Forum des associations saviniennes



La section LDH Troyes et Aube sera présente et vous accueillera dans son stand.

Propos anti-islam et immigration : Eric Zemmour relaxé en appel


La cour d’appel de Paris a relaxé ce mercredi le polémiste, poursuivi pour «injure» et «provocation à la haine» après une diatribe islamophobe prononcée lors d’un rassemblement politique en 2019.

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Provocation à la haine raciale : le procès de Zemmour probablement reporté

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Les Nations unies vont mettre fin au statut de réfugié pour les Ivoiriens à l’horizon 2022


Le président ivoirien Alassane Ouattara reçoit l’ancien président Laurent Gbagbo à Abidjan le 27 juillet 2021. ISSOUF SANOGO / AFP


Plus de 300 000 ressortissants avaient fui les violences post-électorales de 2011 dans les pays voisins. L’ONU estime le pays suffisamment sûr pour un retour.

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« Historique » : le Mexique décriminalise l’avortement, à rebours du Texas


Une manifestation pro-IVG à Guadalajara, dans l’ouest du Mexique, en septembre 2020. (ULISES RUIZ / AFP)


Il sera désormais inconstitutionnel de poursuivre une femme ayant avorté dans les cas validés par la Cour suprême.

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Sur l’état de droit, l’Union européenne accentue la pression sur la Pologne


Le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, lors d’un sommet de l’UE le 25 juin 2021 à Bruxelles. OLIVIER MATTHYS / AFP


La Commission a saisi la Cour de justice européenne pour imposer des sanctions financières à la Pologne, mise en cause sur l’indépendance des juges.

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Urgence humanitaire en Afghanistan

Le procès des attentats du 13-Novembre, une logistique titanesque



Nouvelle salle, dossier d’instruction d’un million de pages, plus de 300 avocats… Un procès XXL s’ouvre à Paris ce 8 septembre.

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Lafarge : l’annulation des poursuites pour « complicité de crimes contre l’humanité » invalidée


Vue générale montrant l’usine de Lafarge Cement Syria (LCS) à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, le 19 février 2018. AFP


La Cour de cassation française a cassé, mardi, une décision de justice invalidant la mise en examen du cimentier Lafarge pour « complicité de crimes contre l’humanité » dans le cadre de ses activités en Syrie en 2013 et 2014.

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Le camp du parc André-Citroën évacué, 1 200 migrants mis à l’abri


Plus de 1 200 migrants ont été mis à l’abri par les autorités, samedi 4 septembre 2021. Crédit : Utopia 56


Un peu plus de 1 200 migrants, pour la plupart originaires d’Afghanistan et d’Afrique de l’ouest, ont été pris en charge par les autorités samedi. Ils occupaient depuis mercredi le parc André-Citroën, dans le sud de Paris, pour réclamer un logement digne.

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Cancers : l’incroyable aveuglement sur une hausse vertigineuse



De nombreux types de cancers se multiplient très rapidement depuis deux décennies. Pourtant, l’information sur leur chiffre est lacunaire. Mais l’État ferme les yeux, et rejette la responsabilité sur les comportements individuels, plutôt que sur les polluants.

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Contrôles au faciès : l’avocat qui fait condamner l’État


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Des lacunes importantes dans l’éducation des réfugiés : deux tiers des jeunes réfugiés risquent de ne jamais atteindre l’école secondaire


Des élèves assistent à un cours de sciences à l’école St. Michaels du camp de réfugiés de Tongogara à Chipinge, au Zimbabwe, le 26 avril 2021.  © HCR/Zinyange Auntony


Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelle la communauté internationale à garantir l’éducation secondaire des enfants et des jeunes réfugiés, alors que les taux d’inscription à l’école et à l’université restent sévèrement limités.

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« Ils sont venus et ils ont emmené mon mari » : de nombreux messages de détresse d’Afghanistan arrivent à InfoMigrants


Un Taliban dans la ville de Kaboul, août 2021. Crédit : Picture alliance


Depuis la prise de Kaboul par les Taliban, le 15 août, la rédaction d’InfoMigrants reçoit régulièrement des messages de détresse d’Afghans « piégés » dans le pays et qui s’estiment menacés par les Taliban. Témoignages.

