Dans le nord de la France, des exilés témoignent de leur volonté de traverser la Manche



Depuis le mois de janvier, près de 32 000 personnes ont traversé clandestinement la Manche, la mer qui sépare le nord de la France et l’Angleterre. C’est déjà plus que sur toute l’année 2023. Le mois d’octobre et sa météo clémente ont vu plus de 5 200 personnes rejoindre les côtes britanniques, un record mensuel depuis le début du phénomène en 2018. Avec son pendant macabre, une soixantaine de personnes sont décédées, un chiffre sans précédent.

Immigration : Trump n’y changera rien



Naufrage dans la Manche : un 5e corps retrouvé à Calais en moins de 24h


Un cinquième corps a été retrouvé en mer mercredi après-midi, au large de Calais, quelques heures après la découverte de quatre autres corps. En une semaine, neuf cadavres ont été retrouvés dans la zone de Calais, au large ou sur le littoral. Les dépouilles « difficilement identifiables », vont maintenant être autopsiées.



Mer Méditerranée : l’Ocean Viking et le Sea-Eye 5 secourent 288 migrants


Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a porté assistance mercredi matin à 178 personnes, dont des femmes et des enfants, en mer Méditerranée. Le Sea-Eye 5 a de son côté secouru 110 migrants entre mardi et mercredi.



Canaries : trois corps découverts et près de 500 personnes secourues en 24h


Trois cadavres ont été retrouvés, mardi, par les secours espagnols. L’un à bord d’une pirogue à la dérive au large d’El Hierro, les deux autres flottant dans l’eau à une dizaine de kilomètres de Lanzarote. En seulement cinq jours, 58 personnes sont mortes sur la route des Canaries.

Migrants : plus de traversées qu’en 2023, un nombre record de morts… La répression sur les côtes pose question



Malgré la militarisation accrue du littoral de la Manche et de la mer du Nord, depuis le début janvier 2024, près de 30 000 personnes ont réussi à gagner l’Angleterre : c’est déjà plus qu’en 2023. L’année 2024 est la plus meurtrière depuis le début des traversées.



À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent et le harcèlement continue


À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent. Alors que l’État pointe du doigt les passeurs et met en scène son action dans les médias, la réalité vécue par les personnes exilées à la frontière, réalité que l’État tente d’invisibiliser et que l’association Human Rights Observers s’efforce de publiciser, rappelle la responsabilité de l’État dans ces prises de risques et ces décès.

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Aujourd’hui, mercredi 30 octobre 2024, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. La semaine dernière, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. Les semaines passent et les morts s’accumulent. En octobre, au moins 13 personnes exilées sont mortes à la frontière, faisant de 2024, avec au moins 68 personnes décédées et d’autres disparues, l’année la plus meurtrière à la frontière franco-britannique. L’année est pourtant encore loin d’être finie.

Frontex : De la théorie à la pratique



En théorie, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes l’Union européenne  – Frontex – dispose de tous les outils, équipements et mécanismes nécessaires pour secourir les bateaux en détresse en Méditerranée.

Mais, dans la pratique, les gens meurent en mer par milliers.



Frontex célèbre 20 ans de violations des droits en toute impunité


L’agence européenne de garde-côtes et garde-frontières a 20 ans ce 26 octobre 2024 [1]. Un bien triste anniversaire que celui d’une agence largement mise en cause depuis des décennies dans des violations des droits directes ou indirectes des personnes en migration [2]. Une agence qui a pour objectif de « protéger » les frontières européennes au mépris de la vie et de la sécurité des personnes qui tentent de les franchir. Une agence qui est le symbole d’un régime frontalier mortifère et l’étendard de politiques migratoires répressives et ultrasécuritaires, qui ont largement démontré leurs conséquences dramatiques.

La société civile se mobilise déjà contre la future loi immigration de Bruno Retailleau



Michel Barnier et Bruno Retailleau main dans la main avec les ministres italiens des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Antonio Tajani – « ami » du premier ministre français – et Matteo Piantedosi, proche de Matteo Salvani, chef de la Ligue, parti d’extrême droite. Les quatre politiciens se sont retrouvés pour lutter, selon eux, contre le « désordre migratoire », vendredi 18 octobre, à Menton, dans les Alpes-Maritimes.

