Justice : le tribunal administratif suspend l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, Gérald Darmanin fait appel devant le Conseil d’État


Le ministre de l’Intérieur, Gérald Damanin, le 2 août 2022 à l’Assemblée nationale. (ALAIN JOCARD / AFP)


L’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen a été suspendue ce vendredi 5 août par le tribunal administratif de Paris. Gérald Darmanin annonce faire appel de la décision devant le Conseil d’État.

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En exil, la journaliste et militante féministe iranienne Masih Alinejad toujours menacée


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Un motel gratuit pour les gens dans le besoin

Italie : le choc après le meurtre d’un Nigérian battu à mort devant des témoins indifférents

Une femme dépose des fleurs là où Alika Ogorchukwu a été assassiné, Civitanova Marche, Italie, le 30 juillet 2022. © AP Photo/Chiara Gabrielli, File)


L’Italie s’indigne : dans une petite ville balnéaire de l’Adriatique, personne n’est intervenu pour sauver la vie d’Alika Ogorchukwu, un vendeur ambulant nigérian de 39 ans. Un Italien de 32 ans l’a agressé et maintenu à terre en le tuant. La scène qui a duré quatre longues minutes a été filmée par des témoins qui n’ont pas jugé bon d’intervenir.

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Etats-Unis : les électeurs du Kansas votent en faveur de la garantie du droit à l’IVG

Un homme vote à Wichita (Kansas), le 2 août 2022. (NATHAN POSNER / ANADOLU AGENCY / AFP)


Ils ont rejeté un amendement qui aurait supprimé le texte garantissant le droit à l’avortement dans la Constitution de l’État. Cela aurait pu ouvrir la voie à une réglementation plus stricte ou à une interdiction.

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Expulsions des « étrangers délinquants » : Darmanin vante sa fermeté, mais « ne propose rien de nouveau »

Gérald Darmanin, à Paris, le 4 juillet 2022. Crédit : Reuters


Le ministre français de l’Intérieur a annoncé que les expulsions d' »étrangers délinquants » étaient en augmentation et que des « changements législatifs » allaient être débattus à la rentrée pour soutenir cet « effort ». Les déclarations faites par le ministre manquent toutefois de nuances, voire sont trompeuses, indiquent des experts en droit des étrangers.

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En voulant priver de prime de rentrée les bénéficiaires de minima sociaux, le Sénat provoque un tollé à gauche et dans les associations


Un amendement au projet de loi de finances rectificative, voté au Palais du Luxembourg, remplace la prime de rentrée exceptionnelle par une majoration de la prime d’activité, qui ne concerne que les travailleurs modestes.

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Le « gâchis » des obligations de quitter le territoire prises contre des jeunes apprentis


Patrons, professeurs et associations dénoncent une recrudescence des mesures d’expulsion « ubuesques » contre des jeunes pourtant formés sur des métiers en tension.
Par Julia Pascual Le Monde
Publié le 30 juillet 2022 à 14h00, mis à jour hier à 06h42 • Lecture 3 min.
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Ils sont des futurs pâtissier, boulanger ou boucher, menuisier ou logisticien. Ils sont maliens, guinéens ou ivoiriens. Et sont menacés d’expulsion. Ces jeunes majeurs, élèves de la filière professionnelle et soutenus par leurs professeurs, leurs patrons ou des associations, estiment pourtant être pleinement engagés dans des démarches d’insertion. Au moment où de nombreux secteurs économiques font état de difficultés de recrutement, tels que l’hôtellerie-restauration et le bâtiment, ces situations interpellent.

