Les syndicats CGT, FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse, dont l’Unef, avaient dénoncé vendredi «une répression sans commune mesure» contre ces lycéens, dans «un contexte de plus en plus autoritaire».
Depuis février 2019, le niveau de « langue française » requis pour avoir la carte de résident (10 ans) est le niveau A2 oral et écrite. Pour la nationalité, le niveau B1 oral et écrit. Une réforme clé et très injuste, pourtant passée presque inaperçue, qui impacte déjà des milliers de personnes. Or, le gouvernement veut maintenant augmenter encore plus les niveaux demandés : B1 pour la carte de résident et B2 pour la nationalité. On vous explique.
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Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains.
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT
Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.
“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.
Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe.
Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?
A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution
Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.
Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides
Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.
Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.
Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection
Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.
Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.
Plusieurs parents d’élèves et membres du corps enseignant se sont mobilisés, ce jeudi 6 juin, pour dénoncer l’inaction de l’État et de la municipalité dans l’hébergement de familles précarisées.
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Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.
«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»
Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »
Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.
« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’Israël. On vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.
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Des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement dans des zones peuplées.
L’utilisation généralisée par Israël de munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban y met les civils en danger et mène au déplacement d’habitants, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins 17 municipalités du sud du Liban depuis octobre 2023, dont cinq municipalités où des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement au-dessus de zones résidentielles peuplées.
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Gaza reste sous les bombes israéliennes. Le territoire palestinien est assiégé et l’aide humanitaire n’entre quasiment plus. La principale conséquence est une nouvelle fois, la malnutrition, devenue le quotidien des Gazaouis.
Au Proche-Orient, un plan de cessez-le-feu est toujours sur la table pour tenter de mettre un terme à la guerre à Gaza et obtenir la libération des otages israéliens. Le Hamas qui ne l’accepte pas, reste silencieux, mais ne le rejette pas non plus. De son côté, le Premier ministre israélien reste ambigu. Il semble approuver le plan auprès de ses alliés occidentaux, mais refuse de l’endosser officiellement dans son pays, de peur de précipiter la chute de son gouvernement. Ses ministres d’Extrême droite exigent en effet la poursuite des combats. En attendant, la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza. Faute de pouvoir avoir accès à une aide suffisante, ses habitants sont à nouveau exposés à la malnutrition.
Reconnaissance de l’Etat palestinien : qu’attendez-vous monsieur Macron ? 230 artistes lancent un appel
Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.
Depuis la terrible attaque du Hamas du 7 octobre 2023 causant la mort de plus de 1 100 Israéliens, majoritairement civils, et la prise d’otages de 252 personnes, dont 121 sont encore détenues par le Hamas, les habitants de Gaza subissent des bombardements quotidiens. Il y a quelques jours, deux camps de réfugiés ont été ciblés à Rafah et nous avons en tête des images qui nous empêchent de dormir la nuit. Pourtant, malgré le tollé international, Israël continue le massacre.
Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.
Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.
Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.
La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient
Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.
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Déploiement de la CRS 8, du Raid, usage de drones ou encore de blindés… Les moyens policiers engagés dans la capitale bretonne entre mai 2023 et avril 2024 ont été inédits, rapporte l’Observatoire rennais des libertés publiques (Orlib). Le travail de ce dernier a lui-même a été perturbé.
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Les régions les plus touchées par le vote eurosceptique
Plus de 40 organisations de jeunes appellent à aller voter le 9 juin
« Loin des représentations médiatiques d’une jeunesse qui ne s’exprimerait que par la violence ou qui brillerait par son désintérêt, un grand nombre d’entre nous se déplaceront aux urnes le 9 juin. » Parce que les politiques européennes impactent les vies quotidiennes et que cette échelle est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, des organisations invitent à « faire entendre nos voix en faveur d’un avenir européen écologiste et solidaire. »
Et surtout pas pour eux !
Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine ou à la violence » et « injure publique » après des propos sur Cnews
Le président de Reconquête ! avait tenu des propos polémiques envers la communauté sénégalaise.
Eric Zemmour est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion », après des propos tenus sur CNews en 2021 et 2022 envers la communauté sénégalaise, a appris vendredi 31 mai franceinfo de source proche du dossier.
Jordan Bardella et le RN au Parlement européen : absentéisme, contradictions et intérêts des lobbies
L’analyse du travail et des votes des eurodéputés du Rassemblement national au Parlement européen montre que les élus du parti d’extrême droite sont peu actifs, n’hésitent pas à voter en totale contradiction avec le discours officiel tenu à Paris et sont par ailleurs très perméables aux demandes des lobbies industriels.