Une rencontre qui n’a provoqué que de rares critiques, principalement à gauche, et une réelle inquiétude parmi les associations et les militants pour les droits des migrants. Leur constat est unanime : la répression contre les exilés s’accentue, hélas pour le pire. « Ce qui est grave, c’est que faire preuve d’humanité ne devrait pas être réservé à la gauche mais transcender les partis politiques », déclare à Politis l’agriculteur et militant Cédric Herrou.



Aida, 12 ans, retenue à Orly : « la zone d’attente, c’est inhumain »


Après cinq jours de maintien dans la zone d’attente d’Orly, Aida*, une jeune fille de 12 ans, en a été libérée mercredi 23 octobre. Partie du Sénégal où elle est née, elle devait rejoindre son père et ses frères et sœurs, de nationalité française, en France. Son histoire met à nouveau en lumière les conditions de rétention de mineurs en France, « traumatisantes » selon les associations et avocats engagés sur ces questions.



Frontex devrait agir pour sauver des vies en mer


Frontex, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne (UE), devrait utiliser ses moyens de surveillance aérienne pour permettre de sauver les embarcations en détresse à temps, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, en lançant une nouvelle campagne, #AvecHumanité.

Manche : huit migrants meurent dans un nouveau naufrage



Une embarcation surchargée a fait naufrage dimanche au large d’Ambleteuse, dans le nord de la France, causant la mort de huit migrants. Ce nouveau drame intervient moins de deux semaines après le pire naufrage de l’année dans la Manche qui a fait 12 morts, dont 10 femmes. Au total, depuis janvier, 46 exilés ont péri dans ces eaux en tentant de rejoindre le Royaume-Uni, un record.

Le drame de Mbour au Sénégal, un scénario qui se répète encore et encore



C’est malheureusement souvent la même histoire. Des dizaines de jeunes gens qui s’entassent sur une pirogue, pensant trouver une vie meilleure en Europe en passant par le territoire espagnol des îles Canaries. Et à l’arrivée, bien souvent, c’est la mort par noyade qui les attend.

Naufrage dans la Manche : 10 femmes parmi les 12 victimes, dont des mineures



Parmi les 12 migrants morts mardi dans la Manche en tentant de rallier l’Angleterre, 10 sont des femmes, selon le procureur de Boulogne-sur-Mer. La moitié des victimes étaient par ailleurs mineures. Ce drame est le pire naufrage de 2024, année la plus meurtrière depuis le début des traversées de la Manche vers le Royaume-Uni en 2018.

« Je tenterai quand-même la traversée … »

https://www.infomigrants.net/fr/post/56802/si-le-rwanda-etait-un-pays-sur-jy-serais-alle–a-dunkerque-des-migrants-perplexes-face-a-la-loi-britannique

Dans le camp de Loon-Plage, à Dunkerque, l’inquiétude grandit parmi les migrants qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni via la Manche. Beaucoup se demandent s’ils seront concernés par cette loi qui prévoit d’expulser vers le Rwanda les migrants entrés illégalement sur le sol britannique.

Un peu plus loin, un groupe de Sud-Soudanais marche le long de la voie ferrée – désormais protégée de part et d’autres par des grillages et des barbelés. Parmi eux, Racho, 18 ans, pour qui l’Angleterre n’est pas non plus une option, mais « le dernier espoir ». « Je suis ici depuis huit mois », dit-il en se cachant le visage, inquiet à l’idée d’être filmé ou pris en photo. « J’ai fui le Sud-Soudan, traversé la Libye, la Tunisie, la Méditerranée, l’Italie… J’ai déjà essayé de passer la Manche au moins 20 fois », affirme-t-il. « À chaque fois, la police nous a arrêtés, en perçant le canot ou en jetant des gaz lacrymogène. Et vous pensez qu’une loi va m’arrêter ? ».

« Peut-être », lui répond-t-on. « Non. Je veux étudier… C’est pas un crime. Juste étudier, ce que je n’ai jamais pu faire dans mon pays ».

Beaucoup de migrants ne semblent pas prendre la mesure de la loi. Certains espèrent « s’échapper » une fois sur le sol anglais – sans réaliser que les passagers des canots ramenés dans le port de Douvres seront systématiquement envoyés dans des centres fermés. « Je vais prendre la mer, et une fois sur place, je m’enfuirai, affirme ainsi Naheb, un Afghan qui est arrivé à Loon-Plage 48 heures auparavant. « Je m’enfuirai ou je me suiciderai ».

