Inégibilité de Marine Le Pen

Les cartes de la présidentielle 2027 rebattues



Marine Le Pen a été condamnée à l’inéligibilité et ne sera pas candidate à la présidentielle. C’est un coup de tonnerre.

Marine Le Pen a donc été condamnée à 4 ans de prison, dont deux ans ferme, aménageables avec un bracelet électronique, 100 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité de 5 ans assortie d’une exécution immédiate. En clair, Marine Le Pen se voit dans l’incapacité de se présenter à la prochaine élection présidentielle.



Quand le RN exigeait l’inéligibilité à vie pour les élus condamnés


«Tout le monde a piqué dans la caisse, sauf le FN. Et on trouve ça normal ? Les Français en ont marre qu’il y ait des affaires et de voir des élus qui détournent l’argent» s’exclamait Marine Le Pen dès 2004, lors d’une de ses premières apparitions médiatiques, bien avant de prendre la tête du parti d’extrême-droite.



«Je suis Marine»: l’internationale nationaliste tonne après la condamnation de Marine Le Pen


Du Kremlin au leader hollandais Geert Wilders en passant par le vice-premier ministre Matteo Salvini, les soutiens à la dirigeante française fusent dans les formations autoritaires.



Affaire Le Pen, inéligibilité et exécution provisoire : ce que dit vraiment le droit


Le Tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marine Le Pen coupable de détournement de fonds publics ce lundi 31 mars, dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du RN. L’ancienne présidente du Rassemblement national a été condamnée à cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire dès le prononcé du jugement – c’est-à-dire avec application immédiate, en dépit de l’appel que la prévenue pourrait éventuellement interjeter.

Nétanyahou bénit le soutien à Israël des « fascistes européens »



Stade ultime de l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme, la conférence de Jérusalem, réunie le 27 mars 2025, a scellé le pacte entre Israël et l’extrême droite européenne et américaine. Elle a également offert au président du Rassemblement national, Jordan Bardella, l’occasion de s’affirmer sur la scène internationale. Reportage.



PRCS (Croissant rouge Palestinien): Le meurtre de huit de nos médecins est une tragédie contre le travail humanitaire


La Société du Croissant-Rouge palestinien est dévastée par le meurtre de huit de ses médecins à Rafah. Ils ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire en se rendant dans la zone de Hashashin à Rafah pour prodiguer les premiers soins à un certain nombre de personnes blessées par les bombardements israéliens dans la région. Un neuvième médecin est toujours porté disparu. Le Croissant-Rouge palestinien a également retrouvé les corps de six membres de la défense civile et d’un membre du personnel de l’ONU dans la même zone

Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France



Faire barrage à l’extrême-droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.

Le populisme anti-juges gagne du terrain



Le Nouvel Obs sort cette semaine un numéro consacré à la mise sous pression croissante des juges, assortie de menaces physiques, de contestations de décisions, de mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques, en particulier ceux auxquels la Justice s’intéresse…

Il faut dire que les attaques se font de plus en plus pressantes et que la Justice, déjà en mauvais état en France (et pour cause, comme on pourra le voir plus bas), n’a pas besoin de cette charge massive des politiques, pas plus que de celle d’une certaine presse. On pourra « en juger«  à la lecture des articles (entretien et édito) accusateurs qu’il nous faut bien citer ici à contrecoeur (j’espère qu’on nous le pardonnera) autant que de ceux à décharge qui méritent beaucoup plus notre attention. (On nous pardonnera également de citer des articles incomplets, car réservés aux abonnés, mais dont les extraits nous semblent suffisamment significatifs pour figurer ici).



Jean-Marie Rouart: «Personne ne juge les juges, d’où leur sentiment de toute-puissance»


Dans son nouvel essai, l’académicien, qui a dénoncé une erreur judiciaire dans l’affaire Omar Raddad, explore les liens entre justice et littérature. Et s’inquiète de l’avènement d’une «République des juges».



FOG : « Quand la France a mal à sa justice »


Procès des assistants parlementaires du FN, procès Sarkozy : pas besoin d’être lepéniste ou sarkozyste pour constater les dérives d’une justice française surpolitisée.



Nourri par la détestation des élites et la démagogie de nos politiques, le populisme anti-juges gagne du terrain


Dans les pays illibéraux, mais aussi en France, la petite musique anti-juges devient de plus en plus assourdissante, alors que le combat pour une justice indépendante, garante de notre Etat de droit et de nos libertés, est bien l’affaire de tous. Cette semaine, « le Nouvel Obs » donne la parole aux acteurs de cette justice sous pression.



Menaces physiques, contestations de décisions, légitimité remise en question… Quand la justice est sous pression


Menaces physiques, contestations de décisions, mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques… Alors que les magistrats sont de plus en plus la cible d’attaques dans les pays illibéraux, Etats-Unis en tête, un vent mauvais de populisme anti-juges souffle aussi en France. Enquête et éclairages sur un dangereux mouvement qui fragilise l’Etat de droit.



François Molins : « Les hommes politiques proclament leur attachement à la justice, sauf quand ça les touche de trop près »


Figure emblématique de la magistrature, l’ancien procureur de la République de Paris, à la retraite depuis deux ans, alerte sur la défiance et les menaces grandissantes qui visent la justice.



Elisabeth Guigou : « La thèse de l’existence d’une “République des juges” est fausse »


Le Nouvel Obs » a demandé à six anciens gardes des Sceaux leur opinion sur les pressions exercées sur les magistrats. La socialiste Elisabeth Guigou, en poste de 1997 à 2000, déplore des attaques récurrentes et un discrédit de l’institution judiciaire.



