Réunion d’information sur la loi « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » du 26 janvier 2024 et ses conséquences.
17h30 au centre social Victor Hugo de La Chapelle Saint-Luc
Vendredi 12 avril
ELECTION DES MEMBRES DU COMITÉ NATIONAL DE LA LDH.
NB : seuls les membres de la LDH à jour de leurs cotisations 2023 peuvent participer au scrutin. Par ailleurs, il est possible de voter par correspondance.
Les modalités d’élections des membres du Comité National de la LDH été présentées aux adhérents par message.
de 10h à 12h30 au local de la LDH 6, rue Claude-Foullon à Sainte-Savine
Vendredi 12 avril
Samedi 13 avril
MANIFESTATION POUR UN CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT À GAZA
Catherine Le Magueresse et Bruno Py, docteure et professeur en droit pénal, reviennent sur la potentielle entrée du consentement dans le droit français, proposée par le Président de la République. Si la première salue une avancée dans la lutte contre les violences sexuelles, le second dénonce une ineptie juridique.
« J’ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu’à la dernière minute. » Germaine Tillion
Éric Zemmour, polémiste et président du parti d’extrême droite Reconquête !, a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris pour injure à caractère raciste, pour avoir qualifié le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’ « insulte à la France ». Éric Zemmour a fait savoir qu’il entendait se pourvoir en cassation.
Le 23 mars 2024, le Bureau international de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) – son corps élu composé de défenseur·es des droits humains originaires de tous les continents – a adopté à la majorité une résolution alignant l’organisation au mouvement global appelant à la reconnaissance du crime d’apartheid de genre en droit international.
Le Premier ministre français s’est exprimé au 20 heures de TF1 ce mercredi 27 mars. Gabriel Attal a préconisé mercredi un durcissement des conditions d’indemnisation du chômage en France dans le cadre d’une nouvelle réforme afin de favoriser, selon lui, le retour à l’emploi.
Quatre personnes ont été arrêtées en Iran pour avoir diffusé une vidéo, devenue virale, d’une vive altercation entre un religieux chiite et une femme ne portant pas le voile obligatoire, ont annoncé, mardi 12 mars, des médias locaux.
Cette pratique encore utilisée dans une trentaine de pays touche environ 200 millions de femmes. Cette perpétuation s’explique par leur perception en tant que normes sociales avec un effet de contrainte et de prescription, ces résistances sont justifiées par des raisons traditionnelles, religieuses et même morales.
Depuis 1990, le risque pour une fille de subir ces mutilations a été divisé par trois selon l’ONU.
Le recul de cette pratique est menacé par la progression de sa « médicalisation » c’est à dire un recours aux professionnels de santé plutôt qu’aux praticiens « traditionnels » au nom de l’asepsie, de l’hygiène et de la suppression de la douleur. Ainsi, en Egypte, en Indonésie, plus de 80 % des mutilations sexuelles féminines sont « médicalisées », mais le nombre de victimes reste stable depuis des décennies- autour de 90% des femmes de ces pays.
Si les populations concernées voient cette l’implication de médecins comme un progrès, une meilleure maîtrise des risques, il n’empêche que les traumatismes et les difficultés sexuelles persistent. Sur le plan éthique avoir recours à des compétences et un statut de professionnels de la santé pour perpétuer une pratique considérée comme une violation des droits humains est inacceptable.
En France, environ 125 000 femmes ont subi des mutilations sexuelles. Elles ne sont pas pratiquées, pour autant les fillettes risquent d’y être confrontées lors d’un retour dans leur pays à l’occasion de vacances.
Il n’y a pas de fatalité, au Burkina Faso, près de trois quarts des femmes ont subi ces mutilations, moins de 10% de la population s’y déclarent encore favorables selon l’UNICEF.
Leur abandon passe donc par des campagnes de communication et de sensibilisation ambitieuses visant à provoquer des changements d’opinion.
