Trump: c’est la cata…

États-Unis. Dans les universités, une campagne maccarthyste pour protéger Israël



Après de fortes mobilisations dans les plus grandes universités américaines contre la guerre que mène Israël à Gaza, vient le temps du retour de bâton, renforcé par l’administration toute puissante de Donald Trump. Sur les campus, pour les soutiens du peuple palestinien, c’est la chasse aux sorcières, qui n’épargne pas les voix juives.



Aux États-Unis, les existences trans et non-binaires en danger vital


Dès les premières heures de son mandat, Trump s’en est pris aux droits des personnes trans et non-binaires. Ces attaques d’une extrême violence mettent en danger des vies, dans un contexte mondial d’atteintes aux existences LGBTQI+.



Droits de douane : jusqu’où peut aller Donald Trump ?


Acier, aluminium, vins français… Donald Trump brandit depuis plusieurs semaines la menace de droits de douane sur différents produits. Mais peut-il les augmenter de manière unilatérale ? Quelles réactions ces mesures peuvent-elles entraîner de la part des pays visés et avec quelles conséquences ? Toutes les réponses dans Quid Juris.



L’administration Trump efface des millions de données scientifiques, la résistance s’organise


Cancel que ça s’arrête ? Depuis l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, nous assistons à un autodafé numérique de tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes. Le processus est méthodique et tout y passe. Analyse par Vert le média.



Boycott des produits américains : quelles sont ces entreprises qui soutiennent Donald Trump ?


Boycotter obscur. En réponse à la politique d’extrême droite de Donald Trump, des Français·es emboîtent le pas à leurs voisins des pays du nord de l’Europe et appellent au boycott de produits américains. Quelles entreprises ont affiché leur soutien au milliardaire ? Vert fait le point.



Pour Zelensky, les centrales nucléaires ukrainiennes ne passeront pas sous pavillon américain comme le veut Trump


L’Ukraine ne « discutera pas » d’un transfert aux États-Unis de la propriété de ses centrales nucléaires, y compris celle occupée de Zaporijjia, a annoncé le président de l’Ukraine. Les délégations ukrainienne et américaine se retrouveront en Arabie saoudite, lundi 24 mars 2025, pour discuter de la possibilité d’une trêve partielle entre Kiev et Moscou. Les sites énergétiques seront notamment au centre des discussions, a annoncé ce jeudi Volodymyr Zelensky. Le président américain a suggéré mercredi 19 mars, dans un appel avec son homologue ukrainien que les États-Unis prennent « possession » des centrales électriques ukrainiennes. 



Face aux menaces de Donald Trump, des élections législatives au Canada


Loin de s’en tenir à la gestion des affaires courantes, Mark Carney a très vite capitalisé sur sa position de Premier ministre canadien en décrochant un important accord de sécurité et défense avec les Européens, mais aussi un accord de libre-échange pan-canadien. Il a annoncé le déclenchement d’élections pour obtenir un « mandat fort » pour faire face au président américain.



Groenland : le Premier ministre dénonce une «ingérence étrangère» avant la visite d’une délégation américaine


La Maison Blanche a annoncé l’arrivée sur le sol du territoire autonome danois que Donald Trump souhaite annexer de la femme de son vice-président J.D. Vance et d’un important conseiller.

Quelle coïncidence. Usha Vance, épouse du vice-président américain J.D. Vance, sera en visite officielle au Groenland de jeudi à samedi, a annoncé dimanche 23 mars la Maison-Blanche, alors que Donald Trump affiche depuis plusieurs semaines sa volonté d’annexer ce territoire autonome du Danemark

Géopolitique

Par Rémy Dufaut



Tout comme je n’ai jamais rien compris à l’ECONOMIE, malgré d’intenses efforts pour m’y mettre à travers des lectures censées être accessibles et les vidéos de vulgarisation, telles que L’Economie pour les nuls ou  Comprendre les BASES de l’ÉCONOMIE – Introduction, j’ai bien du mal à y voir clair dans ce que l’on nous présente quotidiennement en matière de GEOPOLITIQUE par les temps agités qui courent aujourd’hui de par le monde. Et ce n’est pas faute de suivre assidument l’excellente émission « Le Dessous des Cartes ».

J’ai néanmoins, pour tenter de débroussailler le terrain, réussi à déterminer, en la matière, 3 catégories de géopolitologues :

  • Ceux qui n’ont rien compris :

Je me place naturellement en tête du classement.

Viennent ensuite mes concitoyens, les Françaises et les Français. Il semblerait qu’une certaine presse qui, bien que n’étant pas ma favorite, place nettement le sujet de la guerre et de la géopolitique au cœur de leurs discussions.