Lire aussi : Ils démissionnent ou se reconvertissent pour vivre mieux : où sont passés les salariés ?
Moussa (il n’a pas souhaité donner son nom de famille) est titulaire d’un CAP de peintre et d’un CAP de couvreur, obtenus au lycée Jean-Monnet de Montrouge (Hauts-de-Seine). Ce Malien de 21 ans, en France depuis cinq ans et logé par une tante française, a demandé un titre de séjour, mais s’est vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en janvier par la préfecture du département. « Je ne comprends pas, confie-t-il au Monde. J’ai fourni tous mes bulletins, avec à chaque fois les encouragements ou les félicitations. Un patron voulait m’embaucher mais [à cause de l’OQTF], il n’a pas pu. » Moussa a formé un recours et, dans l’attente, il s’est inscrit en CAP plâtrier pour la rentrée de septembre. Toujours dans les Hauts-de-Seine, un autre Malien, également prénommé Moussa et titulaire d’un bac professionnel en électricité, est lui aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis mars. Pris en charge par l’aide sociale à l’enfance entre 2017 et 2021, Moussa, aujourd’hui âgé de 21 ans, est accompagné par un patron chez lequel il a déjà réalisé plusieurs contrats à durée déterminée. « Je ne comprends pas pourquoi j’ai une OQTF, j’en souffre énormément », dit-il. « Situations ubuesques » Dans ce département francilien, ces situations se multiplient, selon Armelle Gardien, du Réseau éducation sans frontières (RESF). « Cette problématique absorbe la quasi-totalité de nos efforts, témoigne-t-elle. Depuis 2021, on accompagne quatre-vingts jeunes qui ont des OQTF. Mais la problématique est générale. » Ainsi, dans la Marne, Marie-Pierre Barrière, professeure de français et membre de RESF, dénombre près de trente jeunes menacés d’expulsion et accompagnés par l’association. Elle évoque le cas de Maurice Tolno, un Guinéen de 20 ans titulaire d’un CAP de cuisinier et expulsé le 3 juillet vers Conakry. « Il travaillait dans un restaurant à Amiens, le patron le trouvait excellent et voulait l’embaucher en CDI», souligne la militante, qui précise qu’une OQTF avait été prise à son encontre par la préfecture de l’Aisne, « sous prétexte d’incohérences dans son récit de vie lors de son évaluation de minorité auprès de l’aide sociale à l’enfance ».
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Armelle Gardien voit dans ces situations « un gâchis ». « Ces jeunes sont dans des parcours de formation que des élèves français considèrent comme des pis-aller. Il est intéressant de voir que beaucoup de pétitions de soutien à leur égard émanent de patrons. » « Depuis cet été, j’ai l’impression qu’il y a une recrudescence de situations ubuesques, de cas de patrons dans des métiers en tension qui sont contents d’avoir enfin un jeune fiable, ponctuel, investi, mais qui doit arrêter de travailler », rapporte à son tour Margot Wolf, membre bénévole de Patron.ne.s solidaires. Cette association a été fondée notamment par le boulanger Stéphane Ravacley, candidat de la Nouvelle Union écologique et sociale (Nupes) du Doubs, pour lutter contre l’expulsion des jeunes apprentis. Absence d’attaches en France Sollicitée sur le sujet, la direction générale des étrangers en France n’a pas donné suite. Au moment où le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, annonce un projet de loi à la rentrée pour améliorer les éloignements et le taux d’exécution des OQTF, il est intéressant de se pencher sur les motifs qui président à celles qui visent ces jeunes. Les préfectures leur reprochent notamment l’absence d’attaches en France ou l’existence de liens familiaux dans le pays d’origine, des documents d’état civil considérés comme faux, des résultats insuffisants ou encore des absences scolaires. Armelle Gardien considère ces arguments plus ou moins fallacieux selon les situations. De fait, une partie de ces OQTF sont abrogées.

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Cela a par exemple été le cas à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour deux élèves du lycée Marcel- Cachin, qui forme aux métiers industriels du BTP. Martial, un Camerounais de 19 ans, et Gédéon, un Ivoirien du même âge, ont obtenu le réexamen de leur situation après des recours gracieux. Déjà titulaires d’un bac pro, ils pourront suivre à la rentrée un BTS en génie climatique. Moussa, un autre élève de l’établissement, lui aussi visé par une OQTF, est en attente du réexamen de sa situation. « La préfecture lui reproche un manque d’attaches familiales en France alors que son père est ici, un manque de justificatifs de présence en 2019 alors qu’il était déjà scolarisé et l’absence d’une insertion professionnelle alors qu’il doit poursuivre son bac pro électrotechnique en alternance l’an prochain chez Bouygues Energies », souligne Claire Moissonnier, professeure de français et d’histoire au lycée Marcel-Cachin, qui accompagne ces jeunes.

