Une hausse de 20% du nombre de journalistes en détention arbitraire en 2021 : 488 aujourd’hui, dont 60 femmes



Le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, publié par RSF, établit un nombre record de journalistes en détention. En outre, 65 sont otages. Le nombre de journalistes tués, 46, est pour sa part au plus bas depuis 20 ans.

Lire ICI

Le vrai coût des aides sociales versées aux immigrés en France


Les aides sociales touchées par les immigrés représentaient 20,7 milliards d’euros en 2018 en France, selon des estimations de l’OCDE transmises à « Marianne ». Les baisses d’allocations défendues par Éric Zemmour et Marine Le Pen rapporteraient toutefois un montant bien inférieur, tout en amputant brutalement les revenus de nombreux ménages.

Lire ICI

Réforme de l’espace Schengen : quels changements à prévoir ?

La réforme de l’espace Schengen doit être soumise au Parlement européen et aux États membres pour des négociations. Crédit : Reuters


La Commission européenne veut réformer Schengen, l’espace de libre circulation des personnes. Elle prévoit notamment de faciliter le renvoi d’un migrant en situation irrégulière vers l’État voisin, s’il a été contrôlé dans une zone frontalière. Jusqu’ici la personne ne pouvait être renvoyée que vers son pays d’origine. Les propositions de la Commission doivent être soumises au Parlement européen et aux États membres pour des négociations.

Lire ICI

Communiqués

Samedi 18 décembre

Rassemblement à l’appel du Collectif de veille. Un accent particulier sera mis cette année sur les jeunes majeurs qui perdent toute chance d’insertion dès qu’ils ont 18 ans.

L’accueil des gens du voyage toujours difficile en France


Dominique Raimbourg, président de la Commission nationale consultative des gens du voyage. | OUEST-FRANCE


Près de trente ans après la loi Besson censée améliorer les conditions d’accueil des gens du voyage, les problèmes demeurent. Une question débattue à Rennes lundi 13 et mardi 14 décembre 2021.

Lire ICI

540 000 accidents du travail recensés en 2020, un nombre qui baisse peu depuis 10 ans


Un ouvrier sur un chantier, à La Défense (Hauts-de-Seine), le 15 octobre 2021.  (CAROLINE PAUX / HANS LUCAS / AFP)


Depuis dix ans, « le nombre d’accidents et leur indice de fréquence ne baissent plus », relève le secrétariat d’État chargé de la Santé au travail, qui a présenté un plan pour 2021-2025. 

Lire ICI

Accord entre députés et sénateurs contre les « thérapies de conversion »


ARCHIVES AFP


Ces pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes LGBT seront interdites. Les contrevenants risqueront deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Députés et sénateurs se sont mis d’accord ce mardi sur la rédaction commune d’une proposition de loi pour interdire les thérapies de conversion, pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT), selon des sources parlementaires.

Lire ICI

La France partenaire des crimes des Émirats arabes unis


Dans un rapport publié en exclusivité par Disclose, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) apporte les preuves des crimes de guerre perpétrés au Yémen par le 5e client d’armes de la France.

Lire ICI

Communiqués

L’ampleur des violences conjugales chez les 12-24 ans mesurée dans cette enquête


Près d’une femme hétéro sur deux, de 12 à 24 ans, affirme avoir déjà été insultée par son ou sa partenaire. REALPEOPLEGROUP VIA GETTY IMAGES


Insultes, dévalorisation, menaces au sein du couple… les adolescentes et jeunes adultes sont 40% à craindre que leur partenaire ne révèle leur intimité à leur entourage ou sur les réseaux sociaux.

VIOLENCES – L’âge ne change rien au problème. Les plus jeunes, commençant à goûter au plaisir de se mettre en couple, ne sont pas épargnées par les violences psychologiques, exercées par leur partenaire.

