« Carnets de solidarité », une enquête au cœur de la France solidaire

Parution le 7 octobre, éd. Payot

Maintien de l’ordre : nouveau schéma, vieilles pratiques

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


La dignité en prison

Le Conseil constitutionnel a censuré un article du code de procédure pénale sur le droit à la dignité en prison pour les personnes en détention provisoire. Un délai de 5 mois au parlement pour proposer une nouvelle loi.

La CEDH a condamné la France à la suite d’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) sur  les conditions qui ne respectent pas la dignité et l’absence du droit à un recours devant une juridiction.

CNEWS : la stratégie de la haine

La chaîne CNews sous le feu des critiques après des propos racistes d’Éric Zemmour.

V. Bolloré, actionnaire majoritaire, a embauché le chroniqueur pour grapiller des points d’audience sur ses concurrentes, une vraie stratégie éditoriale.

Le CSA Conseil supérieur de l’audiovisuel un peu dépassé, doit néanmoins jouer son rôle de régulateur.

« Il vaudrait mieux qu’on nous tue »: les migrants piégés dans le cul-de-sac bosnien

Un migrant dans un camp à Lipa, près de la ville de Bihac (nord de la Bosnie), le 29 septembre 2020
© AFP, ELVIS BARUKCIC

AFP, publié le samedi 03 octobre 2020 à 12h41

La forêt est leur seul abri mais en ce début d’automne, la froideur de la nuit est déjà dure à supporter: des centaines de migrants bloqués en Bosnie enchaînent les tentatives de passage vers la Croatie et leur rêve européen, dans la violence et une précarité extrême.

La Bosnie est un cul-de-sac pour des milliers de migrants de la « route des Balkans » qui traversent ce pays pauvre et enclavé dans l’espoir de rejoindre l’Europe occidentale.

Des dizaines d’entre eux essayent tous les jours d’entrer illégalement en Croatie mais sont régulièrement refoulés en Bosnie, où les autorités ferment des centres d’accueil sous la pression d’habitants excédés par leur présence.

Dans l’extrême nord-ouest de la Bosnie, dans la forêt proche de la petite ville de Velika Kladusa, Mahbubur Rahman, 23 ans, parti du Bangladesh en février 2019, se prépare pour sa quatrième tentative de passage.

Déterminé à parvenir en Italie avant l’hiver, il vit depuis un mois dans un camp de fortune en compagnie de 300 autres Bangladais, des jeunes hommes pour la plupart, à trois kilomètres de la frontière.

Des dizaines d’abris, fabriqués à l’aide de branches de bois et de bâches en plastique, ne les protègent plus du froid après le coucher du soleil. La nuit, les températures descendent à 5°C et seront négatives d’ici un mois.

« Il fait très froid maintenant, il pleut. Nous n’avons pas de nourriture, d’eau, des gens tombent malades », raconte Mahbubur Rahman à l’AFP.

– « Torture » –

Le jour, les plus audacieux se lavent dans un ruisseau à proximité. D’autres rapportent de l’eau pour préparer un maigre repas de riz ou de pâtes.

Mahbubur Rahman décrit les refoulements par la police croate comme une « torture »: « Ils nous prennent tout, les vestes, les sacs, la nourriture, les chaussures, l’argent. C’est le plus grave problème ».

Les migrants, originaires souvent d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et du Maroc, accusent aussi régulièrement les policiers croates de les passer à tabac. A Zagreb, les autorités réfutent tout en bloc.

Aux violences qu’ils disent subir aux mains des forces de l’ordre croates, s’ajoutent des bagarres fréquentes entre migrants de différentes nationalités.

Deux Pakistanais ont été tués mercredi et une vingtaine blessés lors d’une rixe avec un groupe qu’ils ont présentés comme des Afghans, près de Bihac, la grande ville de la région, selon la police.

Les migrants sans abri sont estimés dans le pays à environ 2.500 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), mais celle-ci juge que leur nombre va s’envoler avec la fermeture par les autorités de certains centres d’accueil.

« On va très rapidement dans la direction d’une crise humanitaire », met en garde Peter Van der Auweraert, responsable de l’OIM en Bosnie. « On risque de se retrouver, fin novembre, dans une situation où il y aura 4.000 à 4.500 personnes sans abri (…) dans cette région où il y a beaucoup de neige et où il fait très froid », dit-il à l’AFP.

– « Crise humanitaire » –

Les autorités ont fermé mercredi un site géré par l’OIM qui a accueilli jusqu’à 2.000 personnes à Bihac.

Depuis un mois déjà, aucun nouveau arrivant ne pouvait y rentrer et ceux qui en sortaient pour un « game », nom donné par les migrants à leurs tentatives de passage frontalier, étaient empêchés d’y revenir.

