
Avocats menacés par l’ultra-droite

Le président, qui avait axé sa campagne sur la lutte contre l’immigration, a promis d’expulser des millions de personnes en situation illégale. Face à cette menace, certains secteurs appellent à une journée sans travail.
Montrer l’importance de la contribution des immigrés à la vie économique et culturelle du pays. Le lundi 3 février pourrait bien être une journée particulière pour certains clients de magasins ou de restaurants aux États-Unis. Les défenseurs des droits des immigrés appellent les commerçants du pays à cesser le travail pour protester contre la politique migratoire du président américain lors de cette journée spéciale surnommée « A Day Without Immigrants », « un jour sans les immigrés ».
La colère redouble en Serbie. D’abord porté par les étudiants, le mouvement s’étend à toute la Serbie, alors que de nombreuses professions sont entrées en grève générale. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.
Des dizaines de milliers d’étudiants et de citoyens serbes, qui manifestent depuis des mois contre la corruption, sont réunis samedi à Novi Sad, là où est né l’immense mouvement de contestation qui secoue la Serbie depuis un effondrement meurtrier survenu dans cette ville il y a trois mois jour pour jour.
Les manifestants sont arrivés à Novi Sad, 2e ville de Serbie, à pied, à vélo ou en voiture. Drapeaux à la main, scandant des slogans contre la corruption, ils ont bloqué les trois principaux ponts qui enjambent le Danube à partir de 15H00 (14H00 GMT),avant de converger en début de soirée vers le principal pont de la ville où ils vont passer la nuit.
La justice a ordonné jeudi à une commune de l’Isère de ne plus utiliser le logiciel de vidéosurveillance Briefcam, qui permet la reconnaissance faciale.
Me Julie Moulin est avocate et responsable de la permanence dédiée au droit des étrangers au barreau de Montpellier. Le Poing a discuté avec elle pour décrypter la circulaire prise le 23 janvier par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui vise à durcir les critères de régularisation pour les personnes sans-papiers. Entretien.
La travailleuse humanitaire et militante de la société civile Pakhshan Azizi, issue de la minorité ethnique kurde opprimée d’Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En juillet 2024, elle a été condamnée à mort uniquement en lien avec ses activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains, qui ont notamment consisté à aider des femmes et des enfants déplacés dans le nord-est de la Syrie. Ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont jamais fait l’objet d’investigations.
Depuis le début de l’année, l’espace multimédia (situé à la médiathèque É. Chartier) est habilité par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) au titre des « Aidants Connect ».
Ce dispositif permet aux particuliers de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et totalement gratuit afin d’effectuer des démarches administratives* sur Internet en tout sécurité avec l’aide d’un agent municipal, accrédité « Aidant Connect ». Cette accréditations lui donne également la possibilité de « faire pour le compte de », c’est à dire de réaliser les démarches pour vous, sur place ou même à distance, avec votre accord donné par la signature d’un mandat. « Aidants Connect », c’est la garantie d’un accompagnement humain, sécurisé et confidentiel pour toutes les personnes qui le souhaitent.
RENDEZ-VOUS À L’ESPACE MULTIMÉDIA (MÉDIATHÈQUE ÉLIANE CHARTIER) DE 14H À 17H LES MARDIS, MERCREDIS, JEUDIS ET VENDREDIS. SERVICE GRATUIT & SANS RENDEZ-VOUS PLUS D’INFOS AU 03 25 71 63 45.
ESPACE MULTIMEDIA
25 bis avenue Roger Salengro
10600 La Chapelle Saint-Luc
03.25.71.63.45
cyberbase.buisson@la-chapelle-st-luc.eu
Du 1er février au 3 novembre
Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré ( https://desarmerbollore.net/appel ). Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence financière et médiatique. Elles appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs et infastructures dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite. L’exemple d’Elon Musk, et désormais de ses confères patrons de la tech, montre à quel point quelques milliardaires peuvent peser de tout leur poids, aux Etats-Unis et jusqu’en Rurope, dans l’avènement d’un ordre mondial réactionnaire et fascisant. L’actualité offre ainsi un sinistre miroir et la campagne pour désarmer l’empire Bolloré relève ici chaque jour un peu plus de l’urgence.
Du 29 janvier au 2 février 2025, cette coalition d’organisations appelle dans tout le pays à des journées d’actions contre l’empire Bolloré et ses infrastructures : énergies fossiles avec Bolloré Energy, agro-industrie coloniale et écocidaire avec la Socfin socapalm, conseil et publicité avec Havas, extractivisme avec Blue Systems, surveillance et contrôle avec EASIER, IER ou Automatic systems, et de plus en plus de médias et maisons d’éditions à travers le groupe Hachette. L’appel à ces journées d’actions met ainsi en avant le caractère aussi glaçant qu’absolument cohérent du projet industriel, financier et politique du groupe Bolloré. Pendant des mois nous avons analyser comment son empire se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient.