Servir ou démissionner : Les juges face à l’extrême-droite et au vertige du choix

Un article d’avril 2024 mais qui pourrait redevenir d’actualité…

A l’heure où l’extrême-droite s’annonce comme possible épilogue de ces législatives anticipées, Blast poursuit et conclut son tour d’horizon des trois administrations régaliennes. Après la police et l’armée (1), voici la justice, troisième pilier de l’État de droit. Si la France passe sous gouvernement RN, les juges en première ligne devront appliquer ses directives, règlements et ses lois. Une dizaine d’entre eux, exerçant sur tout le territoire national, se sont confiés à Blast : entre foi dans la solidité de l’État de droit et doutes sur la capacité (et le courage) de leur corporation à résister à des lois liberticides, les magistrats sont partagés.



Rapport CEPEJ : La France toujours en dessous de la moyenne européenne


La Commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) publie ce mercredi la dixième édition de son rapport biannuel sur l’efficacité et la qualité de la justice en Europe. La France est toujours en queue de peloton.



Nous terminerons sur une note plus positive, démontrant que la Justice française, malgré les attaques dont elle est l’objet et les moyens insuffisants dont elle dispose, fait néanmoins son travail.



Mort de Thomas à Crépol : Eric Zemmour condamné pour injure raciale


Lors d’un passage sur BFMTV en décembre 2023, le président de Reconquête avait tenu des propos polémiques au sujet du drame qui avait touché la commune de Crépol. Des propos qui avaient été signalés par des associations antiracistes et des élus LFI.

Le président du parti d’extrême-droite Reconquête Eric Zemmour a été condamné ce mercredi 26 mars à une peine de 9 000 euros d’amende, qui faute de versement peut donner lieu à son incarcération, pour injure raciale concernant des propos où il opposait « deux France » dans l’affaire de Crépol.



Procès des soupçons de financement libyen : le parquet requiert sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy, ainsi que 300 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité


L’ex-président est jugé, aux côtés de onze coprévenus, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Le Parquet national financier (PNF) a annoncé, jeudi 27 mars, les peines requises à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de ses coprévenus, jugés par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le ministère public a requis sept ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende contre l’ancien président de la République, ainsi qu’une peine d’inéligibilité.



Procès de Gérard Depardieu : le parquet requiert 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende contre l’acteur


L’acteur est jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film « Les Volets verts », en 2021.

« Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable. » Le parquet de Paris a requis 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur de 76 ans, jeudi 27 mars. Il est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles qu’une décoratrice et une assistante réalisatrice affirment avoir subies pendant le tournage du film Les Volets Verts, en 2021. Le ministère public a également requis 20 000 euros d’amende, une obligation de soins psychologiques, ainsi que l’inscription de Gérard Depardieu au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.


RD


À Gaza, les autorités israéliennes utilisent la réduction d’accès à l’eau comme une arme de guerre



Alors que les bombardements et les combats ont repris à Gaza depuis le 18 mars, les autorités israéliennes bloquent également l’accès à l’eau en empêchant l’électricité et le carburant d’entrer dans Gaza. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à restaurer le cessez-le-feu et demande aux autorités israéliennes de rétablir l’accès à l’électricité et de permettre l’acheminement de l’aide, y compris le carburant, l’eau et le matériel sanitaire



Gaza : les violences sexuelles et reproductives participent du génocide


Dans un rapport publié le 13 mars 2025, la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rend compte de l’enquête qu’elle a conduite sur les actes de violence sexuelle et reproductive commis par Israël en Palestine occupée, avec un accent porté sur Gaza. L’enquête conclut à une hausse majeure des actes de violence sexuelle depuis le 7 octobre 2023. Ils sont devenus « systématiques ».



« Ils préparent le terrain pour que les gens partent »


Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer. 



Vider Gaza, ce vieux rêve israélien


La proposition du président américain Donald Trump de déporter plus de deux millions de Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie a suscité des réactions très diverses, mais un soutien important en Israël. Elle correspond à d’anciennes velléités de l’establishment israélien, pour qui ce territoire représente depuis 1949 un obstacle au projet ­sioniste.



À Jérusalem, des milliers d’Israéliens manifestent devant le Parlement


Après un rassemblement à Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rendues à Jérusalem devant le Parlement mercredi soir, afin de protester contre le projet de loi polémique sur le processus de nomination des juges. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé mercredi l’opposition d' »alimenter l’anarchie ». Voici le fil du mercredi 26 mars. 



Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre


« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l’enclave palestinienne.



Gaza : une poursuite de la guerre sans réaction internationale ?


Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.



Bardella à Jérusalem: l’extrême droite française affiche son soutien à Israël


La conférence sur l’antisémitisme à laquelle Jordan Bardella participe s’est ouverte jeudi à Jérusalem par une prise de parole de son organisateur, le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, devant des centaines d’invités. « Bonjour monsieur », « merci », a lancé M. Chikli en français à l’attention de M. Bardella, qu’il a dit vouloir « défendre », comme les autres représentants de l’extrême-droite européenne présents, des critiques dénonçant une association de leur mouvements réputés pour leur xénophobie au combat contre l’antisémitisme.



« C’est une guerre menée méthodiquement contre la presse » : des journalistes ciblés par Israël à Gaza, selon Forbidden Stories


Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.

Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.



Pire que les bombardements


Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.

Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.

Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Dans son message posthume, M. Shabat explique plutôt qu’il s’est improvisé journaliste après le début de l’opération armée d’Israël dans la bande de Gaza et a passé les 17 derniers mois à documenter la souffrance des siens, devenant un des visages les plus connus du média arabe.