Les autorités locales veulent également fermer rapidement le centre de Velika Kladusa (700 personnes), interdit aussi d’accès à tout nouveau migrant.

Les habitants de ces deux localités ont manifesté à plusieurs reprises pour réclamer la fermeture des camps et le sujet est sensible politiquement à l’approche des élections municipales de novembre.

« Au-delà de l’inhumanité de tout cela, il est difficile de voir comment (cette) action répond aux préoccupations légitimes des citoyens », a dénoncé Peter Van der Auweraert sur Twitter. « Elle ne fera qu’augmenter le nombre de personnes qui dorment déjà dehors ».

« Ces actions irresponsables mettent des vies en danger », a renchéri la délégation de l’Union européenne en Bosnie.

Mustafa Ruznic, le Premier ministre du canton de Bihac, se défend en parlant « d’un foyer de problèmes sécuritaires et sanitaires ».

Kafil Kashr, journaliste de 48 ans qui a fui le Cachemire indien, compte, lui, quatorze tentatives de passage en un an et demi. Il se repose avant un nouveau « game ».

« Nous sommes venus jusqu’ici pour chercher le salut. Mais on nous donne des coups de pieds, on nous frappe. Il vaudrait mieux qu’on nous tue la prochaine fois. On en a marre ! ».

Les droits humains doivent être au cœur du premier sommet mondial des banques publiques de développement

A l’occasion de la tenue du premier sommet mondial des banques publiques de développement (du 9 au 12 novembre), la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains) et plus de 200 organisations locales et internationales adressent une lettre ouverte au Directeur général de l’Agence française de développement.


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Nouvelle-Calédonie : La décolonisation reste un processus inachevé en dépit d’avancées majeures

L’acharnement contre Kamel Daoudi doit prendre fin

Le parquet de Paris ouvre une enquête après de nouveaux propos racistes d’Eric Zemmour

Cette nouvelle enquête contre le polémiste intervient une semaine après sa condamnation pour les mêmes motifs.

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« Implant Files » : « Le Monde » devant la justice pour défendre la liberté d’informer

Deux ans après les révélations sur le scandale des dispositifs médicaux, le tribunal administratif de Paris doit statuer sur le « secret des affaires » opposé à une demande d’information à l’organisme français de certification de ces produits.

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Le Covid-19 malmène nos libertés individuelles, mais jusqu’à quand ?

Fermeture totale ou partielle des bars et restaurants, rassemblements limités, port du masque obligatoire… En France, au Royaume-Uni et dans bien d’autres États, le rebond de la pandémie de Covid-19 a poussé les gouvernements à durcir les restrictions. Quand retrouverons-nous nos libertés ? Cette question préoccupe l’auteur suédois Johan Norberg.

Voir ICI les articles de Courrier international

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus

Avocat pénaliste, Eric Dupond- Moretti ferraillait avec les magistrats du parquet. E. Dupond-Moretti ministre de la Justice bénéficie de « remontées d’informations » sur des dossiers suivis par E. Dupond-Moretti avocat. E. Dupond-Moretti ministre vient au secours de maître E. Dupond-Moretti. Bouffonnerie ou plutôt « conflit d’intérêts ».

Il a ordonné une enquête sur 3 magistrats du Parquet national financier (PNF). Le PNF  qui a succédé au pôle financier a été créé pour venir répondre au scandale Cahuzac.

Le  garde des Sceaux se met en situation d’être soupçonné d’agir pour des intérêts particuliers. En effet le PNF  va soutenir prochainement l’accusation contre  N. Sarkozy, contre M° Herzog son avocat, ami proche du ministre, contre l’avocat général G. Azibert. Médiapart révèle que E. D-M a séjourné cet été  avec l’un des prévenus.

Le retour de  la sempiternelle et détestable habitude  du pouvoir politique ; fouler aux pieds la séparation des pouvoirs et  miner la lutte contre la grande délinquance financière et la corruption.

Le gouvernement  dit vouloir renforcer la lutte contre toutes les formes de criminalité; l’affaiblissement du PNF  envoie un tout autre message.

Le Conseil supérieur de la magistrature a déjà fait savoir son inquiétude sur le respect du bon fonctionnement des institutions judiciaires.

Faux pas ou  véritable attaque  contre les règles  les plus fondamentales et le fonctionnement institutionnel ?

