États-Unis : un juge suspend la remise en cause du droit du sol, Trump annonce faire appel



« Évidemment, nous ferons appel », a déclaré Donald Trump jeudi après qu’un juge américain a suspendu provisoirement la remise en cause du droit du sol que le président américain avait ordonnée lundi. Le juge a qualifié le décret de « manifestement inconstitutionnel ».



« Trump ne se rend pas compte de notre force » : le nouveau président américain a-t-il les moyens de ses ambitions en matière d’immigration ?


Alors que Donald Trump affirme sa volonté d’expulser massivement les immigrés clandestins, nombreux sont ceux qui estiment qu’il ne pourra pas tenir sa promesse.

Donald Trump a promis d’expulser du sol américain « des millions » d’immigrés sans papiers. Pour l’instant, depuis son investiture, les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des « centaines » lors d’une opération de masse menée quelques jours après le début de la présidence Trump II, a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. 

Au-delà de ces premières mesures très symboliques, pourra-t-il tenir sa promesse ? Les étrangers en situation irrégulière représentent environ 11 millions de personnes, 3,3% de la population aux Etats-Unis. Se débarrasser d’eux ne sera, sans doute, pas aussi facile que ce qu’imagine le président américain.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Trump: le dictateur du premier jour, tout un programme



Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.

Donald Trump reprend le Bureau ovale de la Maison Blanche, lundi 20 janvier, pour un second mandat susceptible de marquer une rupture encore plus nette que le précédent (de 2017 à 2021). Il entend perdre dès son retour une série de mesures sur l’immigration, les droits des personnes transgenres, le climat ou le commerce international par le biais de décrets présidentiels. Des décisions radicales qui mettront rapidement à l’épreuve sa capacité d’action institutionnelle. Tour d’horizon de promesses parfois floues, mais toujours spectaculaires.




Pourquoi l’expulsion de millions de sans-papiers pourrait avoir de lourdes conséquences


Le président américain a juré pendant la campagne électorale qu’il renverrait jusqu’à 11 millions de personnes se trouvant illégalement aux Etats-Unis quand il serait de retour à la Maison Blanche. Une promesse qui ne serait pas sans effet pour la première économie mondiale.



Il est de retour : sept choses à savoir sur Donald Trump et le climat


Désarroi du pétrole. Climatosceptique, misogyne et raciste, Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier. Pour son nouveau mandat, le 47ème président des États-Unis a promis de développer les énergies fossiles et de se débarrasser des réglementations environnementales.


En Écosse, Donald Trump se bat contre des «moulins à vent» au nom du golf


Le président américain Donald Trump ne le cache pas, il n’aime pas les éoliennes. Cette opposition a une explication : le golf, son golf. Alors que le milliardaire critique de manière de plus en plus virulente les énergies renouvelables, sa bataille contre les éoliennes semble avoir commencé en Écosse. Près d’Aberdeen, l’organisation Trump veut installer un club de golf : pour cela, elle tente de faire capoter un projet d’éoliennes et s’attaquer aux dunes naturelles, importantes pour la biodiversité locale. Une bataille qui a débuté en 2006 et qui court encore aujourd’hui.



Conséquences pour la santé américaine et la santé mondiale


À l’occasion de l’investiture de la nouvelle administration américaine, nous nous interrogeons sur son impact dans le domaine de la santé. Pendant son premier mandat, Donald Trump a tenté à plusieurs reprises de démanteler l’Obamacare (the Affordable Care Act : cette réforme élargissant la couverture maladie à 20 millions de personnes supplémentaires) ; tentatives repoussées à deux reprises par la Cour Suprême des États-Unis.



« Le fil rouge, c’est la remise en cause de la démocratie » : pourquoi historiens et politologues sont de plus en plus nombreux à qualifier Donald Trump de « fasciste »


Le républicain retrouve la Maison Blanche, lundi, avec l’intention de mettre en œuvre un programme xénophobe et risquant de fragiliser à long terme les institutions américaines.

Alors que le milliardaire s’apprêtait à retrouver la Maison Blanche, franceinfo a interrogé plusieurs spécialistes sur la pertinence de ce terme pour désigner le 47e président américain.



Ce que dit vraiment le rapport du Conseiller spécial chargé de l’enquête sur Donald Trump


Même s’il apporte assez peu d’éléments nouveaux, le Rapport final du Conseiller Spécial Jack Smith sur les événements du Capitole le 6 janvier 2020, dit quelque chose d’essentiel : les preuves recueillies étaient largement suffisantes pour obtenir la condamnation de Donald Trump lors d’un procès. Et pourtant, de procès, il n’y aura pas.