Manifestation pour la paix 

Samedi 29 mars 10h30

Place Jean-Jaurès à Troyes

A l’appel du Collectif aubois pour la Paix



Balayons un peu devant notre porte

Les brèves du jour



A force de nous désoler sur l’état du monde, et il y a largement de quoi, si l’on pense au virage dangereux que prennent les Etats-Unis, avec les ramifications avec l’Ukraine, la Russie, Gaza, plus généralement la Palestine et tout le Moyen-Orient, nous en arrivons à oublier ce sur quoi nous pourrions peut-être plus facilement agir, puisqu’il s’agit de faits se déroulant quotidiennement sous nos yeux.

Sans prétendre dresser un inventaire exhaustif de ce qui va mal en France, on peut au moins ouvrir les journaux des derniers jours et observer que, comme nous l’avons déjà indiqué hier dans ces colonnes, un procès devait se tenir demain mercredi 26 mars au tribunal de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains. Hors, à la demande de la défense, celui-ci est reporté à une date ultérieure. Le rassemblement prévu pour soutenir les victimes l’est donc également.

En 2021, sous le gouvernement du Premier ministre Jean Castex, les 62 premiers conseillers numériques devenaient « opérationnels » pour accompagner tous ceux qui sont peu familiers des outils numériques en ligne pour se les approprier et les utiliser dans leurs activités du quotidien. Nous nous réjouissions, avec toutes les associations qui s’efforcent d’apporter leur soutien aux plus démunis d’entre nous, de cette aide précieuse. Las, 4 ans plus tard, on apprend que l’avenir des 4 000 conseillers numériques est compromis par une importante coupe budgétaire.

Devant la recrudescence des actes criminels liés au narcotrafic, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, prévoit d’emprisonner les 200 narcotrafiquants les plus dangereux dans « deux établissements de haute sécurité » à Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, d’ici au mois d’octobre. Hors, d’après Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC, certains narcotrafiquants « ont une emprise telle que certains d’entre eux garderont une influence ». En matière d’efficacité si chère à Darmanin, on repassera…

Le vote de la loi sur le narcotrafic, prévu ce mardi à l’Assemblée, a été reporté en raison du nombre d’amendements LR visant à durcir encore la loi. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a soutenu un amendement de Eric Pauget (pour créer une circonstance aggravante (et alourdir les peines) lorsque les infractions liées au trafic de stupéfiants sont commises en étant en possession d’une arme) tout en émettant des réserves, estimant qu’il faudrait sans doute « améliorer » l’écriture lors de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, notamment au regard du respect de la « liberté d’expression » (sic)…

Pendant ce temps, le même garde des Sceaux qui se sent pousser des ailes décide d’interdir les activités « ludiques ou provocantes » en détention, y compris dans les maisons d’arrêt où sont incarcérés, souvent en détention provisoire en attendant leur jugement, les auteurs de délits mineurs.  Sept organisations viennent de déposer un recours devant le Conseil d’Etat visant à faire annuler l’instruction du 19 février du garde des Sceaux, doublé d’une requête devant le juge des référés du Conseil d’Etat en vue d’obtenir la suspension en urgence de l’exécution de cette instruction.

Pendant ce temps, la petite musique d’un retour impossible à la retraite à 62 ans en raison des nouveaux efforts de défense se fait entendre du côté du gouvernement. Un argument prétexte, selon Mathieu Plane, économiste et directeur adjoint de l’OFCE.

S’il reprend un jour, le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres va consommer 1,9 million de tonnes de matériaux extraits des carrières de la région, au lieu de… zéro, comme le promettait le concessionnaire Atosca. Confirmée par le préfet d’Occitanie, cette différence de taille pourrait remettre en cause la sincérité du contrat. À l’origine de la découverte, la députée Arrighi a adressé un signalement au procureur.

Une vingtaine de manifestations ont été organisées jeudi 20 mars dans toute la France, notamment une place de la Bastille, à Paris, à partir de 14h, pour dénoncer notamment les coupes budgétaires dans le monde de la culture dans de nombreuses collectivités, a appris France Inter auprès du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Pour le journal Blast, il s’agit de coupes budgétaires sans précédent, mettant en péril le fonctionnement de nombreuses institutions et créant un vent de panique dans tout le pays. C’est ce que révèlent son tour d’horizon et son état des lieux « entre violence et abattement » chez les acteurs culturels.

A Paris, le groupe We Protect veut chambouler le marché de la sécurité privée en proposant au grand public une application de protection rapprochée à la façon de Uber. Pour agrandir sa brigade, l’agence recrute désormais des travailleurs déjà présents dans la rue, à l’image des chauffeurs de taxi.

Toujours à Paris, après l’expulsion manu militari mardi 18 mars à l’aube des quelque 450 jeunes migrants qui occupaient depuis trois mois la Gaîté lyrique pour réclamer l’accès à un hébergement décent et à une scolarisation, une vingtaine d’entre eux feraient désormais l’objet d’obligations de quitter le territoire (OQTF). C’est ce qu’a affirmé ce jeudi le Collectif des jeunes du parc de Belleville, qui a dénoncé dans un communiqué des «mesures totalement arbitraires et illégales, puisque les mineurs en recours ne peuvent pas être sujets à des OQTF».

Une assistante d’éducation (AED) dans un internat de lycée depuis 5 ans en tant que contractuelle à mi-temps, arrivée lors de la deuxième vague de Covid constate que l’Éducation nationale n’a plus de budget pour prendre soin de ses élèves. C’est tous les éléments de la chaîne qui pleurent.

Sept personnes ont été interpellées pour avoir « effectué des saluts nazis durant la rencontre » opposant dimanche soir la France et la Croatie lors de la Ligue des Nations de football au Stade de France, a annoncé le préfet de police de Paris. Les gardes à vue des sept personnes interpellées pour des « saluts nazis » pendant le match ont été levées pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée, a rapporté, lundi 24 mars, le parquet de Bobigny, auprès de l’Agence France-Presse.