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Hébergement des sans-abri : le gouvernement veut rompre avec le «coup par coup»


Dans un centre d’accueil Emmaüs. (Cyril Zannettacci/Libération)


La ministre du Logement a annoncé un changement de logique dans l’accueil des SDF pour construire une politique de long terme. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 000 à vivre en centre d’hébergement ou à l’hôtel.

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Ahmad Massoud, chef de la résistance dans le Panchir, se dit prêt à discuter avec les Taliban


Ahmad Massoud, à Bazarak, dans la province du Panchir, en Afghanistan, le 5 septembre 2019. © Mohammad Ismail, Reuters

Ahmad Massoud, leader de la résistance face aux Taliban, a affirmé, dimanche, qu’il acceptait de « poursuivre les négociations » pour mettre fin aux combats dans la vallée du Panchir, dernier gros foyer de résistance armée aux nouveaux maîtres de l’Afghanistan. Il a réclamé un cessez-le-feu. 

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Guinée : coup d’Etat surprise mais pas « étonnant »


Scènes de liesse hier dans les rues de Conakry, où des Guinéens ont envahi les rues pour dire leur joie de voir le Président Alpha Condé renversé• Crédits : CELLOU BINANI – AFP


Le Président Guinéen Alpha Condé fait prisonnier par des putschistes hier. Pour quelles raisons, et qui est le chef des putschistes ? Réponse dans la presse guinéenne.

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Menace imminente sur la démocratie brésilienne


Capture d’écran d’une vidéo / Le président Jair Bolsonaro lors du défilé militaire à Brasilia le 10 août 2021.

Nous, élus et dirigeants du monde entier, tirons la sonnette d’alarme : le 7 septembre 2021, une insurrection mettra en danger la démocratie au Brésil. En ce moment même, le président Jair Bolsonaro et ses alliés – parmi lesquels les groupes suprématistes blancs, la Police militaire et des fonctionnaires à tous les niveaux du gouvernement – se préparent à une marche nationale contre la Cour suprême et le Congrès le 7 septembre, renforçant ainsi les craintes d’un coup d’Etat dans la troisième plus grande démocratie du monde.

Ces dernières semaines, le président Bolsonaro a intensifié ses attaques contre les institutions démocratiques. Le 10 août, il a dirigé un défilé militaire sans précédent dans la capitale Brasilia et ses alliés au Congrès ont tenté d’imposer des réformes radicales du système électoral du pays, largement considéré comme l’un des plus fiables au monde. Bolsonaro et son gouvernement ont – à plusieurs reprises – menacé d’annuler les élections présidentielles de 2022 si le Congrès n’approuvait pas ces réformes.

Maintenant, Bolsonaro appelle ses partisans à se rendre à Brasilia le 7 septembre dans un acte d’intimidation des institutions démocratiques du pays. Selon un message partagé par le président le 21 août, la marche est la préparation d’un « contre-coup nécessaire » contre le Congrès et la Cour suprême. Le message affirmait que la « constitution communiste » du Brésil a retiré le pouvoir à Bolsonaro et a accusé « le pouvoir judiciaire, la gauche et tout un appareil d’intérêts cachés » de conspirer contre lui.

Des députés brésiliens ont averti que la mobilisation du 7 septembre a pris pour modèle l’insurrection du 6 janvier 2021, dans la capitale américaine, lorsque le président de l’époque Donald Trump a incité ses partisans à « arrêter le vol » avec de fausses allégations de fraude électorale lors de l’élection présidentielle de 2020.

Nous sommes profondément préoccupés par la menace imminente qui pèse sur les institutions démocratiques du Brésil – et nous serons vigilants pour les défendre avant le 7 septembre et au-delà. Le peuple brésilien s’est battu pendant des décennies contre le régime militaire pour garantir la démocratie. Nous ne devons pas permettre à Bolsonaro de nous la confisquer maintenant. »


