« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche



Durant sa campagne électorale, le républicain a multiplié les intimidations, notamment envers ses « ennemis » politiques. Des déclarations qu’il aura, en théorie, le pouvoir de mettre à exécution.



« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump


Le président élu des États-Unis a promis d’organiser la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire du pays. Dans le sud du pays, l’inquiétude est montée d’un cran dès l’annonce des résultats.



« Ton corps, mon choix » : après la victoire de Trump, des femmes alertent sur une vague de haine misogyne sur les réseaux sociaux


De nombreuses femmes se sont inquiétées de voir affluer dans leurs commentaires des remarques et slogans haineux, s’attaquant notamment à leurs droits reproductifs.

 

« On a peur » : en Géorgie, la situation critique des Américaines qui souhaitent avorter



À cause d’une loi restrictive dans cet État conservateur, un référendum sur le droit à l’avortement n’a pas été organisé en même temps que l’élection présidentielle, contrairement à dix autres États.

Après la victoire sans ambiguïté de Donald Trump, beaucoup d’Américaines s’inquiètent de leur droit à l’avortement. Plus de deux ans après l’annulation par la Cour suprême de la protection fédérale de ce droit, huit États ont voté par référendum pour élargir l’accès à l’avortement. Deux autres, la Floride et le Nebraska, ont choisi de le restreindre. Ces référendums étaient organisés mardi 5 novembre, en même temps que l’élection présidentielle, suite à des pétitions de citoyens désireux d’assurer les droits reproductifs. Mais en Géorgie, un État très conservateur, la loi n’a pas permis ce référendum et la situation des femmes enceintes est critique.



IVG restreinte aux États-Unis : la mortalité infantile en hausse


La mortalité infantile a fortement augmenté aux Etats-Unis, notamment en raison d’anomalies congénitales. Cette hausse a été enregistrée dans les mois qui ont suivi la révocation par la Cour suprême de la garantie fédérale du droit à l’avortement, note une récente enquête.

Que Trump va-t-il faire de sa victoire ?



Donald Trump emporte donc la présidentielle 2024. C’est une victoire du mythe fasciste de l’homme fort providentiel, des fakes news, du « c’était mieux avant », de la force sur le droit, à l’intérieur des États-Unis comme à l’extérieur. Tout un monde, qui se rapproche d’une jungle, et qui vient de recevoir un renfort de poids.



La victoire de Donald Trump ne fait la une que d’un seul journal américain


Malgré la confirmation de la victoire de Donald Trump, le prochain 47ème président ne fait la une que d’un seul journal américain.



Donald Trump de retour à la Maison Blanche, un cauchemar pour les humains et le climat


Les États-Unis ont à nouveau élu Donald Trump président. Un Donald Trump plus outrancier, méthodique et dangereux encore que celui de 2016. Un cauchemar pour les femmes, les minorités, la démocratie américaine, le peuple ukrainien… et pour la planète.



Les marchés ouvrent à la hausse


Les marchés financiers sont à la fête ce mercredi 6 novembre après que Donald Trump a réussi à décrocher, pour la deuxième fois, les clefs de la Maison Blanche. Et ce, même en Europe, pourtant menacée d’imposition de nouveaux droits de douane pour les produits européens vendus aux États-Unis. 

Premier indicateur : le dollar. Le billet vert est au plus haut depuis un an. Il progresse face aux devises de ses principaux partenaires commerciaux qui, elles, sont toutes en baisse. L’euro a, par exemple, perdu près de 2% face au dollar. Et ce mercredi, le dollar s’envole face à la majorité des autres devises. 



Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États


Des référendums sur le droit à l’avortement étaient organisés mardi dans dix États en parallèle du scrutin présidentiel. La candidate démocrate Kamala Harris avait fait de ce sujet l’un des axes forts de sa campagne. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse l’a emporté dans plusieurs États dont l’Arizona, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays, où les restrictions imposées n’ont pu être levées. 



Avortement, cannabis, immigration… plus de 150 mesures soumises au vote


Les élections américaines ne servent pas uniquement à désigner le président des Etats-Unis. Questions référendaires, d’initiative populaire ou bien émanant de législatures locales… Les électeurs de 41 Etats étaient appelés ce mardi 5 novembre à se prononcer autour de 160 mesures électorales, sur des sujets allant du droit à l’avortement au salaire minimum en passant par la légalisation du cannabis ou les procédures d’accès au vote. Quelles sont celles qui ont reçu l’aval ou non des électeurs ? Libération passe en revue les différents référendums.