Préoccupations des ONG concernant l’objectif d’amener à 30% le taux d’aires protégées et l’absence de garanties pour les communautés locales et peuples autochtones

Lettre ouverte concernant la destruction de l’oeuvre La chapelle des ronces


Erik Samakh. La chapelle des ronces. 2020.
Chapelle de la Trinité.
Domaine de Kerguéhennec.@Erik Samakh


Nouveau démantèlement d’un important campement de migrants à Calais

La police française évacue un campement de migrants à Calais (Pas-de-Calais), le 29 septembre 2020. (BERNARD BARRON / AFP)


AFP, publié le mardi 29 septembre 2020 à 10h37

Les forces de l’ordre procédaient mardi matin à Calais au démantèlement d’un important campement de migrants, où vivent entre 700 et 800 personnes, ont constaté des journalistes de l’AFP.

L’opération, qui se déroulait dans le calme, a débuté vers 07H00 dans ce secteur dit de « la lande de Virval » situé autour de l’hôpital de Calais, bouclé par les policiers. Une vingtaine de migrants ont été conduits dans un bus vers 7H30, un deuxième était prêt à partir vers 08H00.

Peu après 9H00, quelque 200 migrants avaient été évacués, selon la sous-préfecture et la PAF avait au même moment procédé à 21 interpellations. 

Des tentes et des véhicules de la Protection civile ont été installés à l’entrée de cette zone.

« J’ai décidé de mener cette opération avant les grands froids de l’hiver et des températures de -3 à -4 degrés », a déclaré sur place le préfet du Pas-de-Calais, Louis Le Franc, précisant que 150 migrants seront « mis à l’abri » dans le Pas-de Calais, 150 dans les autres départements des Hauts-de-France et les 500 autres acheminés dans des centres d’accueil de différentes régions. 

« Nous voulons éviter toute concentration et point de fixation nouveaux sur Calais et cette zone du Virval sera rendue inaccessible. Nous étudions avec la maire de Calais ce qu’il sera possible de faire », a ajouté M. Le Franc. « Notre objectif est aussi de lutter activement contre les passeurs et les systèmes qu’ils mettent en place », a-t-il poursuivi.

Dans le sous-bois où étaient installés les migrants, de nombreuses tentes, duvets, couvertures, chaussures et vêtements ont été abandonnés. Canettes, déchets, caddies renversés et bâches jonchent le sol, ainsi que des couvertures de survie.

Les services de l’Etat estiment à un millier le nombre de migrants vivant à Calais, dans l’espoir de rejoindre l’Angleterre. Les associations dénoncent, elles, régulièrement ces opérations de démantèlement, après lesquelles nombre de migrants reviennent. 

Jeudi, la Défenseure des droits Claire Hédon avait dénoncé les conditions de vie « dégradantes et inhumaines » des migrants à Calais.

Quelque 250 militants d’associations et migrants, majoritairement originaires de la Corne de l’Afrique, avaient également manifesté samedi à Calais sous la pluie pour dénoncer les conditions de vie de ces derniers et l’interdiction de leur distribuer des repas dans le centre-ville imposée par arrêté préfectoral depuis le 10 septembre aux associations non-mandatées par l’Etat.

Les services de l’État justifient cette interdiction par des troubles à l’ordre public et le fait que ces distributions ne permettraient pas le bon respect des mesures de distanciation sociale. Ils soulignent que l’association La Vie active, mandatée par l’Etat, pourvoit aux besoins en eau et nourriture des migrants. 

Réforme de l’asile de l’UE : l’ONU réclame une mise en oeuvre « urgente »

REUTERS/Alkis Konstantinidis | Des réfugiés et des migrants du camp détruit de Moria ont dû s’installer dans un nouveau camp temporaire, sur l’île de Lesbos, Grèce, le 16 septembre 2020. Image d’illustration.

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés a réclamé lundi la mise en œuvre « urgente » de la réforme de l’asile de l’Union européenne. L’agence a néanmoins regretté que l’accent soit mis « sur les retours ».

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Un exemple pour nous?

« La diversité est notre futur ». Voici le message que l’on peut trouver à l’entrée de la petite ville de Neuruppin, en ex-RDA, dans l’est de l’Allemagne.

Cette commune fait figure d’exception dans une région où le parti anti-immigration d’extrême droite, Alternative fur Deutschland (AfD), est très populaire : Neuruppin s’est en effet porté volontaire pour accueillir des migrants du camp de Moria, en Grèce, qui a été dévasté par les flammes début septembre.

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Garde à vue… au faciès ?

Il se présente à la police pour témoigner : il est interpellé, menotté, yeux bandés.

«Il doit être présenté comme un héros, il a eu un comportement héroïque», affirme l’avocate Lucie Simon au sujet de son client, «Youssef» (nom d’emprunt), sorti libre vendredi soir après avoir passé une dizaine d’heures en garde à vue auprès des enquêteurs antiterroristes. Avant d’être mis hors de cause, il avait été présenté comme le deuxième suspect de l’attaque qui a fait deux blessés grave hier à Paris

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La fin du chacun pour soi ? Chiche !

