En prison sous COVID-19 : « C’est comme si il n’y avait pas de virus… »

La suppression des parloirs isolent une fois de plus les détenu-e-s. Plusieurs organisations appellent à désengorger les prisons par tous les moyens. Illustration: Sly2

Alors que les habitant-e-s du pays sont appelé-e-s à rester chez elleux pour endiguer la propagation du coronavirus, les prisonnier-e-s -entassé-es dans des prisons surpeuplées- vivent déjà dans une situation sanitaire alarmante. En dépit des mesures annoncées par Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, un détenu évoque un quotidien où personne ne semble avoir pris conscience de la gravité des événements : manque d’information, manque de protection, manque de tout… Avec le confinement des familles, et la suppression des visites aux parloirs, i-els sont désormais plus seul-e-s qu’i-els ne l’ont jamais été.

« J’ai les nerfs », lance ce détenu de 23 ans au téléphone portable, ce mardi 17 mars. L’annonce soudaine un peu plus tôt dans la journée, et avec effet immédiat, de la suppression des visites aux parloirs est plus qu’amère : elle est brutale. Dans cette maison d’arrêt pour hommes, les parloirs rythmaient, il y a encore peu, la vie derrière les barreaux. « Le vendredi, c’est la livraison du tabac. Mardi, Mercredi et Vendredi c’est parloir ». Depuis 15 mois, il voit sa famille en moyenne deux fois par semaine, pour prendre des nouvelles de l’extérieur et récupérer du linge. Pour lui, comme pour d’autres, les parloirs sont donc essentiels. « On a le moral à zéro», souffle-t-il. Les gardiens l’ont prévenu à 13h que sa mère ne viendrait pas à 16h30. « Ils nous ont dit qu’ils avaient appelé nos familles et qu’il n’y avait pas de parloir. Fin.», résume-t-il.

Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, a beau avoir annoncé des mesures compensatoires via l’installation de téléphones fixes dans les cellules, la réalité sur le terrain est autre. « C’est des cabines en fait… », décrit-il.

« Tu ne sais pas comment c’est dur pour celui qui n’a pas d’argent sur son pécule : une minute, c’est 30 centimes… Non ! C’est un euro ! T’imagines, tu téléphones 30 minutes et tu claques 30 balles ?!

“Lundi, c’est la première fois que les gardiens nous en parlaient” — Un détenu de 23 ans

Le coronavirus n’a fait intrusion dans la vie des détenu-e-s que très récemment, faute de communication de l’administration pénitentiaire. Alors que le monde extérieur est chamboulé depuis plusieurs mois par la pandémie, les informations sur ce sujet n’ont commencé à circuler à l’intérieur de la prison que depuis le début de la semaine. «Lundi, c’est la première fois que les gardiens nous en parlaient », se rappelle-t-il. Les membres du personnel pénitentiaire leur annoncent d’abord qu’ils ne laisseront pas entrer les visiteurs-ses âgé-e-s de plus de 70 ans. « Mais ils n’en n’ont parlé qu’aux gens qui avaient des parloirs », précise-t-il.

Sans moyens –légaux- de contact avec l’extérieur, et en l’absence de dialogue avec l’administration, ces détenus tentent le système D pour dénicher de maigres infos sur la situation. Il y a bien sûr la télévision –payante- quand celle-ci fonctionne correctement. « Je ne capte ni BFM ni C-News, alors je demande aux autres quand je suis en promenade », indique-t-il.

Distanciation sociale dans 9m²

Il partage une cellule de 9m² avec un autre prisonnier. Alors, quand on lui demande si il y a du savon à disposition -conformément aux propos de la ministre de la Justice- même sans haut-parleur il n’a pas besoin de répéter la question à son co-détenu. Les deux garçons s’esclaffent. Difficile de pratiquer la « distanciation sociale » dans 9m². De toute façon, ils n’ont pas été informés des mesures barrières à suivre.

164 personnes étaient enfermées dans cette maison d’arrêt au 1er janvier 2020 selon l’Observatoire International des Prisons, alors qu’elle ne compte que 97 places. Soit une surpopulation de 169%.

