Juste après avoir prêté serment, le nouveau président américain, Donald Trump, s’est rendu auprès de ses partisans, devant lesquels il a signé près de 80 décrets – révoquant des mesures de son prédécesseur, Joe Biden, et ouvrant la voie à d’autres décisions. Celles-ci prévoient notamment le limogeage de nombreux fonctionnaires fédéraux, le verrouillage de la frontière avec le Mexique, et une amnistie des insurgés du Capitole. Les éditorialistes commentent.
Anne Deysine, experte des Etats-Unis : « La résistance va se focaliser sur ce qui est vraiment important »
Etats-Unis : ce vieux manuel de sabotage qui refait surface pour résister à Donald Trump
Les consultations d’un guide de méthodes pour résister au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, explosent depuis l’élection de Donald Trump.
Faut-il y voir un acte de résistance ? Ou bien est-ce la traduction d’une vraie crainte face au déconcertant Donald Trump, réélu pour un second mandat en novembre dernier ? Depuis plusieurs semaines, un vieux manuel de résistance au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, est devenu viral sur Internet. Il s’agit d’un guide gouvernemental très sérieux daté de la Seconde Guerre mondiale.
États-Unis. Comment la résistance à Donald Trump sort de sa torpeur
Le projet 2025 de Trump couronne une résistance de plusieurs décennies aux réformes progressistes du 20e siècle
Pendant une grande partie du XXe siècle, les efforts de refonte du gouvernement ont été motivés par le désir progressiste de mettre le gouvernement au service des Américains ordinaires, notamment avec les réformes du New Deal et de la Grande Société.
Aux États-Unis, les purges d’Elon Musk créent un premier front de résistance
Face au rythme et à l’amplitude des réformes menées par le bras droit de Trump contre le gaspillage de l’État, la riposte a lieu dans la rue et dans les tribunaux. Le bras de fer est engagé.
Résistances politique et économique après un mois de présidence Trump 2.0, au pas de charge
Résistance scientifique aux États-Unis : « La science est le premier des contre-pouvoirs »
Aux États-Unis, les scientifiques commencent à s’organiser pour résister aux attaques de la nouvelle administration Trump, qui censure les bourses de recherche, réduit les fonds de recherche et va jusqu’à supprimer des données publiques qu’elle estime gênantes. Mais ils restent divisés.
Snobé par les Etats-Unis, le G20 fait de la résistance en Afrique du Sud
Dans le viseur de l’administration Trump, Pretoria a plaidé pour le multilatéralisme lors de la réunion des ministres des affaires étrangères du G20 à Johannesburg.
Au lendemain de la première investiture de Trump, en 2017, environ un demi-million de personnes avaient déferlé sur Washington, en signe de protestation, scandant le célèbre : « Voici à quoi ressemble la démocratie! » Huit ans plus tard, la révolte citoyenne est anémique et l’opposition politique, émasculée. Apathie, vous avez dit?
L’administration Trump efface des millions de données scientifiques, la résistance s’organise
Cancel que ça s’arrête ? Depuis l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, nous assistons à un autodafé numérique de tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes. Le processus est méthodique et tout y passe. Analyse.
US go home, enfin !
« US go home! » Les plus vieux écraseront peut-être une larmichette en se rappelant ce slogan qu’ils traçaient d’une main plus ou moins habile sur les murs des villes d’Europe. Contre la guerre étatsunienne au Viet-Nam. Contre le modèle de société imposé par l’Oncle Sam. Allez, du balai, les Ricains! Eh bien, plus d’un demi-siècle plus tard, nous y voilà. « US » est vraiment « go home »!
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Les décrets signés par Trump et les actions de Musk mettent en danger la recherche et l’accès du public aux données. Différentes formes de résistance émergent face aux coupes budgétaires, aux licenciements massifs et à la disparition d’informations.
Accepter de démissionner ou pas ? L’ultimatum qui a été fixé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux américains par la nouvelle administration de Donald Trump a été suspendu temporairement par la justice, à quelques heures de son échéance jeudi 6 février au soir.