Ces journées d’actions font suite à une première série de mobilisation en décembre à l’initiative d’une centaine de libraires dénonçant l’emprise du groupe Bolloré dans le monde de l’édition (https://desarmerbollore.net/news/actions-decentralisees-du-29-janvier-au-3-fevrier-2025#user-content-fn-1 ) ainsi qu’à l’intrusion de centaines de milliers de marque-pages invitant à boycotter Hachette/Bolloré dans les livres du groupe (https://desarmerbollore.net/news/operation-marque-pages. ) Du 29 janvier au 2 février 2025, des mobilisations publiques sont d’ores et déjà annoncées à Grenoble, Reims, Lyon, Poitiers, Clermont-Ferrand, Oyonnax, Marseille, Paris dans le Finistère ou en Aragon (détails ci-dessous). D’autres rendez-vous nous parviennent chaque jour, sans compter les actions surprises. Les journalistes qui souhaitent avoir plus d’infos sur certaines mobilisations et les couvrir peuvent nous joindre sur le tel presse.
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LISTES DES ACTIONS PUBLIQUES :
Grenoble : mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres)
Aragon : mercredi 29 janvier 2025 à Aragon (devant le centre culturel)
Reims : jeudi 30 janvier à midi (devant la fac de lettre)
Lyon : samedi 1er février à 15h30 (Place Guichard)
Chasseneuil-du-Poitou : samedi 1er février à 14h30 (Zone commerciale du Futuroscope – 86)
Besançon : samedi 1 février à 14h30 (Place Pasteur)
Reims : samedi 1er février après-midi (au centre démocratique kurde)
Clermont-Ferrand : samedi 1 février de 14 à 19h
Oyonnax : samedi 1er février 2025 (devant le local du Progrès, rue Anatole France
Marseille : dimanche 2 février de 12h à 18h (La Plaine)
Finistère : dimanche 2 février 14h en Bretagne (lieu communiqué au dernier moment)
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POUR SUIVRE LES MOBILISATIONS :
CARTE DES ACTIONS – Une carte des mobilisations qui sera alimenté en temps réel tout le long des jours de mobilisation se trouve ici https://desarmerbollore.gogocarto.fr/map#/carte/@45.60,1.98,6z?cat=all
SITE – L’ensemble des appels à ces mobilisations, la carte des infrastructures de l’empire Bolloré, des analyses et retours d’enquêtes, ainsi que des comptes-rendus texte photos, vidéos des mobilisations sont disponibles sur le site de la campagne : https://desarmerbollore.net
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Contact presse Soulèvements de la terre : 06 29 98 45 22 (téléphone ou signal)
Compte insta de la campagne : @campagnebollore
Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VIII, spécialiste de l’histoire des mouvements sociaux aux XX et XXIèmes siècles, Danielle Tartakowsky fait paraître en 2024 Les syndicats en leurs murs : Bourses du Travail, maisons du peuple, maisons des syndicats. De 1887 à nos jours, ces bâtiments, dont une quarantaine sont classés monuments historiques ou répertoriés à l’Inventaire du patrimoine, sont à la confluence de l’histoire sociale, politique, architecturale et urbanistique, et souvent remis en cause. C’est sur cette histoire toujours sensible que portera la conférence de Danielle Tartakowsky.
La commission mixte paritaire s’est accordée autour d’une diminution de crédits pour l’Aide médicale de l’Etat, ce vendredi 31 janvier. Un collectif de professionnels de la santé dénonce toute restriction à ce droit essentiel.
Fruit de deux ans de spectacle et de surenchère politique, cette loi bafoue l’ensemble des droits fondamentaux des personnes exilées. Un an après, Bruno Retailleau abroge la circulaire « Valls » et annonce qu’il veut s’attaquer à l’Aide médicale d’État et abolir le droit du sol à Mayotte. Nos associations, collectifs de personnes exilées, collectivités accueillantes et syndicats, continuent d’appeler à l’abrogation de la loi, et s’opposent à toute nouvelle atteinte aux droits humains, déjà réduits à peau de chagrin.
Mayotte, dans l’archipel des Comores. Entre Madagascar et la côte africaine. Un département français, 320 000 habitants officiellement. Mais combien d’exclus, de sans-papiers ? Leur présence est encore moins cachée, depuis le passage du cyclone Chido mi-décembre. Les arbres déracinés ont laissé apparaître l’étendue des bidonvilles. Grand reportage.