Une lueur d’espoir ? L’héritage de Martin Luther King Jr., plus fort que la haine et la malveillance

Déclaration conjointe de huit organisations à l’occasion de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.

Après un premier mandat marqué par des politiques qui ont violé les droits humains, la nouvelle administration Trump a proposé une voie dangereuse pour l’avenir. Certaines politiques promues par le président élu Donald Trump et ses porte-paroles pendant la campagne électorale risquent en outre d’encourager les partisans de la suprématie blanche aux États-Unis, ce qui est particulièrement troublant alors que par coïncidence, son investiture aura lieu durant la Journée Martin Luther King, Jr.

Plus de 60 universités allemandes et autrichiennes quittent le réseau social X



« Les valeurs que sont la diversité, la liberté et la science ne sont plus présentes sur la plateforme », estiment ces institutions dans un communiqué commun ce vendredi.

Plus de soixante universités allemandes et autrichiennes ont indiqué ce vendredi 10 janvier leur retrait du réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, inquiètes des dérives antidémocratiques de cette plateforme. Cette annonce intervient au lendemain d’une discussion sur X entre la candidate à la chancellerie du parti d’extrême droite allemande AfD, Alice Weidel, et Elon Musk. L’entrepreneur lui a réitéré son soutien, à six semaines des législatives anticipées dans ce pays.




Pourquoi et comment quitter X


Sous Elon Musk, X est devenu une machine à manipulation de l’opinion. A 11 jours de l’investiture de Trump, et de Musk dans ses bagages, refusons d’en être complices.

Préparons ensemble, avec le collectif HelloQuitteX, le grand mouvement du #20Janvier 2025, jour de l’investiture de Donald Trump, où nous allons reprendre le contrôle en quittant X collectivement pour des alternatives qui respectent la liberté d’expression.



Musk, Zuckerberg, Bezos… les cinq dernières dingueries des géants de la tech qui montrent leur bascule trumpiste


Mal de tech. Ingérence dans la politique étrangère, abandon de la lutte contre la désinformation… alors que Donald Trump s’apprête à revenir au pouvoir, les milliardaires à la tête de certaines des plus grandes entreprises de la tech opèrent un spectaculaire virage conservateur, parfois au mépris de leurs engagements passés. Pour bien se faire voir du futur président américain, ils saccagent le débat démocratique, aux États-Unis comme ailleurs.



Pour quitter X

Tollé après des déclarations de Trump sur l’annexion du Groenland et « l’enfer » promis au Hamas



Le président élu américain a tenu une conférence de presse décousue depuis sa résidence en Floride multipliant les déclarations provocatrices aux accents expansionnistes.

Au lendemain de la certification de sa victoire à la présidentielle par le Congrès américain, Donald Trump a donné mardi une conférence de presse décousue et provocatrice, lors de laquelle il a répété ses ambitions d’annexer le canal de Panama et le Groenland, par la force si besoin.

Alors que la conférence de presse depuis sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach en Floride, était censée concerner un investissement des Émirats arabes unis de 20 milliards de dollars pour construire de nouveaux centres de données aux États-Unis, le futur président américain a rapidement évacué cette question pour aborder un vaste éventail de sujets nationaux et internationaux pendant plus d’une heure.

États-Unis : la caricature qui ne passe pas au « Washington Post »



Censure au « Washington Post » ? Une dessinatrice vient d’en démissionner. Elle avait proposé un dessin figurant Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et propriétaire du journal, tendant un sac d’argent à une statue de Donald Trump. Le dessin a été refusé.



La liberté de la presse aux Etats-Unis



Après avoir connu une brusque hausse en 2020, les violations de la liberté de la presse ont considérablement diminué aux États-Unis, mais d’importants obstacles structurels persistent dans ce domaine au sein de ce pays, autrefois considéré comme un modèle en matière de liberté d’expression.

Aux Etats-Unis, un ours abattu par un chasseur tombe d’un arbre et tue un autre chasseur



L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.

Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.

L’exemple de Trump


La justice américaine a stoppé les poursuites visant le président élu pour tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020 et pour rétention de documents classifiés, en vertu du principe d’immunité présidentielle. Cette victoire pour le camp Trump soulève aussi beaucoup de questions sur la solidité de la démocratie américaine. Entretien avec Jacob Maillet, spécialiste de politique et droit américain à l’université Paris-Descartes.


