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Attacher des patients pendant des heures voire des jours reste une pratique courante en psychiatrie en France. Dans l’ouvrage Abolir la contention, le psychiatre Mathieu Bellahsen appelle à sortir de cette « culture de l’entrave ». Extrait.
Attacher des patients pendant des heures voire des jours reste une pratique courante en psychiatrie en France. Dans l’ouvrage Abolir la contention, le psychiatre Mathieu Bellahsen appelle à sortir de cette « culture de l’entrave ». Extrait.
Il y a quelques jours, le collectif Nos services publics publiait une somme de plus de 300 pages, retraçant l’évolution des services publics sur les 40 dernières années. Ce rapport vient d’un paradoxe : les tensions autour des services publics s’accroissent en France, au point qu’on dit parfois que « ça craque ». Sa nouveauté : comparer l’évolution des services publics à celle des besoins sociaux.
L’organisme de l’ONU chargé des droits humains a publié le 15 août 2023 un rapport sur l’impact des politiques des drogues sur les droits des personnes. Faisant le constat que la répression nuit à l’accès à la santé et est porteuse de discriminations, il recommande aux États de mettre fin à la « guerre aux drogues », de mettre l’accent sur la réduction des risques et de dépénaliser la consommation de drogues.
Depuis des mois, Bénédicte Landat se bat pour que son fils toxicomane sujet à d’importantes envies suicidaires ait accès à des structures spécialisées et déplore le “refus de soin” des urgences de Reims, alors que la situation relève de la course contre la montre.
Au Maroc, le dernier bilan officiel, toujours provisoire, du séisme qui a ravagé, le soir du vendredi 8 septembre, le sud du pays, fait état d’au moins 2 122 morts et d’au moins 2 421 personnes blessées. Le cabinet royal a décrété, samedi, trois jours de deuil national. L’épicentre a été enregistré dans la province d’Al-Haouz, à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech. Reportage à Moulay Brahim.
Les pluies torrentielles et les inondations en Libye ont fait un nombre « énorme » de morts, a indiqué mardi un responsable de la Croix-Rouge, évoquant 10.000 disparus. D’après le gouvernement de Tripoli, il y a déjà au moins 2.300 morts.
Médecins sans frontières (MSF) a décidé de mettre fin à ses activités médicales dans les prisons de la capitale libyenne. L’ONG estime ne plus être en mesure de « prodiguer convenablement des soins » aux migrants enfermés dans ces structures. MSF continue néanmoins sa mission dans les autres centres de détention du pays. InfoMigrants s’est entretenu avec Federica Franco, chef de mission de MSF Pays-Bas en Libye.
Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes (AMUF), Christophe Prudhomme, fait le point sur la situation dans les hôpitaux, alors que la France a connu sa journée la plus chaude jamais mesurée après un 15 août.
Les étrangers sans papiers ont 23 % de chances en moins d’obtenir un rendez-vous médical que les patients couverts par l’Assurance maladie classique. Les patients sous complémentaire santé solidaire, en revanche, ne sont plus discriminés par les médecins.
Aujourd’hui, en 2023, les équipes de Médecins du Monde en France et à l’international constatent quotidiennement combien être femme ou minorité de genre implique des difficultés à exercer ses droits et un accès limité ou complexifié à la prévention et aux soins.
Surexposées à différentes formes de stigmatisation, les femmes et minorités de genre font face à des obstacles variés solidement ancrés dans les sociétés : des barrières géographiques, économiques, socio-culturelles, mais aussi administratives et institutionnelles.
« Face aux conservatismes, à la stigmatisation sociale et morale, aux violences liées au genre, notre combat aux côtés des associations féministes, humanitaires et de santé, reste primordial pour défendre la liberté de toute personne à disposer de son corps, à décider de sa sexualité et de sa santé. » Plan Stratégique de Médecins du Monde.
Le ministre de la Santé estime qu’il est très difficile de juger de «l’urgence» des soins à apporter aux étrangers résidant en France et prend ses distances avec le ministre de l’Intérieur qui tend la main à la droite sur le sujet.
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
Un milliard de personnes dans 43 pays sont exposées au choléra, a averti vendredi l’ONU, et bien que les moyens de stopper « cette pandémie des pauvres » soient bien connus, les ressources manquent désespérément pour les mettre en œuvre.
Après six ans d’absence, Médecins sans frontières (MSF) est de retour à Calais pour aider les exilés dont les conditions de vie ont empiré ces derniers mois avec la politique du « zéro point de fixation ». L’ONG espère « modestement » apporter un soutien « médico-social et psychologique » aux migrants déjà confrontés à de graves traumatismes physiques et psychiques.
Le Défenseur des droits soutient des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence.
Cette publication constitue une synthèse du test de situation concernant le refus de soins opposé aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l’aide médicale de l’État (AME)1 mené, avec le soutien du ministère des Solidarités et de la Santé (représenté par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et la direction de la sécurité sociale (DSS)) et du Défenseur des droits, par une équipe de recherche de l’Institut des politiques publiques (IPP) composée de Pauline Mendras (assistante de recherche), Delphine Roy (directrice du programme « santé et autonomie »), Joyce Sultan Parraud (économiste) et Léa Toulemon (économiste).
Dans un rapport publié la semaine dernière, des associations pointent les difficultés que rencontrent les étrangers en situation irrégulière afin de bénéficier de leur droit. A peine une majorité des personnes pouvant y prétendre en sont bénéficiaires.
Dans le cadre de la campagne #InfoJeunesProstitution, la FNCIDFF-Fédération nationale des CIDFF a établi un partenariat avec le film « Noémie dit oui », de Geneviève Albert, qui sortira le 26 avril prochain au cinéma. Ce film aborde la thématique des violences sexistes et sexuelles, et notamment, la prostitution des mineures, phénomène multiforme encore mal connu du grand public.
Le CIDFF de l’Aube vous propose de venir assister à l’avant-première de ce film, qui se déroulera le mercredi 12 avril prochain à 19h, au CGR de Troyes. Cette projection sera suivie d’un échange avec les structures présentes, dont le CIDFF de l’Aube.
Née en France en 1945, dans l’après-guerre, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) est aujourd’hui menacée. Les centres de PMI sont des lieux qui accueillent gratuitement les parents et leurs enfants de moins de 6 ans. Consultations prénatales, suivi du bébé et du jeune enfant… Ces structures voient se croiser des parents de différents horizons, venus chercher des conseils auprès de professionnels : puéricultrices, psychologues, assistants sociaux.
Cette étude, financée par la DGS et Santé publique France, pointe aussi que la sévérité des troubles psychiques chez les femmes à la sortie de détention est bien supérieure à celle des hommes.