Mise en avant de Bruno Retailleau, banalisation du RN, « polémiques » incessantes sur le voile, discours anti-immigration, cabale contre l’humoriste Merwane Benlazar… Sécurité, islam, immigration, autorité : les obsessions de l’extrême-droite et de la droite réactionnaire saturent l’agenda des grands médias. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?

Au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors d’un tournage, la première journée d’audience a été marquée par les nombreuses attaques de la défense de l’acteur envers les parties civiles. Au deuxième jour du procès, l’acteur devait être entendu sur les faits.

L’Education nationale a décommandé 800 000 livres du conte La Belle et la Bête illustré par Jul. L’auteur de l’ouvrage, connu comme scénariste de « Lucky Luke » ou dessinateur de « Silex and the City », a déploré une « décision politique » de « censure ». Une version modernisée, mais jugée trop adulte ? L’auteur a dénoncé le choix du ministère de l’Education nationale, mercredi 19 mars, d’annuler cette commande. Révélée par Le Monde, la polémique a fait l’objet d’un communiqué de l’illustrateur du conte, dans lequel il a déploré une « décision politique » de « censure », pour des « prétextes fallacieux » selon lui.

Soutenus par un collectif d’habitants et d’enseignants du collège Kléber, à Strasbourg, depuis plusieurs semaines, Kakhaber, Irina et leurs trois filles continuent de vivre dans une extrême précarité. La famille a accepté de nous ouvrir les portes de son quotidien. Sofia (les prénoms des enfants ont été modifiés) était au collège ce vendredi, comme à peu près tous les enfants de son âge. En revanche, elle avait peut-être l’esprit là où ses camarades n’ont jamais les pieds : dans la détresse extrême de ses parents à la rue. Pendant qu’elle était en cours, Kakhaber et Irina, son père et sa mère âgés de 45 et 34 ans, charriaient péniblement sacs et valises dans les rues de Strasbourg, à la recherche d’un toit pour dormir la nuit prochaine. 

Déposée au Sénat début février, la proposition de loi instaurant une condition de résidence régulière de 2 ans pour accéder à certaines prestations sociales vient d’être adoptée en séance publique. Nos 11 organisations alertent sur la mise en place d’une « préférence nationale » déguisée, qui va exclure de nombreuses personnes étrangères en situation régulière ainsi que leurs enfants, de l’accès aux prestations familiales, aux aides personnelles au logement et à l’allocation personnalisée d’autonomie. Si elle est confirmée par un vote à l’Assemblée nationale, ce sera une rupture majeure d’égalité.

L’OEE (Observatoire de l’Enfermement des Etrangers), et les associations qui le composent, engagées dans la défense des droits des personnes étrangères, dénoncent avec la plus grande fermeté la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative actuellement discutée au Sénat. Cette proposition vise à allonger la durée de rétention à 210 jours pour une majorité de personnes placées en rétention. Hier, le ministre de l’Intérieur a proposé un nouvel allongement en évoquant une durée de rétention de 18 mois. Dans la droite ligne de la loi du 26 janvier 2024, nous assistons à une surenchère et à un durcissement catastrophique de cette mesure de privation de liberté.

En France, le ministre de la Justice Gérald Darmanin joint la parole aux actes. Il disait il y a quelques jours vouloir simplifier l’expulsion des détenus étrangers vers leurs pays d’origine. C’est désormais écrit noir sur blanc dans une circulaire directement adressée aux procureurs et aux directeurs de prison. Il en a détaillé le contenu dans le Journal du dimanche.

« Ce projet de loi n’apporte pas la bonne solution », analyse mardi 25 mars sur France Inter Muriel Eglin, présidente du tribunal pour enfants de Bobigny, et vice-présidente de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF), à propos de la réforme de la justice des mineurs examinée mardi au Sénat.

Alerté par des familles et des salariés de l’Ehpad Sainte-Joseph de Saâles (Bas-Rhin), le maire de la commune a fait un signalement au procureur de Saverne pour « suspicion d’infraction ». Mais la direction de l’établissement estime ces critiques disproportionnés.

Le procès de la cheffe de service et de son mari, accusés de harcèlement sur Magali Darros, une employée municipale de Fonsorbes (Haute-Garonne) qui s’est suicidée en laissant des écrits édifiants sur la façon dont ils la traitaient, a eu lieu ce lundi 24 mars 2025 à Toulouse. Deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.

La Défenseure des droits, institution indépendante veillant au respect des droits et libertés, s’alarme de l’augmentation des discriminations en France, notamment liées à l’origine, dans son rapport annuel rendu public mardi.
Claire Hédon souhaite « alerter en particulier sur l’ampleur et l’augmentation des discriminations en France, confirmées par de nombreuses études ». Un rapport annuel ,publié le mardi 25, mars montre une augmentation de ces actes en France. Cette contribution vient rappeler l’ampleur des discriminations liées à l’origine, à la religion et à la nationalité dans la société française et leur dimension systémique et la nécessité de faire évoluer les pratiques dans le sens de ses recommandations.

Vues de l’autre côté de la Méditerranée, les relations entre l’Algérie et la France deviennent de plus en plus compliquées au point que les interventions de Retaillau rendent « très difficile de présumer de la civilité et du pacifisme des autorités françaises à l’égard de l’Algérie« .

Quelques semaines après le 7 octobre 2023, la journaliste Meriem Laribi se fait accréditer aux points presse de l’Elysée. Dans « Ci-gît l’humanité » (Editions Critiques), elle raconte comment, semaine après semaine, les services du Président et certains de ses confrères ont tenté de la museler.