Lire ICI

TÉMOIGNAGES : « Avec la pandémie, c’est la prison dans la prison »


Cellule triplée, à Toulouse. Aurélie et Maxime racontent les problèmes d’hygiène, l’absence de gel et de masques, et l’isolement avec la fin des parloirs et des activités, pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois PHOTO : ©T. Chantegret pour le CGLPL


Aurélie, 27 ans, a passé plusieurs années en prison. Entre mars 2020 et juillet 2021, elle était incarcérée dans un centre de détention de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Maxime, 35 ans, était incarcéré dans une maison d’arrêt de la région parisienne, au taux de surpopulation de 160%. Comme 13 000 autres détenus, il est sorti grâce aux mesures de libération anticipée mises en place entre mars et mai 2020. Ils témoignent.

Lire ICI


Biélorussie : plusieurs opposants condamnés à des peines allant jusqu’à dix-huit ans de prison

Des Biélorusses manifestent pour demander la libération des prisonniers politiques, dont Sergueï Tsikhanovski (sur la photo), en octobre 2020. – / AFP


Sergueï Tsikhanovski, le mari de l’opposante exilée Svetlana Tsikhanovskaïa, a notamment écopé de la peine la plus lourde.

Lire ICI

Réforme de l’espace Schengen: l’UE «va se donner les moyens de vérification»



La Commission européenne présentait ce mardi son projet de réforme de l’espace sans frontières Schengen, un dossier qu’Emmanuel Macron souhaite porter pendant la présidence française de l’UE lors du premier semestre 2022.

Quelque 3,5 millions d’Européens franchissent quotidiennement la frontière d’un pays membre. Et il faut donc tenter de préserver au maximum, selon Bruxelles, le principe de l’ouverture des frontières intérieures, sans contrôle permanent. Mais cette réforme de l’espace Schengen est-elle surtout une réforme pour tenter de mieux lutter contre les flux de migrants ? Éléments de réponse avec Jérôme Vignon, conseiller migrations à l’Institut Jacques Delors.

Écouter ICI

Cambodge. L’ethnie bunong poursuit son combat contre Bolloré


Klang Thol, 43 ans, se tient à l’endroit où se trouvait sa rizière, remplacée par la culture d’hévéas | OUEST-FRANCE


Depuis l’implantation sur leurs terres de Socfin-KCD, filiale minoritaire du groupe Bolloré, le mode de vie des Bunongs s’est métamorphosé. Une première audience de la procédure d’appel doit avoir lieu ce 13 décembre 2021, à Versailles, après un rejet en première instance. Reportage.

Lire ICI

En Tunisie, une personne sur cinq veut quitter le pays, selon une enquête nationale


Des jeunes tunisiens manifestent contre le chômage devant l’installation d’hydrocarbures et de gaz d’el-Kamour, dans l’Etat de Tataouine, le 16 juillet 2020. (FATHI NASRI / AFP)


D’après une étude nationale sur les migrations réalisées en Tunisie et publiée le 8 décembre, 40% des jeunes âgés de 15 à 29 ans veulent quitter le pays.

Un Tunisien sur cinq veut quitter la Tunisie : ce chiffre édifiant a été dévoilé mercredi 8 décembre par une enquête nationale sur les migrations, réalisée par l’Observatoire national de la migration (ONM) et l’Institut national de la statistique (INS). La proportion est encore plus élevée chez les jeunes de 15 à 29 ans : 40% d’entre eux veulent partir vers l’Europe. 

Écouter et lire ICI

Discriminations : la branche française de China Eastern Airlines aurait refusé d’embaucher des hôtesses noires


« JE VOUS AI TOUJOURS DIT QUE JE NE VOULAIS PAS DE NOIRS. »


À l’occasion d’une cession de recrutement au sein de l’école Tunon, un responsable de China Eastern Airlines aurait indiqué qu’il ne voulait pas embaucher d’hôtesses de l’air noire. Une discrimination acceptée à l’époque par la direction de l’école.

Lire ICI

Au Bénin, « le droit est manié de telle manière qu’il devient l’ennemi de l’Etat de droit »


Le président béninois Patrice Talon au stade Charles-de-Gaulle à Porto-Novo, le 23 mai 2021. YANICK FOLLY / AFP

L’universitaire Laurence Burgorgue-Larsen s’inquiète du tournant autoritaire de ce pays d’Afrique de l’Ouest après les lourdes peines infligées à deux opposants.

