Afghanistan



Les Afghans sommés de quitter l’aéroport de Kaboul en raison de la menace “très crédible” de l’État islamique


Des foules de gens attendent devant l’aéroport de Kaboul. Plusieurs pays ont émis un avertissement concernant une attaque potentielle à l’aéroport.
via REUTERS


26 août – Les États-Unis et leurs alliés ont exhorté les gens à s’éloigner de l’aéroport de Kaboul jeudi en raison de la menace d’une attaque terroriste par des militants de l’État islamique (EI) alors que les troupes occidentales se dépêchent d’évacuer autant de personnes que possible avant la date limite du 31 août.

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Afghanistan : menace terroriste « imminente » contre l’aéroport de Kaboul, avertit un ministre britannique

Des personnes s’apprêtant à embarquer dans un avion pour fuir l’Afghanistan US AIR FORCE / AFP – DONALD R. ALLEN


Un ministre britannique a indiqué ce matin du jeudi 26 août qu’une menace terroriste « très sérieuse » et « imminente » pesait sur l’aéroport de Kaboul.

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Les évacuations françaises d’Afghanistan prendront fin vendredi soir, annonce Jean Castex


Une image transmise à l’agence Associated press par l’armée française montre un avion de retour de Kaboul avec, à son bord, des réfugiés afghans à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, mercredi 25 août 2021. ERIC CADIOU / AP


Les dernières heures de la présence française dans le pays serviront au départ des militaires et des services de l’ambassade. Environ 2 500 personnes ont été évacuées depuis la prise de pouvoir des talibans, selon le premier ministre.

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Vaccination aux Antilles : après le chlordécone, les habitants ne font plus confiance à l’État


Manifestation contre les mesures sanitaires à Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe, le 7 août 2021. – © Cedrick Isham Calvados / AFP


En Guadeloupe et en Martinique, les manifestations en opposition aux mesures sanitaires se multiplient, avec le scandale du chlordécone en toile de fond. La proportion de la population vaccinée contre le Covid-19 demeure largement inférieure à celle de la métropole tandis que le nombre de victimes de la pandémie augmente dramatiquement.


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L’APIB dénonce Bolsonaro devant la CPI, à La Haye, pour génocide autochtone



L’Articulation des peuples autochtones du Brésil (Apib) a déposé, ce lundi (9), une déclaration devant la Cour pénale internationale (CPI) pour dénoncer le gouvernement de Bolsonaro pour génocide. En cette date qui marque la Journée internationale des peuples autochtones, l’organisation demande au procureur de la Cour d’examiner les crimes perpétrés contre les peuples autochtones par le président Jair Bolsonaro depuis le début de son mandat, en janvier 2019, avec une attention particulière sur la période de la pandémie Covid-19.

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Femmes Afghanes


« Pour les talibans, mieux vaut une femme morte qu’une femme qui parle d’amour »


Une femme en Burqa à Kaboul, le 23 août 2021. (HOSHANG HASHIMI / AFP


Najiba Sharif, ancienne vice-ministre de la Condition des femmes en Afghanistan, dénonce la « mascarade » du discours rassurant des talibans envers les femmes. Assaillie d’appels à l’aide depuis son pays, elle évoque ses amies vivant recluses ou dans la clandestinité.

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Afghanistan: des visages de femmes recouverts de peinture sur les devantures des salons de beauté


À Kaboul, capitale de l’Afghanistan, des gérants de salons de beauté ont recouvert de peinture les grandes photos de visages de femmes sur leurs devantures.

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Les présentatrices TV, symboles des contradictions des Talibans


La journaliste Beheshta Arghand face à un porte-parole taliban ©AFP


Dans une volonté de rassurer les Afghanes et la communauté internationale sur les droits des femmes, les Talibans se lancent dans une campagne médiatique d’ampleur. 

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Afghanistan

Ce que la crise révèle de Biden et de l’Europe


Pour avoir arrêté le calendrier de la retraite des troupes américaines dans le pays sans prévoir la rapidité du retour des talibans, le président des Etats-Unis affronte la première grave crise politique de son mandat.


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Le Royaume-Uni prévoit des centres d’asile offshore dans d’autres pays pour les Afghans


lesactualites.news


Le secrétaire à la Défense a déclaré que des centres de traitement seraient utilisés pour ceux que la Grande-Bretagne a «l’obligation de» protéger.

La Grande-Bretagne envisage d’établir des centres d’asile offshore pour les réfugiés afghans dans des pays comme le Pakistan et la Turquie, car les ministres admettent que le Royaume-Uni ne sera pas en mesure de sauver les personnes éligibles à la réinstallation avant que les troupes ne quittent Kaboul.

Le secrétaire à la Défense, Ben Wallace, a déclaré dimanche dans un article de journal que le Royaume-Uni prévoyait d’établir une série de centres de traitement dans la région en dehors de l’ Afghanistan , pour les Afghans, il avait « l’obligation de ».