Crier en silence


Et le monde se réveille avec une sérieuse gueule de bois. Recroquevillés sous nos couvertures, les yeux cernés et bouffis, après une nuit à scroller une carte qui n’en finit plus de rougir, on se lève avec un goût âpre dans la bouche. Odeurs de cigarettes sur des dents qu’on ne lavera pas. Cheveux moites collés au visage et mal de crâne, une génération entière se retrouve anéantie, anesthésiée.



Trump consacré ou le religieux dévoyé


Donald Trump s’est imposé en réactivant à son profit une réalité mythique américaine : une nation-Église protégée par la Providence. Et désormais par un Président sacralisé. On n’est pas sorti du culte-de-basse-fosse.

Présidentielle américaine: la violence des propos sur l’immigration inquiète les communautés d’origine étrangère



La question migratoire s’est largement imposée comme un thème de campagne pour ce scrutin du 5 novembre aux États-Unis, tant pour la présidentielle que pour un certain nombre de référendums locaux qui lui sont consacrés. Si Donald Trump s’est illustré par la radicalité de ses propos – il a notamment déclaré vouloir mener à bien la plus grande opération d’expulsion nationale de l’histoire américaine, quitte à mobiliser l’armée –, Kamala Harris prône également la fermeté dans l’accueil de population d’origine étrangère.



« Mon objectif est plutôt de sortir de la rue que de voter » : à Washington, ces sans-abri américains observent la campagne présidentielle avec résignation


À quelques pas seulement de la Mais Blanche,vers tous les regards sont tournés avec l’élection présidentielle, franceinfo a rencontré des citoyens bénéficiaires d’une soupe populaire pour qui la politique passe au second plan.

Mais que changera le résultat pour les citoyens américains les plus précaires ? À Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, franceinfo a posé la question à certains d’entre eux, lors d’une soupe populaire distribuée à deux rues de la Maison Blanche.



Ces entreprises françaises qui préfèrent financer le camp Trump plutôt que Kamala Harris


Des entreprises françaises, y compris publiques, ont versé en tout plusieurs centaines de milliers de dollars au profit des campagnes électorales de plusieurs candidats républicains de l’aile la plus extrémiste et conservatrice du parti.

Trump et l’Apocalypse : dernière campagne avant la Fin du Monde ?



Aux États-Unis, la campagne qui oppose la démocrate Kamala Harris à Donald Trump est sur le point de s’achever avec l’élection présidentielle de ce mardi 5 novembre. Selon l’historien Joël Schnapp, on n’a pas assez remarqué la composante eschatologique de la propagande déployée par le candidat républicain. L’accusation raciste et apparemment loufoque portée par Trump contre les immigrés qui mangeraient les animaux domestiques, par exemple, reprend une tradition religieuse liée à l’Apocalypse. Or les chrétiens évangéliques blancs, auxquels s’adresse cette rhétorique, constituent une partie importante de l’électorat des swing states, où l’élection va se jouer.



Élections américaines: dans l’Arizona, une clinique d’avortement en résistance


À Phoenix, l’Acacia Women’s Center est l’une des dernières cliniques d’Arizona à pratiquer l’IVG, dont l’accès fait l’objet d’un référendum d’initiative citoyenne en même temps que l’élection présidentielle.

De l’extérieur, on penserait à un bunker. Bien que le droit à l’avortement en Arizona soit régulièrement menacé, la clinique du docteur Ronald A. Yunis n’a en réalité rien de ces bâtiments fortifiés. Ici, ni agent de sécurité, ni porte blindée. On entre même sans sonner. Au guichet, Irma reçoit les patientes d’une voix douce. « Je dois d’abord leur expliquer où en est la législation. Depuis la révocation de Roe v. Wade, beaucoup pensent que l’avortement est interdit dans cet État », constate-t-elle.

Présidentielle américaine : dans l’Arizona, où des tirs ont visé un local de campagne, les démocrates constatent que « le niveau de violence a augmenté »



A Tempe, près de Phoenix, les vitres d’un QG démocrate portent les stigmates des coups de feu qui l’ont visé. Ces tirs réveillent la crainte de violences politiques à l’approche de l’élection entre Kamala Harris et Donald Trump.



« Rien ne nous protège ici » : dans l’Arizona, la bataille pour le droit à l’avortement se joue pendant l’élection présidentielle américaine

Le 5 novembre, les électeurs de l’Arizona se prononceront aussi sur un référendum d’initiative citoyenne : la proposition 139. Si le « oui » l’emporte, les femmes de l’Etat obtiendront un assouplissement du droit à l’avortement et sa protection constitutionnelle.