“Moi je suis en mandat de dépôt donc on est 12 en promenade.
Les autres, ils sont une trentaine, comme d’habitude… Plus les rats” — Un prisonnier en maison d’arrêt

La pandémie, ici, est traitée comme un sujet mineur. Pas de masque pour les gardiens. Pas de changements notables non plus lors des promenades, qui devraient pourtant se tenir en groupes réduits. « Moi je suis en mandat de dépôt donc on est 12 en promenade. Les autres, ils sont une trentaine, comme d’habitude… Plus les rats”.

C’est comme si il n’y avait pas le virus. C’est pareil… Sauf qu’ils nous ont baisé sur les parloirs », explique ce jeune détenu. En définitif, cette maison d’arrêt n’a pas accueilli de visiteurs-ses depuis le week-end dernier, alors que la mesure ne devait prendre place qu’à partir de ce mercredi.

Voir ce thread sur Twitter :

Point sur la situation #coronavirus en #prison Malheureusement, comme aucun plan n’avait été prévu, on va vers la même situation qu’en Italie : un risque d’épidémie grave, l’arrêt des contacts avec l’extérieur, des surveillant·e·s en première ligne, des mutineries, des drames ⤵️
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 19, 2020

 

Mutineries : nom féminin. Révoltes contre une autorité établie

Ils auraient pu au moins nous proposer une promenade en plus, pour compenser la fin des parloir”   — Le jeune homme au téléphone

Ailleurs en France, les « mutineries » se succèdent dans les établissements pénitentiaires. L’isolement, l’ennui et le manque de communication des autorités sur la situation sont propices aux fausses informations et à la panique. Dans plusieurs lieux, la rumeur court sur l’interdiction des livraisons en prison; notamment celles des plateaux-repas. Répertoriées sur le site ActuPenit.com, les protestations contre l’interdiction des parloirs se multiplient de jours en jours : Grasse, Nancy, Valence, Saint-Etienne, Angers, Toulon, Perpignan, Bois d’Arcy, Nanterre et Réau – à l’heure où nous écrivons ces lignes.

“Ces mouvements collectifs font suite à la restriction des activités et des parloirs”, indique le site qui parle d’un “chaos”.

« Ils auraient pu au moins nous proposer une promenade en plus pour compenser la fin des parloirs…», regrette également par téléphone le jeune homme.

Les conditions d’enfermement dans les établissements pénitentiaires français n’ont néanmoins pas attendu le coronavirus pour être déplorables, et déplorées. En métropole et en Outre-Mer, le taux d’occupation des établissements pénitentiaires s’élevait en moyenne à 116% au 1er janvier 2020 (À LIRE : Combien y a-t-il de personnes détenues en France ?). Dans un arrêt rendu publique en début d’année, la Cour Européenne des Droits de l’Homme avait pointé « l’existence d’un problème structurel », tout en soulignant l’absence de « conditions de détention décentes » dans certaines prisons.

L’accès au soin, également, ressemble très peu à une promenade de santé. Coronavirus ou pas, certain-e-s détenu-e-s hésitent à réclamer les soins dont i-els ont besoin, à cause des conditions de l’hospitalisation made in prison.

“J’ai eu une rage de dents et on m’a proposé un rendez-vous avec une dentiste un mois après. J’ai refusé d’y aller. Un mois après, à quoi ça sert?”, raconte ce détenu.

Un rapport de 2016 portant sur cette thématique évoque effectivement une insuffisance de l’offre de soin, ainsi qu’une «réticence chronique » à se faire soigner en chambre d’isolement. L’hospitalisation en prison va de pair avec « l’éloignement des familles, l’absence d’espace de déambulation à l’air libre et l’impossibilité de fumer ».

L’isolement –social, médiatique et sanitaire- à marche forcée qui incombent aux détenu-e-s risque une fois de plus de fragiliser les personnes enfermées. Rappelons que le taux de suicide est six fois plus important en prison.

Alors qu’un détenu de Fresnes a déjà perdu la vie à cause du COVID-19, le virus remet sur la table le bien-fondée de la politique du tout carcéral. Dans ce contexte exceptionnel, en France et en Italie, des voix s’élèvent pour faire sortir les détenu-e-s du confinement inflexible dans lequel i-els vivent, en privilégiant les aménagements de peine ou la grâce pour certaines d’entre elles.