États-Unis: les villes «sanctuaires» face aux expulsions de migrants illégaux voulues par Trump


Aux États-Unis, le président-élu Donald Trump avait promis pendant sa campagne la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux jamais vue dans le pays – qui en compterait au moins 13 millions. Mais certaines villes et États démocrates qualifiés de « sanctuaires » ont promis de se mettre en travers du chemin de Donald Trump, qui réfléchit déjà à les priver de ressources fédérales. 

« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche



Durant sa campagne électorale, le républicain a multiplié les intimidations, notamment envers ses « ennemis » politiques. Des déclarations qu’il aura, en théorie, le pouvoir de mettre à exécution.



« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump


Le président élu des États-Unis a promis d’organiser la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire du pays. Dans le sud du pays, l’inquiétude est montée d’un cran dès l’annonce des résultats.



« Ton corps, mon choix » : après la victoire de Trump, des femmes alertent sur une vague de haine misogyne sur les réseaux sociaux


De nombreuses femmes se sont inquiétées de voir affluer dans leurs commentaires des remarques et slogans haineux, s’attaquant notamment à leurs droits reproductifs.

 

« On a peur » : en Géorgie, la situation critique des Américaines qui souhaitent avorter



À cause d’une loi restrictive dans cet État conservateur, un référendum sur le droit à l’avortement n’a pas été organisé en même temps que l’élection présidentielle, contrairement à dix autres États.

Après la victoire sans ambiguïté de Donald Trump, beaucoup d’Américaines s’inquiètent de leur droit à l’avortement. Plus de deux ans après l’annulation par la Cour suprême de la protection fédérale de ce droit, huit États ont voté par référendum pour élargir l’accès à l’avortement. Deux autres, la Floride et le Nebraska, ont choisi de le restreindre. Ces référendums étaient organisés mardi 5 novembre, en même temps que l’élection présidentielle, suite à des pétitions de citoyens désireux d’assurer les droits reproductifs. Mais en Géorgie, un État très conservateur, la loi n’a pas permis ce référendum et la situation des femmes enceintes est critique.



IVG restreinte aux États-Unis : la mortalité infantile en hausse


La mortalité infantile a fortement augmenté aux Etats-Unis, notamment en raison d’anomalies congénitales. Cette hausse a été enregistrée dans les mois qui ont suivi la révocation par la Cour suprême de la garantie fédérale du droit à l’avortement, note une récente enquête.

Que Trump va-t-il faire de sa victoire ?



Donald Trump emporte donc la présidentielle 2024. C’est une victoire du mythe fasciste de l’homme fort providentiel, des fakes news, du « c’était mieux avant », de la force sur le droit, à l’intérieur des États-Unis comme à l’extérieur. Tout un monde, qui se rapproche d’une jungle, et qui vient de recevoir un renfort de poids.



La victoire de Donald Trump ne fait la une que d’un seul journal américain


Malgré la confirmation de la victoire de Donald Trump, le prochain 47ème président ne fait la une que d’un seul journal américain.



Donald Trump de retour à la Maison Blanche, un cauchemar pour les humains et le climat


Les États-Unis ont à nouveau élu Donald Trump président. Un Donald Trump plus outrancier, méthodique et dangereux encore que celui de 2016. Un cauchemar pour les femmes, les minorités, la démocratie américaine, le peuple ukrainien… et pour la planète.



Les marchés ouvrent à la hausse


Les marchés financiers sont à la fête ce mercredi 6 novembre après que Donald Trump a réussi à décrocher, pour la deuxième fois, les clefs de la Maison Blanche. Et ce, même en Europe, pourtant menacée d’imposition de nouveaux droits de douane pour les produits européens vendus aux États-Unis. 

Premier indicateur : le dollar. Le billet vert est au plus haut depuis un an. Il progresse face aux devises de ses principaux partenaires commerciaux qui, elles, sont toutes en baisse. L’euro a, par exemple, perdu près de 2% face au dollar. Et ce mercredi, le dollar s’envole face à la majorité des autres devises. 



Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États


Des référendums sur le droit à l’avortement étaient organisés mardi dans dix États en parallèle du scrutin présidentiel. La candidate démocrate Kamala Harris avait fait de ce sujet l’un des axes forts de sa campagne. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse l’a emporté dans plusieurs États dont l’Arizona, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays, où les restrictions imposées n’ont pu être levées. 



Avortement, cannabis, immigration… plus de 150 mesures soumises au vote


Les élections américaines ne servent pas uniquement à désigner le président des Etats-Unis. Questions référendaires, d’initiative populaire ou bien émanant de législatures locales… Les électeurs de 41 Etats étaient appelés ce mardi 5 novembre à se prononcer autour de 160 mesures électorales, sur des sujets allant du droit à l’avortement au salaire minimum en passant par la légalisation du cannabis ou les procédures d’accès au vote. Quelles sont celles qui ont reçu l’aval ou non des électeurs ? Libération passe en revue les différents référendums.



