immigration clandestine en provenance des Comores. Une déclaration qui suscite une très vive réaction à Moroni.
Cyclone Chido à Mayotte : quand l’obsession migratoire écrase la justice climatique
Après le passage, ce samedi 14 décembre, d’un cyclone d’une violence inédite sur l’île de Mayotte, département français d’outre-mer, les conséquences matérielles et humaines sont colossales. Comment expliquer ce désastre climatique en brandissant la carte de la migration clandestine ?
Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne de destruction totale menée par Israël
Les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens au cours des 14 derniers mois, le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles, le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire détruisent les conditions mêmes de la vie à Gaza, selon un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « Gaza : la vie dans un piège mortel ». MSF réitère son appel à toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Israël doit cesser ses attaques ciblées ou indiscriminées contre les civils, et ses alliés doivent agir sans délai pour protéger la vie des Palestiniens et faire respecter les règles de la guerre.
Israël commet le crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza
La privation d’eau généralisée imposée par les autorités israéliennes menace la survie des habitants de Gaza.
Les autorités israéliennes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.
France. L’amitié avec Israël comme excuse de la violation du droit international
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a finalement émis les mandats contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la France s’est distinguée par un communiqué suggérant qu’elle ne procéderait pas à leur arrestation. Si la justification juridique de cette position est plus qu’incertaine, l’affichage d’une amitié historique et d’une collaboration continue avec Israël pose problème au moment où les preuves du génocide de Gaza s’accumulent.
Nicolas Sarkozy définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes
La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.
Louis Sarkozy : le capital médiatique s’hérite aussi
Le journalisme politique dans sa bulle.
« Cyprien, vous nous révélez une information qui va faire du bruit, plastronne Apolline de Malherbe au micro de RMC. Louis Sarkozy, le fils de l’ancien Président, se lance en politique ! » (11/12) Grande connaisseuse du microcosme médiatique parisien, l’intervieweuse en chef du groupe de Rodolphe Saadé avait – malheureusement – vu juste : la « nouvelle » fait frétiller la presse people (Gala, Public, Purepeople, etc.) autant que le petit monde des journalistes politiques, où l’information est tellement dévaluée que n’importe quel non-événement est promis à un avenir de fait politique.
La méga-bassine de Sainte-Soline illégale en l’état
La Cour administrative d’appel de Bordeaux annule les autorisations de quatre réserves sur les bassins de la Sèvre Niortaise et du Mignon. Parmi elles, celle de Sainte-Soline, théâtre de violents affrontements en mars 2023
Mayotte : la catastrophe qui détruit, les personnes, les biens et les droits
Les dévastations subies par Mayotte suite au passage du cyclone Chido sont une catastrophe totale. Ses effets sont aggravés par une situation d’exception discriminatoire permanente. Ce département français n’est pas régi par les lois communes de la République, mais par une dégradation des droits de populations qui n’ont qu’un seul défaut, exister sur place.
Procès des viols de Mazan : les juges peuvent-ils faire évoluer la loi sur le viol ?
Alors que les juges de la Cour criminelle du procès des viols de Mazan doivent rendre leur décision dans les prochaines heures, leur verdict peut-il changer la donne en matière de violences sexuelles ? Les magistrats peuvent-ils participer à faire évoluer la loi sur le viol ?
Affaire Pelicot : Éric Dupond-Moretti a une « petite réserve » sur le procès des viols de Mazan
L’ancien garde des Sceaux s’est permis une critique à l’égard des soutiens à Gisèle Pelicot lors du procès des viols de Mazan, qui touche à sa fin.
« Je suis un peu circonspect sur les manifestations au sein du Palais de justice ». À la veille du verdict dans l’affaire Pelicot, Éric Dupond-Moretti a donné son avis sur ce procès hors-norme qui se déroule depuis le mois de septembre à Avignon. S’il en reconnaît l’importance, l’ex-garde des Sceaux, qui sera à l’affiche de son propre one man show début février, a émis quelques réserves.
Gaza: «À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux»
Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.
Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages
Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé.
Poursuivant ses opérations militaires au Liban-Sud, trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne a mobilisé mercredi des chars dans la région de Marjeyoun et fait exploser plusieurs bâtiments de localités de la région de Tyr, selon notre correspondant Mountasser Abdallah.
Le défenseur des baleines Paul Watson est libre !
Après 149 jours passés en prison à Nuuk (Groenland), le militant écologiste et défenseur des baleines Paul Watson va enfin être libéré par les autorités danoises. Il ne sera pas extradé vers le Japon qui souhaitait poursuivre l’activiste pour le prétendu sabotage d’un navire nippon chassant illégalement des cétacés en 2010.
18 décembre: Journée internationale des migrants
Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »
Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.
« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes
Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.
« Comment elle a pu en arriver à faire ça ? » Au procès d’Audrey B., la vie d’avant l’infanticide
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