«L’ensemble des femmes afghanes» pourraient profiter du droit d’asile, une première



« L’ensemble des femmes afghanes » qui fuient l’Afghanistan en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans « peuvent obtenir le statut de réfugiées », a statué jeudi 11 juillet la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Dans sa décision hautement symbolique et inédite, la juridiction considère « les femmes afghanes » comme un « groupe social » à part entière et pouvant subir des discriminations en raison de cette « appartenance ».

Pour la France, « les femmes et jeunes filles afghanes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société afghane » et « doivent être considérées comme appartenant à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié », ont décidé les juges de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), selon un communiqué.

«Les Afghans sont abandonnés par les Occidentaux»


Le journaliste indépendant franco-afghan Mortaza Behboudi a passé 284 jours en détention en Afghanistan, après son arrestation devant l’université de Kaboul alors qu’il couvrait une manifestation étudiante. Tout juste trois mois après avoir retrouvé la liberté, il publie la première d’une série de vidéos pour raconter cette détention. Entretien.

Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées 



Depuis qu’ils ont pris le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes en restreignant dramatiquement leurs droits. Cette campagne de persécution fondée sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Au regard de notre analyse juridiqueelle pourrait constituer un crime contre l’humanité. 

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Afghanistan : Les talibans commettent des crimes contre l’humanité liés au genre



Les femmes et les filles sont ciblées par ces actes ; la CPI est mandatée pour engager des poursuites dans les affaires de persécution liée au genre.

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Afghanistan : « On espère qu’il y aura plus de femmes à l’avenir » lors des opérations d’évacuation vers la France, indique l’Ofii



Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), s’est exprimé sur franceinfo ce lundi alors que cinq femmes afghanes, menacées par les talibans, vont être accueillies en France après une opération d’évacuation.

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En Afghanistan, les talibans brûlent les instruments de musique jugés «immoraux»



Le ministère des mœurs des talibans au pouvoir à Kaboul a envoyé au bûcher des instruments et équipements musicaux confisqués dans la province de Herat.

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Afghanistan : des femmes manifestent après l’interdiction des instituts de beauté


Des femmes afghanes ont manifesté à Kaboul (Afghanistan), mercredi 19 juillet. En cause : la fermeture des instituts de beauté, l’un des rares lieux où elles pouvaient encore se rendre. Les autorités, qui jugent ces magasins non conformes à la loi islamique, ont dispersé le rassemblement.

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AFGHANISTAN : LES CRIMES DE GUERRE DES TALIBANS AU PANJSHIR


C’était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s’en prennent à la population civile dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.

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AFGHANISTAN : LA GUERRE DES TALIBANS CONTRE LES FEMMES ET LES FILLES


Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.

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Afghanistan : 350 personnalités lancent un appel pour repenser le système d’accueil des Afghanes en France


Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.

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« Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves » : l’appel à l’aide de femmes afghanes réfugiées au Pakistan et empêchées de travailler


« Lentement mais surement, on assiste au retour du régime Taliban des années 90 »

Le Royaume-Uni a demandé à des Afghans des documents tamponnés par les Taliban pour être relocalisés


Une enquête publiée par le média The Independent révèle que les autorités britanniques ont demandé aux Afghans éligibles au programme de relocalisation en Angleterre de faire attester leurs documents d’identité par le régime Taliban. De telles pratiques exposent les candidats à des risques importants pour leur sécurité.

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En Afghanistan, des hommes se lèvent pour défendre les femmes face aux talibans

En direct à la télévision afghane, un professeur déchire ses diplômes. « A partir d’aujourd’hui, je n’ai plus besoin de ces diplômes car ce pays n’est pas un endroit pour faire des études. Si ma sœur et ma mère ne peuvent pas étudier, alors je n’accepte pas cette éducation ». Cette vidéo a été partagée plus d’un million de fois sur twitter.  capture d écran


Un professeur qui déchire ses diplômes en direct à la télévision, des étudiants qui quittent les salles de cours en signe de protestation … Largement relayés sur les réseaux sociaux, ces actes courageux sont encore rares. Néammoins, malgré les risques, des Afghans n’hésitent plus à dire leur colère et montrer publiquement leur solidarité à leurs camarades féminines, épouses, soeurs et filles. Ces femmes auxquelles les talibans interdisent d’étudier.

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Des rivalités croissantes entre Libanais et réfugiés syriens face aux aides sociales


Birmanie : avec trois reporters condamnés et un nouveau journaliste arrêté, la terreur de la junte est sans limite


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Afghanistan : le combat des femmes opprimées par les talibans


Au Liban, le combat quotidien des détenues dans des prisons surpeuplées


En Israël, la colonisation au coeur du programme du nouveau gouvernement Netanyahu


En Italie, le gouvernement Meloni impose de nouvelles règles aux ONG de sauvetage des migrants

Afghanistan : comment les talibans privent les femmes de leurs droits depuis le retour au pouvoir

Deux femmes étudient chez elles avec leur frère, à Kaboul (Afghanistan), le 23 décembre 2022, après que l’accès à l’université a été banni aux femmes. (AHMAD SAHEL ARMAN / AFP)


Le régime multiplie les mesures liberticides depuis août 2021. Parmi les restrictions, figurent notamment l’encadrement des apparitions publiques et l’éloignement des sphères éducatives et politiques.

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Afghanistan: après l’interdiction des universités aux femmes, des enseignants démissionnent

Des talibans montent la garde à l’entrée d’une université à Jalalabad, le 21 décembre 2022  AFP


Le durcissement se poursuit en Afghanistan où les femmes afghanes n’ont plus le droit d’aller à l’université. Elles étaient déjà interdites d’enseignement secondaire. Plusieurs rassemblements d’étudiantes et d’étudiants ont eu lieu aux portes de plusieurs universités à travers le pays pour protester contre cette directive. Plusieurs enseignants ont par ailleurs démissionné de leurs fonctions en signe de protestation.

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« Je suis terrifiée par l’avenir obscur qui s’offre à nous », confie une étudiante désormais privée d’université

Afghanistan : première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans

Un membre des forces de sécurité talibanes monte la garde à un checkpoint, le 6 décembre, à Jalalabad. – / AFP


L’exécution a eu lieu devant des centaines de spectateurs, y compris de nombreux hauts responsables talibans. Les talibans au pouvoir avaient déjà procédé à des flagellations publiques pour des faits de vol, d’adultère ou de fugue.

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COMMENT LES TALIBANS S’ATTAQUENT AUX DROITS DES FEMMES EN AFGHANISTAN

Afghanistan : Les talibans exécutent et font « disparaître » des combattants présumés de l’ISKP

Le canal de Darunta, situé dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan. De nombreux corps de combattants présumés de l’ISKP y ont été retrouvés. Photo prise le 27 juin 2022. © 2022 Privé


Plus de 100 corps ont été retrouvés dans un canal dans l’est du pays.

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