Au moins 1 429 Afghans ont été évacués de Kaboul depuis vendredi dernier, dans le cadre du programme de réinstallation Arap conçu pour aider les interprètes et autres personnes qui ont aidé les Britanniques au cours de leurs 20 années en Afghanistan.

Mais on estime qu’un nombre similaire – ou plus – reste dans le pays. Le pont aérien d’urgence se poursuivait dimanche, avec des vols de la RAF fonctionnant malgré un écrasement aux portes de l’aéroport alors que des Afghans désespérés tentaient de fuir.

L’OTAN pense que 20 personnes sont mortes autour de l’aéroport la semaine dernière, mais le ministre britannique des Forces armées, James Heappey, a déclaré que le flux à l’extérieur de l’aéroport s’était amélioré parce que les talibans « regroupaient les gens dans des files d’attente séparées pour l’évacuation américaine et britannique ». .

Au total, 1 721 personnes – Britanniques, Afghans et personnes de pays alliés – ont été évacuées de Kaboul sur huit vols au cours des dernières 24 heures, a déclaré Heappey, la RAF recevant l’aide de son homologue australien pour mettre les gens en sécurité.

Mais les responsables britanniques reconnaissent déjà qu’il est pratiquement impossible d’évacuer les personnes venant de l’extérieur de Kaboul, bien que des Afghans avec une réclamation aient dit aux travailleurs caritatifs qu’ils risqueraient de traverser le pays s’ils savaient qu’ils avaient un vol.

La nouvelle proposition est née de l’urgence, a déclaré Wallace dans un article du Mail on Sunday. « Le programme [Arap] n’est pas limité dans le temps. Nous respecterons nos obligations et étudions maintenant comment traiter les personnes en provenance de pays tiers et de camps de réfugiés », a-t-il écrit.

Ahmad Massoud

Cependant, il y avait des signes que le plan d’asile n’avait pas été très développé dimanche soir, lorsque la Turquie a déclaré qu’elle n’avait pas été approchée et rejetterait toute approche qui serait faite.

Les noms des pays avaient été communiqués par des responsables britanniques à titre d’exemples d’endroits où des centres de traitement pourraient être établis.

Un plan visant à établir un centre d’immigration offshore a été inclus dans le projet de loi sur la nationalité et les frontières du ministère de l’Intérieur, publié au début de l’été, avant que le gouvernement afghan soutenu par l’Occident ne s’effondre.

C’était controversé car l’intention était de permettre au Royaume-Uni d’envoyer des personnes dans un pays tiers pour permettre le traitement de leurs demandes. Les autorités avaient entamé des pourparlers avec le Danemark sur la création d’un centre de traitement en Afrique – mais la manière dont il sera relié aux centres d’urgence n’est pas claire.

La Grande-Bretagne a également accepté d’accueillir 20 000 réfugiés afghans dans le cadre d’un programme distinct annoncé mardi, dont 5 000 au cours de la première année. La priorité sera accordée aux groupes les plus exposés aux violations des droits humains, tels que les femmes, les filles et les membres des minorités religieuses.

Les ministres débattent également de la manière de répondre aux talibans, avec le ministre de l’Intérieur, Priti Patel, censé explorer avec les responsables de la sécurité s’ils devraient être interdits en tant qu’organisation terroriste aux côtés d’Isis.

Mais le Premier ministre Boris Johnson et d’autres ministères ont envisagé la possibilité de reconnaître le gouvernement taliban à Kaboul, arguant que le régime devrait être jugé sur « des actes et non des paroles ».

Dan Sabbagh Dim 22 août 2021 23.10 BST The Guardian

Traduction automatique

Des Nigérians désespérés vendent des maisons et des terres pour libérer des enfants kidnappés


Abubakar Adam et sa femme, parents de sept enfants kidnappés à l’école islamique de Salihu Tanko par des bandits, s’expriment lors d’un entretien avec Reuters dans leur maison de Tegina, dans l’État du Niger, au Nigeria, le 11 août 2021. REUTERS/Afolabi Sotunde


TEGINA, Nigeria, 24 août (Reuters) – Après que des hommes armés ont arraché sept des 11 enfants d’Abubakar Adam dans le nord-ouest du Nigeria, il a vendu sa voiture et une parcelle de terrain et a nettoyé ses économies pour lever une rançon pour les libérer.

Il a envoyé ses 3 millions de nairas (7 300 $) dans la brousse, ainsi que les paiements d’autres familles de sa ville de Tegina. Les ravisseurs ont pris l’argent, ont saisi l’un des hommes qui le livraient et ont renvoyé une nouvelle demande pour plus d’argent et six motos.

« Nous sommes à l’agonie », a déclaré à Reuters le réparateur de pneus de 40 ans, attendant toujours le moindre signe de ce qui est arrivé à ses enfants trois mois après l’enlèvement en masse. « Honnêtement, je n’ai plus rien.