©LaMeute – Mes pour le texte & Sly2 pour l’illustration

 

 

Source: https://www.lameute.info/posts/en-prison-sous-covid-19-cest-comme-si-il-ny-avait-pas-de-virus-

 

Covid-19 : pour que la solidarité ne soit pas qu’un vain mot.

 

Je veux aider

 

Communiqué de la LDH

 

 

La lutte contre le Covid-19 ne doit oublier personne

Comment enrayer le déclin de la démocratie ?

Le combat de la LDH


Lundi 25 novembre

Maison de l’animation culturelle de PONT-STE-MARIE, 10 Avenue Michel-Berger




18 h: assemblée générale statutaire

19 h: Simine Fathi, artiste iranienne réfugiée, présente ses oeuvres exposées dans la salle

19h15: intervention de Patrick Baudoin, président d’honneur de la LDH, sur la démocratie en danger, suivie d’un débat.

Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Par David Durlot

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Cet événement aura lieu le lundi 25 novembre.

A Troyes, le rassemblement a eu lieu hier soir. Les prénoms de plus de 1000 femmes tuées en France depuis 2017 étaient inscrits sur une banderole. Les viols et les violences perdurent. Chaque année, les victimes semblent toujours aussi nombreuses. La prévention, le sensibilisation et l’éducation ne sont probablement pas suffisamment orientées pour que ce phénomène diminue, cesse.

Mais il ne faut pas oublier aussi la situation de milliers, de millions de femmes en Inde, et dans bien d’autres pays, victimes d’hommes peu scrupuleux.

« Elles

Elles, elles n’ont pas le droit de fréquenter les salles de sport

Il est interdit aux auto-écoles de leur délivrer un permis de conduire

Les tribunaux spécialisés ne leur sont plus autorisés

Celles qui étaient juges ont été relevées de leur fonction

Pour elles, les châtiments corporels et les exécutions publiques se sont généralisés

Elles sont victimes de la misogynie et de l’oppression

Le viol est couramment impuni

Leurs demandes de divorce sont systématiquement refusées

Il leur est interdit de chanter en public

Il leur est interdit de lire en public

Il leur est donc interdit de faire entendre leur voix en public

Elles se doivent de couvrir leur corps entièrement en présence d’homme n’appartenant pas à leur famille

Il leur est interdit de sortir en laissant apparaître leur visage

Elles n’ont pas le droit de se maquiller

Elles n’ont pas le droit de se parfumer

Après l’âge de 12 ans, pour elles, l’école c’est terminé

Il leur est interdit de postuler à de nombreux emplois

Il leur est interdit de parcourir de longues distances sans l’accompagnement d’un homme

Aller dans un parc n’est même plus envisagé

Il leur est interdit de travailler dans des ONG

Les actrices ne peuvent plus se produire dans des séries télévisées

Ils attaquent leur existence, le fait d’exister

Véritable persécution fondée sur le sexe, ce qui est un crime contre l’humanité

Elles, elles sont 28 millions, elles, ce sont les femmes afghanes »

David Durlot

Contre les violences sexistes et sexuelles

Voyage à Gaza

La démocratie en danger

 

Lundi 25 novembre


19h15

Maison de l’Animation et de la Culture (MAC) de PONT-SAINTE-MARIE

10 Avenue Michel-Berger

Archivés depuis l’époque des « gilets jaunes », les cahiers de doléances pourraient être exploités par le gouvernement



Le Premier ministre Michel Barnier souhaite les remettre au goût du jour et s’en inspirer pour faire des propositions.

En 2018, lors des manifestations des « gilets jaunes », des cahiers de doléances avaient émergé dans de nombreuses communes, permettant aux citoyens de s’exprimer sur leurs préoccupations. A Auger-Saint-Vincent, dans l’Oise, le maire conserve précieusement les copies de ces documents, témoins d’une époque où l’écoute des citoyens était au cœur des préoccupations locales. Quand il y a une crise, il faut écouter les personnes qui sont et qui se sentent mal, explique-t-il.



Les doléances


Cinq ans après les gilets jaunes, que sont devenus les témoignages des cahiers de doléances ?