D’après le Monde du mercredi 28 février 2024, d’«un collectif d’une centaine de responsables d’associations»
La Marseillaise revisitée par Catherine Ringer pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution
A l’occasion de la cérémonie publique place Vendôme où le sceau de la République a été apposé sur la loi inscrivant l’IVG dans la constitution française, la chanteuse française Catherine Ringer a interprété une Marseillaise revisitée, pour une « loi pure dans la Constitution »
A Troyes cet après-midi
Prise de parole inter-organisations féministes auboises
Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites, partout les femmes résistent !
Grève féministe !
Nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité.
Solidarité avec les femmes du monde entier !
Le 8 mars, nous sommes en grève en solidarité avec nos sœurs confrontées aux guerres qui sévissent dans le monde.
En solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes.
En solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.
NON à la réaction, NON à l’extrême droite
Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, remportent des succès électoraux partout dans le monde, se banalisent. En France, le gouvernement et la droite en reprennent à leur compte.
La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Même si un tiers des dispositions, comme celles instituant la préférence nationale ont été invalidées par le Conseil constitutionnel, cette loi raciste s’attaque au droit d’asile et à tou·te·s les sans-papiers.
Nous réclamons l’abrogation de la loi immigration et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers.
Nous voulons vivre et pas survivre !
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62% des personnes payées au SMIC et 70% des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3000 enfants vivent dans la rue. Certaines en meurent.
Nous demandons la hausse des salaires, la revalorisation des minimas sociaux, la construction massive de logements sociaux.
Du travail et des salaires décents
Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40% inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.
Nous réclamons l’abrogation de la réforme Macron des retraites, des lois qui pénalisent les chômeurs·euses et les bénéficiaires du RSA. Nous réclamons la revalorisation des métiers féminisés (éducation, soin, nettoyage…), l’égalité salariale, l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI. Nous voulons la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Des services publics au service de nos besoins
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·e·s, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé.
Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.
Nous voulons des services publics de qualité et réclamons la création de services publics de la petite enfance et de la perte d’autonomie.
Nous voulons du temps pour vivre, un partage égal des tâches, une réduction du temps de travail pour toutes et tous.
Notre corps nous appartient
Depuis le 4 mars 2024 la liberté d’avorter est inscrite dans la Constitution française. C’est une première mondiale et sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron. La suppression de centres IVG, pas moins de 130 ces dernières années, l’affaiblissement des services publics, l’attaques contre l’hôpital font que de nombreux obstacles perdurent et le recours à l’avortement reste inégal selon le profil, le niveau social ou le lieu de vie. Ce n’est pas normal.
Nous réclamons la réouverture de tous les centres d’interruption volontaires de grossesse fermés ainsi qu’un large plan de garantie de l’accès à l’IVG soit mis en place dès les prochains jours pour permettre à toutes les femmes d’y avoir accès.
Macron appelle à un “réarmement démographique », aux relents pétainistes et natalistes, comme si le désir d’enfant dépendait de l’injonction politique et nous prépare un congé de naissance tout en pointant du doigt des parents «défaillants».
LGBTQIA, nous voulons pouvoir faire nos choix de vie, vivre librement notre orientation sexuelle, nos identités.
Handicapées, nous subissons toutes les violences. Nous sommes privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins, et à la procréation. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble de l’espace public et à tous les lieux et bâtiments.
Stop aux violences sexistes et sexuelles
#MeToo est partout, dans tous les milieux. L’impunité persiste, 1% des viols sont condamnés. Macron se permet d’apporter son soutien à Depardieu, mis en examen pour viol et se porte ainsi garant de tout un schéma d’oppression. Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont systémiques et impunies. 9% des femmes se disent victimes de brutalités dans le soin selon le Haut Conseil à l’Égalité. Ce dernier insiste sur la persistance du sexisme chez les plus jeunes. Quand 56% des victimes de violences sexuelles sont des mineur·e·s et 160 000 enfants victimes par an, Macron décapite la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants et fait silence sur les 30 000 témoignages recueillis.
Alors que la France accueillera cet été les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme.
Nous voulons restaurer la CIIVISE (Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) dans son but initial et suivre ses recommandations. Nous réclamons trois milliards pour lutter contre les violences, l’application des lois existantes, le vote d’une loi-cadre contre les violences masculines à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre.<
Éduquer à l’égalité, un enjeu majeur
Une éducation à l’égalité doit permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de domination s’exerçant dans notre société.