La reprise des combats dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) suscite une vive inquiétude quant à la sécurité des populations civiles. Des milliers de personnes fuient la région, notamment la ville de Goma, théâtre d’intenses affrontements. Nous appelons à une protection urgente des populations civiles et un accès humanitaire sans entrave.
Après plusieurs jours d’affrontements, le calme précaire règne à Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo. Le président a promis une « riposte vigoureuse » contre les rebelles du M23, qui contrôlent, avec leurs soutiens rwandais, largement la ville. Un sommet extraordinaire doit s’ouvrir à Harare, au Zimbabwe, sur la situation dans l’est de la RD Congo.
Dans l’est de la République démocratique du Congo, à Goma, les hôpitaux font état de plus de 1 000 blessés civils dans les combats des derniers jours entre le M23 soutenu par le Rwanda et l’armée congolaise et ses alliés. La plupart de ces derniers ont des blessures par balles et éclats d’obus, submergeant les hôpitaux de la capitale provinciale.
« Plus de 1000 blessés en six jours à Goma, les hôpitaux sont débordés », titre Actualité.cd, qui précise que la majorité des victimes sont des « civils touchés par des tirs de balles et des explosions d’artillerie lourde ». Le site d’information congolais a interrogé Bruno Lemarquis, le coordonnateur des Nations unies en RDC, selon lequel « le manque de médicaments, d’équipements et de personnel soignant met en péril la prise en charge des blessés et augmente le risque de pertes humaines ». « Les infrastructures médicales de Goma », poursuit Actualité.cd, « infrastructures déjà fragilisées par des années de conflit, peinent à absorber l’afflux de patients.
En République démocratique du Congo, les membres du groupe M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de nombreux quartiers de Goma cette semaine. Face à cette situation jugée préoccupante, la Communauté de développement de l’Afrique australe se réunit ce vendredi 31 janvier, à Harare au Zimbabwe. Ces affrontements s’accompagnent d’une guerre informationnelle sur les réseaux sociaux. Les infox se multiplient notamment à propos de l’implication de puissances étrangères dans le conflit.
Alors que la situation sécuritaire se dégrade à Goma, que des journalistes ne sont plus en mesure d’y travailler, que les médias sont contraints au silence et les populations n’ont plus un accès stable au réseau internet et à l’électricité, Reporters sans frontières (RSF) alerte la communauté internationale et appelle les parties au conflit à respecter et protéger le droit à l’information.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête, après des commentaires postés sur le site d’extrême Riposte Laïque, menaçant la présidente du tribunal correctionnel et Paris et les deux représentants du ministère public qui ont requis contre le parti et Marine Le Pen.
«Une balle de 9mm dans la nuque». Le parquet de Paris a ouvert une enquête après des menaces de mort à l’encontre de la présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, et deux représentants du ministère public, au procès des assistants fictifs du RN, révèle l’agence de presse Reuters.
Mercredi 22 janvier, des gendarmes en service sont entrés dans l’enceinte du collège du collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz pour interpeller une élève de troisième, scolarisée au sein de l’établissement.
La famille de cette élève a fui le Burkina-Faso suite au dernier coup d’État et son père est actuellement emprisonné. La jeune fille a été isolée de ses camarades à la récréation avant d’être exfiltrée du collège par les gendarmes. Elle a ensuite été conduite immédiatement avec son frère et sa mère à la frontière belge.
Une élève de 14 ans, originaire du Burkina Faso, a été arrêtée pendant ses cours au collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz, avant d’être reconduite à la frontière belge avec sa famille. Elisabeth Borne s’est exprimée à ce sujet. Plusieurs organisations appellent à un nouveau rassemblement jeudi devant la préfecture.
Une analyse détaillée du discours d’investiture prononcé par Donald Trump le 20 janvier dernier permet de mettre en évidence les points saillants de sa rhétorique, à la fois triomphaliste et teintée d’autoritarisme assumé, et d’y voir plus clair dans le programme qu’il entend mettre en œuvre – ce qui ne sera pas aisé tant le pays qui l’a élu de justesse est profondément divisé.
L’accès à Medicaid, destiné aux foyers les plus pauvres, a été provisoirement bloqué dans plusieurs Etats mardi 28 janvier, semant la confusion dans le pays. Une fronde politique et judiciaire a rapidement été lancée et la mesure suspendue.
Ces derniers jours, le président Trump a annulé certaines des petites restrictions que l’administration Biden avait imposées à Israël, s’attirant les louanges de l’extrême droite israélienne.