Crier en silence


Et le monde se réveille avec une sérieuse gueule de bois. Recroquevillés sous nos couvertures, les yeux cernés et bouffis, après une nuit à scroller une carte qui n’en finit plus de rougir, on se lève avec un goût âpre dans la bouche. Odeurs de cigarettes sur des dents qu’on ne lavera pas. Cheveux moites collés au visage et mal de crâne, une génération entière se retrouve anéantie, anesthésiée.



Trump consacré ou le religieux dévoyé


Donald Trump s’est imposé en réactivant à son profit une réalité mythique américaine : une nation-Église protégée par la Providence. Et désormais par un Président sacralisé. On n’est pas sorti du culte-de-basse-fosse.

Présidentielle américaine: la violence des propos sur l’immigration inquiète les communautés d’origine étrangère



La question migratoire s’est largement imposée comme un thème de campagne pour ce scrutin du 5 novembre aux États-Unis, tant pour la présidentielle que pour un certain nombre de référendums locaux qui lui sont consacrés. Si Donald Trump s’est illustré par la radicalité de ses propos – il a notamment déclaré vouloir mener à bien la plus grande opération d’expulsion nationale de l’histoire américaine, quitte à mobiliser l’armée –, Kamala Harris prône également la fermeté dans l’accueil de population d’origine étrangère.



« Mon objectif est plutôt de sortir de la rue que de voter » : à Washington, ces sans-abri américains observent la campagne présidentielle avec résignation


À quelques pas seulement de la Mais Blanche,vers tous les regards sont tournés avec l’élection présidentielle, franceinfo a rencontré des citoyens bénéficiaires d’une soupe populaire pour qui la politique passe au second plan.

Mais que changera le résultat pour les citoyens américains les plus précaires ? À Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, franceinfo a posé la question à certains d’entre eux, lors d’une soupe populaire distribuée à deux rues de la Maison Blanche.



Ces entreprises françaises qui préfèrent financer le camp Trump plutôt que Kamala Harris


Des entreprises françaises, y compris publiques, ont versé en tout plusieurs centaines de milliers de dollars au profit des campagnes électorales de plusieurs candidats républicains de l’aile la plus extrémiste et conservatrice du parti.

Trump et l’Apocalypse : dernière campagne avant la Fin du Monde ?



Aux États-Unis, la campagne qui oppose la démocrate Kamala Harris à Donald Trump est sur le point de s’achever avec l’élection présidentielle de ce mardi 5 novembre. Selon l’historien Joël Schnapp, on n’a pas assez remarqué la composante eschatologique de la propagande déployée par le candidat républicain. L’accusation raciste et apparemment loufoque portée par Trump contre les immigrés qui mangeraient les animaux domestiques, par exemple, reprend une tradition religieuse liée à l’Apocalypse. Or les chrétiens évangéliques blancs, auxquels s’adresse cette rhétorique, constituent une partie importante de l’électorat des swing states, où l’élection va se jouer.



Élections américaines: dans l’Arizona, une clinique d’avortement en résistance


À Phoenix, l’Acacia Women’s Center est l’une des dernières cliniques d’Arizona à pratiquer l’IVG, dont l’accès fait l’objet d’un référendum d’initiative citoyenne en même temps que l’élection présidentielle.

De l’extérieur, on penserait à un bunker. Bien que le droit à l’avortement en Arizona soit régulièrement menacé, la clinique du docteur Ronald A. Yunis n’a en réalité rien de ces bâtiments fortifiés. Ici, ni agent de sécurité, ni porte blindée. On entre même sans sonner. Au guichet, Irma reçoit les patientes d’une voix douce. « Je dois d’abord leur expliquer où en est la législation. Depuis la révocation de Roe v. Wade, beaucoup pensent que l’avortement est interdit dans cet État », constate-t-elle.

Présidentielle américaine : dans l’Arizona, où des tirs ont visé un local de campagne, les démocrates constatent que « le niveau de violence a augmenté »



A Tempe, près de Phoenix, les vitres d’un QG démocrate portent les stigmates des coups de feu qui l’ont visé. Ces tirs réveillent la crainte de violences politiques à l’approche de l’élection entre Kamala Harris et Donald Trump.