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la vie affective et sexuelle qui intègre les notions de désir et de plaisir, d’une éducation au consentement et à l’égalité.
Les femmes face aux changements climatiques
Face aux changements climatiques, les femmes sont plus vulnérables que les hommes, en grande partie parce qu’elles représentent la majorité des pauvres dans le monde (70% des 1,3 milliards de personnes en-dessous du seuil de pauvreté), et qu’elles dépendent davantage des ressources naturelles menacées. 80% des déplacé·e·s suite à une catastrophe naturelle liée aux changements climatiques sont des femmes et des filles.
Nous revendiquons la participation pleine et égale des femmes et filles aux processus de décisions et aux projets de gestion de l’environnement doit être une priorité absolue. Pas d’avenir durable, sans égalité des genres !
Pour terminer rappelons la mise en garde de Simone de Beauvoir : « une crise politique, économique ou religieuse suffirait pour remettre en question le droit des femmes ». C’est flagrant en Afghanistan depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, où une guerre ouverte contre les droits des femmes et des filles est menée dans tout le pays, les talibans ne cessant de mettre en place des restrictions dans le but d’effacer complètement les filles et les femmes de la société, en les privant de leurs libertés. Et cela pourrait bien arriver ici, les relents patriarcaux nauséabonds de l’extrême droite et du gouvernement en sont des alertes bien réelles. Nous ne devons ni ne pouvons baisser les bras !
Le 8 mars, nous sommes en grève et manifestons contre le patriarcat et ce gouvernement !
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C’est une première. Cinq organisations syndicales, la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa, appellent à faire grève et à se mobiliser ce 8 mars 2024, journée internationale de luttes pour les droits des femmes.
COLLECTIF AUBOIS DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES
A 14h00 : rassemblement place Jean-Jaurès puis marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif.
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Où en sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Les dernières données sur les écarts de salaires, l’accès à l’emploi, les discriminations et violences sexistes.
A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
le Collectif Aubois de lutte pour les droits des femmes (les associations LDH, Greenpeace, MRAP, NT10 et AGUI, les syndicats CGT, CFDT, FSU et Solidaires et le CIDFF)
Appelle à manifester le vendredi 8 mars 2024.
Rassemblement à 14h00 Place Jean-Jaurès pour une marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif.
Le cinéma Utopia, en partenariat avec le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Pont-Sainte-Marie et les associations LDH et Solidarité Femmes, organise une soirée spéciale pour sensibiliser aux droits et conditions des femmes,
Le vendredi 8 mars 2024 à partir de 19h00 au cinéma UTOPIA.
COLLECTIF AUBOIS DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES
A 14h00 : rassemblement place Jean-Jaurès puis marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif. « Le 8 mars, nous sommes en grève contre le patriarcat. Nous montrons le rôle fondamental des femmes dans la société : quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête. »
« Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes-droites, partout les femmes résistent ! »
Que ce soit aux Etats-Unis, en Espagne, en Allemagne, ou encore en Argentine, les médias sont revenus sur la « cérémonie solennelle et émouvante » du Congrès à Versailles.
Alors que le projet de loi constitutionnelle inscrivant l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution française est devant le Congrès, retour sur les débats qui ont agité les assemblées.
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Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté mercredi le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Découvrez comment ont voté les sénateurs et sénatrices de Champagne-Ardenne.
Auditionnée ce jeudi 29 février devant le Sénat, la comédienne demande la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, le retrait du président du CNC Dominique Boutonnat et le retour du juge Durand à la tête de la Ciivise.
Le sénateur LR Philippe Bas a introduit un amendement qui modifie la formulation du projet de loi constitutionnelle voté en janvier par les députés. Or, si le texte est modifié à la chambre haute, il repartira pour une nouvelle lecture à l’Assemblée.
DERNIERE MINUTE: le projet de loi adopté par le Sénat
Les sénateurs ont approuvé le texte déjà adopté par l’Assemblée nationale fin janvier. Cette validation par la Chambre haute ouvre la voie à la réunion des parlementaires en Congrès à Versailles début mars en vue d’une révision constitutionnelle.