Cette nouvelle appellation fait suite aux décrets signés par le président américain Donald Trump depuis son retour au pouvoir.
Il n’aura pas fallu longtemps à Google pour obtempérer. Sous l’influence des décrets récemment signés par Donald Trump, le Golfe du Mexique va devenir le Golfe d’Amérique sur son service de cartographie Google Maps aux États-Unis, et le Denali, plus haut sommet d’Amérique du Nord, sera rebaptisé Mont McKinley.
En dépit de nombreuses interpellations, la situation de la protection de l’enfance « se dégrade », alerte Claire Hédon. La cheffe de l’autorité indépendante présente plus d’une trentaine de recommandations, notamment sur le plan financier ou de la prévention. Et fixe un délai à l’Etat pour y répondre.
Accroître le soutien financier aux départements, recruter davantage d’assistants sociaux en milieu scolaire, renforcer les moyens de la justice : la défenseure des droits interpelle l’Etat, dans une décision qui sera publiée jeudi 30 janvier, et le presse d’agir face aux « lourdes défaillances » observées dans la protection de l’enfance.
Le Premier ministre François Bayrou a affirmé que la France s’approchait d’un « sentiment de submersion » migratoire. Devant le tollé provoqué par ces mots, il a affirmé qu’il parlait de Mayotte et de certains autres départements français.
Le Premier ministre a évoqué lundi soir sur LCI « un sentiment de submersion » face à l’immigration et prôné une intégration par le travail à la condition que « nous sachions garantir l’ordre ».
Par La Cimade
Communiqué commun: Fruit de deux ans de spectacle et de surenchère politique, cette loi bafoue l’ensemble des droits fondamentaux des personnes exilées. Un an après, Bruno Retailleau abroge la circulaire «Valls» et annonce qu’il veut s’attaquer à l’Aide médicale d’État et abolir le droit du sol à Mayotte.
La circulaire Retailleau, diffusée aux préfets et appliquée depuis ce vendredi 24 janvier 2025 et qui remplace la circulaire Valls (2012), dans l’indifférence quasi-générale, va avoir un impact sur des milliers de personnes en France, et en particulier des femmes et des mères.
Il y a, en France, des milliers de femmes sans-papiers, sans-papiers parce que les critères de régularisation ne leur permettent pas d’y avoir accès. Leur nombre est impossible à définir précisément, mais elles seraient un minimum de 205 000 (chiffre des femmes bénéficiaires de l’AME, en 2023). Le seul espoir était, pour beaucoup d’entre elles, notamment celles qui ont des enfants, après plusieurs années de calvaire, de demander un titre de séjour « vie privée et familiale ».
Des avocates, soutenues par des syndicats, ont saisi en urgence le tribunal administratif de Nantes pour faire annuler les refus de 16 visas de journalistes afghans exilés par le ministère de l’Intérieur. Ils cherchent l’asile en France.
Par bahareh akrami, illustratrice
Dans son interview à LCI lundi 27 janvier au soir, le Premier ministre a pris des accents d’extrême-droite sur l’immigration. Bruno Retailleau applaudit, Yaël Braun-Pivet grince.
Et si on jouait un peu ce mardi matin ? Le jeu est simple et consiste à deviner qui, de François Bayrou ou Marine Le Pen, a prononcé la phrase suivante : «Les apports étrangers sont positifs pour un peuple à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion.» Pas facile, n’est-ce pas ?
Interrogé par le socialiste Boris Vallaud, qui lui a reproché d’utiliser les mots de l’extrême-droite, le Premier ministre a assuré mardi dans l’hémicycle qu’il s’agissait du mot « le plus adapté » à la situation vécue notamment par les Mahorais.
« L’immigration n’est pas le problème de la France. Ce sont les problèmes de la France qui font que l’immigration est désormais une impasse, parce qu’il n’y a pas d’intégration, comme nous le voulons, par le travail, par la langue et par les principes. »
En divisant le projet de loi « fin de vie », François Bayrou veut accélérer l’adoption du projet de loi sur les soins palliatifs qui fait consensus, mais voue l’autre projet sur l’aide à mourir à un rejet presque certain, tant ses détracteurs sont nombreux au Parlement.
Un nouveau chantier en vue. Le projet de loi « fin de vie », présenté par le gouvernement de Gabriel Attal, a subi comme bien d’autres textes un coup d’arrêt brutal lorsque Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale le 9 juin dernier. Passé sous silence durant le court passage à Matignon de Michel Barnier, il vient de refaire surface. Mais sous une autre forme.
En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.
