Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur »



Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.




Guerre Israël-Gaza : des parents de soldats israéliens entre angoisse et défiance envers la guerre à Gaza



Il est en ce moment en route pour Rafah« : quand Sharon et David reçoivent l’AFP dans leur maison du nord d’Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l’anxiété avec d’autres parents de soldats.

Depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l’armée.

« Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant« , lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l’unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats « à la maison« , plutôt que la destruction du Hamas.

Sept humanitaires tués à Gaza, Israël admet une frappe « non intentionnelle »


Sept humanitaires étrangers appartenant à l’ONG américaine World Central Kitchen livrant de la nourriture au territoire palestinien ont été tués par une frappe « non intentionnelle » admet Israël. Les victimes étaient « originaires d’Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, (et comprenaient aussi) un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne« , selon l’ONG.

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« À Rafah, les vivants envient les morts »


L’OMS rapporte une « forte hausse » des décès de nouveau-nés à Gaza


Halte au massacre ! Cessez-le-feu !

La pétition est toujours en ligne.

Cisjordanie : face à la recrudescence des attaques de colons, des Israéliens viennent « montrer » leur « solidarité avec les Palestiniens »


Depuis l’attaque du Hamas, les violences des colons israéliens sur les Palestiniens sont en recrudescence en Cisjordanie. Mais des Israéliens défendent le droit des Palestiniens et font tout « pour les soutenir ».

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Au moins 57 employés de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens tués dans la guerre à Gaza

Violences policières : 30 familles et victimes interpellent Macron


« Emmanuel Macron, il faut que cela cesse »


Non-lieux, instructions en cours : le combat sans fin des familles

 

Violences policières : pour les familles, quelques victoires symboliques

 

« J’ai été sauvagement agressé par trois policiers »


« Que justice soit faite, c’est tout ce qu’on souhaite » : des proches de victimes de violences policières s’expriment

« Numéro 387 disparu en mer »


DEMAIN Mercredi 8 février DE 18:30 À 20:30

Ciné-rencontre en ligne autour du documentaire « Numéro 387 disparu en Méditerranée »

Dans le cadre de Commémor’action, une série d’hommages rendus chaque année aux personnes mortes aux frontières sur le chemin de l’exil, La Cimade vous invite à la projection en ligne de Numéro 387 disparu en Méditerranée, un documentaire tout en finesse de la réalisatrice Madeleine Leroyer. 

Les fragments d’une lettre d’amour et quelques photos intactes… Un sweat à capuche, un pantalon, une ceinture… C’est tout ce qui reste du « Numéro 387 », près d’un an et demi après le naufrage du 18 avril 2015 au large des côtes libyennes où périrent plus de 1 000 personnes.

L’équipe investie dans la première opération d’envergure d’identification de personnes migrantes mortes en mer parviendra-t-elle à lui rendre son nom ?

Après le film, nous vous proposerons d’échanger avec nos invité∙e∙s :

➡ La réalisatrice @madeleine.leroyer
➡ Edda Pando de l’association Milano Senza Frontiere (Italie) @milanosenzafrontiere
➡ Anne-Sophie Wender, chargée de mission au Pôle Solidarités internationales Europe de La Cimade
➡ Pauline Le Liard, chargée du projet « Personnes décédées ou disparues en contexte migratoires » de La Cimade pour l’archipel des Comores. Voir moins


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Dans le monde


UKRAINE : LES PERSONNES ÂGÉES PARMI LES PREMIÈRES VICTIMES CIVILES DU CONFLIT  


Route des Canaries : l’impossible deuil des proches de migrants disparus en mer 


L’Indonésie criminalise les relations sexuelles hors mariage


Somalie: «On était obligé de s’enfuir», à Baidoa, l’afflux de réfugiés en quête d’aide


Suisse : vers une interdiction des thérapies de conversion ?


Au Mexique, les associations féministes sous surveillance militaire

CPI : Assurer l’égalité de l’accès des victimes à la justice

Les gouvernements présents à la réunion annuelle doivent soutenir le mandat international de la Cour.


Dix-septième session de l’Assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas), en décembre 2018. © 2018 Syd Boyd/Coalition pour la Cour pénale internationale

(La Haye) – Les pays membres de la Cour pénale internationale (CPI) devraient s’engager, lors de leur réunion annuelle, à fournir un soutien financier, politique et pratique constant à la justice, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La 21ème session de l’Assemblée des États parties de la CPI se tiendra à La Haye du 5 au 10 décembre 2022.

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