Lire aussi « La situation des jeunes majeurs étrangers représente un terrible gâchis humain et social »
Mme Moissonnier estime qu’il y a dans l’établissement « plus d’une vingtaine de dossiers d’élèves qui ont des demandes de titre de séjour en cours ». « Ils sont sérieux et intéressés. Ils tirent les classes vers le haut », assure-t-elle. Elle s’apprête à devoir se battre pour chacun d’entre eux.
Julia Pascual

IL N’Y AURA PAS DE PAIX SUR CETTE PLANÈTE TANT QUE LES DROITS DE L’HOMME SERONT VIOLÉS EN QUELQUE PARTIE DU MONDE QUE CE SOIT

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D’ici et d’ailleurs


« On est devenu des presse-boutons » : pourquoi les agents de l’assurance-maladie craquent


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« Tu es banni, tapé, livré à la police », paroles d’homosexuels au Sénégal


Au Maroc, derrière la Fête du Trône, la répression tous azimuts des journalistes


Somalie : la naissance d’un nouveau média


Éducation des jeunes filles, accès à la santé ou encore violences sexuelles, Bilan Media, un nouveau canal d’information pour sensibiliser à des sujets encore peu médiatisés.

Les brèves de Jean

L’actualité sous la loupe de Jean Camus


Migrants refoulés : une enquête accable Frontex.

Un rapport rédigé par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), dévoile comment l’agence européenne a couvert les violations des droits humains.

Frontex a délibérément négligé les agissements de gardes-côtes grecs, une pratique interdite. L’enquête détaille le dérapage de 3 dirigeants de l’agence qui considéraient que la Commission était trop centrée sur la question des droits humains

A Paris, honneurs et tractation, E. Macron de retour précipité d’Afrique reçoit le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman (MBS).

MBS qui a la haute main sur les services de sécurité du royaume, est lié à l’affaire Khashoggi, journaliste exilé qui chroniquait sur la dérive autocratique de Mohamed Ben, fait l‘objet de 2 plaintes déposées par 2 ONG étrangères, au tribunal de Paris au titre de la compétence universelle.  

Immigration, toujours

Une nouvelle loi présentée au Sénat à l’automne. Le texte veut « favoriser les éloignements et simplifier le contentieux ». Une façon de s’assurer un vote plus serein au parlement

Une inflation législative non démentie depuis 1945, une loi sur l’immigration tous les deux ans en moyenne.

« On a le sentiment qu’on se permet à nouveau une stigmatisation forte de l’immigré » la présidente du Gisti.

Un responsable du centre migrations et citoyennetés de l’Institut français des relations internationales rappelle « on parle de quelques milliers de personnes dans un pays de 67 millions d’habitants ». « On sent un glissement du discours frontiste sur la droite, ça se dilue dans les textes, dans les pratiques de l’administration, dans l’esprit des gens qui considèreront au bout d’un moment, que tous les étrangers sont des délinquants » ajoute un autre.

L’Autre est acceptable, accepté s’il est riche, s’il a du pétrole.

ICI et AILLEURS


Sida : la lutte contre le virus manque de financement


Le photovoltaïque taille à la hache les forêts du Sud et gagne l’est


TotalEnergies « ne paie pas d’impôt en France », alors qu’il enregistre des « profits exceptionnels », dénonce l’économiste Maxime Combes


Restriction du droit à l’IVG aux Etats-Unis : médicaments sur la sellette


Aux cinéastes iraniens arrêtés: «Notre soutien sera sans relâche jusqu’à votre libération»


Maroc : Un « manuel » pour déguiser la répression des opposants


COMMENT LES TALIBANS S’ATTAQUENT AUX DROITS DES FEMMES EN AFGHANISTAN

MBS à Paris : derrière l’ombre de Khashoggi, 27 journalistes emprisonnés en Arabie saoudite

AFP/LUDOVIC MARIN


Le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane (MBS) rencontrera Emmanuel Macron à Paris ce jeudi 28 juillet. RSF rappelle que le dirigeant de facto du royaume est suspecté d’avoir commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi et maintient en prison au moins 27 journalistes et blogueurs.

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Hongrie : en déclarant ne pas vouloir d’une « race mixte », que cherche Viktor Orban ?