La LDH est menacée d’une éviction en juillet 2025 des locaux mis à sa disposition jusqu’à présent par la Mairie de Toulouse. Ces locaux sont indispensables à son bon fonctionnement. Ce local permanent répond aux nombreuses missions de la LDH et est indispensable à l’activité des deux services civiques qu’elle accueille. 141 personnalités de tous les secteurs de la société civile toulousaine ont signifié par la tribune ci-dessous qu’il est inconcevable qu’une ville comme Toulouse ne soit pas en mesure de mettre à disposition de modestes locaux nécessaires aux activités de défense des droits et des libertés portées par la LDH, contribuant ainsi à la vitalité de la démocratie locale.

Contre tous les racismes, pour l’égalité des droits, nous avons été au moins une centaine de milliers de personnes à marcher dans près de 200 villes et villages partout en France. Nous nous réjouissons du succès de cette mobilisation, qui a montré le visage de la société solidaire que nous voulons. Cette mobilisation unitaire organisée par le collectif « Né-es ici ou venu-es d’ailleurs » et par la Marche des solidarités démontre qu’il existe dans ce pays une force issue de la société civile qui ne laissera pas impunément l’extrême-droite, et ceux qui la copient au plus haut niveau de l’Etat, distiller leur venin.

Une fois encore l’antisémitisme révulse nos consciences. Samedi dernier, le rabbin Arié Engelberg a subi une agression violente par un mineur, alors qu’il quittait la synagogue d’Orléans et était accompagné de son jeune fils. Les images vidéo et les témoignages des personnes qui sont intervenues pour les protéger ne laissent aucun doute sur le motif de cette violence insupportable. C’est parce qu’ils sont juifs qu’ils ont été ciblés et filmés. C’est parce qu’il est juif que le rabbin a été mordu et frappé. Les violences physiques, morales et sexuelles se succèdent et s’accumulent contre les juives et juifs de France. Après l’agression antisémite contre le rabbin Engelberg, réunissons-nous pour affirmer l’indivisibilité du combat contre l’antisémitisme et tous les racismes.


RD

Le Pen: la vérité



Au moment de la mort de Jean-Marie Le Pen, le 7 janvier 2025, son passé de tortionnaire pendant la guerre d’Algérie est revenu dans le débat public. Le journal L’Humanité, notamment, a fait de son poignard la Une de son numéro du jour. Ce couteau a été retrouvé par la journaliste Florence Beaugé, en 2003, pendant une enquête en Algérie. En acier trempé de 25 centimètres, il est du type de ceux qu’utilisaient les Jeunesses hitlériennes, fabriqué par des couteliers allemands de la Ruhr.

Gaza : L’armée israélienne a commis des crimes de guerre en occupant des hôpitaux



Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales. Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.


Plus de 50000 morts dans la bande de Gaza: «C’est une opération de dévastation»


« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.  



«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s’aggrave


L’armée israélienne multiplie les raids dans les camps de réfugiés palestiniens et ceux-ci s’accompagnent souvent de destructions de maisons et de déplacements forcés de population. La présence de journalistes semble gêner l’État hébreu Arrestations, détentions, matériel détruit, interdiction de se déplacer, notamment à Jérusalem. On savait le quotidien des reporters et des photographes très dangereux à Gaza, mais il l’est aussi en Cisjordanie occupée.



Israël: le gouvernement entame une procédure pour destituer la procureure générale et aggrave la crise avec la justice


En Israël, le bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire se poursuit. Après le limogeage du chef des renseignements intérieurs, un Conseil des ministres spécial s’est réuni dimanche 23 mars pour engager un processus de destitution de la conseillère juridique du gouvernement qui est également la procureure générale. Ce faisant, beaucoup accusent Benyamin Netanyahou de conflit d’intérêts, car le Premier ministre est visé par une procédure pour corruption.



L’extrême droite européenne en Israël pour parler antisémitisme, une invitation controversée


Une conférence internationale sur la lutte contre l’antisémitisme se déroulera fin mars à Jérusalem. Pour la première fois, des dirigeants et eurodéputés d’extrême droite européens sont invités à y prendre la parole. Une présence condamnée par de nombreux spécialistes de la question qui ont choisi de ne pas y participer.



Non au racisme et à l’extrême-droite

L’extrême-droite et les médias




Contre le racisme et les extrêmes-droites

Manifestation

13h30 Place de l’Hôtel de ville

Troyes

Des frappes israéliennes sans précédent depuis le début de la trêve font des centaines de morts à Gaza



Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.



Guerre Israël-Gaza: après une nuit d’horreur, les services de santé sont «débordés»


La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.



Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l’on sait des frappes qui ont fait plus de 400 morts dans la bande de Gaza, après deux mois de cessez-le-feu


Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».



Offensive israélienne contre Gaza : « J’ai été saisi par une peur terrible, une très grande angoisse », raconte le frère d’un otage toujours détenu par le Hamas


Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.

Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.



En Israël, un parti d’extrême droite fait son retour dans la coalition de Benyamin Nétanyahou


Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.

Le parti d’extrême droite Force juive d’Itamar Ben Gvir va revenir au sein de la coalition au pouvoir en Israël deux mois après l’avoir quittée, a annoncé mardi 18 mars le Likoud, le parti du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.



Des ministres israéliens d’extrême droite se félicitent de l’assaut sur Gaza


Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et l’ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont salué l’assaut israélien de mardi sur Gaza, qui a tué plus de 400 Palestiniens jusqu’à présent.



Bombardements sur Gaza : «ce n’est pas une attaque d’un jour», assure le ministre des Affaires étrangères d’Israël


Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.

Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.

Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.