José Luis Rodriguez Zapatero, ancien Premier ministre, Espagne

Fernando Lugo, ancien président, Paraguay

Adolfo Pérez Esquivel, lauréat du prix Nobel, Argentine

Noam Chomsky, professeur, Etats-Unis

Yanis Varoufakis, membre du Parlement, Grèce

Ernesto Samper, ancien président, Colombie

Jeremy Corbyn, membre du Parlement, Royaume-Uni

Cori Bush, membre de la Chambre des représentants, USA

Jean-Luc Melenchon, membre de l’Assemblée nationale, France

Gustavo Petro, sénateur, Colombie

Caroline Lucas, membre du Parlement, Royaume-Uni

Golriz Gharahman, membre du Parlement, Nouvelle-Zélande

Manon Aubry, membre du Parlement européen, France

Gonzalo Winter, membre de la Chambre des Députés, Chili

Ricardo Patiño, ancien ministre des Affaires étrangères, Equateur

Unai Sordo, secrétaire général de CCOO, Espagne

Cornel West, professeur, Etats-Unis

María José Pizarro, membre de la Chambre des représentants, Colombie

Juan Somavía, ancien directeur général de l’OIT, Chili

Rafael Correa, ancien président, Equateur

Oscar Laborde, Président du Parlement du Mercosur, Argentine

Carlos Ramirez-Rosa, membre du conseil municipal de Chicago, Etats-Unis

Manuel Bompard, membre du Parlement européen, France

Rafael Michelini, sénateur de la République, Uruguay

Celso Amorim, ancien ministre des Relations extérieures, Brésil

Ana Isabel Prera, ancien ambassadeur, Guatemala

Hugo Yasky, secrétaire général du CTA, Argentine

Thierry Bodson, président FGTB, Belgique

Marco Enriquez-Ominami, membre de la Chambre des députés, Chili

Jordon Steele-John, sénateur, Australie

Martín Torrijos, ancien président, Panamá

Zarah Sultana, membre du Parlement, Royaume-Uni

Claudia Webbe, membre du Parlement, Royaume-Uni

Kenny MacAskill, membre du Parlement, Royaume-Uni

Mick Whitley, membre du Parlement, Royaume-Uni

Marion Fellows, membre du Parlement, Royaume-Uni

Bell Ribeiro-Addy, membre du Parlement, Royaume-Uni

Mohammad Yasin, membre du Parlement, Royaume-Uni

Tony Lloyd, membre du Parlement, Royaume-Uni

Barry Gardiner, membre du Parlement, Royaume-Uni

Jon Cruddas, membre du Parlement, Royaume-Uni

Mary Kelly Foy, membre du Parlement, Royaume-Uni

Apsana Begum, membre du Parlement, Royaume-Uni

Kim Johnson, membre du Parlement, Royaume-Uni

Diane Abbott, membre du Parlement, Royaume-Uni

Tahir Ali, membre du Parlement, Royaume-Uni

Richard Burgon, membre du Parlement, Royaume-Uni

John McDonnell, membre du Parlement, Royaume-Uni

Kate Osborne, membre du Parlement, Royaume-Uni

Ian Byrne, membre du Parlement, Royaume-Uni

Pauline Bryan, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni

Lloyd Russell-Moyle, membre du Parlement, Royaume-Uni

Prem Sikka, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni

John Hendy, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni

Gerardo Pisarello, membre du Congrès des Députés, Espagne

Gabriela Rivadeneria, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Equateur

Daisy Tourné, sénateur, Uruguay

Eric Calcagno, député national, Argentine

Omar Plaini, sénateur de la Province de Buenos Aires, Argentine

Alejandro Rusconi, Argentine

Marcela Aguiñaga, ancien ministre de l’environnement, Equateur

Rafael Mayoral (Espagne)

Fernanda Vallejo, député national, Argentine

Idoia Villanueva, membre du Parlement européen, Espagne

Lucía Muñoz Dalda, membre du Congrès des Députés, Espagne

Marita Perceval, sénatrice, Argentine

Maite Mola, vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne, Espagne

Andres Arauz, ancien ministre de la Connaissance et du talent humain, Equateur

Alicia Castro, ancien ambassadeur, Argentine

Iván Cepeda, sénateur, Colombie

Guillaume Long, ancien ministre des Affaires étrangères, Equateur

José Roselli, député national, Argentine

Guillermo Carmona (Argentine)

Paola Vega, membre de l’Assemblée législative, Costa Rica

Juan López de Uralde, membre du Congrès des Députés, Espagne

Monica Macha, députée nationale, Argentine

Martina Velarde, membre du Congrès des Députés, Espagne

Antònia Jover, membre du Congrès des Députés, Espagne

Daniel Martínez, ancien maire de Montevideo, Uruguay

Carlos Ominami, ancien Sénateur, Chili

Hugo Martínez, ancien ministre des Affaires étrangères, El Salvador

Scott Ludlam, ex-sénateur, Australie

Leïla Chaibi, membre du Parlement européen, France

Mónica Xavier (Uruguay)