Université d’Oxford/John Cairns
Des échantillons sont testés par des chercheurs à l’Université d’Oxford dans le cadre des efforts pour développer un vaccin contre le coronavirus.

AFP, publié le samedi 26 septembre 2020 à 18h03

L’Organisation mondiale de la santé redoute désormais que la pandémie de Covid-19 ne fasse deux millions de morts si le monde ne se mobilise pas fortement, et les appels se multiplient pour partager équitablement de futurs vaccins.

La pandémie a déjà fait près d’un million de morts, sur plus de 32 millions de cas de contamination dont sept millions aux Etats-Unis. Elle a plongé l’économie dans une récession sans précédent et contraint à annuler ou retarder des évènements culturels et sportifs majeurs.

Interrogé à Genève sur la possibilité que le bilan final du Covid-19 atteigne deux millions de morts, un responsable de l’OMS a jugé l’hypothèse plausible. « Si nous ne faisons pas tout ce qui est possible, le nombre dont vous parlez n’est pas seulement envisageable mais malheureusement très probable », a estimé Michael Ryan, directeur des Situations d’urgence de l’OMS.

Pour tenter d’éviter cela, une course effrénée au vaccin a été lancée: il s’agit à la fois de mettre au point cette arme anti-coronavirus et pour chaque pays de s’assurer que sa population pourra disposer de doses suffisantes.

A l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, l’Amérique latine et l’Australie ont réclamé un accès libre aux futurs vaccins, alors que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon ont déjà réservé plus de la moitié des doses qui seraient disponibles dans un premier temps.


« Quiconque trouve un vaccin doit le partager… c’est une responsabilité mondiale et une responsabilité morale », a affirmé vendredi le Premier australien Scott Morrison. Le monde « jugera très, très  sévèrement » ceux qui chercheront à tirer de cette crise « un avantage à court terme ou un profit », a-t-il averti.

L’Inde, le plus grand fabriquant de vaccins au monde, utilisera ses ressources dans la lutte contre la pandémie « pour toute l’humanité », a promis samedi son Premier ministre Narendra Modi, devant l’ONU.

« La production de vaccins de l’Inde et ses capacités de livraison seront utilisées pour aider toute l’humanité à combattre cette crise », a déclaré Narendra Modi, ajoutant que son pays aiderait aussi les pays « à améliorer leur chaîne du froid et leurs capacités de stockage ».

– Accélération en Europe –

Pour l’heure, la pandémie continue de progresser.

Au total dans le monde, on a recensé 993.438 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP samedi à 11h00 GMT.

La pandémie s’est légèrement accélérée cette semaine, avec 295.000 nouveaux cas par jour, soit 3% de plus que la semaine précédente.

C’est en Europe que l’accélération a été la plus forte (+22% par rapport à la semaine précédente).

Aux Etats-Unis, le pays le plus lourdement touché, l’épidémie stagne, mais à un niveau élevé: le nombre des contaminations a dépassé vendredi les 7 millions et plus de 203.500 personnes sont mortes du Covid-19 depuis février.

En Espagne, la région de Madrid s’apprête à étendre à de nouvelles zones les restrictions déjà en vigueur. A partir de lundi, 167.000 habitants supplémentaires – soit un peu plus d’un million de personnes – ne pourront sortir de leur quartier que pour des raisons précises: aller travailler, se rendre chez le médecin ou emmener leurs enfants à l’école.

Au Royaume-Uni, près de la moitié du Pays de Galles va faire l’objet d’un confinement local. Le ministre gallois de la Santé, Vaughan Getting, a annoncé qu’à partir de 18h00 dimanche il serait interdit d’entrer dans les villes de Cardiff et de Swansea ou d’en sortir sans une raison valable, professionnelle ou scolaire par exemple. Les mêmes dispositions entreront en vigueur samedi à Llanelli.

– Colère à Marseille –

A Marseille, la deuxième ville de France, responsables politiques, entrepreneurs et commerçants sont descendus dans la rue vendredi pour protester contre la fermeture totale des bars et des restaurants décidée par le gouvernement.

La métropole de Marseille-Aix est désormais classée « zone d’alerte maximale ». Onze autres agglomérations, dont Paris, ont été placées par le gouvernement en « zone d’alerte renforcée », avec entre autres mesures la fermeture des bars à 22 heures.

La mairie de Moscou, confrontée à un nouvel essor des contaminations, a demandé vendredi aux habitants âgés de la capitale russe de se confiner et a appelé les entreprises de privilégier le télétravail.