L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

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« Elles n’ont rien à faire dans cette manifestation » : soutenues par Bruno Retailleau, les militantes identitaires de Némésis s’incrustent à la manifestation féministe du 8 mars




Les militantes du groupuscule d’extrême-droite ont l’habitude d’infiltrer les manifestations féministes de gauche. Lors de la journée internationale des droits des femmes, elle ont pu défiler plusieurs heures après le cortège officiel de la coordination féministe.

Malgré les promesses de la préfecture de «sécuriser la manifestation» contre l’incursion annoncée du groupuscule d’extrême-droite, autorisation leur a été néanmoins donnée de manifester à partir de 17h30, ce qui ne pouvait pas manquer d’entraîner de violents heurts, comme on peut le voir à la fin de cette vidéo.

Retaillau s’était copieusement emmêlé les pinceaux, après n’avoir pu se retenir le 21 janvier dernier, alors que le 1er flic de France est censé être au courant avant les autres de l’activité de chacun des groupuscules prêtant à polémique, de saluer le « combat » d’Alice Cordier, présidente et fondatrice de Némésis, ce collectif identitaire d’extrême-droite qui attribue notamment la responsabilité des violences sexuelles aux immigrés et aux musulmans et dont il s’est dit « très proche ».

Las, le pauvre a vite regretté cet élan de solidarité lorsque, 3 jours plus tard, se rendant compte, après coup, qu’il s’agissait «d’une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement attaqué Valérie Pécresse»il a précisé ne pas se sentir «du tout proche de cette association».

En déduira-t-on qu’il avait quelque chose à se faire pardonner en autorisant cette manifestation provocatrice, dont il savait pertinemment qu’elle ne pouvait que dégénérer ou bien avait-il une autre idée peu avouable derrière la tête ?

RD




Le féminisme d’extrême-droite n’existe pas


Le « fémonationalisme », concept développé par la chercheuse Sara R. Farris pour désigner l’instrumentalisation par les nationalistes, néolibéraux, islamophobes et fémocrates d’un discours féministe à des fins électorales, a le vent en poupe en Europe, notamment auprès des candidates d’extrême-droite.

Ça peut sembler évident pour beaucoup mais ça vaut le coup de le rappeler : les femmes politiques d’extrême-droite ne sont pas des féministes.

CONSEIL CONSTITUTIONNEL(CC), suite… et fin ?  

Par Jean Camus



R. Ferrand est nommé président du Conseil constitutionnel à une voix près. En s’enferrant dans des attitudes risquées, E. Macron et R. Ferrand ont ouvert la boîte de Pandore. Cette victoire à la Pyrrhus obtenue grâce à la complaisance bienveillante du RN débouche sur une voie très incertaine, pleine d’embûches à venir. Avec une marge de manœuvre réduite, R. Ferrand est fragilisé.

On se souvient des soupçons de certains sur le désir du président de la République de « vouloir reprendre indirectement la main sur les institutions dont les élections lui ont faire perdre le contrôle ».

Fragilisé. La nomination de V. Malbec par R. Ferrand alors qu’il était président de l’Assemblée nationale suscite encore des critiques. (V. Malbec était procureure générale lors de l’affaire des Mutuelles de Bretagne).

Cette nomination jette sur le CC une ombre portée, un discrédit, une fiabilité qui sera interrogée. Tant au plan national qu’européen. Une institution fragilisée, considérée comme ‘’jetable’’.

JC

Allemagne: le retour de la peste brune ?



Élections fédérales en Allemagne : un tournant majeur pour le pays et l’Europe


À deux jours des élections en Allemagne, direction Berlin avec Simon Le Baron, Sébastien Baer, et leurs invités : Yann Wernert, chercheur en science politique, Dirk Schneemann, président du cercle économique franco-allemand de Berlin, Isabell Hoffmann, experte à la fondation Bertelsmann Stiftung.

Les capitales européennes auront les yeux braqués sur l’Allemagne ce dimanche, où se déroulent des élections fédérales. Une Allemagne affaiblie après l’implosion de la coalition d’Olaf Scholz fin 2024, en pleine crise de son modèle industriel et géopolitique et qui voit les conservateurs en tête des sondages et une montée de l’extrême-droite.



« Tous les fondamentaux du modèle allemand sont en train de s’effondrer »


Alors que les élections fédérales allemandes ont lieu dimanche 23 février, Sophie Martiné, collaboratrice scientifique à la fondation Friedrich Ebert, est l’invitée de « La Midinale ».



Quels étaient les éléments principaux du mode de scrutin allemands, avant la réforme de 2023 ?


À l’heure où les Français discutent, une nouvelle fois, de l’opportunité d’introduire un système de représentation proportionnelle pour les élections législatives, les Allemands s’apprêtent à élire leur 21e Bundestag, de manière anticipée, le 23 février 2025, selon un système « proportionnel personnalisé » revisité. Les enjeux de la réforme, adoptée fin 2023, sont multiples ; mais l’objectif premier est de garantir un parlement d’une dimension resserrée.



Des millions pour l’AfD : l’extrême-droite allemande soutenue par des grandes fortunes

En Allemagne, les élections législatives anticipées pourraient voir sortir une AfD plus forte que jamais. Pour l’heure, le cordon sanitaire semble tenir, mais le parti d’extrême-droite peut compter sur des soutiens financiers importants.

Dimanche 23 février ont lieu les élections législatives en Allemagne. Les citoyennes et citoyens sont appelés à voter pour leurs représentants au Bundestag, dont l’équilibre politique façonnera le prochain gouvernement et déterminera qui sera le prochain chancelier du pays.



L’Allemagne, miroir des tensions démocratiques en Europe


Les Allemands éliront ce dimanche leurs députés au Bundestag. A quelques jours de ce scrutin décisif, et alors que l’Afd promet de réaliser une percée historique, le vice-président américain JD Vance a fustigé à Munich le “cordon sanitaire” destiné à empêcher l’extrême-droite d’accéder au pouvoir.