« Non seulement, les migrants continueront de partir mais ils le feront en prenant toujours plus de risques », se désole Fabien Touchard, coordinateur de l’association Utopia 56 à Grande-Synthe. « Les départs sur les plages sont de plus en plus chaotiques, les migrants ne gonflent pas assez leur canot pour aller vite et échapper à la police. Ils ne prennent plus le temps de mettre le sol rigide dans les bateaux pour les stabiliser », énumère-t-il. « Ils sont aussi de plus en plus nombreux à embarquer. De plus en plus de personnes tombent à l’eau » et les risques de bousculades et de noyades sont élevées.

Déjà 15 personnes sont mortes dans la Manche en 2024.

7 200 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année

Pour l’heure, la loi n’a pas encore eu d’effet sur les départs vers le Royaume-Uni depuis les plages françaises. Plus de 7 200 personnes ont traversé clandestinement la Manche à bord de canots de fortune depuis le début de l’année, un record historique pour les quatre premiers mois de l’année.

Voie d’accès à l’Europe de plus en plus meurtrière

La route migratoire vers les Îles Canaries (Espagne) est désormais l’une des principales voies d’entrée en Europe, malgré sa dangerosité. Le nombre de décès et de disparitions ne cesse de s’accroître, aggravant un bilan humain déjà très lourd. L’utilisation croissante de cette route mortelle s’explique notamment par la militarisation des frontières et l’externalisation de la politique migratoire de l’Union européenne.

https://www.vuesdeurope.eu/la-route-vers-les-iles-canaries-une-voie-dacces-a-leurope-de-plus-en-plus-meurtriere/

L’année 2023 a été l’année la plusmeurtrière le long des routes migratoires à travers le monde au cours des dix dernières années, avec 8 565 décès comptabilisés en mer, selon l’Organisation Internationale de la Migration (OIM). Près de 60% des décès sont liés aux noyades.

La route vers les Îles Canaries, ou « route Atlantique », ne fait pas exception. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 6 000 personnes migrantes ont perdu la vie ou sont portées disparues sur cette route vers l’archipel espagnol rien qu’en 2023. De nombreux « naufrages invisibles » se produisent, au cours desquels les bateaux partant des côtes ouest-africaines disparaissent avec leurs passagers sans laisser de trace. En 2023, 84 bateaux ont ainsi disparu corps et biens, ce qui rend difficile la comptabilisation du nombre réel de victimes.

Le HCR se dit « très préoccupé par l’augmentation des morts » dans la Manche


Paolo Artini, le représentant en France du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, est de retour de Calais, dans le nord du pays, où le HCR a mené une étude pour mieux connaître la situation des réfugiés et migrants sur place. L’agence onusienne estime que la situation des exilés est particulièrement préoccupante, alors qu’un nouveau naufrage a fait cinq morts en début de semaine dans la Manche. Au total depuis le début de l’année, au moins 15 ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche, contre 12 sur l’ensemble de 2023.

Survol éclectique de l’actualité du 11 avril


 

Pacte asile et migration


Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)

Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».

Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »


Ukraine


Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)


Contrôles au faciès


Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)

Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État  n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)

Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)


MNA Paris


Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)

Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.


Fin de vie


Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)


Cinéma


On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.

Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…) envers les femmes.

Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?

Les enfants sont également exposés à de la maltraitance au prétexte de la création artistique.

Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazer devenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.


Gaza


Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.

L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,

Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.

L’embrasement de toute la région est évoqué de plus en plus ouvertement, avec la crainte d’ « attaques massives » contre Israël par l’iran.


Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour

UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !

STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!   

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!

Samedi 13  avril à 10h30 place Jean-Jaurès.

A l’appel du collectif aubois pour la paix.


Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…


Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreu et juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».


…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…


Mediapart a rassemblé des dizaines de témoignages et des milliers de documents internes pour dévoiler les rouages de la machine CNews. Enquête sur une chaîne d’opinion, qui ignore sciemment les faits pour mieux servir ses obsessions sécuritaires et identitaires.


…comme dans les hémicycles…

« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon. 


… en se plantant allègrement sur toute la ligne…

La préférence nationale, que Marion Maréchal souhaite imposer aux marchés publics est contraire au droit européen et au principe d’égalité. Toutefois, il est possible de donner la priorité au local dans les marchés publics pour des raisons sociales ou environnementales.

Et en accusant la présidente de la Commission européenne d’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.