Les ravisseurs ont emmené plus de 1 000 étudiants depuis décembre au milieu d’une vague d’enlèvements dans le nord-ouest appauvri. Environ 300 des enfants n’ont toujours pas été rendus, selon un décompte des rapports de Reuters.

Le président Muhammadu Buhari a dit aux États de ne rien payer aux ravisseurs, affirmant que cela ne ferait qu’encourager davantage d’enlèvements. en savoir plus Les agences de sécurité disent qu’elles ciblent les bandits avec des actions militaires et d’autres méthodes.

Pendant ce temps, des centaines de parents sont confrontés au même dilemme : faire tout leur possible pour collecter eux-mêmes les rançons, ou risquer de ne plus jamais revoir leurs enfants.

« Nous supplions le gouvernement de nous aider », a déclaré Aminu Salisu, dont le fils de huit ans a été emmené lors du même raid de jour contre l’école islamique Salihu Tanko de Tegina en mai, aux côtés de plus de 130 élèves. Lire la suite

Salisu a vidé ses propres économies et a tout vendu dans sa boutique pour augmenter sa contribution. Le propriétaire de l’école a vendu la moitié du terrain. Ensemble, avec l’aide d’amis, de parents et d’étrangers, les habitants de Tegina ont déclaré avoir collecté 30 millions de nairas.

Mais cela ne suffisait toujours pas aux bandits.Graphiques Reuters

Les ravisseurs ont collecté plus de 18 millions de dollars de rançon de juin 2011 à mars 2020 au Nigeria, selon une estimation des analystes basés à Lagos SBM Intelligence.

Ce flot d’argent a apporté un flot de nouveaux ravisseurs, a déclaré Bulama Bukarti, analyste à l’Unité des politiques sur l’extrémisme du Tony Blair Institute for Global Change. Il a estimé qu’il y avait actuellement environ 30 000 bandits opérant dans le nord-ouest.

« C’est l’industrie la plus florissante et la plus lucrative du Nigeria », a-t-il déclaré à Reuters. L’enlèvement est devenu un choix de carrière tentant pour les jeunes hommes à une époque de marasme économique, d’inflation à deux chiffres et de chômage à 33 %.

« A partir de décembre, nous avons vu la boîte de Pandore s’ouvrir. Ils ont vu que c’était possible. Ils ont vu que rien n’était arrivé aux assaillants », a déclaré Bukarti.

En décembre, des hommes armés ont enlevé 344 garçons de l’école secondaire publique des sciences de l’État de Katsina, dans le nord-ouest, lors d’un raid nocturne. Les ravisseurs ont libéré les garçons une semaine plus tard, mais cela a déclenché une série d’enlèvements similaires dans toute la région. Lire la suite

Les bandits ont pris une page du groupe militant islamiste Boko Haram, qui a capturé plus de 200 écolières de la ville de Chibok, dans le nord-est du pays, en 2014. Ce groupe avait des objectifs idéologiques et a forcé certaines filles à épouser des combattants.

Les ravisseurs armés du nord-ouest sont motivés par l’argent, selon les experts. Lire la suite

« UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT »

Les enlèvements ont accru la pression sur le président Buhari, qui a promis de lutter contre l’insécurité lors de son investiture en 2019.

Ils ont également testé les services de sécurité. L’armée – aux prises avec les ravisseurs dans le nord-ouest, les insurgés islamistes dans le nord-est, les séparatistes dans le sud-est et la piraterie dans le delta – est déployée dans au moins 30 des 36 États du Nigeria. Lire la suite

Le ministre de l’Information Lai Mohammed, dans une interview à Reuters, a défendu la stratégie de ne pas payer de rançon.

Au lieu de cela, a-t-il dit, le gouvernement a détruit plusieurs camps de bandits et essayé d’autres approches pour lutter contre le banditisme.

Il a refusé de donner des détails, citant la nécessité du secret autour des opérations en cours, mais a déclaré que tous les niveaux de gouvernement s’efforçaient de libérer les enfants.

« Nous gagnons la guerre contre l’insurrection et nous gagnons la guerre contre le banditisme », a déclaré Mohammed.

Le gouvernement de l’État du Niger, qui comprend Tegina, a refusé de commenter. Les responsables travaillant avec le gouverneur ont déclaré qu’ils devaient garder leurs efforts secrets.

Pendant ce temps, les défis ne cessent de s’accumuler.

L’Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED), une ONG, a suivi une augmentation de 28 % de la violence à l’échelle nationale au Nigéria au cours des six premiers mois de 2021, par rapport aux six mois précédents.

Le nombre de décès dus à la violence signalés dans tout le pays a augmenté de 61% à 5 197, a-t-il déclaré.

Tout cela explique, a déclaré Bukarti de l’Extremism Policy Unit, pourquoi Adam et d’autres parents sont prêts à vendre tout ce qu’ils ont pour payer eux-mêmes des rançons.

