« L’été va être chaud » : près de Boulogne-sur-Mer, un collectif citoyen au chevet des migrants « chassés de tous les côtés »



Mobilisés depuis l’apparition de campements près de chez eux, à Wimereux, des habitants du littoral se sont donné pour mission de « fournir du répit » aux exilés qui sont de plus en plus nombreux à tenter de traverser la Manche vers l’Angleterre.

Au milieu des dunes, les policiers guettent. Il n’est pas encore 5 heures du matin, ce jeudi 19 juin, mais les fourgons bleu marine ont déjà effectué plusieurs rotations. Le soleil se lève dans un ciel sans nuages, le vent souffle à peine et la mer est calme. « Les conditions idéales pour tenter un passage vers l’Angleterre », grince l’un des agents. Avec ses nombreux recoins, ses épais buissons et ses longs sentiers, l’endroit est propice aux départs de migrants sur des bateaux gonflables à moteur, dans l’espoir de traverser la Manche.



Vous êtes persécuté·e ? Prouvez-le !


Alors que la figure de l’immigré fait office de bouc émissaire dans les médias et dans les discours politiques, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) vient d’ouvrir une annexe à Toulouse, à l’automne 2024. L’occasion de se rendre dans une de ces audiences pour observer comment sont reçues les personnes qui ont fui leur pays pour demander l’asile en France.

« On est passé très près de la catastrophe » : un centre d’accueil pour réfugiés incendié, un suspect en détention provisoire



Un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, situé à Langeac en Haute-Loire, a pris feu vendredi 30 mai. Une dizaine de blessés sont à déplorer. La piste criminelle est privilégiée. Un homme, suspecté d’avoir mis le feu, a été placé en détention provisoire.

Victoire pour les droits fondamentaux : une disposition liberticide de la « loi Darmanin » jugée contraire à la constitution




Les associations à l’origine de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) visant l’article L. 523-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), issu de la loi du 26 janvier 2024, saluent avec force la décision rendue ce 23 mai 2025 par le Conseil constitutionnel [1].

Le Conseil déclare contraires à la Constitution les dispositions permettant le placement en rétention administrative de demandeurs ou demandeuses d’asile – alors même qu’aucune procédure d’expulsion n’est engagée à leur encontre – soit en raison d’une prétendue menace pour l’ordre public, soit au motif d’un soi-disant « risque de fuite ».

Cette censure marque une victoire importante pour les libertés fondamentales et notamment pour la protection de la liberté individuelle, garantie par l’article 66 de la Constitution. Elle vient confirmer ce que nous dénonçons depuis l’adoption de cette mesure : il n’est pas acceptable, dans un État de droit, de priver de liberté une personne en quête d’une protection sur le fondement aussi vague et arbitraire qu’une « menace pour l’ordre public ».

Le Conseil constitutionnel rappelle ainsi que les atteintes à la liberté individuelle doivent être strictement nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif poursuivi. Or, les dispositions censurées ne répondaient manifestement pas à ces exigences.

Rappelons que cette disposition avait été introduite par un amendement du gouvernement lui-même, lors de l’examen du projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » devant le Sénat. Sa censure constitue donc un camouflet pour le gouvernement, qui porte la responsabilité d’avoir voulu faire inscrire dans le droit commun une mesure manifestement attentatoire aux droits fondamentaux.

C’est également un désaveu clair du recours incessant à la notion de « menace pour l’ordre public » pour motiver des mesures coercitives à l’égard des personnes étrangères.

Les associations requérantes resteront pleinement mobilisées pour faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité ou leur statut administratif, et pour s’opposer à toutes les formes de criminalisation de l’asile.

27 mai 2025

Les associations requérantes signataires :

Groupe d’information et de soutien des immigré·es (GISTI)

Syndicat des avocats de France (SAF)

Association de défense des droits des étrangers (ADDE)

Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s (FASTI)

Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les personnes Étrangères (Anafé)

Ligue des droits de l’Homme (LDH)

La Cimade

France : le Conseil d’État enjoint le gouvernement à prendre en charge les frais de transport de tous les demandeurs d’asile



Dans une décision du 6 mai, le Conseil d’État a enjoint le Premier ministre d’assurer la prise en charge des frais de transports pour les convocations à l’Ofpra et à la CNDA des demandeurs d’asile non hébergés par les autorités. Actuellement, 25% de personnes ne sont pas prises en charge dans le dispositif national d’accueil et doivent donc payer à leur frais pour leurs rendez-vous administratifs. Une mesure jugée contraire au principe d’égalité de traitement.

La délinquance dans la peau

Chroniques d’audience




Toulouse, chambre des comparutions immédiates, janvier 2025.

Vasil B., né il y a 40 ans en Géorgie, comparaît pour avoir presque volé un manteau et une roue.

France : les associations s’inquiètent de la suppression de 6 500 places d’hébergement pour demandeurs d’asile



En France, la crainte des associations qui accompagnent les demandeurs d’asile s’est confirmée jeudi 6 février. Le budget 2025, adopté par le Parlement, prévoit la suppression de 6 500 places d’hébergement pour les personnes en attente d’une protection. Une coupe budgétaire qui risque de gonfler encore davantage le nombre de migrants à la rue et qui aura des répercussions économiques dans l’hébergement d’urgence classique.