Cristina Alvarez Rodríguez, députée nationale, Argentine

Lia Veronica Caliva, députée nationale, Argentine

Fotini Bakadima, membre du Parlement, Grèce

Ricardo Canese, membre du Parlement du Mercosur, Paraguay

Héctor Fernández, député national, Argentine

Juan Carlos Alderete, député national, Argentine

Ruth Buffalo, représentante de l’Etat du Dakota du Nord, USA

Adrien Quatennens, membre de l’Assemblée nationale, France

Alberto Grillón, ancien sénateur, Paraguay

Carlos Sotelo, ex-sénateur, México

Nanci Parrilli, sénateur, Argentine

María Antonieta Saa Diaz, membre de la Chambre des députés, Chili

Marcia Covarrubias, membre de la Chambre des députés, Chili

Carolina Yutrovic, députée nationale, Argentine

Claudia Mix, membre de la Chambre des Députés, Chili

Clara López, ancienne ministre du Travail, Colombie

Camilo Lagos (Chili)

Karol Cariola, membre de la Chambre des Députés, Chili

Roser Maestro, membre du Congrès des Députés, Espagne

Mercedes Pérez, membre du Congrès des Députés, Espagne

Victoria Donda, députée nationale, Argentine

Marisa Saavedra, membre du Congrès des Députés, Espagne

Miguel Bustamante, membre du Congrès des Députés, Espagne

Antón Gómez-Reino, membre du Congrès des Députés, Espagne

Pedro Antonio Honrubia, membre du Congrès des Députés, Espagne

Joan Mena, membre du Congrès des Députés, Espagne

Mar García Puig, membre du Congrès des Députés, Espagne

Txema Guijarro, membre du Congrès des Députés, Espagne

Pablo Echenique, membre du Congrès des Députés, Espagne

Sofía Castañón, membre du Congrès des Députés, Espagne

Javier Sanchez, membre du Congrès des Députés, Espagne

Pilar Garrido, membre du Congrès des Députés, Espagne

Ismael Cortés, membre du Congrès des Députés, Espagne

John Ackerman (Mexique)

Gibrán Ramírez Reyes (Mexique)

Katu Arkonada (Mexique)

Eduardo Valdes, député national, Argentine

Nora Del Valle Giménez, sénateur, Argentine

Minou Tabarez Miraval, député national, République dominicaine

L’inflation des lois antiterroristes françaises depuis les attentats du 13-Novembre


Palais de Justice de Paris © Stéphane de Sakutin, AFP


Une cour d’assise spéciale s’apprête à juger dès le 8 septembre, à Paris, vingt personnes soupçonnées d’être impliquées dans les attentats du 13-Novembre 2015. Les attaques de Paris et de Saint-Denis ont marqué un tournant dans l’évolution de l’arsenal juridique en matière d’antiterrorisme. Retour sur six années d’inflation juridique.   

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« Les politiques internationales sont inaptes à prendre en compte la complexité des sociétés sahéliennes »


La mise en œuvre de programmes sécuritaires ou de développement échoue le plus souvent car ces derniers favorisent l’instauration d’institutions inspirées du « modèle légal rationnel occidental », explique la politiste Niagalé Bagayoko dans une tribune au « Monde ».

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Congrès mondial de la nature

Quatre chiffres qui montrent l’effondrement de la biodiversité

JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / AFP


Plusieurs études mettent en lumière la chute vertigineuse des populations d’espèces animales et végétales à travers le monde ces dernières années.

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« On est en train de perdre toute notre diversité à grande allure », alerte un écologue


Le congrès mondial de la nature (UICN) ouvre ses portes à Marseille ce vendredi 3 août. (NICOLAS TUCAT / AFP)


A l’occasion de l’ouverture du congrès mondial de la nature vendredi 3 août, Serge Morand, écologue et chercheur au CNRS, juge que « tous les indicateurs » de la biodiversité « se dégradent ».  

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Pierre Cannet souhaite une « solution globale »



Invité dans le 23 heures de Franceinfo vendredi 3 septembre, Pierre Cannet, directeur du plaidoyer et des campagnes WWF France, détaille les enjeux du Congrès mondial de la nature qui se tient à Marseille (Bouches-du-Rhône).