Tribune. Dix ans et vingt ans de prison ! Telles sont les peines auxquelles ont été condamnés, au Bénin, le professeur de droit constitutionnel Joël Aïvo et l’ancienne garde des sceaux Reckya Madougou, les 6 et 10 décembre.

Lire ICI

Un festival d’art dédié aux femmes syriennes 



Théâtre, concert, exposition d’artistes, danse, cinéma : un festival d’art organisé par l’association Musawa, qui regroupe des talents syriens, aura lieu à Troyes à partir de mardi.

 La première édition du festival d’art syrien dédié aux femmes se déroulera à Troyes, de mardi à dimanche prochains, au centre d’art contemporain Passages.

FESTIVAL D’ART SYRIEN dédié aux femmes

du 14 au 19 décembre

au centre d’art contemporain/ Passages

9 rue Jeanne-d’Arc à Troyes.

  • MARDI 14 DÉCEMBRE
    • 18 h : concert duo Catherine et Vincent ;
    • de 19 h à 20 h : cérémonie d’ouverture de l’exposition d’art.
  • MERCREDI 15 DÉCEMBRE
    • de 10 h à 17 h : exposition d’art et artisanat.
  • JEUDI 16 DÉCEMBRE
    • de 10 h à 16 h 30, exposition d’art et artisanat ;
    • de 16 h 30 à 17 h : vidéo sur le voyage de la poupée Amal.
  • VENDREDI 17 DÉCEMBRE
    • 18 h : projection du film documentaire « Ibrahim, un destin à définir » ;
    • 19 h 30 : projection du film documentaire « Cage de sucre » ;
    • de 20 h 30 à 21 h 30 : discussion autour des films en présence des réalisatrices.
  • SAMEDI 18 DÉCEMBRE
    • 18 h : signature du livre « À vau-l’eau » ;
    • 19 h 30 : pièce de théâtre « Cuisiner son âme ».
  • DIMANCHE 19 DÉCEMBRE
    • 18 h : danse soufie ;
    • 19 h 30 : concert « Shadi Ali et Maen Rajab ».

ENTRÉE GRATUITE et ouverte à tous, pass sanitaire et masques obligatoires

“La solution pacifique” : histoire secrète d’une négociation historique en Nouvelle-Calédonie


La solution pacifique. L’art de la paix en Nouvelle-Calédonie”, une bande dessinée de Makyo, Jean-Edouard Gresy et Luca Casalanguida (éditions Delcourt)


En octobre 2020, la Nouvelle Calédonie a voté une deuxième fois pour choisir entre l’indépendance ou le maintien du rattachement à la France. 53,3% des Calédoniens ont voté contre l’indépendance, un chiffre en recul de 3% par rapport au premier référendum de novembre 2018. Un troisième et dernier scrutin se tiendra le 12 décembre prochain, dont le résultat pourrait être encore plus serré. Ce processus électoral n’aurait pas été possible sans la mise en place d’une solution pacifique négociée à la fin des années 1980, alors que le “Caillou” baignait dans le sang. Cette mission du dialogue, impossible sur le papier mais arrachée en très peu de temps par ses parties prenantes, constitue l’un des plus incroyables exemples de pacification négociée dans le monde contemporain. Son histoire méconnue est racontée dans une bande dessinée aussi rigoureuse que palpitante.

Lire ICI

Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

La police « guest-star » des JO: comment les médias ont préparé les esprits à la société ultrasécuritaire



Retour sur la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une presse qui s’est enlisée jusqu’au bout dans la louange sans recul des forces de l’ordre. Enquête en 7 actes et analyse d’Au Poste sur ce relais complaisant de la communication ministérielle. Où il est question d’Hollywood, de danse avec les flics et d’effet Téflon.



Vanessa Codaccioni : « Les détecteurs de mensonges sont en pleine expansion » !


Depuis plusieurs années, la chercheuse Vanessa Codaccioni enquête sur les dispositions d’exception qui grignotent peu à peu nos libertés publiques. Son dernier livre porte sur les détecteurs de mensonges. De plus en plus perfectionnés, adossés aux neurosciences, ils ont conquis 60 pays dans le monde. Dans plusieurs États, y compris en Europe, ils sont utilisés par la justice. Rencontre avec cette passionnée qui nous met en garde contre une société en recherche toujours plus grande d’une forme d’aveu, mais à quel prix ?