Présidentielle américaine : la loterie à un million de dollars d’Elon Musk, c’est légal ? 



Le 19 octobre dernier, Elon Musk a promis d’offrir un million de dollars par jour à l’un des signataires de sa pétition de soutien à Donald Trump. Alors que le ministère américain de la Justice a mis en garde le milliardaire sur cette initiative, que prévoit la réglementation sur le financement des campagnes électorales aux États-Unis ?

La banalité du Mal dans les médias français : le cas Trump



À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.

Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .

L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.

L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .

Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la  loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« . 

Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.

Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.

Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.

Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir. 

Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.

Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.

Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.

En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.

Source

Une Américaine est morte en raison des lois restrictives sur l’avortement dans l’Etat de Géorgie, affirme une enquête officielle



Amber Thurman est morte en août 2022 après avoir développé de rares complications après avoir pris la pilule abortive pour mettre fin à sa grossesse.

Drame « évitable ». Un article du média ProPublica, publié lundi 16 septembre, rapporte qu’une femme est morte dans un hôpital de Géorgie faute d’avoir reçu les soins nécessaires à cause des lois restrictives sur l’avortement dans cet Etat américain.

Les brèves de Jean: Etats-Unis, France, la démocratie est en grand danger

par Jean Camus




Aux Etats- Unis, la Cour suprême offre une victoire à Donald Trump

En définissant très largement l’immunité présidentielle, laissant le champ libre à D. Trump, les juges modifient l’équilibre des pouvoirs.

L’enquête fédérale sur le « coup d’Etat », ayant conduit à l’assaut du 6 janvier contre le Capitole, sabrée, peut augurer des répliques favorables pour lui dans d’autres affaires.

Le président de la Cour déclare:« la nature du pouvoir présidentiel exige qu’un ancien président puisse disposer d’une forme d’immunité devant des poursuites pénales… » Il doit aussi bénéficier d’une forme de «présomption d’immunité ».

« Dans chaque usage du pouvoir officiel, le président est à présent un roi au-dessus de la loi » d’après Sonia Sotomayor, une juge à la Cour. « Deux des six juges conservateurs auraient pu ou dû se retirer de l’examen de ce dossier, leur partialité étant mise en cause ».

Un revers majeur : « la Cour a altéré l’équilibre des pouvoirs en matière d’Etat de droit …. Le nouveau modèle de responsabilité présidentielle porte atteinte aux contraintes de la loi comme dissuasion de futurs présidents qui pourraient abuser de leur pouvoir à notre détriment » pour la juge Brown. Selon elle« les graines du pouvoir absolu ont été plantées ».


En France, deux impensés de la 5ème République

L’excès de pouvoirs dans les mains d’une seule personne.

La non-responsabilité des dirigeants politiques qui ne rendent des comptes  à personne, de rien.

Et l’avenir ? 

Interrogés :

Un constitutionnaliste : « la situation pouvait se développer dans le cadre constitutionnel. »

Un historien « la situation n’est pas inédite, dans le passé, il y a nombre d’exemples de situations identiques »

La démocratie est en grand danger.

JC 5 juillet 2024

Nouvelles du monde



Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.

Pour lire les articles entiers, cliquez sur les liens rouges.



Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?


Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».



La traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l’ONU



En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.



Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains


Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l’actualité africaine et internationale. 



Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara


Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.

Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Rwanda, à la poursuite des génocidaires


Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.



En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant


Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.

En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.



« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir


Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.

eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphoneDepuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTokSes appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.



Ami Ayalon, ex-chef du Shin Bet israélien : « Netanyahu doit quitter son poste immédiatement »


Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.



Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin


Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.

Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.



Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE


Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.



Élections au Royaume-Uni: Keir Starmer, le bien aimé de la presse conservatrice


Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias. 



Victoire du Labour au Royaume-Uni : ce que prévoit le nouveau Premier ministre sur l’immigration


Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.



Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview


Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.

« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.



Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide


« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ». 


Poursuites judiciaires contre Julian Assange: «trop, c’est trop», déplore le Premier ministre australien


Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dénoncé ce jeudi 15 février les poursuites judiciaires engagées depuis des années par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, affirmant: « trop c’est trop ».

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Royaume-Uni : dernier recours pour Julian Assange


L’appel de Julian Assange contre l’extradition américaine est une question de vie ou de mort, selon son épouse