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Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

La police « guest-star » des JO: comment les médias ont préparé les esprits à la société ultrasécuritaire



Retour sur la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une presse qui s’est enlisée jusqu’au bout dans la louange sans recul des forces de l’ordre. Enquête en 7 actes et analyse d’Au Poste sur ce relais complaisant de la communication ministérielle. Où il est question d’Hollywood, de danse avec les flics et d’effet Téflon.



Vanessa Codaccioni : « Les détecteurs de mensonges sont en pleine expansion » !


Depuis plusieurs années, la chercheuse Vanessa Codaccioni enquête sur les dispositions d’exception qui grignotent peu à peu nos libertés publiques. Son dernier livre porte sur les détecteurs de mensonges. De plus en plus perfectionnés, adossés aux neurosciences, ils ont conquis 60 pays dans le monde. Dans plusieurs États, y compris en Europe, ils sont utilisés par la justice. Rencontre avec cette passionnée qui nous met en garde contre une société en recherche toujours plus grande d’une forme d’aveu, mais à quel prix ?

RD Congo : Deux activistes ayant critiqué l’état de siège ont été arrêtés



Les autorités devraient respecter les droits à la liberté d’expression et d’opinion, et mettre fin aux abus liés à l’état de siège.

Deux défenseurs des droits humains qui tenaient une conférence de presse pour critiquer l’état de siège dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo sont détenus sans inculpation depuis le 1er août 2024, a déclaré Human Rights Watch.

La misère au cœur de la douceur d’une ville de province



La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.

La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.

Merci Nicole

Fractures par Nicole François


Un grand merci à Nicole qui a maintenu avec courage et efficacité ce site en vie durant la quinzaine passée.

L’extrême droite slovaque provoque l’indignation des milieux culturels



La ministre slovaque de la culture, qui assume des idées offensivement d’extrême droite, a suscité une levée de boucliers. Ses décisions sont d’autant moins anecdotiques que des élections auront bientôt lieu en Allemagne comme en Autriche. Bratislava est désormais sur la ligne pro-Kremlin de Budapest.

Elle a un visage connu, au moins dans son pays : c’est une ancienne présentatrice de télévision. Mais en menant une politique agressivement nationaliste la ministre de la culture de Bratislava, Martina Simkovicova, a réussi à faire parler d’elle au-delà des frontières de la Slovaquie, désormais favorable à la Russie dans le conflit ukrainien. Comme sa voisine la Hongrie, qui se trouve sur la même ligne envers Moscou, la Slovaquie donne une idée de ce que ferait une extrêm- droite décomplexée si elle parvenait au pouvoir. Au sein de l’Union européenne.

L’intersyndicale de la PJJ appelle à une nouvelle grève le 29 août



Engagé le 14 août, le bras de fer entre les syndicats de la PJJ et leur direction nationale doit se poursuivre fin août par une nouvelle mobilisation. Au cœur du conflit, un plan d’économies qui prévoit le non-renouvellement de 500 postes de contractuels.

Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29. Un nouveau débrayage grâce auquel l’Intersyndicale de la profession – qui rassemble le SNPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ – espère mettre un coup de pression sur sa direction nationale pour la contraindre à renoncer à sa décision de ne pas renouveler 500 postes de contractuels après le 31 août prochain.

À Calais, de gros rochers empêchent des distributions de nourriture pour les migrants



Des blocs de pierre ont été disséminés par la mairie, lundi, sur un terrain de Calais où stationnent d’habitude les véhicules des associations de soutien aux migrants. « Une énième entrave à l’aide aux exilés », déplorent les humanitaires, alors qu’une centaine de personnes bénéficiaient, jusqu’ici et chaque jour, de leurs services dans cette zone.


« Agent orange » : le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes confirmé en appel


La procédure contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes avait été lancée en 2021 par Tran To Nga, une ancienne enseignante franco-vietnamienne âgée de 82 ans, exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique.

Dans un arrêt rendu jeudi 22 août, la cour d’appel de Paris a confirmé le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes agrochimiques qui ont fourni à l’armée américaine de l’« agent orange ». La procédure avait été lancée par Tran To Nga, une ancienne enseignante Franco-vietnamienne de 82 ans exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique. « Les demandes de Mme To Nga se heurtent à l’immunité de juridiction dont les sociétés (…) bénéficient », écrit la cour d’appel dans son arrêt.