Le Premier ministre hongrois Victor Orban, en conférence de presse, à Bruxelles (Belgique), le 20 mars 2022. (EMMANUEL DUNAND / AFP)


Le Premier ministre hongrois a tenu des propos racistes qui ont « horrifiés » et indignés en Europe.

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Les Etats-Unis condamnent les propos racistes de Victor Orban, le Premier ministre hongrois défend un « point de vue culturel »

France : illustration de la condition des sans papiers


Ils sont Guinéens, Maliens, Ivoiriens et sans papiers. Ils travaillent pour une entreprise privée qui gère pour l’Etat un centre d’hébergement d’urgence. Depuis une semaine, ils sont en grève pour réclamer leurs arriérés de salaires.


À Paris, l’errance des exilés afghans


Calais : un migrant filme une scène d’humiliation et de violences verbales de la part de CRS


Le Conseil d’État valide le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures françaises


« Il n’ y a jamais eu autant de réfugiés dans le monde » 


Et ailleurs…


Sri Lanka : les forces de l’ordre délogent des manifestants manu militari, la communauté internationale s’inquiète


Birmanie : qui sont les quatre hommes exécutés par la junte militaire ?


La CIJ rejette les objections du Myanmar dans l’affaire de génocide

Justice


73% des Français estiment que la justice « fonctionne mal »

Deux ans après son arrivée au gouvernement, 30% des sondées jugent « positive » l’action du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti alors que 44% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de lui. Ici, à l’Assemblée nationale le 19 juillet 2022. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)


Un chiffre qui n’a jamais été aussi haut depuis 60 ans.

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La justice en burnout

« ON VIT DANS L’ILLÉGALITÉ PAR RAPPORT AU DROIT DU TRAVAIL »


En novembre 2021, une tribune de milliers de magistrats a montré la colère dans la justice. Depuis, la situation est inchangée. Des juges évoquent à StreetPress leurs conditions de travail dégradées dans cette justice qui les maltraite.

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Conditions insalubres de détention à la prison de Seysses : le ministère de la Justice à nouveau sommé de s’expliquer devant un tribunal

Plus d’un millier de détenus sont incarcerés à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, prévue pour 600 personnes. (THIERRY BORDAS / MAXPPP)


L’Observatoire international des prisons et l’Ordre des avocats de Toulouse ont saisi la justice pour dénoncer les conditions d’incarcération des détenus, qui vivent dans des conditions insalubres, au milieu des cafards. C’est la deuxième fois en deux ans.

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Darmanin annonce une loi pour faciliter l’expulsion des délinquants étrangers


Gerald Darmanin veut faciliter l’expulsion des délinquants étrangers. (Arnaud Andrieu/SIPA /


Moins de 10 % des Obligations de quitter la France (OQTF) ont été appliquées en 2020. Le ministre de l’Intérieur veut lever les obstacles.

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Policiers agressés à Lyon : bien que « hors de cause », le suspect devra être expulsé, selon Gérald Darmanin

La Tunisie s’enfonce dans la crise, la France appelle au « respect de l’État de droit »


Des affrontements ont éclaté lundi devant le Parlement tunisien au lendemain de la suspension de ses activités par le président Kaïs Saïed et du limogeage du Premier ministre. L’armée s’est également déployée dans le palais du gouvernement, selon des fonctionnaires.

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Dans la nuit
En Tunisie, le président gèle les activités du Parlement et démet le premier ministre de ses fonctions


TUNISIE : L’INQUIÉTANTE RÉGRESSION DES DROITS HUMAINS DEPUIS L’ACCAPAREMENT DU POUVOIR PAR LE PRÉSIDENT KAÏS SAÏED


Camp de Loon-Plage : les autorités pouvaient-elles saisir une cuve d’eau destinée aux migrants ?

Mercredi 20 juillet, une cuve d’eau est évacuée du campement de Loon-Plage dans la benne d’un tractopelle. Image tirée d’une vidéo tournée par l’ONG Human Rights Observers. (Capture d’écran/d’après vidéo HumanRightsObs)


Dans ce camp situé près de Dunkerque (Nord), une citerne d’eau alimentée par une association a été confisquée à l’issue d’une opération d’expulsion. La sous-préfecture s’était pourtant engagée à ne pas toucher à ces installations.

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