« Rien ne nous protège ici » : dans l’Arizona, la bataille pour le droit à l’avortement se joue pendant l’élection présidentielle américaine

Le 5 novembre, les électeurs de l’Arizona se prononceront aussi sur un référendum d’initiative citoyenne : la proposition 139. Si le « oui » l’emporte, les femmes de l’Etat obtiendront un assouplissement du droit à l’avortement et sa protection constitutionnelle.

Présidentielle américaine : la loterie à un million de dollars d’Elon Musk, c’est légal ? 



Le 19 octobre dernier, Elon Musk a promis d’offrir un million de dollars par jour à l’un des signataires de sa pétition de soutien à Donald Trump. Alors que le ministère américain de la Justice a mis en garde le milliardaire sur cette initiative, que prévoit la réglementation sur le financement des campagnes électorales aux États-Unis ?

La banalité du Mal dans les médias français : le cas Trump



À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.

Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .

L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.

L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .

Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la  loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« . 

Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.

Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.

Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.

Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir. 

Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.

Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.

Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.

En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.

Source

Une Américaine est morte en raison des lois restrictives sur l’avortement dans l’Etat de Géorgie, affirme une enquête officielle



Amber Thurman est morte en août 2022 après avoir développé de rares complications après avoir pris la pilule abortive pour mettre fin à sa grossesse.

Drame « évitable ». Un article du média ProPublica, publié lundi 16 septembre, rapporte qu’une femme est morte dans un hôpital de Géorgie faute d’avoir reçu les soins nécessaires à cause des lois restrictives sur l’avortement dans cet Etat américain.

Les brèves de Jean: Etats-Unis, France, la démocratie est en grand danger

par Jean Camus




Aux Etats- Unis, la Cour suprême offre une victoire à Donald Trump

En définissant très largement l’immunité présidentielle, laissant le champ libre à D. Trump, les juges modifient l’équilibre des pouvoirs.

L’enquête fédérale sur le « coup d’Etat », ayant conduit à l’assaut du 6 janvier contre le Capitole, sabrée, peut augurer des répliques favorables pour lui dans d’autres affaires.

Le président de la Cour déclare:« la nature du pouvoir présidentiel exige qu’un ancien président puisse disposer d’une forme d’immunité devant des poursuites pénales… » Il doit aussi bénéficier d’une forme de «présomption d’immunité ».

« Dans chaque usage du pouvoir officiel, le président est à présent un roi au-dessus de la loi » d’après Sonia Sotomayor, une juge à la Cour. « Deux des six juges conservateurs auraient pu ou dû se retirer de l’examen de ce dossier, leur partialité étant mise en cause ».

Un revers majeur : « la Cour a altéré l’équilibre des pouvoirs en matière d’Etat de droit …. Le nouveau modèle de responsabilité présidentielle porte atteinte aux contraintes de la loi comme dissuasion de futurs présidents qui pourraient abuser de leur pouvoir à notre détriment » pour la juge Brown. Selon elle« les graines du pouvoir absolu ont été plantées ».


En France, deux impensés de la 5ème République

L’excès de pouvoirs dans les mains d’une seule personne.

La non-responsabilité des dirigeants politiques qui ne rendent des comptes  à personne, de rien.

Et l’avenir ? 

Interrogés :

Un constitutionnaliste : « la situation pouvait se développer dans le cadre constitutionnel. »

Un historien « la situation n’est pas inédite, dans le passé, il y a nombre d’exemples de situations identiques »

La démocratie est en grand danger.

JC 5 juillet 2024

Nouvelles du monde



Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.

Pour lire les articles entiers, cliquez sur les liens rouges.



Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?


Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».



La traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l’ONU



En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.



Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains


Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l’actualité africaine et internationale. 



Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara


Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.

Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Rwanda, à la poursuite des génocidaires


Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.



En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant


Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.

En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.



« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir


Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.

eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphoneDepuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTokSes appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.



Ami Ayalon, ex-chef du Shin Bet israélien : « Netanyahu doit quitter son poste immédiatement »


Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.



Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin


Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.

Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.



Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE


Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.



Élections au Royaume-Uni: Keir Starmer, le bien aimé de la presse conservatrice


Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias. 



Victoire du Labour au Royaume-Uni : ce que prévoit le nouveau Premier ministre sur l’immigration


Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.



Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview


Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.

« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.



Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide


« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ». 


Poursuites judiciaires contre Julian Assange: «trop, c’est trop», déplore le Premier ministre australien


Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dénoncé ce jeudi 15 février les poursuites judiciaires engagées depuis des années par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, affirmant: « trop c’est trop ».

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Royaume-Uni : dernier recours pour Julian Assange


L’appel de Julian Assange contre l’extradition américaine est une question de vie ou de mort, selon son épouse