En Birmanie, pays relativement épargné jusque présent et où le système de santé est l’un des plus précaires au monde, 6.000 personnes étaient placées en quarantaine à Rangoun et samedi, les medias officiels ont rapporté que sept nouveaux centres avaient été construits pour isoler 1.000 autres personnes.

En Israël, le gouvernement a annoncé vendredi de nouvelles restrictions sur les vols internationaux.

A l’inverse, le Pérou rouvrira le 5 octobre ses frontières aériennes à un certain nombre de pays, après sept mois de fermeture.

Et en Chine, la foule se pressait samedi au grand salon automobile de Pékin – le seul événement international du secteur cette année – au moment où les constructeurs automobiles cherchent de nouveau à attirer les clients malgré la pandémie.

« Plus on repousse l’apprentissage de la langue et l’accès au travail, plus on place les étrangers en difficulté »

Une migrante attend dans un parc porte d’Aubervilliers dans le nord de Paris que l’association Utopia 56 trouve un hébergement d’urgence pour sa famille. Crédit : Mehdi Chebil

Selon un rapport parlementaire présenté mercredi à l’Assemblée nationale, le gouvernement peut faire mieux en terme d’intégration des réfugiés et demandeurs d’asile en France, même si des avancées notables ont été concrétisées depuis 2018. Entretien avec les deux auteurs du rapport.

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Droit à l’avortement : un combat sans fin

Un député RN de l’Aube ancien membre d’un groupe Facebook raciste



Selon une enquête du média Les Jours, une quinzaine de députés du Rassemblement national dont l’Aubois Jordan Guitton ont fait partie d’un groupe Facebook contenant des publications racistes et des appels aux meurtres.

« Racisme et appels au meurtre : 15 députés RN dans un groupe privé Facebook nauséabond », c’est ainsi que le média Les Jours titre son article paru le mercredi 18 décembre 2024 sur son site internet. Une enquête qui met en lumière l’appartenance d’élus du Rassemblement national au groupe « Rassemblement national (direction 2027 !) » où de nombreux messages à caractère raciste ont été publiés.



Après une action anti-avortement, neuf militants d’extrême droite jugés en Vendée


Neuf membres de l’Action française, âgés de 18 à 23 ans, ont comparu ce jeudi 19 décembre 2024, pour avoir dégradé la statue de Simone Veil, à l’occasion d’une action anti-avortement en marge du vote de l’IVG dans la constitution.

Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée pour le droit des femmes et en marge du vote de l’IVG dans la Constitution, les membres de « l’AF » – une des plus importantes structures d’extrême droite dans le pays, et la plus vieille – ont vandalisé la statue dans une mise en scène macabre. 



Pour les allocataires du RSA, un inquiétant « compte à rebours » a commencé



A partir de janvier, la réforme de France Travail entrera en vigueur, et avec elle les 15h d’activités obligatoires pour les allocataires du RSA ainsi que l’intensification des contrôles. Agents de l’ex-Pôle emploi comme usagers s’inquiètent.

« Recensement de la population Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents »


« On ne nous donne ni eau, ni nourriture ! » : à Mayotte, dans le bidonville de Majikavu, des sinistrés laissés à l’abandon depuis le cyclone



Ni eau, ni nourriture, des conditions d’hygiène déplorables… C’est désormais le quotidien des habitants des bidonvilles à Mayotte depuis que le cyclone Chido a ravagé l’archipel. franceinfo s’est rendu dans le bidonville de Majikavu, à la rencontre de sinistrés qui oscillent entre colère et désespoir.



À Mayotte, les bidonvilles et habitations précaires déjà en reconstruction : « On n’a rien »

Emmanuel Macron a promis de mettre fin aux bidonvilles de Mayotte, après que l’île a été dévastée par le cyclone Chido. Mais beaucoup d’habitants ont déjà commencé à reconstruire leurs habitations de fortune.



« On a toujours vu personne » : à Mayotte, les habitants des bidonvilles attendent toujours de l’eau et de la nourriture


Les bidonvilles, qui représentent près d’un tiers des habitations de Mayotte et abritent une grande partie de personnes en situation irrégulière, ont été les endroits les plus dévastés par Chido. Cinq jours après le passage du cyclone, les habitants attendent toujours les premières distributions de nourriture qui tardent à se mettre en place. Ils sont livrés à eux-mêmes et leurs stocks de vivres s’amenuisent.