« Ils ne peuvent en aucun cas se le permettre. Mais c’est une question de vie ou de mort. Et ils savent que les agences de sécurité ne peuvent pas libérer leurs proches. »


Reportage par la salle de rédaction de Maiduguri et Abraham Achirga à Tegina et Libby George à Lagos; Reportage supplémentaire de David Lewis et Camille Eboh à Abuja ; Montage par Andrew Heavens


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En Tunisie, l’état d’exception prolongé « jusqu’à nouvel ordre »


Le président tunisien, Kaïs Saïed, le 1er août 2021 sur l’avenue Bourguiba à Tunis. SLIM ABID / AP


Le chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïed, avait décrété la suspension du Parlement le 25 juillet pour un mois.


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Une femme dans la nuit afghane.



L’actualité est cruelle, il faut un drame pour parler de ceux qui font la fierté de l’humanité. L’Afghanistan nous offre le spectacle pitoyable d’un président afghan archi corrompu qui fuit dès qu’il en a la chance en abandonnant son peuple. Quant à Biden, déjà lui, il était le seul représentant en 1975 à ne pas vouloir accueillir de réfugiés vietnamiens sur le sol américain. Heureusement à l’époque aucun de ses collègues n’a écouté celui qui symbolise aujourd’hui la déroute américaine. Visiblement l’incompétence perdure au fil du temps.


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Traversées de la Manche : nouveau record, avec plus de 800 arrivées au Royaume-Uni en une journée


Des membres de la border force britannique aident des migrants à débarquer d’un navire, dans le port de Douvres, le 5 août 2021. Crédit : Reuters.


Les autorités britanniques ont porté secours à 828 migrants, répartis sur 30 bateaux samedi, a annoncé le Home office. Il s’agit du plus grand nombre d’arrivées sur les côtes britanniques en une seule journée. De leurs côtés, les autorités françaises ont annoncé avoir empêché près de 200 personnes de rejoindre l’Angleterre.


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Le RN lance une pétition contre « l’accueil massif de réfugiés afghans »


L’ambassade d’Espagne évacue des auxiliaires Afghans, le 18 août 2021 à Kaboul
SPAIN MINISTRY OF DEFENSE VIA VIA REUTERS


Le Rassemblement national a notamment réagi aux déclarations de Gabriel Attal qui, cette semaine, avait assuré que “la France accueillera, comme chaque année, plusieurs milliers d’Afghans”.


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Gaza : Enquête sur les frappes aériennes israéliennes contre des tours d’habitation en mai


Des habitants de Gaza contemplaient les décombres dans une rue, peu après l’effondrement de la « Tour al-Shorouk », qui abritait plusieurs bureaux, à la suite d’une frappe aérienne israélienne menée le 12 mai 2021. L’effondrement d’une partie de la tour sur l’immeuble « al-Sousi », à proximité, a détruit d’autres commerces et forcé le déplacement de plusieurs familles.   © 2021 Mohammed Talatene/AP Images


Ces attaques apparemment illégales ont causé des dommages importants et durables.


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Pauvreté, scolarisation, opium… Découvrez à quel point l’Afghanistan a changé ces vingt dernières années


Un long conflit mettant des milliers d’Afghans sur les routes, une économie en croissance mais très inégalitaire, un système éducatif plus ouvert… Avec le retour au pouvoir des talibans, l’Afghanistan clôt un chapitre de deux décennies au cours desquelles le visage du pays s’est transformé. 


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Joséphine Baker au Panthéon relance le débat sur l’entrée de Gisèle Halimi



Le choix de panthéoniser Joséphine Baker semble pour certains être la preuve que l’exécutif a renoncé à faire entrer l’avocate.


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Dans les manifestations anti-passe sanitaire, l’antisémitisme se banalise


Les samedis de mobilisation contre le passe sanitaire se poursuivent en France. (EPA)


Les manifestations contre le passe sanitaire sont marquées par l’apparition de plus en plus régulière de slogans antisémites. Un tournant inquiétant selon plusieurs associations.


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Afghanistan : « La France va encore être le pays européen à n’accueillir pratiquement personne », s’inquiète le Collectif pour une nation refuge


Un combattant taliban passe devant un salon de beauté vandalisé à Kaboul, le 18 août 2021. (WAKIL KOHSAR / AFP)


La membre du CNR Marie-Laure Malric dénonce la réticence d’Emmanuel Macron et de la France à accueillir plus de quelques centaines de réfugiés afghans, notamment des femmes, dont la vie est gravement menacée par l’arrivée des talibans au pouvoir. 


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Jair Bolsonaro demande la destitution du juge de la Cour suprême qui a ouvert une enquête contre lui



Le président brésilien est visé par une procédure pour diffusion de fausses informations sur le système de vote électronique.


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Le HCR rappelle que les besoins humanitaires en Afghanistan ne doivent pas être oubliés

Environ un demi-million d’Afghans sont devenus des déplacés internes du fait des violences durant la seule année 2021.   © HCR/Edris Lutfi


Ceci est un résumé des déclarations de la porte-parole du HCR Shabia Mantoo – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 13 août 2021 au Palais des Nations à Genève.