Puis arrivent naturellement ceux qui ne se contentent pas de discussions de comptoirs ou de repas de famille et allument la radio. Les auditeurs de France Info bénéficient fort heureusement des services d’une médiatrice qui rassure les auditeurs ou, du moins, fait de son mieux pour y parvenir, en tentant d’obtenir du directeur de la rédaction l’assurance que la vigilance , en matière d’information est garantie.

Enfin, leurs enfants, les élèves de 3ème en particulier, interpellent de leur côté leurs professeurs d’histoire-géographie sur la probabilité d’une guerre depuis l’avènement de Trump à la présidence des Etats-Unis.

  • Ceux qui font mine d’avoir compris :

François Bayrou profite de l’aubaine pour rejeter catégoriquement l’hypothèse d’un retour de l’âge de la retraite à 62 ans.

Le président de la FNSEA presse le président Macron de ramener l’agriculture au rang qu’elle mérite selon lui en matière de souveraineté alimentaire, par la simplification des réglementations, l’accès à l’eau, la protection face aux contentieux nourris par des « débats dogmatiques stériles et stigmatisants », le développement des énergies renouvelables d’origine agricole au détriment de toutes les initiatives ambitieuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’accès à l’eau pour tous et en particulier les petites exploitations garantes d’une production saine et équitable.

Le journal L’Express en profite pour refaire l’histoire et faire porter le chapeau à la vilaine gauche qui, faute de réussir à s’entendre, comme toujours, nous entraîne vers la 3ème guerre mondiale.

De leur côté, les marchés financiers se trouvent dans la situation qu’ils redoutent le plus, à savoir l’incertitude qui ne peut que mener à la crise, la BCE baissant ses taux d’intérêt pour la 6ème fois consécutive depuis juin 2024 (je n’y comprends décidément vraiment rien…)

  • Ceux qui ont tout compris

Les dents de certains politiques poussent à une vitesse exponentielle lorsqu’ils envisagent l’élection présidentielle de 2027, voyant là une occasion d’ « influencer les dynamiques partisanes ».

Les possesseurs d’or en veulent encore plus, le métal précieux le devenant davantage encore en tant que  « valeur refuge » par excellence. Devraient-ils toutefois s’en inquiéter lorsqu’on apprend qu’un quart des réserves européennes de celui-ci est stocké aux Etats-Unis ?

C’est finalement par le sport, que l’on résoudra tous les problèmes, car l’élection du président du CIO règlera l’ordre mondial pendant les 15 années à venir.

Et Poutine dans tout ça ? Eh bien, il se frotte les mains de voir dans quel embarras se trouve l’Europe honnie, activant en tous sens des plans « anti-crise », s’épuisant à planifier des conférences extraordinaires et multiplier les groupes de travail pour déterminer la marche à suivre. Abandonnée par son volontariste et paternaliste ex-allié d’outre-Atlantique, elle n’a plus qu’à compter sur elle-même, si j’ai malgré tout bien compris…

Le plan des États-Unis pour l’Ukraine, « fruit de 40 ans d’histoire entre Trump et la Russie »



Comment comprendre le rapprochement entre Trump et Poutine au sujet de l’Ukraine ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Réponses avec Régis Genté, journaliste basé en Géorgie, auteur d’une enquête sur les relations de Trump avec le pouvoir russe.



Quelles sont ces «terres rares» au cœur des difficiles négociations de paix en Ukraine ?


Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.

Trump, Musk: la résistance s’organise



Etats-Unis : que changent les décrets de Trump ?


Juste après avoir prêté serment, le nouveau président américain, Donald Trump, s’est rendu auprès de ses partisans, devant lesquels il a signé près de 80 décrets – révoquant des mesures de son prédécesseur, Joe Biden, et ouvrant la voie à d’autres décisions. Celles-ci prévoient notamment le limogeage de nombreux fonctionnaires fédéraux, le verrouillage de la frontière avec le Mexique, et une amnistie des insurgés du Capitole. Les éditorialistes commentent.



Anne Deysine, experte des Etats-Unis : « La résistance va se focaliser sur ce qui est vraiment important »


Pour Anne Deysine, juriste, spécialiste des Etats-Unis, la résistance, tous azimuts, durant le premier mandat de Trump a montré ses limites. « Cette fois, il y a une vraie réflexion pour hiérarchiser et cibler certaines priorités. »



Etats-Unis : ce vieux manuel de sabotage qui refait surface pour résister à Donald Trump


Les consultations d’un guide de méthodes pour résister au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, explosent depuis l’élection de Donald Trump.