Mayotte : « Dans les ‘bangas’, les gens ont peur mais ils ne vont pas rester cachés, ils vont mourir de faim sinon »


Six jours après le passage du cyclone Chido, Desire (prénom d’emprunt), une mère de famille burundaise de 42 ans sans-papiers, raconte que la soif et la faim l’ont poussée à sortir de son appartement du quartier de Cavani, à Mamouzou, dévasté, pour aller chercher de l’eau. La peur d’être arrêtée et expulsée, l’avait conduite, les premiers jours, à rester cachée. Témoignage.



« C’est pas moi, le cyclone ! » : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais


Emmanuel Macron a quitté vendredi midi Mayotte, archipel français de l’océan Indien dévasté le week-end dernier par le cyclone Chido. Il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts.



« Vous êtes contents d’être en France » : les oppositions s’indignent de propos d’Emmanuel Macron à Mayotte, après le cyclone Chido


Le chef de l’Etat, visé par des appels à la démission, s’est lancé, jeudi, dans un appel à l’unité en affirmant que les sinistrés seraient « 10 000 fois plus dans la merde » si Mayotte n’était pas un département français.

C’est un face-à-face qui n’est pas passé inaperçu. Des propos tenus par Emmanuel Macron à Mayotte devant des habitants ont été vivement dénoncés par l’opposition, vendredi 20 décembre, six jours après le passage du cyclone Chido dans l’archipel.



«Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas


Les déclarations présidentielles à Mayotte, jeudi 19 décembre, face à la colère des habitants démunis après le passage du cyclone Chido, ont été vivement dénoncées de toutes parts.

François Bayrou avait déjà été sous le feu des critiques, lundi 16 décembre, pour s’être rendu à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est maintenant à Emmanuel Macron de susciter la polémique pour son attitude vis-à-vis du département français. Le chef de l’Etat y est en visite depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi, une petite semaine après le passage de Chido. Sur place, Emmanuel Macron a fait face à la défiance des habitants en colère. Pris à partie et hué jeudi soir par une foule de personnes criant «Macron démission !» au terme de sa première journée dans l’archipel français dévasté, le président de la République s’est emporté.



Mayotte : un deuxième cyclone appelé Macron


Le passage du cyclone Chido a laissé Mayotte en ruines, ravageant les maisons, les familles, et les espoirs d’une population déjà éprouvée par les crises incessantes. Dans ces moments où tout semble s’effondrer, on aurait pu espérer que le président de la République vienne avec des paroles de réconfort, d’amour et de compassion. Mais à la place, c’est un tout autre spectacle qui s’est joué. Une scène digne du temps des colonies. Par Haidari Nassurdine et Soilihi Chahidati.



À Mayotte, le mépris colonial ordinaire d’Emmanuel Macron


Pour Rokhaya Diallo, c’est parce que son histoire s’inscrit dans celle de la domination coloniale qu’Emmanuel Macron croit que les Mahorais.es devraient se satisfaire de leur situation et exprimer une gratitude éternelle envers la France.

Dérapage d’un badaud éméché nostalgique de la colonisation ? Non, ces propos sont ceux prononcés en conscience par Emmanuel Macron. Le président de la République en déplacement après la catastrophe naturelle n’a pu s’empêcher d’afficher le mépris colonial propre au rapport de la France à ses anciennes colonies désormais départementalisées.



Édition et presse. Gaza, symbole d’un tour de vis idéologique



Le jour de son arrivée en septembre aux éditions du Seuil, Coralie Piton, la patronne venue de McKinsey, voit d’un mauvais œil la sortie du Livre noir de Gaza, coordonné par Agnès Levallois. Et à Marianne, la directrice Natacha Polony, considérée comme critique de la guerre israélienne à Gaza, vient d’être débarquée. Signes de plus d’une menace sur les libertés éditoriales des milliardaires catholiques et réactionnaires. Et, bien entendu, pro-israéliens.

Aux Etats-Unis, un ours abattu par un chasseur tombe d’un arbre et tue un autre chasseur



L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.

Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.

À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité



Malades, enceintes ou avec des enfants en bas âge… À Lyon, plus de 460 femmes en demande d’asile ont été laissées à la rue par l’État depuis 2023. Au mépris de la loi, l’administration ignore les signalements des travailleurs sociaux et les appels à l’aide répétés de ces femmes vulnérables, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.




Violences contre les travailleuses du sexe: les migrantes en première ligne




Une trentaine de personnes se sont rassemblées mardi 17 décembre près de l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux travailleuses du sexe victimes de violences et réclamer une meilleure protection. Les agressions envers ces femmes ont explosé en 2024, avec une augmentation alarmante de 6% par rapport à 2023. Parmi les victimes, la majorité sont des migrantes en situation irrégulière et qui n’osent pas porter plainte.


On ne retournera pas sous les ponts !



