En Turquie, l’arrestation du maire d’Istanbul et principal leader de l’opposition a provoqué une vague de contestation dans tout le pays, suivie d’une violente répression. Arrestations massives, restrictions de l’accès aux réseaux sociaux, usage disproportionné de la force… les autorités cherchent à étouffer les voix dissidentes par tous les moyens.
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« À l’Est, quel nouveau ? », titre en Une ce matin Libération. « Le Moyen-Orient en chantier, la Turquie enchantée », résume le journal français qui explique à quel point Ankara « a gagné le gros lot »avec la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Cette chute est « l’une des répliques de ce tremblement de terre qu’ont été les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023 ».
L’effondrement du régime pourrait aussi faire vaciller « le pouvoir des mollahs » en Iran, explique Libération. Et cela arrangerait bien sûr Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Le quotidien israélien Haaretz estime d’ailleurs qu’Israël pourrait prendre les devants et pourrait « lance[r] d’ici février ou mars une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes ». Selon l’éditorial, le pays vise plus ou moins l’Iran en répliquant aux frappes des rebelles Houthi du Yémen.
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Syriens du Golan: heureux de la chute du régime, inquiets face aux ambitions territoriales israéliennes
Depuis la chute du régime de Damas, Israël attaque massivement les sites militaires syriens et a même pénétré dans la zone tampon entre le Golan et la Syrie. Benyamin Netanyahu a déclaré vouloir « changer le visage du Moyen-Orient ». Et pour le Premier ministre de l’État hébreu, le Golan est israélien « pour l’éternité ». Ce territoire syrien est illégalement occupé depuis 1967 par Israël, qui l’a également annexé en 1981.
À Khiam, l’impatience et les doutes des premiers retours après le retrait israélien
Kurdistan syrien: à Qamishli, l’inquiétude est grande face aux bombardements des forces pro-turques
Après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre comme dans de nombreuses villes de Syrie, Qamishli, l’une des principales villes du Kurdistan syrien, a été le théâtre de scènes de liesse. Les forces kurdes ont repris le contrôle de la dernière enclave du régime dans la ville et, symboliquement, ont adopté le drapeau syrien de l’indépendance. Mais l’inquiétude est vive face aux bombardements de l’ANS pro-turque.
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Des vidéos amateurs envoyées à la rédaction des Observateurs de France 24 montrent des migrants africains arrêtés par la police turque dans le cadre d’une campagne de répression de l’immigration clandestine. Sur ces images, envoyées par des migrants du Sénégal, du Cameroun, de Guinée et d’Angola, des officiers hurlent sur les exilés et, dans certains cas, les violentent physiquement. Nos Observateurs, dont l’une des victimes visible dans une vidéo, racontent.
Un scrutin inéquitable. Alors que la Turquie se prépare au second tour de l’élection présidentielle entre Recep Tayyip Erdogan et le candidat d’opposition Kemal Kiliçdaroglu, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un traitement médiatique discriminatoire.
La justice turque qui s’acharne à vouloir rejuger la sociologue et écrivaine Pinar Selek, réfugiée en France depuis 15 ans et quatre fois acquittée, a renvoyé ce vendredi 31 mars son procès au 29 septembre et réclamé son extradition.
En Turquie, des centaines d’Haïtiens en situation irrégulière attendent de rentrer à Haïti. Mais pour traverser l’Atlantique, les pays par lesquels ils doivent transiter leur demandent un visa auquel ils n’ont pas accès. Sans papiers turcs valides, ils ne sortent plus de chez eux par crainte de se faire arrêter par la police. Reportage à Esenyurt, un quartier en banlieue ouest d’Istanbul, où se trouve un immeuble devenu, pour les Haïtiens qui y habitent, une prison qui ne dit pas son nom.
Après le double séisme dévastateur qui a frappé le pays, les autorités ont entravé à plusieurs reprises et de différentes façons le travail des journalistes qui tentent de rapporter la situation sur le terrain. Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités turques à mettre fin aux pressions, aux ingérences inacceptables et à respecter le droit à l’information.
Une semaine après les séismes qui ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, la ville turque de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre, est en ruines. Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants mais l’urgence consiste aussi désormais à transférer dans d’autres villes les centaines de familles qui ont perdu leur maison dans le drame. Parmi elles, de très nombreux réfugiés syriens qui s’étaient établis en Turquie.
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Lundi 6 février au matin, un séisme dévastateur a foudroyé la Turquie et la Syrie. Nous exprimons toute notre solidarité aux milliers de familles endeuillées. Ce drame a notamment frappé le nord-est syrien, une zone qui faisait déjà face à une terrible crise humanitaire, meurtrie par des années de guerre. Permettre l’accès aux convois humanitaires est urgent.
Juin 2020, dans le centre d’Istanbul. Il existe en Turquie des cas de mariages forcés et la récente affaire de cette jeune femme mariée à l’âge de 6 ans a défrayé la chronique. Son pèreet son ex-mari ont été condamnés. AFP – YASIN AKGUL
Depuis plusieurs jours, un scandale d’abus sexuels sur mineure choque et émeut la Turquie. Une jeune femme a porté plainte contre ses parents. Elle les accuse de l’avoir mariée de force à l’âge de 6 ans.
Onze journalistes de médias pro-kurdes ont été interpellés mardi dans six provinces de Turquie dans le cadre d’enquêtes liées au terrorisme. Ces arrestations interviennent une semaine après l’entrée en vigueur d’une loi punissant de prison la divulgation de « fausses nouvelles », dans un pays déjà pointé du doigt pour ses atteintes croissantes à la liberté de la presse.
Un an après la prise de Kaboul par les talibans, de nombreux Afghans tentent encore de fuir le pays. Venus chercher la sécurité aux frontières turques et irakiennes, ils ont été renvoyés de force, parfois visés par des balles. Nos chercheuses étaient sur place. Enquête.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’une réunion de son parti, l’AKP, à Ankara le 10 octobre 2019. Crédit : Reuters
Dans le cadre d’un accord visant à obtenir le soutien du gouvernement turc pour leur demande d’adhésion à l’OTAN, la Suède et la Finlande ont promis de faciliter les extraditions vers la Turquie. La large communauté kurde et les opposants turcs en exil craignent une persécution politique.
La police turque a interpellé sans ménagement plus de 200 personnes, militants et journalistes, dimanche 26 juin. La Marche des Fiertés LGBTQ+ à Istanbul a été interdite par les autorités. Des centaines de manifestants ont bravé cette interdiction dans la capitale turque.
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Reporters sans frontières (RSF) exprime sa vive inquiétude après la requête d’un procureur turc de mettre un terme aux procédures, en Turquie, concernant l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi et de les transférer à l’Arabie saoudite. Ce transfert détruirait tout espoir d’une justice pénale pour ce crime commis en 2018. RSF exhorte les tribunaux turcs à assumer leur part de responsabilité dans la lutte contre l’impunité en allant jusqu’au bout de cette affaire.