Faut-il y voir un acte de résistance ? Ou bien est-ce la traduction d’une vraie crainte face au déconcertant Donald Trump, réélu pour un second mandat en novembre dernier ? Depuis plusieurs semaines, un vieux manuel de résistance au fascisme, déclassifié par la CIA en 2008, est devenu viral sur Internet. Il s’agit d’un guide gouvernemental très sérieux daté de la Seconde Guerre mondiale.



États-Unis. Comment la résistance à Donald Trump sort de sa torpeur


Aux États-Unis, la résistance s’organise contre un pouvoir jugé brutal et antidémocratique. Sidérée par la quantité de décisions présidentielles radicales, elle prend forme surtout dans les tribunaux.



Le projet 2025 de Trump couronne une résistance de plusieurs décennies aux réformes progressistes du 20e siècle


Pendant une grande partie du XXe siècle, les efforts de refonte du gouvernement ont été motivés par le désir progressiste de mettre le gouvernement au service des Américains ordinaires, notamment avec les réformes du New Deal et de la Grande Société.

Mais ils se sont également heurtés à une réaction négative des conservateurs, qui cherchaient à réduire le rôle de l’État en tant que source de sécurité pour les travailleurs américains et à l’aligner sur les intérêts des entreprises privées. 



Aux États-Unis, les purges d’Elon Musk créent un premier front de résistance


Face au rythme et à l’amplitude des réformes menées par le bras droit de Trump contre le gaspillage de l’État, la riposte a lieu dans la rue et dans les tribunaux. Le bras de fer est engagé.



Résistances politique et économique après un mois de présidence Trump 2.0, au pas de charge


Cela fait un mois que Donald Trump est revenu à la Maison Blanche. Les résistances politique, civile et économique commencent à s’organiser alors que le président républicain poursuit son agenda politique au pas de charge.



Résistance scientifique aux États-Unis : « La science est le premier des contre-pouvoirs »


Aux États-Unis, les scientifiques commencent à s’organiser pour résister aux attaques de la nouvelle administration Trump, qui censure les bourses de recherche, réduit les fonds de recherche et va jusqu’à supprimer des données publiques qu’elle estime gênantes. Mais ils restent divisés.



Snobé par les Etats-Unis, le G20 fait de la résistance en Afrique du Sud


Dans le viseur de l’administration Trump, Pretoria a plaidé pour le multilatéralisme lors de la réunion des ministres des affaires étrangères du G20 à Johannesburg.

N’en déplaise aux Etats-Unis, le multilatéralisme n’est pas mort. C’est en tout cas le message qu’a tenté de faire passer la présidence sud-africaine du G20 en ouverture du premier grand rendez-vous de ce forum annuel, qui a rassemblé les ministres des affaires étrangères des plus grandes économies du monde, jeudi 20 et vendredi 21 février, à Johannesburg. Une volonté appuyée par de nombreuses nations, en dépit de l’absence remarquée du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.



Aux Etats-Unis, la résistance à Elon Musk et sa tronçonneuse contre l’Etat fédéral grandit


L’omniprésent conseiller de Donald Trump avait donné jusqu’à lundi minuit aux fonctionnaires fédéraux pour justifier leur travail de la semaine précédente, sous peine d’être licenciés. Il a repoussé ce délai face aux oppositions de plus en plus vives à l’intérieur et à l’extérieur de l’administration.



Analyse – Une résistance anti-Trump anesthésiée


Au lendemain de la première investiture de Trump, en 2017, environ un demi-million de personnes avaient déferlé sur Washington, en signe de protestation, scandant le célèbre : « Voici à quoi ressemble la démocratie! » Huit ans plus tard, la révolte citoyenne est anémique et l’opposition politique, émasculée. Apathie, vous avez dit?



L’administration Trump efface des millions de données scientifiques, la résistance s’organise


Cancel que ça s’arrête ? Depuis l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, nous assistons à un autodafé numérique de tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes. Le processus est méthodique et tout y passe. Analyse.



US go home, enfin !


« US go home! » Les plus vieux écraseront peut-être une larmichette en se rappelant ce slogan qu’ils traçaient d’une main plus ou moins habile sur les murs des villes d’Europe. Contre la guerre étatsunienne au Viet-Nam. Contre le modèle de société imposé par l’Oncle Sam. Allez, du balai, les Ricains! Eh bien, plus d’un demi-siècle plus tard, nous y voilà. « US » est vraiment « go home »!