Depuis le 10 décembre 2024, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique, un lieu culturel de la Ville de Paris. Nous sommes près de 250 jeunes à l’intérieur, c’est-à- dire la quasi-totalité des mineur.es non-accompagné.es qui dormaient dehors il y a encore quelques jours. Avec le soutien du lieu, nous exigeons de l’État des solutions d’hébergement dignes et pérennes. En l’absence de réponse du gouvernement, c’est à la Mairie qu’il incombe la responsabilité de mettre à l’abri celles et ceux qui dorment dans ses rues.

Mayotte : une « catastrophe naturelle » peut en cacher une autre…





« Ne partez pas trop vite sans nous avoir donné des solutions », une femme interpelle Emmanuel Macron à sa descente d’avion


Dès sa descente de l’avion, une femme a interpellé Emmanuel Macron et lui a fait part de sa détresse.

« On n’a plus d’eau, plus d’électricité, on n’est plus à l’abri avec nos enfants. »

C’est le cri de détresse de cette dame qui parle à Emmanuel Macron. Elle a l’occasion d’exprimer sa détresse lorsque le chef de l’Etat vient la saluer.
« Monsieur le président, ne partez pas trop vite. Mayotte est démolie. On est sans eau, on est sans électricité, sans nourriture, il n’y a aucun endroit où aller parce que tout est démoli. On n’est même pas à l’abri avec nos enfants », continue cette Mahoraise.



Cyclone Chido à Mayotte : au cœur de villages coupés du monde, qui n’ont reçu aucune aide depuis la catastrophe


Si les premiers colis humanitaires sont arrivés dans plusieurs villes mahoraises, d’autres zones restent totalement isolées. Quatre jours après la catastrophe, leurs habitants sont toujours livrés à eux-mêmes.



« Là, le mode survie est activé » : à Mayotte, les habitants face au défi de trouver eau et nourriture


Le blocage des prix annoncé par le gouvernement pourrait apporter un peu de réconfort aux Mahorais qui ces derniers jours faisaient face à une flambée des prix des produits de consommation courante.

Emmanuel Macron est attendu jeudi 19 décembre à Mayotte, près d’une semaine après le passage du cyclone Chido, qui a fait 33 morts selon un bilan très provisoire. Le président doit notamment se rendre à l’hôpital ainsi que dans un quartier en grande partie détruit. Il rencontrera sans doute des habitants qui manquent encore de tout.



« J’ai peur de me faire arrêter en allant aux distributions alimentaires »: à Mayotte, la survie des migrants après le passage de Chido


Quatre jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’île de Mayotte, les secours s’activent pour venir en aide aux sinistrés. Parmi eux, les migrants sont particulièrement vulnérables et les témoignages recueillis font part d’une situation critique. Beaucoup craignent d’être arrêtés par les autorités françaises et expulsés en demandant de l’aide.



Comores: Moroni indigné après les propos de Bruno Retailleau sur le durcissement de la lutte contre l’immigration à Mayotte


Quatre jours seulement après le passage destructeur du cyclone Chido à Mayotte, le ministre démissionnaire français de l’Intérieur a de nouveau déclaré, mercredi 18 décembre, que la reconstruction de l’île passait aussi par un nouveau durcissement de la législation contre l’immigration clandestine en provenance des Comores. Une déclaration qui suscite une très vive réaction à Moroni.



Cyclone Chido à Mayotte : quand l’obsession migratoire écrase la justice climatique


Après le passage, ce samedi 14 décembre, d’un cyclone d’une violence inédite sur l’île de Mayotte, département français d’outre-mer, les conséquences matérielles et humaines sont colossales. Comment expliquer ce désastre climatique en brandissant la carte de la migration clandestine ?

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne de destruction totale menée par Israël



Les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens au cours des 14 derniers mois, le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles, le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire détruisent les conditions mêmes de la vie à Gaza, selon un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « Gaza : la vie dans un piège mortel ». MSF réitère son appel à toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Israël doit cesser ses attaques ciblées ou indiscriminées contre les civils, et ses alliés doivent agir sans délai pour protéger la vie des Palestiniens et faire respecter les règles de la guerre.



Israël commet le crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza



La privation d’eau généralisée imposée par les autorités israéliennes menace la survie des habitants de Gaza.

Les autorités israéliennes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 



France. L’amitié avec Israël comme excuse de la violation du droit international



Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a finalement émis les mandats contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la France s’est distinguée par un communiqué suggérant qu’elle ne procéderait pas à leur arrestation. Si la justification juridique de cette position est plus qu’incertaine, l’affichage d’une amitié historique et d’une collaboration continue avec Israël pose problème au moment où les preuves du génocide de Gaza s’accumulent.

Nicolas Sarkozy définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes


La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.