Racisme en ligne


« Une horreur trop familière » : plus de 800 artistes signent une lettre de soutien à l’actrice Francesca Amewudah-Rivers, victime de racisme en ligne.


Migrants: l’hécatombe continue en Méditerranée

Méditerranée: neuf morts, dont un bébé, et 15 disparus après le naufrage d’un bateau de migrants (garde-côtes italiens)


Mali: nouvelles menaces sur la démocratie

La junte suspend les activités des partis et associations politiques


Vaccination des enfants


Les 10 chiffres clés de la vaccination des enfants dans le monde


Presse et médias 

Acrimed s’interroge sur le sérieux de Libération

60 migrants meurent de faim et de soif en Méditerranée, leurs appels à l’aide ont été ignorés selon les ONG


Une soixantaine d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts en Méditerranée, en tentant de rejoindre l’Europe depuis la Libye, selon les témoignages de 25 rescapés secourus par le navire-ambulance Ocean Viking. Ces migrants avaient lancé plusieurs appels de détresse, indique SOS Méditerranée.

Lire ou écouter ICI


Les disparus de la Manche : quand leurs proches luttent contre l’oubli


France : trois jeunes Afghans sauvent une femme de la noyade à Agen

Près de 1 000 migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée cet été, trois fois plus que l’été dernier



Selon l’ONU, plus de 2 500 exilés ont perdu la vie en tentant la traversée vers les côtes européennes depuis le début de l’année.

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Naufrage au large du Cap-Vert : une ONG espagnole avait lancé l’alerte dès le 20 juillet



Soixante-trois migrants sénégalais ont perdu la vie dans un naufrage au large du Cap-Vert lundi 14 août. Ils étaient 101 passagers à avoir quitté la côte sénégalaise en direction des îles Canaries le 10 juillet dernier. Dès le 20 juillet, l’ONG espagnole Caminando Fronteras avait alerté les autorités, sans réaction de leur part.

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Sénégal : sans mesures, « la mer continuera malheureusement d’être un cimetière pour une partie de la jeunesse »



Lundi 14 août, 63 migrants ont trouvé la mort dans le naufrage d’une pirogue, au large du Cap-Vert. L’embarcation avait quitté la côte sénégalaise le 10 juillet avec à son bord une centaine de passagers, des pêcheurs locaux pour la plupart. Une tragédie récurrente causée non seulement par les conditions socio-économiques au Sénégal, mais aussi par le réchauffement climatique.

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Immigration: «Il faut lutter contre les réseaux de passeurs et faire des routes sûres»



Il y a quelques heures, quatre personnes ont été mises en examen, soupçonnées d’appartenir à une filière d’immigration clandestine. Leurs arrestations et mises en examen font suite au drame du week-end dernier, lorsque au moins six personnes ont péri en mer après avoir tenté de se rendre en Angleterre à bord d’un petit canot parti des côtes françaises. Entretien avec Yann Manzi, porte-parole, co-fondateur et bénévole de l’association Utopia 56.

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Route Algérie-Espagne : que faire quand l’un de vos proches a disparu en mer ?



Chaque année, de nombreuses familles perdent la trace de l’un des leurs sur le trajet en mer Méditerranée qui relie le littoral algérien aux côtes espagnoles. À ce silence insupportable s’ajoute l’impuissance de ne savoir quoi faire pour le retrouver. InfoMigrants décrypte la marche à suivre.

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Environ 900 corps de migrants ont été retrouvés en Tunisie depuis le début de l’année



Selon le ministre tunisien de l’Intérieur, quelque 900 corps de migrants ont été découverts sur les côtes tunisiennes entre le 1er janvier et le 20 juillet. Parmi ces victimes figurent au moins au moins 260 ressortissants d’Afrique subsaharienne. Ce nombre tragique s’explique principalement par la très forte hausse des départs d’exilés due à la dégradation de la situation politique et économique dans le pays.

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Des migrants apprennent à nager pour surmonter le traumatisme de leur traversée de la mer


Tout l’été, les journalistes d’InfoMigrants vous racontent la place du sport dans la vie des exilés. Pour ce premier épisode, la rédaction est partie à Perpignan, dans le sud de la France. Chaque été, l’association Welcome 66 y donne des cours de natation à des réfugiés et demandeurs d’asile. Pendant quelques heures, ces migrants réapprivoisent l’eau, après avoir vécu une traversée traumatique de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Reportage.