États-Unis: l’ultimatum du président Trump aux fonctionnaires suspendu par la justice



Accepter de démissionner ou pas ? L’ultimatum qui a été fixé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux américains par la nouvelle administration de Donald Trump a été suspendu temporairement par la justice, à quelques heures de son échéance jeudi 6 février au soir.

Neuf jours, c’est le très bref délai imparti aux deux millions de fonctionnaires fédéraux pour faire leur choix : signer ou non la proposition de « démission différée » au 30 septembre. Avec la promesse de garder d’ici là leur salaire et l’ensemble de leurs avantages sociaux, formulée à la surprise générale par le nouveau pouvoir américain. Une étape supplémentaire dans son offensive de la nouvelle administration américaine pour tailler dans les dépenses publiques et mettre au régime l’administration.

Mais un juge fédéral du Massachusetts a suspendu, jeudi 6 février dans l’après-midi, la date limite de ce vaste programme de départs, qui était fixée à 23h59 jeudi, et a programmé une nouvelle audience lundi 10 février, d’après le Washington Post.



L’attaque de Donald Trump contre l’USAID


C’est à la Une du New York Times : « l’administration Trump prévoit de réduire le nombre de travailleurs de l’Agence Américaine pour le développement de plus de 10 000 à environ 290 postes », selon des sources interrogées par le quotidien américain. « La quasi-totalité du personnel de l’agence humanitaire va être licenciée ».



Donald Trump sanctionne la CPI : Israël se réjouit, l’ONU et l’UE protestent


Donald Trump a lancé jeudi des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), suscitant un flot de critiques venues du monde entier mais recevant par ailleurs des félicitations de la part d’Israël. L’institution s’est engagée « à continuer de rendre justice » – même si cette décision pourrait avoir des répercussions concrètes sur son travail sur le terrain.



Trump félicité par Israël pour ses sanctions prises contre la CPI


Le ministre israélien des Affaires étrangères a félicité le président américain Donald Trump, vendredi 7 février, pour les sanctions qu’il a prises contre la Cour pénale internationale (CPI). Gideon Saar a qualifié les actions de la CPI « d’immorales » et illégitimes.



Après les sanctions contre la CPI annoncées par Donald Trump, 79 pays dénoncent l’augmentation du risque d’« impunité pour les crimes les plus graves »


Dans une déclaration commune, ces 79 pays regrettent « toute tentative de saper l’indépendance » de la Cour pénale internationale après la signature du décret américain interdisant notamment l’entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents.

Les sanctions prises par le président américain, Donald Trump, contre la Cour pénale internationale (CPI) « augmentent le risque d’impunité pour les crimes les plus graves et menacent de miner l’état de droit international », ont dénoncé, vendredi 7 février, 79 parties à la CPI.



Projet américain à Gaza : que dit le droit international ?


En déclarant que les États-Unis devraient « prendre le contrôle » de la Bande de Gaza et la « posséder » en vue d’en faire « la Riviera du Moyen-Orient », le Président Trump n’a pas seulement confondu opération immobilière et opération militaire : il a appelé à une violation grave des principes fondamentaux du droit international en général et du droit international humanitaire en particulier, sur un territoire relevant de la juridiction de la Cour pénale internationale.



Trump ou l’occupation permanente du paysage médiatique…


Comment parler d’autre chose que des agissements de Donald Trump lorsque ceux-ci sont en première page des journaux quasiment tous les jours et monopolisent commentaires et éditoriaux ? Eh bien, mission impossible dans une revue de presse… Impossible en effet d’échapper à cette occupation permanente de l’espace médiatique. Trump est encore présent à la Une aujourd’hui sur tous les sujets.



Face a la brutalité de Musk et Trump : qui peut les arrêter ?


Mail

Adoubé par Trump pour amputer l’administration fédérale, Elon Musk utilise des méthodes brutales et s’approprie les données des Américains. Ses actions ont déjà des conséquences dévastatrices mondiales, racontent les indés internationaux.

États-Unis : un juge suspend la remise en cause du droit du sol, Trump annonce faire appel



« Évidemment, nous ferons appel », a déclaré Donald Trump jeudi après qu’un juge américain a suspendu provisoirement la remise en cause du droit du sol que le président américain avait ordonnée lundi. Le juge a qualifié le décret de « manifestement inconstitutionnel ».



« Trump ne se rend pas compte de notre force » : le nouveau président américain a-t-il les moyens de ses ambitions en matière d’immigration ?


Alors que Donald Trump affirme sa volonté d’expulser massivement les immigrés clandestins, nombreux sont ceux qui estiment qu’il ne pourra pas tenir sa promesse.