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En Centrafrique, le fléau systémique des violences sexuelles

Amina Tibati a été victime de violences sexuelles. Elle tient la photo de sa sœur de 36 ans, enceinte, tuée à coups de machette en 2017. PASCALE SERRA / LA MAISON DE LA MÉMOIRE


Alors que viol est devenu une véritable arme de guerre, des ONG viennent en aide aux victimes de ces agressions qui se multiplient lors des crises politiques et sécuritaires.


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Afghanistan : les femmes et le fils du commandant Massoud mènent la résistance aux talibans


Des Afghans manifestent dans les rues de Kaboul, jeudi 19 août, à l’occasion du 102ème anniversaire de l’indépendance du pays.
AFP


Passée l’onde de choc, ces Afghans sont bien décidés à s’opposer aux mollahs. Certains ont brandi le drapeau national dans les rues de Kaboul ce jeudi 19 août, jour du 102e anniversaire de l’indépendance du pays. De son côté, le fils du commandant Massoud tente d’organiser la résistance.


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Afghanistan : les évacuations se poursuivent dans le chaos à l’aéroport de Kaboul


Six jours après la prise de pouvoir par les Taliban, des milliers de personnes tentent toujours, samedi, de quitter l’Afghanistan par l’intermédiaire du pont aérien mis en place à l’aéroport de Kaboul.


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Communiqués de la LDH

Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

La police « guest-star » des JO: comment les médias ont préparé les esprits à la société ultrasécuritaire



Retour sur la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une presse qui s’est enlisée jusqu’au bout dans la louange sans recul des forces de l’ordre. Enquête en 7 actes et analyse d’Au Poste sur ce relais complaisant de la communication ministérielle. Où il est question d’Hollywood, de danse avec les flics et d’effet Téflon.



Vanessa Codaccioni : « Les détecteurs de mensonges sont en pleine expansion » !


Depuis plusieurs années, la chercheuse Vanessa Codaccioni enquête sur les dispositions d’exception qui grignotent peu à peu nos libertés publiques. Son dernier livre porte sur les détecteurs de mensonges. De plus en plus perfectionnés, adossés aux neurosciences, ils ont conquis 60 pays dans le monde. Dans plusieurs États, y compris en Europe, ils sont utilisés par la justice. Rencontre avec cette passionnée qui nous met en garde contre une société en recherche toujours plus grande d’une forme d’aveu, mais à quel prix ?

RD Congo : Deux activistes ayant critiqué l’état de siège ont été arrêtés



Les autorités devraient respecter les droits à la liberté d’expression et d’opinion, et mettre fin aux abus liés à l’état de siège.

Deux défenseurs des droits humains qui tenaient une conférence de presse pour critiquer l’état de siège dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo sont détenus sans inculpation depuis le 1er août 2024, a déclaré Human Rights Watch.

La misère au cœur de la douceur d’une ville de province



La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.

La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.

Merci Nicole

Fractures par Nicole François


Un grand merci à Nicole qui a maintenu avec courage et efficacité ce site en vie durant la quinzaine passée.

L’extrême droite slovaque provoque l’indignation des milieux culturels



La ministre slovaque de la culture, qui assume des idées offensivement d’extrême droite, a suscité une levée de boucliers. Ses décisions sont d’autant moins anecdotiques que des élections auront bientôt lieu en Allemagne comme en Autriche. Bratislava est désormais sur la ligne pro-Kremlin de Budapest.

Elle a un visage connu, au moins dans son pays : c’est une ancienne présentatrice de télévision. Mais en menant une politique agressivement nationaliste la ministre de la culture de Bratislava, Martina Simkovicova, a réussi à faire parler d’elle au-delà des frontières de la Slovaquie, désormais favorable à la Russie dans le conflit ukrainien. Comme sa voisine la Hongrie, qui se trouve sur la même ligne envers Moscou, la Slovaquie donne une idée de ce que ferait une extrêm- droite décomplexée si elle parvenait au pouvoir. Au sein de l’Union européenne.

L’intersyndicale de la PJJ appelle à une nouvelle grève le 29 août



Engagé le 14 août, le bras de fer entre les syndicats de la PJJ et leur direction nationale doit se poursuivre fin août par une nouvelle mobilisation. Au cœur du conflit, un plan d’économies qui prévoit le non-renouvellement de 500 postes de contractuels.

Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29. Un nouveau débrayage grâce auquel l’Intersyndicale de la profession – qui rassemble le SNPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ – espère mettre un coup de pression sur sa direction nationale pour la contraindre à renoncer à sa décision de ne pas renouveler 500 postes de contractuels après le 31 août prochain.