Allemagne : un hôtel transformé en centre d’accueil pour migrants suscite la controverse


Il y a près de 10 ans, en Allemagne, Angela Merkel annonçait l’ouverture des portes de son pays aux dizaines de milliers de réfugiés qui affluaient sur la route des Balkans. Aujourd’hui, la situation a radicalement changé. Pour une large majorité d’Allemands, l’immigration est devenue un sujet de vives inquiétudes et de tensions. À Hechingen, dans le sud-ouest du pays, un hôtel abandonné a été reconverti en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Une initiative qui suscite de vifs débats et ne fait pas l’unanimité parmi les habitants. Reportage.



Dans une Allemagne chamboulée, l’extrême droite séduit même des immigrants


Arrivant en deuxième position dans les sondages, avec environ 20 % d’appui, jamais l’extrême-droite allemande n’a obtenu autant d’appuis depuis l’après-guerre.

Quand elle se présente en tant que députée de l’AfD, Anna Nguyen sait qu’elle suscite parfois de la surprise. « Il y a des préjugés selon lesquels nos membres sont des vieux hommes. Je suis exactement le contraire! », s’exclame la trentenaire, fille d’immigrants vietnamiens.



En Allemagne, des élections dominées par l’extrême droite, le climat à la trappe


Le parti d’extrême-droite AfD est crédité de 20 % des voix pour les élections législatives allemandes du 23 février. Les débats tournent autour de l’immigration, la question climatique a presque disparu. Sauf chez les Verts, qui se maintiennent.



Élections en Allemagne : la communauté LGBT s’inquiète de la montée de l’extrême-droite


Le scrutin de dimanche 23 février 2025 pourrait voir une forte poussée de l’extrême-droite allemande, selon les instituts de sondages. La communauté LGBT a manifesté avant le scrutin pour tenter de mobiliser et alerter sur les conséquences d’un tel résultat.



Allemagne : les contenus politiques de droite et d’extrême-droite surreprésentés sur TikTok et X, selon l’étude d’une ONG qui appelle l’UE à enquêter


L’AfD, le parti allemand d’extrême droite, est largement favorisé par les algorithmes de ces plateformes, révèle l’ONG Global Witness dans une étude dévoilée jeudi, à trois jours des élections législatives dans le pays.

La campagne politique est-elle biaisée sur les réseaux sociaux en Allemagne ? Les contenus recommandés par l’algorithme de TikTok et X sont en tout cas très majoritairement des publications favorables à la droite et l’extrême droite, notamment le parti AfD. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ONG Global Witness, publiée jeudi 20 février, alors que des législatives ont lieu dimanche.



En Allemagne, le virage à droite de la génération Z


L’humeur est au beau fixe lors d’une rencontre de jeunes conservateurs allemands, dans le nord du pays, où la charge d’un orateur contre les politiques climatiques des Verts suscite les applaudissements de l’auditoire âgé de moins de 30 ans.



Elections en Allemagne : pourquoi Elon Musk fait campagne pour le parti d’extrême-droite AfD


Après avoir soutenu Donald Trump, Elon Musk multiplie les appels au vote en faveur d’Alternative für Deutschland en vue des législatives anticipées outre-Rhin. Franceinfo a interrogé des spécialistes pour décrypter ses objectifs.



Comment Elon Musk manipule les élections allemandes


Le milliardaire propriétaire de Twitter/X apporte tout son soutien au parti d’extrême-droite allemand AfD à l’approche des élections législatives allemandes, le 23 février 2025. Mais sur son réseau social, des chercheurs observent que des robots amplifient artificiellement l’impact de ce parti, au détriment des autres partis et du pluralisme. Au mépris aussi du droit européen.



Wolfgang Tillmans : « Même en Allemagne, le salut nazi de Musk n’inquiète pas les gens »


Venu dévoiler un aperçu de sa vaste exposition prévue en juin au Centre Pompidou, le photographe allemand, européen convaincu, a partagé ses inquiétudes à quelques jours des élections fédérales outre Rhin. Entretien.



Élections en Allemagne 2025 : les ingérences renouvelées de la Russie


À la veille des élections législatives allemandes du 23 février 2025, Moscou est soupçonné de tentative d’ingérence dans le processus électoral. Au cœur de cette guerre de l’information, l’opération d’influence russe « Storm-1516 » qui profite des avancées de l’intelligence artificielle et du manque de régulation des réseaux sociaux. Analyse.



Comment l’extrême-centre a porté les nazis au pouvoir


Dans ce nouvel épisode de La grande H., l’émission d’histoire du Média, Johann Chapoutot revient sur la façon dont le patronat et la droite allemande ont fini par miser sur l’extrême-droite, c’est-à-dire le parti nazi, pour perpétuer une politique économique favorable à leurs intérêts. Les similitudes structurelles sont frappantes avec le comportement actuel d’Emmanuel Macron, de l’extrême-centre et des oligarques français.



En Allemagne, le parti d’extrême droite AfD visé par des soupçons de financement illégal


La justice autrichienne a lancé une enquête pour financement illégal de parti politique. L’objet des soupçons : une campagne d’affichage d’un montant de 2,35 millions d’euros offerte par un Autrichien au parti d’extrême-droite allemand AfD. L’argent pourrait en réalité provenir d’un magnat de l’immobilier, installé en Suisse, ce qui est interdit par la législation allemande.