Derrière le procès de l’« agent orange », le combat de jeunes asiodescendants

« C’est une association très bénéfique pour ses militants », souligne Léa Lo Van, jeune militante du collectif Vietnam Dioxine, en lutte pour obtenir des réparations pour les victimes de l’« agent orange », pendant la guerre du Vietnam. Depuis dix ans, le collectif Vietnam Dioxine accompagne Tran To Nga, Vietnamienne de 83 ans installée à Evry, dans son combat contre Monsanto-Bayer et treize autres entreprises de pétrochimie. Le procès qu’elle a intenté aux entreprises tente de démontrer que ces dernières ont livré à l’armée américaine un produit – l’« agent orange » – bien plus toxique que ce que la commande préconisait.

Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».

La Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires

La Ligue des Droits de l’Homme France porte plainte contre les membres du groupuscule « Furie française » (Toulouse-Haute-Garonne) et « Patria Albiges » (Albi -Tarn) pour « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence », après la placardisation d’affiches appelant à la « remigration », dans les rues de ces deux villes. L’action faisait suite à des rumeurs véhiculées quant à l’auteur de l’attaque au couteau survenue fin juillet en Angleterre.

« Pour que ces appels à la haine ne restent pas que des mots »

« Ces appels à la haine ne restent pas que des mots », la Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires (francetvinfo.fr)

Anciennement appelé « La Meute », Furie Française fait partie des collectifs d’extrême-droite ayant bénéficié de la dissolution de Génération Identitaire (GI), dont les membres ont adhéré à des structures plus ancrées localement.

Après le drame de Southport, comment l’extrême droite française s’empare du fait divers avec des affiches anti-immigration « European Lives Matter » (francetvinfo.fr)

Russie: « ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai ! »

« Nous n’apprenons rien de nos médias » : la colère des habitants russes évacués de la région de Koursk

Sur les réseaux sociaux, des Russes de la région de Koursk, en Russie, critiquent leur armée, après l’invasion des forces ukrainiennes.

L’opération ukrainienne en territoire russe entre dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk sur une trentaine de kilomètres. Kiev revendique la prise de plus de 1.250 km2 de territoire russe, dont 92 localités, depuis le lancement de son attaque le 6 août. L’armée russe affirme qu’elle a repoussé plusieurs tentatives d’attaques ce mardi. Mais la situation reste très instable.

Les autorités russes ont commencé à creuser des tranchées autour de la centrale nucléaire de Kourtchatov, à l’ouest de Koursk. Au moins 130.000 habitants ont été évacués des zones concernées par les combats. Parmi les réfugiés, certains critiquent l’impréparation de leur armée et l’absence de soutien de leurs autorités.

Il y a beaucoup de colère chez les habitants évacués en catastrophe des zones envahies par l’armée ukrainienne. Certains laissent même des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire tout ce qu’ils pensent de l’attitude des autorités locales. Comme cette habitante de Soudja : « Ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai. L’administration s’est enfuie, la police s’est enfuie, les pompiers se sont enfuis. Tout le monde s’est enfui et personne n’a été prévenu. »

Maria non plus ne croit pas la télévision qui répète que la situation est sous contrôle. Réfugiée à Koursk, partie en laissant tout derrière elle, elle essaie de savoir ce que sa maison est devenue : « Nous n’apprenons rien de nos médias. Nous regardons uniquement les chaînes YouTube et les TikTok des ukrainiens. Sans ça, nous ne saurions probablement rien du tout. »

Une chaîne de solidarité

Comme souvent, les Russes ne peuvent compter que sur la solidarité de la population, bien réelle, explique Youlia Zaytseva de la Croix Rouge de Koursk : « Chaque jour, une cinquantaine de personnes apportent leur aide bénévolement dans notre centre. Tout le monde essaie de venir aider après le travail. Oui, nous vivons dans une région transfrontalière et nous entendons souvent les sirènes ici. Les gens qui ont dû quitter leur domicile, c’est vraiment difficile. » 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-2359852?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-21&at_position=5

En Tunisie, sept jeunes sur dix envisagent d’émigrer

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.

Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-tunisie-sept-jeunes-sur-dix-envisagent-demigrer-

Médecins solidaires

Contre les déserts médicaux, soignons collectif !