Neuf jours, c’est le très bref délai imparti aux deux millions de fonctionnaires fédéraux pour faire leur choix : signer ou non la proposition de « démission différée » au 30 septembre. Avec la promesse de garder d’ici là leur salaire et l’ensemble de leurs avantages sociaux, formulée à la surprise générale par le nouveau pouvoir américain. Une étape supplémentaire dans son offensive de la nouvelle administration américaine pour tailler dans les dépenses publiques et mettre au régime l’administration.
C’est à la Une du New York Times : « l’administration Trump prévoit de réduire le nombre de travailleurs de l’Agence Américaine pour le développement de plus de 10 000 à environ 290 postes », selon des sources interrogées par le quotidien américain. « La quasi-totalité du personnel de l’agence humanitaire va être licenciée ».
Donald Trump sanctionne la CPI : Israël se réjouit, l’ONU et l’UE protestent
Après les sanctions contre la CPI annoncées par Donald Trump, 79 pays dénoncent l’augmentation du risque d’« impunité pour les crimes les plus graves »
Dans une déclaration commune, ces 79 pays regrettent « toute tentative de saper l’indépendance » de la Cour pénale internationale après la signature du décret américain interdisant notamment l’entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents.
Les sanctions prises par le président américain, Donald Trump, contre la Cour pénale internationale (CPI) « augmentent le risque d’impunité pour les crimes les plus graves et menacent de miner l’état de droit international », ont dénoncé, vendredi 7 février, 79 parties à la CPI.
Projet américain à Gaza : que dit le droit international ?
Sur le déplacement des Gazaouis, Donald Trump persiste et signe
Malgré l’opposition catégorique de la Jordanie et l’Egypte, le président américain a réitéré lundi sa volonté de voir les Palestiniens de la bande de Gaza quitter l’enclave, et indiqué qu’il recevrait «très bientôt» le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Peu importe l’histoire, le point de vue des pays concernés ou le souhait des principaux intéressés : Donald Trump persiste à vouloir relocaliser les habitants de Gaza en dehors de l’enclave dévastée par plus de quinze mois de guerre. Deux jours après avoir évoqué un plan visant à «faire le ménage» à Gaza, le président américain a réitéré lundi 27 janvier sa volonté de voir les Palestiniens de l’enclave vivre «sans violence» dans des zones «plus confortables». Sous-entendu, ailleurs, comme le réclament les alliés d’extrême droite du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
« Trump ne se rend pas compte de notre force » : le nouveau président américain a-t-il les moyens de ses ambitions en matière d’immigration ?
Alors que Donald Trump affirme sa volonté d’expulser massivement les immigrés clandestins, nombreux sont ceux qui estiment qu’il ne pourra pas tenir sa promesse.
Donald Trump a promis d’expulser du sol américain « des millions » d’immigrés sans papiers. Pour l’instant, depuis son investiture, les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des « centaines » lors d’une opération de masse menée quelques jours après le début de la présidence Trump II, a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
L’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis entraîne un revirement brutal de la politique de modération des grandes plateformes. Ce changement, conforme au droit états-unien, se heurte aux exigences de l’Union européenne en matière de sécurité et de lutte contre la désinformation. Une confrontation juridique et géopolitique se profile entre ces deux approches.
Les contenus haineux et négatifs sont rentables pour les médias sociaux publicitaires
Le président élu américain a tenu une conférence de presse décousue depuis sa résidence en Floride multipliant les déclarations provocatrices aux accents expansionnistes.
Au lendemain de la certification de sa victoire à la présidentielle par le Congrès américain, Donald Trump a donné mardi une conférence de presse décousue et provocatrice, lors de laquelle il a répété ses ambitions d’annexer le canal de Panama et le Groenland, par la force si besoin.
Censure au « Washington Post » ? Une dessinatrice vient d’en démissionner. Elle avait proposé un dessin figurant Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du journal, tendant un sac d’argent à une statue de Donald Trump. Le dessin a été refusé.
L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.
Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.