Allemagne : à Berlin, des dizaines de milliers de manifestants contre l’extrême-droite


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l’extrême-droite dans la capitale allemande, une semaine avant les élections législatives du 23 février.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté, dimanche 16 février, à Berlin pour refuser que l’extrême droite gouverne, alors que le vice-président américain J.D. Vance vient au contraire de lancer un appel très controversé aux partis allemands à s’engager dans cette voie.



En Allemagne, Die Linke poursuit sa percée avant les législatives et devient le premier parti chez les jeunes


Confirmant sa dynamique et le bon écho de sa fin de campagne, le parti de gauche arrive en tête d’un scrutin test chez les moins de 18 ans, à quelques jours des élections du Bundestag.

L’initiative a lieu comme un exercice de formation civique, avant chaque élection du Bundestag. Quelque 170 000 jeunes de moins de 18 ans sont invités à participer au scrutin comme s’ils étaient déjà en droit de voter. Énorme surprise, alors que les Verts emportaient la mise lors des derniers scrutins, Die Linke arrive largement en tête, cette fois-ci, chez les plus jeunes.



En Allemagne, un rescapé d’Auschwitz veut rendre sa décoration après une alliance des conservateurs avec l’extrême-droite


« Je crains que l’histoire ne se répète », a déclaré l’Allemand Albrecht Weinberg, après un vote d’alliance entre la droite et l’extrême-droite sur l’immigration.

Un rescapé d’Auschwitz a annoncé vouloir rendre sa décoration de l’Ordre du mérite en Allemagne en signe de protestation contre l’alliance inédite depuis 1945 dans ce pays entre les conservateurs et l’extrême-droite lors d’un vote au Parlement.



Les mamies allemandes font de la résistance contre l’extrême- droite


Leurs cheveux blancs comptent moins que leur détermination sans faille : le mouvement des « mamies contre l’extrême-droite » fait entendre une voix singulière face à la montée des discours nationalistes et anti-migrants en Allemagne.

Leur mission : protéger la démocratie pour les générations futures. Leur emblème : un bonnet en grosse maille souvent tricoté main. On les distingue ainsi nettement dans les manifestations qui ont rassemblé ces dernières semaines en Allemagne des centaines de milliers de personnes, inquiètes du score record que pourrait atteindre le parti d’extrême droite AfD (Alternative pour l’Allemagne) aux élections du 23 février.



Mariage annulé à Béziers : le maire Robert Ménard convoqué devant la justice pénale le 18 février



Le maire de Béziers, Robert Ménard, est convoqué devant le Tribunal judiciaire de Montpellier ce mardi 18 février dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour avoir refusé de célébrer un mariage en 2023. Il soupçonnait un mariage blanc entre une ressortissante française et un citoyen algérien en situation irrégulière, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).



Refus de célébrer un mariage à Béziers : « L’État n’a pas à choisir le partenaire des Français », assure un spécialiste du droit public


Le mariage est « une liberté fondamentale », observe Serge Slama, professeur de droit public. Selon lui, Robert Ménard a violé un article du code pénal en refusant de célébrer le mariage d’un Algérien sous OQTF et d’une Française. Le maire de Béziers était entendu mardi matin par le tribunal de Montpellier.



Mis en cause après son refus de célébrer le mariage d’une personne sous OQTF, Robert Ménard refuse le « plaider coupable »


Robert Ménard a refusé de célébrer l’union d’un Algérien en situation irrégulière et de sa compagne française. Le maire de Béziers, proche de l’extrême droite, a par avance indiqué qu’il « n’accepterait jamais » une sanction allant « au-delà » du symbolique. Il sera convoqué à une date ultérieure devant le tribunal correctionnel.



Se marier quand on est sans-papiers : une démarche légale, mais encadrée


Un projet de loi présenté cette semaine au Sénat propose d’interdire les mariages aux personnes en situation irrégulière. La mesure peut-elle aboutir ? Et qu’en est-il de la législation actuelle ? InfoMigrants fait le point.



L’interdiction des mariages avec un étranger en situation irrégulière est examinée ce jeudi au Sénat, avec le soutien du gouvernement


Le Sénat examine ce jeudi une proposition de loi avec un unique article « visant à interdire un mariage en France lorsque l’un des futurs époux réside de façon irrégulière sur le territoire. » Les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et celui de la Justice, Gérald Darmanin, soutiennent le texte.

Menaces sur les juges et les procureurs : le premier syndicat de magistrats interpelle Emmanuel Macron



L’USM, l’Union syndicale des Magistrats, vient d’adresser un courrier au président de la République. L’organisation s’alarme de « la prolifération de paroles susceptibles de valider l’idée que l’autorité judiciaire serait un ennemi politique ou une menace ». Une allusion claire au procès des assistants parlementaires européens du RN et aux dernières polémiques judiciaires.

« Diffamation », « haine », « menaces »… Une professeure d’université porte plainte contre Marion Maréchal



En novembre, Maboula Soumahoro a été déprogrammé d’un débat au Parlement européen, après une offensive en ligne de l’extrême-droite l’accusant de « racisme anti-blanc ». Depuis, la chercheuse dit subir une vague de haine sur les réseaux sociaux. Elle porte plainte.



Bardella attendu au déjeuner des best-sellers de « L’Express », plusieurs auteurs annulent leur venue


Révélée par « Libération », la présence du président du Rassemblement National au rendez-vous annuel des plus gros vendeurs de livres organisé ce mercredi par l’hebdomadaire « L’Express » crispe les écrivains. Au point de boycotter l’événement.



Autriche : des milliers de personnes manifestent contre l’extrême-droite


Les négociations pour former un gouvernement vont atteindre une durée record en Autriche, l’extrême-droite et la droite n’ayant toujours pas trouvé d’accord, sur fond d’inquiétude d’une partie de la population qui a manifesté mardi soir.

La journée en images