À Calais, de gros rochers empêchent des distributions de nourriture pour les migrants



Des blocs de pierre ont été disséminés par la mairie, lundi, sur un terrain de Calais où stationnent d’habitude les véhicules des associations de soutien aux migrants. « Une énième entrave à l’aide aux exilés », déplorent les humanitaires, alors qu’une centaine de personnes bénéficiaient, jusqu’ici et chaque jour, de leurs services dans cette zone.


« Agent orange » : le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes confirmé en appel


La procédure contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes avait été lancée en 2021 par Tran To Nga, une ancienne enseignante franco-vietnamienne âgée de 82 ans, exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique.

Dans un arrêt rendu jeudi 22 août, la cour d’appel de Paris a confirmé le caractère « irrecevable » de l’action menée devant la justice française contre Bayer-Monsanto et treize autres groupes agrochimiques qui ont fourni à l’armée américaine de l’« agent orange ». La procédure avait été lancée par Tran To Nga, une ancienne enseignante Franco-vietnamienne de 82 ans exposée en 1966 à ce défoliant ultratoxique. « Les demandes de Mme To Nga se heurtent à l’immunité de juridiction dont les sociétés (…) bénéficient », écrit la cour d’appel dans son arrêt.



Derrière le procès de l’« agent orange », le combat de jeunes asiodescendants

« C’est une association très bénéfique pour ses militants », souligne Léa Lo Van, jeune militante du collectif Vietnam Dioxine, en lutte pour obtenir des réparations pour les victimes de l’« agent orange », pendant la guerre du Vietnam. Depuis dix ans, le collectif Vietnam Dioxine accompagne Tran To Nga, Vietnamienne de 83 ans installée à Evry, dans son combat contre Monsanto-Bayer et treize autres entreprises de pétrochimie. Le procès qu’elle a intenté aux entreprises tente de démontrer que ces dernières ont livré à l’armée américaine un produit – l’« agent orange » – bien plus toxique que ce que la commande préconisait.

Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».

La Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires

La Ligue des Droits de l’Homme France porte plainte contre les membres du groupuscule « Furie française » (Toulouse-Haute-Garonne) et « Patria Albiges » (Albi -Tarn) pour « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence », après la placardisation d’affiches appelant à la « remigration », dans les rues de ces deux villes. L’action faisait suite à des rumeurs véhiculées quant à l’auteur de l’attaque au couteau survenue fin juillet en Angleterre.

« Pour que ces appels à la haine ne restent pas que des mots »

« Ces appels à la haine ne restent pas que des mots », la Ligue des droits de l’Homme porte plainte contre deux groupuscules identitaires (francetvinfo.fr)

Anciennement appelé « La Meute », Furie Française fait partie des collectifs d’extrême-droite ayant bénéficié de la dissolution de Génération Identitaire (GI), dont les membres ont adhéré à des structures plus ancrées localement.

Après le drame de Southport, comment l’extrême droite française s’empare du fait divers avec des affiches anti-immigration « European Lives Matter » (francetvinfo.fr)

Russie: « ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai ! »

« Nous n’apprenons rien de nos médias » : la colère des habitants russes évacués de la région de Koursk

Sur les réseaux sociaux, des Russes de la région de Koursk, en Russie, critiquent leur armée, après l’invasion des forces ukrainiennes.

L’opération ukrainienne en territoire russe entre dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk sur une trentaine de kilomètres. Kiev revendique la prise de plus de 1.250 km2 de territoire russe, dont 92 localités, depuis le lancement de son attaque le 6 août. L’armée russe affirme qu’elle a repoussé plusieurs tentatives d’attaques ce mardi. Mais la situation reste très instable.

Les autorités russes ont commencé à creuser des tranchées autour de la centrale nucléaire de Kourtchatov, à l’ouest de Koursk. Au moins 130.000 habitants ont été évacués des zones concernées par les combats. Parmi les réfugiés, certains critiquent l’impréparation de leur armée et l’absence de soutien de leurs autorités.

Il y a beaucoup de colère chez les habitants évacués en catastrophe des zones envahies par l’armée ukrainienne. Certains laissent même des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire tout ce qu’ils pensent de l’attitude des autorités locales. Comme cette habitante de Soudja : « Ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai. L’administration s’est enfuie, la police s’est enfuie, les pompiers se sont enfuis. Tout le monde s’est enfui et personne n’a été prévenu. »

Maria non plus ne croit pas la télévision qui répète que la situation est sous contrôle. Réfugiée à Koursk, partie en laissant tout derrière elle, elle essaie de savoir ce que sa maison est devenue : « Nous n’apprenons rien de nos médias. Nous regardons uniquement les chaînes YouTube et les TikTok des ukrainiens. Sans ça, nous ne saurions probablement rien du tout. »

Une chaîne de solidarité

Comme souvent, les Russes ne peuvent compter que sur la solidarité de la population, bien réelle, explique Youlia Zaytseva de la Croix Rouge de Koursk : « Chaque jour, une cinquantaine de personnes apportent leur aide bénévolement dans notre centre. Tout le monde essaie de venir aider après le travail. Oui, nous vivons dans une région transfrontalière et nous entendons souvent les sirènes ici. Les gens qui ont dû quitter leur domicile, c’est vraiment difficile. » 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-2359852?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-21&at_position=5

En Tunisie, sept jeunes sur dix envisagent d’émigrer

Face à la crise socio-économique, près de la moitié des Tunisiens souhaitent quitter leur pays, selon une récente enquête du réseau de recherche Arab Barometer. La situation est encore plus alarmante chez les jeunes, dont certains envisagent de partir clandestinement.