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La justice américaine a stoppé les poursuites visant le président élu pour tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020 et pour rétention de documents classifiés, en vertu du principe d’immunité présidentielle. Cette victoire pour le camp Trump soulève aussi beaucoup de questions sur la solidité de la démocratie américaine. Entretien avec Jacob Maillet, spécialiste de politique et droit américain à l’université Paris-Descartes.
États-Unis: les villes «sanctuaires» face aux expulsions de migrants illégaux voulues par Trump
« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump
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À cause d’une loi restrictive dans cet État conservateur, un référendum sur le droit à l’avortement n’a pas été organisé en même temps que l’élection présidentielle, contrairement à dix autres États.
Après la victoire sans ambiguïté de Donald Trump, beaucoup d’Américaines s’inquiètent de leur droit à l’avortement. Plus de deux ans après l’annulation par la Cour suprême de la protection fédérale de ce droit, huit États ont voté par référendum pour élargir l’accès à l’avortement. Deux autres, la Floride et le Nebraska, ont choisi de le restreindre. Ces référendums étaient organisés mardi 5 novembre, en même temps que l’élection présidentielle, suite à des pétitions de citoyens désireux d’assurer les droits reproductifs. Mais en Géorgie, un État très conservateur, la loi n’a pas permis ce référendum et la situation des femmes enceintes est critique.
IVG restreinte aux États-Unis : la mortalité infantile en hausse
Les marchés financiers sont à la fête ce mercredi 6 novembre après que Donald Trump a réussi à décrocher, pour la deuxième fois, les clefs de la Maison Blanche. Et ce, même en Europe, pourtant menacée d’imposition de nouveaux droits de douane pour les produits européens vendus aux États-Unis.
Premier indicateur : le dollar. Le billet vert est au plus haut depuis un an. Il progresse face aux devises de ses principaux partenaires commerciaux qui, elles, sont toutes en baisse. L’euro a, par exemple, perdu près de 2% face au dollar. Et ce mercredi, le dollar s’envole face à la majorité des autres devises.
Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États
Avortement, cannabis, immigration… plus de 150 mesures soumises au vote
Les élections américaines ne servent pas uniquement à désigner le président des Etats-Unis. Questions référendaires, d’initiative populaire ou bien émanant de législatures locales… Les électeurs de 41 Etats étaient appelés ce mardi 5 novembre à se prononcer autour de 160 mesures électorales, sur des sujets allant du droit à l’avortement au salaire minimum en passant par la légalisation du cannabis ou les procédures d’accès au vote. Quelles sont celles qui ont reçu l’aval ou non des électeurs ? Libération passe en revue les différents référendums.
« Mon objectif est plutôt de sortir de la rue que de voter » : à Washington, ces sans-abri américains observent la campagne présidentielle avec résignation
À quelques pas seulement de la Mais Blanche,vers tous les regards sont tournés avec l’élection présidentielle, franceinfo a rencontré des citoyens bénéficiaires d’une soupe populaire pour qui la politique passe au second plan.
Élections américaines: dans l’Arizona, une clinique d’avortement en résistance
À Phoenix, l’Acacia Women’s Center est l’une des dernières cliniques d’Arizona à pratiquer l’IVG, dont l’accès fait l’objet d’un référendum d’initiative citoyenne en même temps que l’élection présidentielle.
De l’extérieur, on penserait à un bunker. Bien que le droit à l’avortement en Arizona soit régulièrement menacé, la clinique du docteur Ronald A. Yunis n’a en réalité rien de ces bâtiments fortifiés. Ici, ni agent de sécurité, ni porte blindée. On entre même sans sonner. Au guichet, Irma reçoit les patientes d’une voix douce. « Je dois d’abord leur expliquer où en est la législation.Depuis la révocation de Roe v. Wade, beaucoup pensent que l’avortement est interdit dans cet État », constate-t-elle.
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Partager la publication "Présidentielle américaine : dans l’Arizona, où des tirs ont visé un local de campagne, les démocrates constatent que « le niveau de violence a augmenté »"
Partager la publication "Une Américaine est morte en raison des lois restrictives sur l’avortement dans l’Etat de Géorgie, affirme une enquête officielle"