« Nous sommes le sol sur lequel vous marchez, ça ne peut plus durer, on va se soulever ou s’effondrer. Et c’est vous qui allez tomber de haut, pas nous. Puisque nous sommes le sol sur lequel vous marchez.  » C’est une des doléances retrouvées dans les cahiers citoyens du Nord.

Depuis trois ans, des milliers de contributions sont « enterrées » dans les archives départementales des 101 départements français.
Depuis les doléances révolutionnaires, il n’y avait pas eu d’exercice de démocratie directe avec une aussi large participation : environ 2 millions de contributions au total. Comment ces textes, éminemment politiques, ont-ils pu être occultés du débat public ? Alors que les taux d’abstention s’envolent à chaque élection et que les Français s’éloignent inexorablement de la politique, il est urgent d’aller rouvrir ces cahiers !

(pardon pour la pub)

« Il a pointé les pictogrammes douleur, blessure et fesses » : les enfants en situation de handicap, particulièrement vulnérables face aux violences sexuelles



Les équipes de « L’Œil du 20 heures » sont allées à la rencontre de familles dont les enfants handicapés ont été confrontés à des violences sexuelles au sein de centres spécialisés.

À 15 ans, Nathan a l’âge mental d’un petit enfant, incapable de prononcer le moindre mot. Atteint d’une déficience intellectuelle sévère, il a toutefois réussi à sauver sa peau et celle de ses amis. Parce qu’il a appris très tôt à communiquer avec des pictogrammes, il a pu raconter qu’il avait été agressé sexuellement par un éducateur dans son institut médico-éducatif (IME), le Centre Lecourbe, situé à Paris.

Faits-divers en série : la Chine au bord de la crise de nerfs ?



Voiture bélier, attaques au couteau : plusieurs faits divers mortels ont eu lieu ces dernières semaines en Chine. Une multiplication d’incidents qui renvoie du pays l’image d’une cocotte-minute sociale sur le point d’exploser.



L’Ukraine accuse la Russie d’avoir tiré un missile intercontinental, le Kremlin ne commente pas



La Russie a tiré jeudi matin un missile intercontinental sur l’Ukraine, une première depuis le début son invasion en 2022, a affirmé Kiev. Une accusation qui intervient après l’utilisation mardi et mercredi par l’Ukraine de missiles américains et britanniques à longue portée pour frapper en profondeur le territoire russe, une première là aussi dans le conflit.

La Cour pénale internationale émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et le chef de la branche armée du Hamas


La chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a émis ce jeudi 21 novembre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans la bande de Gaza, a annoncé la CPI jeudi. Elle a également émis un mandat d’arrêt contre le dirigeant de la branche armée du Hamas, le Palestinien Mohammed Deif.

Ces mandats d’arrêts sont un évènement, car c’est la première fois que la CPI réclame l’arrestation d’alliés des occidentaux, et des États-Unis en particulier, rapporte notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas.



« La logique d’Israël est de provoquer une nouvelle Nakba », un nouvel exode des Palestiniens


Entretien. Plus de trente ans après les Accords d’Oslo pour une paix entre Israéliens et Palestiniens, le Proche-Orient s’enfonce dans une guerre totale. Pour comprendre cette spirale de violences sans limites, il faut remonter à l’origine d’un conflit plus que centenaire, c’est à dire à la question du partage du territoire de la Palestine, souligne le sociologue Rachad Antonius, auteur d’un essai « La conquête de la Palestine : de Balfour à Gaza, une guerre de cent ans ». Ouvertement engagé en faveur de la cause palestinienne, ce spécialiste des sociétés arabes contemporaines et du Proche Orient apporte des arguments  parfois très radicaux, et qui peuvent heurter. Analyse et opinion se mêlent ici, comme l’auteur le reconnaît lui-même. Mais nous pensons qu’il est intéressant de prendre connaissance de ce point de vue, même si on n’y adhère pas. 