La Cour de cassation a rejeté les pourvois de Nicolas Sarkozy, mercredi 18 décembre, et rendue définitive la condamnation inédite de l’ancien chef de l’Etat pour corruption et trafic d’influence, à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme sous bracelet électronique, avec trois ans d’inéligibilité.



Louis Sarkozy : le capital médiatique s’hérite aussi


Le journalisme politique dans sa bulle.

« Cyprien, vous nous révélez une information qui va faire du bruit, plastronne Apolline de Malherbe au micro de RMC. Louis Sarkozy, le fils de l’ancien Président, se lance en politique ! » (11/12) Grande connaisseuse du microcosme médiatique parisien, l’intervieweuse en chef du groupe de Rodolphe Saadé avait – malheureusement – vu juste : la « nouvelle » fait frétiller la presse people (GalaPublic, Purepeople, etc.) autant que le petit monde des journalistes politiques, où l’information est tellement dévaluée que n’importe quel non-événement est promis à un avenir de fait politique.

La méga-bassine de Sainte-Soline illégale en l’état



La Cour administrative d’appel de Bordeaux annule les autorisations de quatre réserves sur les bassins de la Sèvre Niortaise et du Mignon. Parmi elles, celle de Sainte-Soline, théâtre de violents affrontements en mars 2023

Mayotte : la catastrophe qui détruit, les personnes, les biens et les droits


Les dévastations subies par Mayotte suite au passage du cyclone Chido sont une catastrophe totale. Ses effets sont aggravés par une situation d’exception discriminatoire permanente. Ce département français n’est pas régi par les lois communes de la République, mais par une dégradation des droits de populations qui n’ont qu’un seul défaut, exister sur place.

Procès des viols de Mazan : les juges peuvent-ils faire évoluer la loi sur le viol ?



Alors que les juges de la Cour criminelle du procès des viols de Mazan doivent rendre leur décision dans les prochaines heures, leur verdict peut-il changer la donne en matière de violences sexuelles ? Les magistrats peuvent-ils participer à faire évoluer la loi sur le viol ? 



Affaire Pelicot : Éric Dupond-Moretti a une « petite réserve » sur le procès des viols de Mazan


L’ancien garde des Sceaux s’est permis une critique à l’égard des soutiens à Gisèle Pelicot lors du procès des viols de Mazan, qui touche à sa fin.

« Je suis un peu circonspect sur les manifestations au sein du Palais de justice ». À la veille du verdict dans l’affaire Pelicot, Éric Dupond-Moretti a donné son avis sur ce procès hors-norme qui se déroule depuis le mois de septembre à Avignon. S’il en reconnaît l’importance, l’ex-garde des Sceaux, qui sera à l’affiche de son propre one man show début février, a émis quelques réserves.

Gaza: «À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux»



Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.



Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages



Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé. 

Poursuivant ses opérations militaires au Liban-Sud, trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne a mobilisé mercredi des chars dans la région de Marjeyoun et fait exploser plusieurs bâtiments de localités de la région de Tyr, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. 


Le défenseur des baleines Paul Watson est libre !



Après 149 jours passés en prison à Nuuk (Groenland), le militant écologiste et défenseur des baleines Paul Watson va enfin être libéré par les autorités danoises. Il ne sera pas extradé vers le Japon qui souhaitait poursuivre l’activiste pour le prétendu sabotage d’un navire nippon chassant illégalement des cétacés en 2010.

18 décembre: Journée internationale des migrants



Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »


Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.



« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes


Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.

« Comment elle a pu en arriver à faire ça ? » Au procès d’Audrey B., la vie d’avant l’infanticide



Au premier jour du procès d’Audrey B., accusée d’avoir tué son bébé dont elle a accouché en cachette dans les toilettes d’un TGV, ses anciens compagnons ont témoigné lundi de leur incompréhension.

« On plaide encore la testostérone pour justifier un viol ? » : l’avocate Agnès Fichot, collaboratrice de Gisèle Halimi, s’indigne des plaidoiries au procès Mazan



 En 1978, Agnès Fichot était la collaboratrice de Gisèle Halimi au procès pour viols d’Aix-en-Provence, à la suite duquel la loi sur le viol a évolué. Cette semaine, elle s’est rendue à Avignon pour suivre les plaidoiries de la défense au procès des viols de Mazan. Entretien.

Syrie : Une fosse commune à Damas devrait être préservée et faire l’objet d’une enquête



L’emplacement d’une fosse commune à Damas, en Syrie, et les déclarations des habitants de ce quartier suggèrent que cette zone est une scène de crimes de masse et qu’elle a peut-être été le théâtre d’autres exécutions sommaires, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

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