Donald Trump a promis d’expulser du sol américain « des millions » d’immigrés sans papiers. Pour l’instant, depuis son investiture, les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des « centaines » lors d’une opération de masse menée quelques jours après le début de la présidence Trump II, a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. 

Au-delà de ces premières mesures très symboliques, pourra-t-il tenir sa promesse ? Les étrangers en situation irrégulière représentent environ 11 millions de personnes, 3,3% de la population aux Etats-Unis. Se débarrasser d’eux ne sera, sans doute, pas aussi facile que ce qu’imagine le président américain.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Trump: le dictateur du premier jour, tout un programme



Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.

Donald Trump reprend le Bureau ovale de la Maison Blanche, lundi 20 janvier, pour un second mandat susceptible de marquer une rupture encore plus nette que le précédent (de 2017 à 2021). Il entend perdre dès son retour une série de mesures sur l’immigration, les droits des personnes transgenres, le climat ou le commerce international par le biais de décrets présidentiels. Des décisions radicales qui mettront rapidement à l’épreuve sa capacité d’action institutionnelle. Tour d’horizon de promesses parfois floues, mais toujours spectaculaires.




Pourquoi l’expulsion de millions de sans-papiers pourrait avoir de lourdes conséquences


Le président américain a juré pendant la campagne électorale qu’il renverrait jusqu’à 11 millions de personnes se trouvant illégalement aux Etats-Unis quand il serait de retour à la Maison Blanche. Une promesse qui ne serait pas sans effet pour la première économie mondiale.



Il est de retour : sept choses à savoir sur Donald Trump et le climat


Désarroi du pétrole. Climatosceptique, misogyne et raciste, Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier. Pour son nouveau mandat, le 47ème président des États-Unis a promis de développer les énergies fossiles et de se débarrasser des réglementations environnementales.


En Écosse, Donald Trump se bat contre des «moulins à vent» au nom du golf


Le président américain Donald Trump ne le cache pas, il n’aime pas les éoliennes. Cette opposition a une explication : le golf, son golf. Alors que le milliardaire critique de manière de plus en plus virulente les énergies renouvelables, sa bataille contre les éoliennes semble avoir commencé en Écosse. Près d’Aberdeen, l’organisation Trump veut installer un club de golf : pour cela, elle tente de faire capoter un projet d’éoliennes et s’attaquer aux dunes naturelles, importantes pour la biodiversité locale. Une bataille qui a débuté en 2006 et qui court encore aujourd’hui.



Conséquences pour la santé américaine et la santé mondiale


À l’occasion de l’investiture de la nouvelle administration américaine, nous nous interrogeons sur son impact dans le domaine de la santé. Pendant son premier mandat, Donald Trump a tenté à plusieurs reprises de démanteler l’Obamacare (the Affordable Care Act : cette réforme élargissant la couverture maladie à 20 millions de personnes supplémentaires) ; tentatives repoussées à deux reprises par la Cour Suprême des États-Unis.



« Le fil rouge, c’est la remise en cause de la démocratie » : pourquoi historiens et politologues sont de plus en plus nombreux à qualifier Donald Trump de « fasciste »


Le républicain retrouve la Maison Blanche, lundi, avec l’intention de mettre en œuvre un programme xénophobe et risquant de fragiliser à long terme les institutions américaines.

Alors que le milliardaire s’apprêtait à retrouver la Maison Blanche, franceinfo a interrogé plusieurs spécialistes sur la pertinence de ce terme pour désigner le 47e président américain.



Ce que dit vraiment le rapport du Conseiller spécial chargé de l’enquête sur Donald Trump


Même s’il apporte assez peu d’éléments nouveaux, le Rapport final du Conseiller Spécial Jack Smith sur les événements du Capitole le 6 janvier 2020, dit quelque chose d’essentiel : les preuves recueillies étaient largement suffisantes pour obtenir la condamnation de Donald Trump lors d’un procès. Et pourtant, de procès, il n’y aura pas.



Une lueur d’espoir ? L’héritage de Martin Luther King Jr., plus fort que la haine et la malveillance

Déclaration conjointe de huit organisations à l’occasion de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.

Après un premier mandat marqué par des politiques qui ont violé les droits humains, la nouvelle administration Trump a proposé une voie dangereuse pour l’avenir. Certaines politiques promues par le président élu Donald Trump et ses porte-paroles pendant la campagne électorale risquent en outre d’encourager les partisans de la suprématie blanche aux États-Unis, ce qui est particulièrement troublant alors que par coïncidence, son investiture aura lieu durant la Journée Martin Luther King, Jr.