« Donnez à manger à ces gens que vous tuez »


Le ministère de l’intérieur du Hamas a annoncé hier, dans un communiqué retransmis par la chaîne Al-Aqsa, que la Brigade Sahmé (« Flèche »), sa force d’intervention rapide, a lancé un assaut contre, je cite, « les gangs de pillage de l’aide alimentaire et humanitaire qui entre à Gaza », faisant un bilan de 20 morts. Parmi les victimes, des membres du gang, des policiers et aussi des innocents qui se trouvaient là. 

Le témoignage de Rami Abou Jamous.


« Je ne dors pas la nuit, je n’ai pas assez de sommeil dans mon corps », les enfants à la rue sont toujours plus nombreux à Lyon



Alors que le collectif Jamais Sans Toit célèbre ses 10 ans, les enfants à la rue sont toujours plus nombreux dans la Métropole de Lyon. Le campement de la Place Carnot, où ils sont une trentaine, s’apprête à être démantelé, sans solution d’hébergement d’urgence.

L’Arabie saoudite a exécuté plus de 100 étrangers en 2024, un record absolu



L’Arabie Saoudite a désormais un dramatique record : plus de 100 étrangers ont été exécutés dans le royaume en 2024, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur les annonces officielles. En rajoutant les prisonniers saoudiens, le chiffre monte à près de 300 exécutions pour cette seule année. 



Arabie saoudite : Le Fonds d’investissement public est impliqué dans des abus


Le prince héritier Mohammed ben Salmane consolide son pouvoir en contrôlant ce fonds d’une valeur de près de 1 000 milliards de dollars.

Le fonds souverain de l’Arabie saoudite, le Fonds d’investissement public (Public Investment Fund, PIF), a facilité des violations des droits humains et a tiré profit de divers abus, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

Arrêts maladie : ce que le plafonnement des indemnités va coûter



Le plafonnement des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt maladie va coûter directement ou indirectement 800 millions d’euros aux entreprises et aux salariés, selon des acteurs de la prévoyance.

Le plafonnement décidé par le gouvernement Barnier dans le cadre du projet de budget de la Sécu 2025 représente « un surcoût d’environ 800 millions d’euros en année pleine pour les entreprises et leurs régimes de prévoyance », selon les calculs du CTIP, qui regroupe les instituts de prévoyance paritaires (gérés par le patronat et les syndicats). Ce surcoût se traduira « par une hausse de 4% des cotisations de prévoyance collective » payée par les entreprises et les salariés, a indiqué le CTIP.



Absentéisme dans la fonction publique : un nouveau rapport vient contredire le ministre Guillaume Kasbarian


Le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian veut augmenter le nombre de jours de carence dans le public, car l’absentéisme des agents de la fonction publique a augmenté. Sauf que, selon de nouveaux chiffres, leur absentéisme a en réalité diminué en 2023.

Mazan, le procès de la lâcheté ?



Aujourd’hui dans « Parlons-en », retour sur un procès qui marquera l’histoire judiciaire française et alimentera le débat public : celui des viols dits de Mazan. Ce mercredi, il entre dans sa dernière ligne droite. « Le procès de la lâcheté », a dénoncé à la barre Gisèle Pelicot, la victime, pointant un système qui tolère encore l’idée qu’il y aurait des viols plus graves que d’autres. Décryptage avec Maître Carine Durrieu-Diebolt, Elsa Labouret, porte-parole d’Osez le féminisme, Noémie Renard, autrice de « En finir avec la culture du viol » (Les Petits Matins, 2018), et Marie Schuster, envoyée spéciale à Avignon.



Guerre au Proche-Orient : nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza



Le projet de texte exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Nouvelle opposition de Washington. Les Etats-Unis ont empêché, mercredi 20 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien. Le projet de texte préparé par les 10 membres élus du Conseil, et consulté par l’AFP, exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages« .



Quand des Juifs Israéliens s’engagent pour les Palestiniens : portraits croisés d’une minorité invisibilisée


Ils ont entre 15 et 58 ans et participent à des actions en soutien aux Palestiniens « victimes de violences des colons, de l’armée israélienne dans les territoires occupés, et de bombardements dans la bande de Gaza ». En Israël, ils prennent part aux manifestations organisées chaque samedi, ainsi qu’à d’autres événements plus ponctuels pour exprimer leur opposition à la politique « génocidaire » de Benyamin Netanyahou. Pour Blast, six Israéliens ont accepté de partager leurs parcours et convictions sans filtre.