RD Congo : Deux activistes ayant critiqué l’état de siège ont été arrêtés



Les autorités devraient respecter les droits à la liberté d’expression et d’opinion, et mettre fin aux abus liés à l’état de siège.

Deux défenseurs des droits humains qui tenaient une conférence de presse pour critiquer l’état de siège dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo sont détenus sans inculpation depuis le 1er août 2024, a déclaré Human Rights Watch.

La misère au cœur de la douceur d’une ville de province



La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.

La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.

Merci Nicole

Fractures par Nicole François


Un grand merci à Nicole qui a maintenu avec courage et efficacité ce site en vie durant la quinzaine passée.

L’extrême droite slovaque provoque l’indignation des milieux culturels



La ministre slovaque de la culture, qui assume des idées offensivement d’extrême droite, a suscité une levée de boucliers. Ses décisions sont d’autant moins anecdotiques que des élections auront bientôt lieu en Allemagne comme en Autriche. Bratislava est désormais sur la ligne pro-Kremlin de Budapest.

Elle a un visage connu, au moins dans son pays : c’est une ancienne présentatrice de télévision. Mais en menant une politique agressivement nationaliste la ministre de la culture de Bratislava, Martina Simkovicova, a réussi à faire parler d’elle au-delà des frontières de la Slovaquie, désormais favorable à la Russie dans le conflit ukrainien. Comme sa voisine la Hongrie, qui se trouve sur la même ligne envers Moscou, la Slovaquie donne une idée de ce que ferait une extrêm- droite décomplexée si elle parvenait au pouvoir. Au sein de l’Union européenne.

L’intersyndicale de la PJJ appelle à une nouvelle grève le 29 août



Engagé le 14 août, le bras de fer entre les syndicats de la PJJ et leur direction nationale doit se poursuivre fin août par une nouvelle mobilisation. Au cœur du conflit, un plan d’économies qui prévoit le non-renouvellement de 500 postes de contractuels.

Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29. Un nouveau débrayage grâce auquel l’Intersyndicale de la profession – qui rassemble le SNPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ – espère mettre un coup de pression sur sa direction nationale pour la contraindre à renoncer à sa décision de ne pas renouveler 500 postes de contractuels après le 31 août prochain.

À Calais, de gros rochers empêchent des distributions de nourriture pour les migrants



Des blocs de pierre ont été disséminés par la mairie, lundi, sur un terrain de Calais où stationnent d’habitude les véhicules des associations de soutien aux migrants. « Une énième entrave à l’aide aux exilés », déplorent les humanitaires, alors qu’une centaine de personnes bénéficiaient, jusqu’ici et chaque jour, de leurs services dans cette zone.


« Agent orange » : le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes confirmé en appel


La procédure contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes avait été lancée en 2021 par Tran To Nga, une ancienne enseignante franco-vietnamienne âgée de 82 ans, exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique.

Dans un arrêt rendu jeudi 22 août, la cour d’appel de Paris a confirmé le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes agrochimiques qui ont fourni à l’armée américaine de l’« agent orange ». La procédure avait été lancée par Tran To Nga, une ancienne enseignante Franco-vietnamienne de 82 ans exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique. « Les demandes de Mme To Nga se heurtent à l’immunité de juridiction dont les sociétés (…) bénéficient », écrit la cour d’appel dans son arrêt.



Derrière le procès de l’« agent orange », le combat de jeunes asiodescendants

« C’est une association très bénéfique pour ses militants », souligne Léa Lo Van, jeune militante du collectif Vietnam Dioxine, en lutte pour obtenir des réparations pour les victimes de l’« agent orange », pendant la guerre du Vietnam. Depuis dix ans, le collectif Vietnam Dioxine accompagne Tran To Nga, Vietnamienne de 83 ans installée à Evry, dans son combat contre Monsanto-Bayer et treize autres entreprises de pétrochimie. Le procès qu’elle a intenté aux entreprises tente de démontrer que ces dernières ont livré à l’armée américaine un produit – l’« agent orange » – bien plus toxique que ce que la commande préconisait.

Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».

La Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires

La Ligue des Droits de l’Homme France porte plainte contre les membres du groupuscule « Furie française » (Toulouse-Haute-Garonne) et « Patria Albiges » (Albi -Tarn) pour « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence », après la placardisation d’affiches appelant à la « remigration », dans les rues de ces deux villes. L’action faisait suite à des rumeurs véhiculées quant à l’auteur de l’attaque au couteau survenue fin juillet en Angleterre.

« Pour que ces appels à la haine ne restent pas que des mots »

« Ces appels à la haine ne restent pas que des mots », la Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires (francetvinfo.fr)

Anciennement appelé « La Meute », Furie Française fait partie des collectifs d’extrême-droite ayant bénéficié de la dissolution de Génération Identitaire (GI), dont les membres ont adhéré à des structures plus ancrées localement.

Après le drame de Southport, comment l’extrême droite française s’empare du fait divers avec des affiches anti-immigration « European Lives Matter » (francetvinfo.fr)

Russie: « ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai ! »

« Nous n’apprenons rien de nos médias » : la colère des habitants russes évacués de la région de Koursk

Sur les réseaux sociaux, des Russes de la région de Koursk, en Russie, critiquent leur armée, après l’invasion des forces ukrainiennes.

L’opération ukrainienne en territoire russe entre dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk sur une trentaine de kilomètres. Kiev revendique la prise de plus de 1.250 km2 de territoire russe, dont 92 localités, depuis le lancement de son attaque le 6 août. L’armée russe affirme qu’elle a repoussé plusieurs tentatives d’attaques ce mardi. Mais la situation reste très instable.

Les autorités russes ont commencé à creuser des tranchées autour de la centrale nucléaire de Kourtchatov, à l’ouest de Koursk. Au moins 130.000 habitants ont été évacués des zones concernées par les combats. Parmi les réfugiés, certains critiquent l’impréparation de leur armée et l’absence de soutien de leurs autorités.

Il y a beaucoup de colère chez les habitants évacués en catastrophe des zones envahies par l’armée ukrainienne. Certains laissent même des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire tout ce qu’ils pensent de l’attitude des autorités locales. Comme cette habitante de Soudja : « Ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai. L’administration s’est enfuie, la police s’est enfuie, les pompiers se sont enfuis. Tout le monde s’est enfui et personne n’a été prévenu. »

Maria non plus ne croit pas la télévision qui répète que la situation est sous contrôle. Réfugiée à Koursk, partie en laissant tout derrière elle, elle essaie de savoir ce que sa maison est devenue : « Nous n’apprenons rien de nos médias. Nous regardons uniquement les chaînes YouTube et les TikTok des ukrainiens. Sans ça, nous ne saurions probablement rien du tout. »

Une chaîne de solidarité

Comme souvent, les Russes ne peuvent compter que sur la solidarité de la population, bien réelle, explique Youlia Zaytseva de la Croix Rouge de Koursk : « Chaque jour, une cinquantaine de personnes apportent leur aide bénévolement dans notre centre. Tout le monde essaie de venir aider après le travail. Oui, nous vivons dans une région transfrontalière et nous entendons souvent les sirènes ici. Les gens qui ont dû quitter leur domicile, c’est vraiment difficile. » 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-2359852?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-21&at_position=5

En Tunisie, sept jeunes sur dix envisagent d’émigrer

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.

Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-tunisie-sept-jeunes-sur-dix-envisagent-demigrer-

Médecins solidaires

Contre les déserts médicaux, soignons collectif !

A l’heure où la question de l’accès aux soins est source de préoccupation majeure des Français et où la pénurie de médecins généralistes devient de plus en plus prégnante en zone rurale, le principe est simple :

Au lieu de demander beaucoup à peu de médecins,

demandons peu à beaucoup de médecins.

Médecins Solidaires est une association de loi 1901 à but non lucratif co-fondée en 2022 par le Docteur Martial Jardel et l’association Bouge ton coQ ! qui a pour objet principal de redonner un accès aux soins de santé primaires aux populations en zones rurales sous-denses.