Plus de 60 universités allemandes et autrichiennes quittent le réseau social X



« Les valeurs que sont la diversité, la liberté et la science ne sont plus présentes sur la plateforme », estiment ces institutions dans un communiqué commun ce vendredi.

Plus de soixante universités allemandes et autrichiennes ont indiqué ce vendredi 10 janvier leur retrait du réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, inquiètes des dérives antidémocratiques de cette plateforme. Cette annonce intervient au lendemain d’une discussion sur X entre la candidate à la chancellerie du parti d’extrême droite allemande AfD, Alice Weidel, et Elon Musk. L’entrepreneur lui a réitéré son soutien, à six semaines des législatives anticipées dans ce pays.




Pourquoi et comment quitter X


Sous Elon Musk, X est devenu une machine à manipulation de l’opinion. A 11 jours de l’investiture de Trump, et de Musk dans ses bagages, refusons d’en être complices.

Préparons ensemble, avec le collectif HelloQuitteX, le grand mouvement du #20Janvier 2025, jour de l’investiture de Donald Trump, où nous allons reprendre le contrôle en quittant X collectivement pour des alternatives qui respectent la liberté d’expression.



Musk, Zuckerberg, Bezos… les cinq dernières dingueries des géants de la tech qui montrent leur bascule trumpiste


Mal de tech. Ingérence dans la politique étrangère, abandon de la lutte contre la désinformation… alors que Donald Trump s’apprête à revenir au pouvoir, les milliardaires à la tête de certaines des plus grandes entreprises de la tech opèrent un spectaculaire virage conservateur, parfois au mépris de leurs engagements passés. Pour bien se faire voir du futur président américain, ils saccagent le débat démocratique, aux États-Unis comme ailleurs.



Pour quitter X

Tollé après des déclarations de Trump sur l’annexion du Groenland et « l’enfer » promis au Hamas



Le président élu américain a tenu une conférence de presse décousue depuis sa résidence en Floride multipliant les déclarations provocatrices aux accents expansionnistes.

Au lendemain de la certification de sa victoire à la présidentielle par le Congrès américain, Donald Trump a donné mardi une conférence de presse décousue et provocatrice, lors de laquelle il a répété ses ambitions d’annexer le canal de Panama et le Groenland, par la force si besoin.

Alors que la conférence de presse depuis sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach en Floride, était censée concerner un investissement des Émirats arabes unis de 20 milliards de dollars pour construire de nouveaux centres de données aux États-Unis, le futur président américain a rapidement évacué cette question pour aborder un vaste éventail de sujets nationaux et internationaux pendant plus d’une heure.

États-Unis : la caricature qui ne passe pas au « Washington Post »



Censure au « Washington Post » ? Une dessinatrice vient d’en démissionner. Elle avait proposé un dessin figurant Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du journal, tendant un sac d’argent à une statue de Donald Trump. Le dessin a été refusé.



La liberté de la presse aux Etats-Unis



Après avoir connu une brusque hausse en 2020, les violations de la liberté de la presse ont considérablement diminué aux États-Unis, mais d’importants obstacles structurels persistent dans ce domaine au sein de ce pays, autrefois considéré comme un modèle en matière de liberté d’expression.

Aux Etats-Unis, un ours abattu par un chasseur tombe d’un arbre et tue un autre chasseur



L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.

Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.

L’exemple de Trump


La justice américaine a stoppé les poursuites visant le président élu pour tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020 et pour rétention de documents classifiés, en vertu du principe d’immunité présidentielle. Cette victoire pour le camp Trump soulève aussi beaucoup de questions sur la solidité de la démocratie américaine. Entretien avec Jacob Maillet, spécialiste de politique et droit américain à l’université Paris-Descartes.


États-Unis: les villes «sanctuaires» face aux expulsions de migrants illégaux voulues par Trump


Aux États-Unis, le président-élu Donald Trump avait promis pendant sa campagne la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux jamais vue dans le pays – qui en compterait au moins 13 millions. Mais certaines villes et États démocrates qualifiés de « sanctuaires » ont promis de se mettre en travers du chemin de Donald Trump, qui réfléchit déjà à les priver de ressources fédérales. 

« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche



Durant sa campagne électorale, le républicain a multiplié les intimidations, notamment envers ses « ennemis » politiques. Des déclarations qu’il aura, en théorie, le pouvoir de mettre à exécution.



« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump


Le président élu des États-Unis a promis d’organiser la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire du pays. Dans le sud du pays, l’inquiétude est montée d’un cran dès l’annonce des résultats.