Bardella, la glande et le patronat
Kot et Muh observent le travail Jordan et sa clique au Parlement européen. Constat pas si étonnant : ces cinq dernières années, Bardella n’y travaille pas beaucoup, derrière la xénophobie et le grand remplacement, il y a surtout l’argent des patrons. À partager !
Les enfants de parents qui s’opposent à la guerre en Ukraine encourent le risque d’être placés en orphelinat. Voici l’une des méthodes de représailles des autorités russes pour écraser la dissidence. Une forme de répression peu documentée que nous mettons en lumière dans notre nouvelle recherche.
Les personnes détenues devraient être remises en liberté et les poursuites pour délits d’expression abandonnées.
Les autorités tunisiennes ont intensifié leur répression contre les médias et la liberté d’expression ces dernières semaines, en condamnant deux journalistes et un fondateur de média à des peines de prison, en procédant à l’arrestation d’une autre figure médiatique et en intimidant des médias privés, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International et Human Rights Watch. Les autorités devraient immédiatement remettre en liberté les personnes détenues et abandonner toute poursuite pour l’expression d’opinions, droit protégé par le droit international des droits humains.
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En 1975, le Laos, le Cambodge et le Vietnam passent aux mains de régimes communistes autoritaires. La surveillance généralisée, le manque d’infrastructures et les exactions de toutes sortes poussent des centaines de milliers de personnes à fuir par la mer, vers l’Europe et les États-Unis.
Le 31 mai 1978, le quotidien Le Monde publie un article intitulé : « Exode et désillusion au Sud-Vietnam ». Voilà ce qu’on y lit : « Parmi les images obsédantes de la chute de Saigon, les plus mémorables sont sans doute celles de milliers de Vietnamiens assaillant l’ambassade des États-Unis pour obtenir un visa (…). Mais trois ans après le changement de régime, des Vietnamiens continuent à fuir leur pays au péril de leur vie ». Le journaliste précise : « Une expression a été forgée pour désigner ces hommes, ces femmes et ces enfants : les boat people, les gens de bateaux. Sait-on assez en Occident ce qui se cache derrière ces mots ? »En effet, quelles réalités, quels drames, derrière l’expression boat people ?
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Lors de la révolte commencée le 13 mai 2024 en Kanaky/Nouvelle-Calédonie se sont immédiatement constituées, particulièrement à Nouméa, des milices armées agissant parallèlement aux forces de l’ordre au nom d’un droit à « l’auto-défense » des biens et des personnes. Bénéficiant d’une grande liberté d’agir et d’une bienveillance certaine, voire d’encouragements, de la part des autorités, elles ont pour l’heure tué par balles au moins trois Kanak et blessé des dizaines d’autres, alors qu’un quatrième a été abattu par un policier en civil et hors service au rôle mal défini. Ce phénomène d’autodéfense armée, légitimé et soutenu par certains élus, y compris en France, n’est évidemment pas toléré dans l’hexagone. S’il l’est dans ce territoire, c’est en raison de sa colonialité. La société calédonienne est, depuis le XIXe siècle et aujourd’hui encore, structurée par le racisme anti-Kanak et par une permanente hantise chez les dominants de « l’émeute » de ces derniers, qui s’exposent depuis toujours à la payer de leur vie. « La chasse aux Kanak est à nouveau ouverte », a-t-on commenté chez les indépendantistes. Comme nous le rappelle ici l’historien Alain Ruscio à propos de l’Algérie entre 1830 et 1962, la formation de milices armées meurtrières fut habituelle dans les colonies de peuplement en proie aux révoltes des colonisés, où elles furent parties intégrantes de la culture coloniale.
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Au travers de la fermeture de mon service d’insertion professionnelle en protection de l’enfance, je propose d’analyser les conséquences de la mise en oeuvre d’une politique de rapprochement du champ du handicap et du social sans moyen suffisant et d’une idéologie méritocratique et sécuritaire sur les jeunes vulnérables.
Voilà un peu plus de 10 ans que je travaille dans la protection de l’enfance, avec une spécificité sur l’accompagnement scolaire de ces jeunes âgés de 0 à 21 ans. Pendant 10 ans j’ai constaté que la cause de ces enfants, adolescents et jeunes adultes, intéressait si peu les pouvoirs publics que les défauts systémiques des structures ne pouvaient être au mieux palliés que par les efforts des personnels épuisés. Le burn out ou la maltraitance institutionnelle semblent être les deux faces d’une peu glorieuse médaille.
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Construire un grand ensemble audiovisuel, c’est la priorité de la ministre de la Culture. Rachida Dati a commencé vite et fort, mais voilà que plusieurs embûches se dressent sur son chemin.