La parole d’un Premier ministre ne peut être la même que celle d’un chef de parti. Invité lundi soir de LCI, François Bayrou a porté un très mauvais coup à l’institution judiciaire en affirmant que le procès des assistants d’eurodéputés, qui vise le Rassemblement national et qui fait peser un risque d’inéligibilité sur Marine Le Pen, repose, comme celui qui a auparavant concerné l’UDF et le Modem, sur «une accusation injuste». Cette prise de position du chef du gouvernement, pas nouvelle chez lui, n’est pas à la hauteur de l’éminente fonction qu’il occupe désormais.
En 2024, l’agence de l’immigration et des douanes américaines a organisé la déportation de plus de 270 000 migrants par voie aérienne. Le président Donald Trump souhaite multiplier ce chiffre par quatre, à un million d’expulsions annuelles. Ces expulsions sont organisées depuis quatre aéroports, dont celui de Harlingen au Texas.
Plus de 4 000 personnes ont été expulsées des États-Unis vers le Mexique par le gouvernement américain depuis l’investiture de Donald Trump, il y a une semaine. C’est la présidente mexicaine qui l’a annoncé, en précisant que la majorité de ces migrants sont originaires du Mexique.
Malgré l’opposition catégorique de la Jordanie et l’Egypte, le président américain a réitéré lundi sa volonté de voir les Palestiniens de la bande de Gaza quitter l’enclave, et indiqué qu’il recevrait «très bientôt» le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Peu importe l’histoire, le point de vue des pays concernés ou le souhait des principaux intéressés : Donald Trump persiste à vouloir relocaliser les habitants de Gaza en dehors de l’enclave dévastée par plus de quinze mois de guerre. Deux jours après avoir évoqué un plan visant à «faire le ménage» à Gaza, le président américain a réitéré lundi 27 janvier sa volonté de voir les Palestiniens de l’enclave vivre «sans violence» dans des zones «plus confortables». Sous-entendu, ailleurs, comme le réclament les alliés d’extrême droite du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Selon le gouvernement du Hamas, 300 000 déplacés sont rentrés lundi dans le nord du territoire. Des retours qui se poursuivent mardi.
C’est une véritable marée humaine. Depuis 24h, les déplacés de Gaza peuvent rentrer chez eux dans le Nord(Nouvelle fenêtre). Toute la journée du lundi 27 janvier, une file ininterrompue de charrettes et de piétons surchargés de bagages avec des matelas, des sacs sur le dos, ont emprunté la route littorale. Ils sont des centaines de milliers à avoir retrouvé ce qu’il reste de leurs maisons, ainsi que les voisins et les amis qui ont survécu.
L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a permis à certains Gazaouis de retourner chez eux. A leur arrivée, beaucoup ont constaté les dégâts causés par la guerre.
Soins prénataux limités ; accouchements dangereux ; nouveau-nés exposés à des conditions fatales.
Le blocus de Gaza imposé par le gouvernement israélien et ses attaques contre les établissements de santé depuis le début des hostilités en octobre 2023 ont engendré des dangers graves et parfois mortels pour les femmes et les filles enceintes durant leur grossesse, lors de l’accouchement et par la suite, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.
Nos sources : ces informations sont collectées et compilées par une militante anticolonialiste israélienne, et reprises en Israël par des sites contre l’occupation et par des médias palestiniens. En raison des circonstances actuelles, les sources pour ce rapport sont un petit peu plus limitées qu’auparavant, mais les voici : l’Autorité palestinienne de la santé pour la Cisjordanie ; le Croissant Rouge ; l’Office des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) ; WAFA.
La domination sexuelle sous-tend la domination coloniale. La conquête de la terre convoitée et l’asservissement des corps dominés sont connexes et concomitants. La question sexuelle dans la colonisation israélienne des territoires palestiniens est pourtant peu observée, sinon admise.
Julia Sebutinde, présidente en exercice de la Cour internationale de Justice (CIJ) depuis la démission de Nawaf Salam, désigné Premier ministre du Liban, a été accusée d’avoir plagié certaines parties de son argumentaire pour défendre son opinion dissidente dans l’avis consultatif rendu par la Cour sur l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
Le Médiacritiques n°53 sortira de l’imprimerie le 10 février. À commander dès maintenant sur notre site ou à retrouver en librairie. Et surtout, abonnez-vous !
Dans le conflit israélo-palestinien tel qu’il est évoqué dans les médias français, les mots sont utilisés non pas pour caractériser une situation complexe mais pour disqualifier l’adversaire idéologique. Mais quels présupposés et quelle vision idéologique se cachent derrière l’usage de ces mots ?