Organisation apolitique et asyndicale, Médecins Solidaires propose et défend une médecine générale de qualité, libre et accessible à tous. Elle s’appuie sur l’engagement d’un collectif national et intergénérationnel de médecins généralistes, autour d’une charte de dix valeurs communes défendant une médecine humaniste et de proximité.

Des généralistes donnent de leur temps pour combler le manque de médecins en secteur rural.

Chaque semaine, un médecin différent vient prendre le relais du précédent dans nos centres médicaux. Ainsi, la présence médicale est continue et les patients retrouvent un accès aux soins pérenne dans les déserts médicaux. Nous venons en aide aux patients mais aussi aux nombreux médecins de famille de ces territoires qui portent une lourde charge, et pour qui la création de ces centres sont un soutien indispensable.

« Nous croyons qu’une aventure humaine et collective peut avoir une portée considérable. Les bonnes volontés ne manquent pas chez les médecins, nous voulons les rassembler, les associer et les fédérer en une communauté pour démultiplier leur impact.« 

Voir le documentaire « Prête-moi ton docteur »

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/5836638-prete-moi-ton-docteur.html

Crise dans les hôpitaux

Marine Loty, présidente du syndicat des internes des hôpitaux de Paris et Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France:

À l’hôpital, les étés se suivent et se ressemblent. Des services d’urgence contraints de fermer la nuit, une nouvelle fois en Mayenne, en Vendée, dans la Sarthe, à Carpentras ou encore Sarlat. Quand d’autres, beaucoup d’autres, instaurent désormais le filtrage de l’accès par le SAMU. Confronté à une « saturation des capacités d’hospitalisation », l’hôpital Nord Franche-Comté en Territoire de Belfort a activé le plan blanc afin de mobiliser des moyens et effectifs supplémentaires. 

Notre système hospitalier semble devoir s’habituer à une crise désormais permanente alors que d’autres nuages s’amoncèlent à l’horizon, 1.500 internes de moins à la rentrée.

« Entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville »

« Nous avons une situation très contrastée et hétérogène en fonction des territoires », assure Arnaud Robinet,  président de la Fédération hospitalière de France et maire de Reims. « La mère des batailles, ce sont les ressources humaines. Nous avons un déficit en termes de personnel, d’agents hospitaliers. », dit-il. Selon lui, les hôpitaux publics doivent aussi compenser l’été les fermetures des services du secteur privé et de la médecine de ville. « Des études ont montré que le nombre de passages aux urgences a doublé en 20 ans », assure-t-il. « On estime qu’entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville. » Une des solutions reste, selon lui : une meilleure régulation auprès du SAMU.

« On se retrouve avec la détresse des patients »

« On se retrouve avec la détresse des patients », assure Marine Loty. Selon elle, les internes sont « devenus indispensables plus qu’en formation dans les services. » « On représente 40% du personnel médical, ce qui est relativement non négligeable. On se retrouve à devoir gérer les problématiques des patients alors que parfois, on est jeune semestre », dit-elle.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-20-aout-2024-5689032?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-20&at_position=1

Athlètes réfugiés

Si les JO de Paris ont permis de braquer le projecteur et d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation difficile des sportifs réfugiés, il reste beaucoup à faire pour faire évoluer les mentalités vers plus d’empathie pour le sort dramatique des migrants et réfugiés qui sont souvent refoulés violemment, enfermés dans des centres de rétention aux conditions de détention inhumaines et renvoyés dans leur pays où ils risquent la mort et affrontent des situations atroces.

Le 26 juillet 2024, le deuxième bateau (après celui de la Grèce) à défiler sur la Seine, lors de la mémorable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, était celui de la délégation des 37 athlètes réfugiés.

Ces 24 hommes et 13 femmes ont représenté les plus de 120 millions de personnes réfugiées dans le monde, qui vivent dans des conditions souvent dramatiques et sont nombreuses à trouver la mort sur les routes de l’exil, en particulier aux portes de l’Europe.

Ils représentaient chacun leurs pays d’accueil (Allemagne, Autriche, Canada, Espagne, États-Unis, France, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), concourant dans 12 sports différents : athlétisme, badminton, boxe, breaking, canoë, cyclisme, haltérophilie, judo, lutte, natation, tir et taekwondo. Ces athlètes défilent sous bannière neutre et, en cas de médaille d’or, c’est l’hymne olympique qui doit être joué.