A l’heure où la question de l’accès aux soins est source de préoccupation majeure des Français et où la pénurie de médecins généralistes devient de plus en plus prégnante en zone rurale, le principe est simple :

Au lieu de demander beaucoup à peu de médecins,

demandons peu à beaucoup de médecins.

Médecins Solidaires est une association de loi 1901 à but non lucratif co-fondée en 2022 par le Docteur Martial Jardel et l’association Bouge ton coQ ! qui a pour objet principal de redonner un accès aux soins de santé primaires aux populations en zones rurales sous-denses.

Organisation apolitique et asyndicale, Médecins Solidaires propose et défend une médecine générale de qualité, libre et accessible à tous. Elle s’appuie sur l’engagement d’un collectif national et intergénérationnel de médecins généralistes, autour d’une charte de dix valeurs communes défendant une médecine humaniste et de proximité.

Des généralistes donnent de leur temps pour combler le manque de médecins en secteur rural.

Chaque semaine, un médecin différent vient prendre le relais du précédent dans nos centres médicaux. Ainsi, la présence médicale est continue et les patients retrouvent un accès aux soins pérenne dans les déserts médicaux. Nous venons en aide aux patients mais aussi aux nombreux médecins de famille de ces territoires qui portent une lourde charge, et pour qui la création de ces centres sont un soutien indispensable.

« Nous croyons qu’une aventure humaine et collective peut avoir une portée considérable. Les bonnes volontés ne manquent pas chez les médecins, nous voulons les rassembler, les associer et les fédérer en une communauté pour démultiplier leur impact.« 

Voir le documentaire « Prête-moi ton docteur »

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/5836638-prete-moi-ton-docteur.html

Crise dans les hôpitaux

Marine Loty, présidente du syndicat des internes des hôpitaux de Paris et Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France:

À l’hôpital, les étés se suivent et se ressemblent. Des services d’urgence contraints de fermer la nuit, une nouvelle fois en Mayenne, en Vendée, dans la Sarthe, à Carpentras ou encore Sarlat. Quand d’autres, beaucoup d’autres, instaurent désormais le filtrage de l’accès par le SAMU. Confronté à une « saturation des capacités d’hospitalisation », l’hôpital Nord Franche-Comté en Territoire de Belfort a activé le plan blanc afin de mobiliser des moyens et effectifs supplémentaires. 

Notre système hospitalier semble devoir s’habituer à une crise désormais permanente alors que d’autres nuages s’amoncèlent à l’horizon, 1.500 internes de moins à la rentrée.

« Entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville »

« Nous avons une situation très contrastée et hétérogène en fonction des territoires », assure Arnaud Robinet,  président de la Fédération hospitalière de France et maire de Reims. « La mère des batailles, ce sont les ressources humaines. Nous avons un déficit en termes de personnel, d’agents hospitaliers. », dit-il. Selon lui, les hôpitaux publics doivent aussi compenser l’été les fermetures des services du secteur privé et de la médecine de ville. « Des études ont montré que le nombre de passages aux urgences a doublé en 20 ans », assure-t-il. « On estime qu’entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville. » Une des solutions reste, selon lui : une meilleure régulation auprès du SAMU.

« On se retrouve avec la détresse des patients »

« On se retrouve avec la détresse des patients », assure Marine Loty. Selon elle, les internes sont « devenus indispensables plus qu’en formation dans les services. » « On représente 40% du personnel médical, ce qui est relativement non négligeable. On se retrouve à devoir gérer les problématiques des patients alors que parfois, on est jeune semestre », dit-elle.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-20-aout-2024-5689032?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-20&at_position=1

Athlètes réfugiés

Si les JO de Paris ont permis de braquer le projecteur et d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation difficile des sportifs réfugiés, il reste beaucoup à faire pour faire évoluer les mentalités vers plus d’empathie pour le sort dramatique des migrants et réfugiés qui sont souvent refoulés violemment, enfermés dans des centres de rétention aux conditions de détention inhumaines et renvoyés dans leur pays où ils risquent la mort et affrontent des situations atroces.

Le 26 juillet 2024, le deuxième bateau (après celui de la Grèce) à défiler sur la Seine, lors de la mémorable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, était celui de la délégation des 37 athlètes réfugiés.