20 novembre: Journée mondiale de l’enfance



Depuis 2013, plus de 120 000 enfants et jeunes ont déjà donné leur avis sur l’exercice de leurs droits en France ! L’UNICEF France a en effet conçu la Consultation nationale des 6-18 ans pour mesurer l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant au quotidien et permettre aux enfants et adolescents de s’exprimer et de prendre part aux décisions qui les concernent.

Féminicides en France : un traitement médiatique en progrès, mais « restreint à la sphère conjugale »



Une enquête du collectif #NousToutes révèle une amélioration de la couverture médiatique des féminicides en France entre 2017 et 2022. Mais cette avancée cache des biais persistants et une récupération politique du concept.

Une situation « insupportable » : 128 000 bébés ont été accompagnés par Les Restos du cœur en 2024



« Nous avons fait le choix de renforcer notre aide pour les personnes en situation de mal-logement, pour les familles monoparentales et les enfants », déclare l’association au lancement de la nouvelle campagne annuelle.

Ce sont des chiffres qui donnent le vertige : ce sont 128 000 bébés de 0 à 3 ans qui ont été « accompagnés » durant la 39e campagne des Restos du cœur en 2023-2024, indique l’association, mardi 19 novembre, jour d’ouverture de la 40e campagne.



« Que les enfants d’aujourd’hui ne soient pas les adultes accueillis de demain », les Restos du cœur lancent leur 40ᵉ campagne


Pour leur 40ᵉ campagne, les Restos du cœur mettent l’accent sur les familles monoparentales et la petite enfance. L’objectif, briser la spirale de la précarité et protéger les adultes de demain.

Ukraine : en moyenne 16 enfants tués ou blessés chaque semaine


Selon les derniers rapports vérifiés disponibles, au moins 2 406 enfants ont été tués ou blessés depuis l’escalade de la guerre en Ukraine il y a près de 1 000 jours. En plus des victimes infantiles, qui comprennent 659 enfants tués et 1 747 enfants blessés – soit au moins 16 enfants tués ou blessés chaque semaine – les attaques en cours continuent de bouleverser la vie de millions d’autres.



« Je n’ai pas de solution » : dans le Grand Est, l’État met la pression sur des réfugiés ukrainiens pour qu’ils quittent leur logement


Début octobre, des réfugiés ukrainiens ont reçu une lettre dans laquelle une association d’hébergement locale leur demande, faute d’insertion professionnelle et « d’autonomisation », de quitter leur logement. D’autres associations se mobilisent pour soutenir ces familles.

Proche-Orient : les enfants pris au piège d’une guerre sans fin



En plus de 13 mois de guerre, le nombre de victimes a battu de sombres records. Parmi elles, un nombre ahurissant d’enfants. Pourtant, le tableau ne cesse de s’assombrir. Alors que les combats s’intensifient et s’étendent au-delà de la bande de Gaza, des millions d’enfants au Proche-Orient sont prisonniers d’une guerre qui les dépasse.



Liban : escalade des violences à l’encontre des enfants

Alors que plus de 200 enfants ont été tués au Liban en moins de deux mois, un schéma déconcertant émerge : leur mort se heurte à l’inertie de ceux qui sont en mesure de mettre un terme à cette violence. Pour les enfants du Liban, c’est une normalisation silencieuse de l’horreur.

Pour tenter d’y remédier, examinons simplement les dix derniers jours vécus par les enfants du Liban.



Dans la bande de Gaza, le système D pour retaper les maisons avant l’hiver


Dans la bande de Gaza ravagée par plus d’un an de guerre, des Palestiniens retapent des maisons de bric et de broc pour passer l’hiver à l’abri.



Syrie. Bachar Al-Assad piégé au coeur du triangle Iran-Israël-Russie


Le président syrien Bachar Al-Assad a hérité de son père l’alliance entre Damas et Téhéran. Celle-ci s’est transformée au fil du temps en une nécessité, notamment avec le déclenchement de la révolution syrienne en mars 2011. Mais, dans le cadre de la guerre actuelle au Proche-Orient, elle est devenue un fardeau perturbant.


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