Les chiffres illustrent le profond malaise de la population tunisienne. Face à une économie en berne et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46 %) envisage de quitter son pays, révèle une étude du réseau de recherche Arab Barometer, publiée le 15 août. Ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute du dictateur Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels l’enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42 %), le Liban (38 %) et le Maroc (35 %) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71 % d’entre eux (contre 36 % pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques.

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-tunisie-sept-jeunes-sur-dix-envisagent-demigrer-

Médecins solidaires

Contre les déserts médicaux, soignons collectif !

A l’heure où la question de l’accès aux soins est source de préoccupation majeure des Français et où la pénurie de médecins généralistes devient de plus en plus prégnante en zone rurale, le principe est simple :

Au lieu de demander beaucoup à peu de médecins,

demandons peu à beaucoup de médecins.

Médecins Solidaires est une association de loi 1901 à but non lucratif co-fondée en 2022 par le Docteur Martial Jardel et l’association Bouge ton coQ ! qui a pour objet principal de redonner un accès aux soins de santé primaires aux populations en zones rurales sous-denses.

Organisation apolitique et asyndicale, Médecins Solidaires propose et défend une médecine générale de qualité, libre et accessible à tous. Elle s’appuie sur l’engagement d’un collectif national et intergénérationnel de médecins généralistes, autour d’une charte de dix valeurs communes défendant une médecine humaniste et de proximité.

Des généralistes donnent de leur temps pour combler le manque de médecins en secteur rural.

Chaque semaine, un médecin différent vient prendre le relais du précédent dans nos centres médicaux. Ainsi, la présence médicale est continue et les patients retrouvent un accès aux soins pérenne dans les déserts médicaux. Nous venons en aide aux patients mais aussi aux nombreux médecins de famille de ces territoires qui portent une lourde charge, et pour qui la création de ces centres sont un soutien indispensable.

« Nous croyons qu’une aventure humaine et collective peut avoir une portée considérable. Les bonnes volontés ne manquent pas chez les médecins, nous voulons les rassembler, les associer et les fédérer en une communauté pour démultiplier leur impact.« 

Voir le documentaire « Prête-moi ton docteur »

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/5836638-prete-moi-ton-docteur.html

Crise dans les hôpitaux

Marine Loty, présidente du syndicat des internes des hôpitaux de Paris et Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France:

À l’hôpital, les étés se suivent et se ressemblent. Des services d’urgence contraints de fermer la nuit, une nouvelle fois en Mayenne, en Vendée, dans la Sarthe, à Carpentras ou encore Sarlat. Quand d’autres, beaucoup d’autres, instaurent désormais le filtrage de l’accès par le SAMU. Confronté à une « saturation des capacités d’hospitalisation », l’hôpital Nord Franche-Comté en Territoire de Belfort a activé le plan blanc afin de mobiliser des moyens et effectifs supplémentaires. 

Notre système hospitalier semble devoir s’habituer à une crise désormais permanente alors que d’autres nuages s’amoncèlent à l’horizon, 1.500 internes de moins à la rentrée.

« Entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville »

« Nous avons une situation très contrastée et hétérogène en fonction des territoires », assure Arnaud Robinet,  président de la Fédération hospitalière de France et maire de Reims. « La mère des batailles, ce sont les ressources humaines. Nous avons un déficit en termes de personnel, d’agents hospitaliers. », dit-il. Selon lui, les hôpitaux publics doivent aussi compenser l’été les fermetures des services du secteur privé et de la médecine de ville. « Des études ont montré que le nombre de passages aux urgences a doublé en 20 ans », assure-t-il. « On estime qu’entre 15 et 20% des passages aux urgences pourraient être pris par la médecine de ville. » Une des solutions reste, selon lui : une meilleure régulation auprès du SAMU.

« On se retrouve avec la détresse des patients »

« On se retrouve avec la détresse des patients », assure Marine Loty. Selon elle, les internes sont « devenus indispensables plus qu’en formation dans les services. » « On représente 40% du personnel médical, ce qui est relativement non négligeable. On se retrouve à devoir gérer les problématiques des patients alors que parfois, on est jeune semestre », dit-elle.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-20-aout-2024-5689032?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-08-20&at_position=1

Athlètes réfugiés

Si les JO de Paris ont permis de braquer le projecteur et d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation difficile des sportifs réfugiés, il reste beaucoup à faire pour faire évoluer les mentalités vers plus d’empathie pour le sort dramatique des migrants et réfugiés qui sont souvent refoulés violemment, enfermés dans des centres de rétention aux conditions de détention inhumaines et renvoyés dans leur pays où ils risquent la mort et affrontent des situations atroces.