« Ton corps, mon choix » : après la victoire de Trump, des femmes alertent sur une vague de haine misogyne sur les réseaux sociaux


De nombreuses femmes se sont inquiétées de voir affluer dans leurs commentaires des remarques et slogans haineux, s’attaquant notamment à leurs droits reproductifs.

 

« On a peur » : en Géorgie, la situation critique des Américaines qui souhaitent avorter



À cause d’une loi restrictive dans cet État conservateur, un référendum sur le droit à l’avortement n’a pas été organisé en même temps que l’élection présidentielle, contrairement à dix autres États.

Après la victoire sans ambiguïté de Donald Trump, beaucoup d’Américaines s’inquiètent de leur droit à l’avortement. Plus de deux ans après l’annulation par la Cour suprême de la protection fédérale de ce droit, huit États ont voté par référendum pour élargir l’accès à l’avortement. Deux autres, la Floride et le Nebraska, ont choisi de le restreindre. Ces référendums étaient organisés mardi 5 novembre, en même temps que l’élection présidentielle, suite à des pétitions de citoyens désireux d’assurer les droits reproductifs. Mais en Géorgie, un État très conservateur, la loi n’a pas permis ce référendum et la situation des femmes enceintes est critique.



IVG restreinte aux États-Unis : la mortalité infantile en hausse


La mortalité infantile a fortement augmenté aux Etats-Unis, notamment en raison d’anomalies congénitales. Cette hausse a été enregistrée dans les mois qui ont suivi la révocation par la Cour suprême de la garantie fédérale du droit à l’avortement, note une récente enquête.

Que Trump va-t-il faire de sa victoire ?



Donald Trump emporte donc la présidentielle 2024. C’est une victoire du mythe fasciste de l’homme fort providentiel, des fakes news, du « c’était mieux avant », de la force sur le droit, à l’intérieur des États-Unis comme à l’extérieur. Tout un monde, qui se rapproche d’une jungle, et qui vient de recevoir un renfort de poids.



La victoire de Donald Trump ne fait la une que d’un seul journal américain


Malgré la confirmation de la victoire de Donald Trump, le prochain 47ème président ne fait la une que d’un seul journal américain.



Donald Trump de retour à la Maison Blanche, un cauchemar pour les humains et le climat


Les États-Unis ont à nouveau élu Donald Trump président. Un Donald Trump plus outrancier, méthodique et dangereux encore que celui de 2016. Un cauchemar pour les femmes, les minorités, la démocratie américaine, le peuple ukrainien… et pour la planète.



Les marchés ouvrent à la hausse


Les marchés financiers sont à la fête ce mercredi 6 novembre après que Donald Trump a réussi à décrocher, pour la deuxième fois, les clefs de la Maison Blanche. Et ce, même en Europe, pourtant menacée d’imposition de nouveaux droits de douane pour les produits européens vendus aux États-Unis. 

Premier indicateur : le dollar. Le billet vert est au plus haut depuis un an. Il progresse face aux devises de ses principaux partenaires commerciaux qui, elles, sont toutes en baisse. L’euro a, par exemple, perdu près de 2% face au dollar. Et ce mercredi, le dollar s’envole face à la majorité des autres devises. 



Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États


Des référendums sur le droit à l’avortement étaient organisés mardi dans dix États en parallèle du scrutin présidentiel. La candidate démocrate Kamala Harris avait fait de ce sujet l’un des axes forts de sa campagne. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse l’a emporté dans plusieurs États dont l’Arizona, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays, où les restrictions imposées n’ont pu être levées. 



Avortement, cannabis, immigration… plus de 150 mesures soumises au vote


Les élections américaines ne servent pas uniquement à désigner le président des Etats-Unis. Questions référendaires, d’initiative populaire ou bien émanant de législatures locales… Les électeurs de 41 Etats étaient appelés ce mardi 5 novembre à se prononcer autour de 160 mesures électorales, sur des sujets allant du droit à l’avortement au salaire minimum en passant par la légalisation du cannabis ou les procédures d’accès au vote. Quelles sont celles qui ont reçu l’aval ou non des électeurs ? Libération passe en revue les différents référendums.



Crier en silence


Et le monde se réveille avec une sérieuse gueule de bois. Recroquevillés sous nos couvertures, les yeux cernés et bouffis, après une nuit à scroller une carte qui n’en finit plus de rougir, on se lève avec un goût âpre dans la bouche. Odeurs de cigarettes sur des dents qu’on ne lavera pas. Cheveux moites collés au visage et mal de crâne, une génération entière se retrouve anéantie, anesthésiée.