Le CIO fait valoir que « dans cette équipe, les jeunes déplacés reconstruisent leur vie ». Grâce au sport et à l’esprit olympique, ils retrouvent « un sentiment d’appartenance, développent des compétences de vie et façonnent leur propre avenir ». Le soutien du CIO à l’équipe olympique des réfugiés se traduit par un appui financier et logistique tout au long de l’année des JO. Un financement de 6 millions de dollars est alloué, depuis 2016, aux bourses d’études destinées aux athlètes réfugiés. De plus, la Fondation olympique pour les réfugiés (ORF), créée en collaboration avec le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a mis en place un programme d’aide et de soutien aux sportifs réfugiés, qui touche 132 600 jeunes, dans 11 pays et sur cinq continents.

https://theconversation.com/la-delegation-des-athletes-refugies-aux-jo-miroir-dun-monde-fracture-236958?

https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/lequipe-olympique-des-refugies-representera-plus-de-100-millions

Selon le HCR, le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde était d’environ 114 millions en septembre 2023.

« Nous vous accueillons toutes et tous à bras ouverts. Vous êtes une richesse pour la communauté olympique et pour nos sociétés. En participant aux Jeux Olympiques, vous témoignerez des qualités humaines de résilience et d’excellence. Vous enverrez ainsi un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déracinées à travers le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes dans le monde à l’ampleur de la crise des réfugiés. C’est pourquoi j’encourage tout un chacun, partout dans le monde, à se joindre à nous pour vous encourager, vous, l’équipe olympique des réfugiés du CIO », a déclaré le président du CIO.

Abonnement à la lettre LDH

Parce que la défense des droits & libertés ne peut pas attendre la fin de la crise & que celle-ci risque au contraire d’être un enjeu supplémentaire pour les combats que nous menons, suivez notre actu et abonnez-vous à notre Lettre !

https://www.ldh-france.org/newsletter.html

Loin de la fête

La LDH reste particulièrement vigilante concernant d’éventuelles remises à la rue en cette fin de JO: le NETTOYAGE SOCIAL est indigne de la France et des valeurs qu’elle proclame.

Malgré la création de 216 places d’hébergement pérennes dans la capitale, la quinzaine olympique s’est révélée synonyme de complications, de déplacements contraints et de solitude accrue pour les plus précaires.

A quelques minutes de marche de l’éphémère parc des Nations, lieu emblématique de célébration des Jeux olympiques (JO), une file d’attente qui n’a, elle, rien de temporaire, s’allonge, avenue de la Porte-de-La-Villette, dans le 19e arrondissement parisien, plusieurs centaines de personnes en situation de très grande précarité attendent un repas chaud.

« Regardez-nous, regardez comme la France est belle et propre, souffle Issam (un prénom d’emprunt). Il y a la France des JO, la France des touristes, et puis tout autour, il y a ce qu’on préfère ne pas voir, des gens comme moi pour qui rien ne bouge. » Ou presque rien : depuis un an qu’il vit à la rue, expulsé d’un foyer, cet homme de 46 ans, venu d’Algérie, n’avait jamais vécu autant de contrôles policiers. « Paris fait la fête, mais moi, je me sens encore plus regardé d’en haut. Je suis celui qui fait peur », déplore-t-il.

JO 2024 : le Paris des « invisibles » si près et si loin de la fête (lemonde.fr)

https://utopia56.org/les-jo-ce-nest-pas-la-fete-pour-tout-le-monde/

Augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans

En 4 ans, le nombre de détenus a augmenté d’un tiers. Face à cette situation indigne d’un Etat de droits, la LDH réitère sa demande au gouvernement de la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.

 Alors que les prisons françaises sont inhumaines, fabriquent de l’exclusion sociale et échouent à prévenir la récidive, un nouveau record absolu a été battu au 1er juillet, pour le neuvième mois consécutif, avec 78 509 personnes incarcérées.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore

La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore – Libération (liberation.fr)

La défense des droits passe aussi par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous:

https://www.ldh-france.org/sujet/cine-theatre-a-voir/

|1| |2| |3| |265|