Ces 24 hommes et 13 femmes ont représenté les plus de 120 millions de personnes réfugiées dans le monde, qui vivent dans des conditions souvent dramatiques et sont nombreuses à trouver la mort sur les routes de l’exil, en particulier aux portes de l’Europe.

Ils représentaient chacun leurs pays d’accueil (Allemagne, Autriche, Canada, Espagne, États-Unis, France, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), concourant dans 12 sports différents : athlétisme, badminton, boxe, breaking, canoë, cyclisme, haltérophilie, judo, lutte, natation, tir et taekwondo. Ces athlètes défilent sous bannière neutre et, en cas de médaille d’or, c’est l’hymne olympique qui doit être joué.

Le CIO fait valoir que « dans cette équipe, les jeunes déplacés reconstruisent leur vie ». Grâce au sport et à l’esprit olympique, ils retrouvent « un sentiment d’appartenance, développent des compétences de vie et façonnent leur propre avenir ». Le soutien du CIO à l’équipe olympique des réfugiés se traduit par un appui financier et logistique tout au long de l’année des JO. Un financement de 6 millions de dollars est alloué, depuis 2016, aux bourses d’études destinées aux athlètes réfugiés. De plus, la Fondation olympique pour les réfugiés (ORF), créée en collaboration avec le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a mis en place un programme d’aide et de soutien aux sportifs réfugiés, qui touche 132 600 jeunes, dans 11 pays et sur cinq continents.

https://theconversation.com/la-delegation-des-athletes-refugies-aux-jo-miroir-dun-monde-fracture-236958?

https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/lequipe-olympique-des-refugies-representera-plus-de-100-millions

Selon le HCR, le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde était d’environ 114 millions en septembre 2023.

« Nous vous accueillons toutes et tous à bras ouverts. Vous êtes une richesse pour la communauté olympique et pour nos sociétés. En participant aux Jeux Olympiques, vous témoignerez des qualités humaines de résilience et d’excellence. Vous enverrez ainsi un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déracinées à travers le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes dans le monde à l’ampleur de la crise des réfugiés. C’est pourquoi j’encourage tout un chacun, partout dans le monde, à se joindre à nous pour vous encourager, vous, l’équipe olympique des réfugiés du CIO », a déclaré le président du CIO.

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Loin de la fête

La LDH reste particulièrement vigilante concernant d’éventuelles remises à la rue en cette fin de JO: le NETTOYAGE SOCIAL est indigne de la France et des valeurs qu’elle proclame.

Malgré la création de 216 places d’hébergement pérennes dans la capitale, la quinzaine olympique s’est révélée synonyme de complications, de déplacements contraints et de solitude accrue pour les plus précaires.

A quelques minutes de marche de l’éphémère parc des Nations, lieu emblématique de célébration des Jeux olympiques (JO), une file d’attente qui n’a, elle, rien de temporaire, s’allonge, avenue de la Porte-de-La-Villette, dans le 19e arrondissement parisien, plusieurs centaines de personnes en situation de très grande précarité attendent un repas chaud.

« Regardez-nous, regardez comme la France est belle et propre, souffle Issam (un prénom d’emprunt). Il y a la France des JO, la France des touristes, et puis tout autour, il y a ce qu’on préfère ne pas voir, des gens comme moi pour qui rien ne bouge. » Ou presque rien : depuis un an qu’il vit à la rue, expulsé d’un foyer, cet homme de 46 ans, venu d’Algérie, n’avait jamais vécu autant de contrôles policiers. « Paris fait la fête, mais moi, je me sens encore plus regardé d’en haut. Je suis celui qui fait peur », déplore-t-il.

JO 2024 : le Paris des « invisibles » si près et si loin de la fête (lemonde.fr)

https://utopia56.org/les-jo-ce-nest-pas-la-fete-pour-tout-le-monde/

Augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans

En 4 ans, le nombre de détenus a augmenté d’un tiers. Face à cette situation indigne d’un Etat de droits, la LDH réitère sa demande au gouvernement de la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.

 Alors que les prisons françaises sont inhumaines, fabriquent de l’exclusion sociale et échouent à prévenir la récidive, un nouveau record absolu a été battu au 1er juillet, pour le neuvième mois consécutif, avec 78 509 personnes incarcérées.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore

La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore – Libération (liberation.fr)

La défense des droits passe aussi par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous:

https://www.ldh-france.org/sujet/cine-theatre-a-voir/

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