Le 26 juillet 2024, le deuxième bateau (après celui de la Grèce) à défiler sur la Seine, lors de la mémorable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, était celui de la délégation des 37 athlètes réfugiés.

Ces 24 hommes et 13 femmes ont représenté les plus de 120 millions de personnes réfugiées dans le monde, qui vivent dans des conditions souvent dramatiques et sont nombreuses à trouver la mort sur les routes de l’exil, en particulier aux portes de l’Europe.

Ils représentaient chacun leurs pays d’accueil (Allemagne, Autriche, Canada, Espagne, États-Unis, France, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse), concourant dans 12 sports différents : athlétisme, badminton, boxe, breaking, canoë, cyclisme, haltérophilie, judo, lutte, natation, tir et taekwondo. Ces athlètes défilent sous bannière neutre et, en cas de médaille d’or, c’est l’hymne olympique qui doit être joué.

Le CIO fait valoir que « dans cette équipe, les jeunes déplacés reconstruisent leur vie ». Grâce au sport et à l’esprit olympique, ils retrouvent « un sentiment d’appartenance, développent des compétences de vie et façonnent leur propre avenir ». Le soutien du CIO à l’équipe olympique des réfugiés se traduit par un appui financier et logistique tout au long de l’année des JO. Un financement de 6 millions de dollars est alloué, depuis 2016, aux bourses d’études destinées aux athlètes réfugiés. De plus, la Fondation olympique pour les réfugiés (ORF), créée en collaboration avec le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a mis en place un programme d’aide et de soutien aux sportifs réfugiés, qui touche 132 600 jeunes, dans 11 pays et sur cinq continents.

https://theconversation.com/la-delegation-des-athletes-refugies-aux-jo-miroir-dun-monde-fracture-236958?

https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/lequipe-olympique-des-refugies-representera-plus-de-100-millions

Selon le HCR, le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde était d’environ 114 millions en septembre 2023.

« Nous vous accueillons toutes et tous à bras ouverts. Vous êtes une richesse pour la communauté olympique et pour nos sociétés. En participant aux Jeux Olympiques, vous témoignerez des qualités humaines de résilience et d’excellence. Vous enverrez ainsi un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déracinées à travers le monde. Dans le même temps, vous sensibiliserez des milliards de personnes dans le monde à l’ampleur de la crise des réfugiés. C’est pourquoi j’encourage tout un chacun, partout dans le monde, à se joindre à nous pour vous encourager, vous, l’équipe olympique des réfugiés du CIO », a déclaré le président du CIO.

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Loin de la fête

La LDH reste particulièrement vigilante concernant d’éventuelles remises à la rue en cette fin de JO: le NETTOYAGE SOCIAL est indigne de la France et des valeurs qu’elle proclame.

Malgré la création de 216 places d’hébergement pérennes dans la capitale, la quinzaine olympique s’est révélée synonyme de complications, de déplacements contraints et de solitude accrue pour les plus précaires.

A quelques minutes de marche de l’éphémère parc des Nations, lieu emblématique de célébration des Jeux olympiques (JO), une file d’attente qui n’a, elle, rien de temporaire, s’allonge, avenue de la Porte-de-La-Villette, dans le 19e arrondissement parisien, plusieurs centaines de personnes en situation de très grande précarité attendent un repas chaud.

« Regardez-nous, regardez comme la France est belle et propre, souffle Issam (un prénom d’emprunt). Il y a la France des JO, la France des touristes, et puis tout autour, il y a ce qu’on préfère ne pas voir, des gens comme moi pour qui rien ne bouge. » Ou presque rien : depuis un an qu’il vit à la rue, expulsé d’un foyer, cet homme de 46 ans, venu d’Algérie, n’avait jamais vécu autant de contrôles policiers. « Paris fait la fête, mais moi, je me sens encore plus regardé d’en haut. Je suis celui qui fait peur », déplore-t-il.

JO 2024 : le Paris des « invisibles » si près et si loin de la fête (lemonde.fr)

https://utopia56.org/les-jo-ce-nest-pas-la-fete-pour-tout-le-monde/

Augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans

En 4 ans, le nombre de détenus a augmenté d’un tiers. Face à cette situation indigne d’un Etat de droits, la LDH réitère sa demande au gouvernement de la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.

 Alors que les prisons françaises sont inhumaines, fabriquent de l’exclusion sociale et échouent à prévenir la récidive, un nouveau record absolu a été battu au 1er juillet, pour le neuvième mois consécutif, avec 78 509 personnes incarcérées.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore

La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore – Libération (liberation.fr)

La défense des droits passe aussi par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous:

https://www.ldh-france.org/sujet/cine-theatre-a-voir/

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