La route semblait toute tracée par le bulldozer Dati : la ministre de la Culture mène pied au plancher la réforme de l’audiovisuel public. Dans son schéma, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel seront d’abord réunis sous une holding le 1er janvier 2025, puis fusionnés le 1er janvier 2026. Un patron ou une patronne dirigera l’ensemble. Le dispositif doit être prêt au 1er septembre 2026, au moment où débutera l’année présidentielle. Mais voilà que les embûches se multiplient.
Une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public
Un collectif de salariés et d’auditeurs de l’audiovisuel public demande au gouvernement, dans une pétition diffusée le mercredi 29 mai, de retirer son projet de «BBC à la française». Parmi les premiers signataires, des artistes et des intellectuels.
Pourquoi Radio France et France TV suppriment-ils des émissions sur l’écologie ?
Alors que l’écologie fait partie des principales préoccupations des Français·es, de nombreux contenus dédiés disparaissent des antennes du service public. Hasard des calendriers ou signe d’un désamour pour ces sujets ? On fait le point sur la question, posée par les lectrices et lecteurs de Vert.
France Inter : après sa blague sur Nétanyahou, le sort de Guillaume Meurice tranché ce jeudi
L’humoriste de la radio publique s’explique ce jeudi 30 mai devant une commission de discipline et risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». La décision ne pourrait être connue que dans les prochains jours.
En mars, dans le cadre des mobilisations étudiantes en soutien du peuple palestinien, Sciences Po suscitait une première fois l’hystérie politico-médiatique : une « surenchère d’accusations d’antisémitisme » sur la base de fausses informations et un emballement survenu en grande partie sous l’impulsion du Premier ministre – Gabriel Attal s’étant déplacé en personne pour tancer la direction de l’établissement, trop timorée à son goût face aux étudiants mobilisés. Un mois plus tard, à la faveur d’une amplification du mouvement étudiant coordonné par le Comité Palestine, l’école parisienne – ses déclinaisons en province, mais aussi la Sorbonne – se retrouve de nouveau sous les feux médiatiques. Meilleur du pire.
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Tous les hôpitaux de Rafah, bombardé sans relâche, sont désormais hors service
Les bombardements israéliens sont incessants sur Rafah. Cette ville du sud de la bande de Gaza est devenue l’épicentre de la guerre, un million de personnes l’ont fuie depuis début mai et le lancement de l’offensive terrestre israélienne. C’est un désastre humanitaire dans cette région qualifiée d’ « enfer sur terre » par l’ONU. Tous les hôpitaux de Rafah ont fermé, assurent les Gazaouis.
« All eyes on Rafah » : une image de l’IA envahit les réseaux sociaux
L’image a fait le tour des réseaux sociaux et tout particulièrement d’Instagram après les bombardements israéliens sur des camps de réfugiés à Rafah.
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En 2023, le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie, notamment en raison d’une flambée des mises à mort au Moyen-Orient, et particulièrement en Iran. En dépit de cette augmentation, le nombre de pays ayant procédé à des exécutions n’a jamais été aussi bas. Preuve que notre combat continu pour l’abolition universelle fonctionne.
Le caractère intrinsèquement discriminatoire et arbitraire de la peine capitale ne fait que s’ajouter aux violations des droits humains commises dans nos systèmes judiciaires. Il faut que la poignée de pays qui s’obstinent à recourir à ce châtiment vivent avec leur époque et l’abolissent une fois pour toutes
L’armée israélienne bombarde ce mercredi 29 mai Rafah, grande ville du sud de la bande de Gaza où elle a déployé ses chars, tandis qu’à l’ONU un projet de résolution se prépare pour tenter « d’arrêter » les violences sur place après un bombardement qui a suscité une vague mondiale d’indignation.
« Aujourd’hui, il n’y a plus d’hôpital fonctionnel à Rafah », s’inquiètent des humanitaires
Des chars israéliens sont entrés dans différents secteurs de cette ville, devenue le nouveau point de mire de la guerre entre Israël et le Hamas. De quoi faire craindre le pire aux ONG que franceinfo a pu joindre sur place.
« La CIJ n’est pas suffisante pour mettre fin aux violations du droit international humanitaire »
INTERVIEW Alors que les frappes israéliennes à Rafah interviennent quelques jours après une décision de la Cour internationale de Justice, le droit international est-il devenu impuissant ? Entretien avec le juriste Pascal Turlan, ex-conseiller à la Cour pénale internationale.
sraël poursuit ce mercredi 29 mai son offensive à Rafah, malgré les condamnations internationales, après le bombardement meurtrier d’un camp de réfugiés de la ville du sud de la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi. Une frappe qui a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. Mardi, une nouvelle frappe israélienne sur un autre camp de réfugiés de Rafah a tué 21 personnes, d’après la Défense civile de Gaza.