Trump consacré ou le religieux dévoyé


Donald Trump s’est imposé en réactivant à son profit une réalité mythique américaine : une nation-Église protégée par la Providence. Et désormais par un Président sacralisé. On n’est pas sorti du culte-de-basse-fosse.

Présidentielle américaine: la violence des propos sur l’immigration inquiète les communautés d’origine étrangère



La question migratoire s’est largement imposée comme un thème de campagne pour ce scrutin du 5 novembre aux États-Unis, tant pour la présidentielle que pour un certain nombre de référendums locaux qui lui sont consacrés. Si Donald Trump s’est illustré par la radicalité de ses propos – il a notamment déclaré vouloir mener à bien la plus grande opération d’expulsion nationale de l’histoire américaine, quitte à mobiliser l’armée –, Kamala Harris prône également la fermeté dans l’accueil de population d’origine étrangère.



« Mon objectif est plutôt de sortir de la rue que de voter » : à Washington, ces sans-abri américains observent la campagne présidentielle avec résignation


À quelques pas seulement de la Mais Blanche,vers tous les regards sont tournés avec l’élection présidentielle, franceinfo a rencontré des citoyens bénéficiaires d’une soupe populaire pour qui la politique passe au second plan.

Mais que changera le résultat pour les citoyens américains les plus précaires ? À Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, franceinfo a posé la question à certains d’entre eux, lors d’une soupe populaire distribuée à deux rues de la Maison Blanche.



Ces entreprises françaises qui préfèrent financer le camp Trump plutôt que Kamala Harris


Des entreprises françaises, y compris publiques, ont versé en tout plusieurs centaines de milliers de dollars au profit des campagnes électorales de plusieurs candidats républicains de l’aile la plus extrémiste et conservatrice du parti.

Trump et l’Apocalypse : dernière campagne avant la Fin du Monde ?



Aux États-Unis, la campagne qui oppose la démocrate Kamala Harris à Donald Trump est sur le point de s’achever avec l’élection présidentielle de ce mardi 5 novembre. Selon l’historien Joël Schnapp, on n’a pas assez remarqué la composante eschatologique de la propagande déployée par le candidat républicain. L’accusation raciste et apparemment loufoque portée par Trump contre les immigrés qui mangeraient les animaux domestiques, par exemple, reprend une tradition religieuse liée à l’Apocalypse. Or les chrétiens évangéliques blancs, auxquels s’adresse cette rhétorique, constituent une partie importante de l’électorat des swing states, où l’élection va se jouer.



Élections américaines: dans l’Arizona, une clinique d’avortement en résistance


À Phoenix, l’Acacia Women’s Center est l’une des dernières cliniques d’Arizona à pratiquer l’IVG, dont l’accès fait l’objet d’un référendum d’initiative citoyenne en même temps que l’élection présidentielle.

De l’extérieur, on penserait à un bunker. Bien que le droit à l’avortement en Arizona soit régulièrement menacé, la clinique du docteur Ronald A. Yunis n’a en réalité rien de ces bâtiments fortifiés. Ici, ni agent de sécurité, ni porte blindée. On entre même sans sonner. Au guichet, Irma reçoit les patientes d’une voix douce. « Je dois d’abord leur expliquer où en est la législation. Depuis la révocation de Roe v. Wade, beaucoup pensent que l’avortement est interdit dans cet État », constate-t-elle.

Présidentielle américaine : dans l’Arizona, où des tirs ont visé un local de campagne, les démocrates constatent que « le niveau de violence a augmenté »



A Tempe, près de Phoenix, les vitres d’un QG démocrate portent les stigmates des coups de feu qui l’ont visé. Ces tirs réveillent la crainte de violences politiques à l’approche de l’élection entre Kamala Harris et Donald Trump.



« Rien ne nous protège ici » : dans l’Arizona, la bataille pour le droit à l’avortement se joue pendant l’élection présidentielle américaine

Le 5 novembre, les électeurs de l’Arizona se prononceront aussi sur un référendum d’initiative citoyenne : la proposition 139. Si le « oui » l’emporte, les femmes de l’Etat obtiendront un assouplissement du droit à l’avortement et sa protection constitutionnelle.

Présidentielle américaine : la loterie à un million de dollars d’Elon Musk, c’est légal ? 



Le 19 octobre dernier, Elon Musk a promis d’offrir un million de dollars par jour à l’un des signataires de sa pétition de soutien à Donald Trump. Alors que le ministère américain de la Justice a mis en garde le milliardaire sur cette initiative, que prévoit la réglementation sur le financement des campagnes électorales aux États-Unis ?