Communiqué – France terre d’asile alerte sur les conséquences dramatiques de la réduction du nombre de places d’hébergement pour les demandeurs d’asile


France terre d’asile exprime sa vive inquiétude face à l’adoption par le Parlement de la loi de finances 2025 avalisant la proposition du gouvernement de supprimer 6 500 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile. Cette décision, qui risque de conduire 6 500 demandeurs d’asile au sans-abrisme alors que 40 000 à 70 000 personnes en demande d’asile n’ont toujours pas accès à un hébergement adapté en France, est incompréhensible.





Trois ans après la promulgation de la loi du 7 février 2022, dite « Loi Taquet », et pour la troisième année consécutive, le collectif Cause Majeur ! a mesuré son effectivité pour les jeunes majeur·e·s en lançant une consultation dans son réseau. Les deux premiers questionnaires diffusés en 2023 et 2024 avaient permis de dresser un bilan en demi-teinte, faisant état de nombreuses disparités territoriales et d’importantes marges de progressions. Pire, en cette troisième année de promulgation de la loi, Cause Majeur ! s’inquiète face à certaines régressions constatées et alerte sur la non-application de cette loi : des difficultés demeurent pour de trop nombreux·ses jeunes, encore victimes de sorties sèches et imposées.

La France est l’un des pays développés qui accueille le moins



« Submersion » migratoire : quelle est la réalité des chiffres de l’immigration en France ?


Le Premier ministre François Bayrou a affirmé que la France s’approchait d’un « sentiment de submersion » migratoire. Devant le tollé provoqué par ces mots, il a affirmé qu’il parlait de Mayotte et de certains autres départements français.

C’est la première grosse polémique de François Bayrou depuis qu’il a été nommé au poste de Premier ministre. Il s’est attiré les foudres de la gauche et des défenseurs des droits des migrants en affirmant lundi 27 janvier que la France « s’approch[ait] » d’un « sentiment de submersion » migratoire.



« Mots de l’extrême droite », « une avancée », « très peu d’actes »… La classe politique réagit aux propos de François Bayrou sur « un sentiment de submersion » migratoire


Le Premier ministre a évoqué lundi soir sur LCI « un sentiment de submersion » face à l’immigration et prôné une intégration par le travail à la condition que « nous sachions garantir l’ordre ».

Une notion de « submersion » migratoire qui clive même au sein du « socle commun » censé soutenir le gouvernement.



Loi Asile et Immigration : un an après, le triste bilan des droits bafoués

Par La Cimade


Communiqué commun: Fruit de deux ans de spectacle et de surenchère politique, cette loi bafoue l’ensemble des droits fondamentaux des personnes exilées. Un an après, Bruno Retailleau abroge la circulaire «Valls» et annonce qu’il veut s’attaquer à l’Aide médicale d’État et abolir le droit du sol à Mayotte.



Circulaire Retailleau : une attaque frontale aux droits des mères sans papiers


La circulaire Retailleau, diffusée aux préfets et appliquée depuis ce vendredi 24 janvier 2025 et qui remplace la circulaire Valls (2012), dans l’indifférence quasi-générale, va avoir un impact sur des milliers de personnes en France, et en particulier des femmes et des mères.

Il y a, en France, des milliers de femmes sans-papiers, sans-papiers parce que les critères de régularisation ne leur permettent pas d’y avoir accès. Leur nombre est impossible à définir précisément, mais elles seraient un minimum de 205 000 (chiffre des femmes bénéficiaires de l’AME, en 2023). Le seul espoir était, pour beaucoup d’entre elles, notamment celles qui ont des enfants, après plusieurs années de calvaire, de demander un titre de séjour « vie privée et familiale ».



Pourquoi la France refuse d’accorder l’asile à 16 journalistes afghans ?


Des avocates, soutenues par des syndicats, ont saisi en urgence le tribunal administratif de Nantes pour faire annuler les refus de 16 visas de journalistes afghans exilés par le ministère de l’Intérieur. Ils cherchent l’asile en France.



La « submersion migratoire »

Par bahareh akrami, illustratrice

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Source




18 décembre: Journée internationale des migrants



Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »


Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.



« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes


Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.

Le sort des migrants



Selon l’ONU, 90% des migrantes qui traversent la Méditerranée sont victimes de viol


Fin novembre, l’ONU a publié un rapport sur les dangers qui jalonnent les routes migratoires. Il révèle à quel point les femmes, dans leur immense majorité, sont victimes de violences sexuelles.



Migrants dans la Manche : 120 personnes secourues en une journée lors de plusieurs opérations


Cent-vingt migrants ont été secourus dans la Manche jeudi par les services de secours français. Les personnes se trouvaient à bord de quatre embarcations dont l’une comptait 64 personnes à bord.



Droit d’asile : dans les coulisses de la CNDA, dernière chance pour les demandeurs d’asile en France


Pour de nombreux demandeurs d’asile en France, c’est l’audience de la dernière chance. Déboutés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, ces hommes et ces femmes se présentent devant la Cour nationale du droit d’asile, située en banlieue parisienne, remplis d’espoir. Dans ce documentaire d’une durée de 42 minutes, Yaël Goujon propose une plongée dans la justice d’asile, qualifiée de trop laxiste par les uns, trop dure par les autres.



La Syrie de demain: grands espoirs, profondes incertitudes



La chute du régime syrien, dimanche 8 décembre, après 53 ans de règne de la famille Assad, a suscité de grands espoirs, mais aussi de profondes inquiétudes. Pour un certain nombre de personnalités de l’opposition politique, l’avenir de la Syrie est teinté d’incertitudes.



Menaces de rapatriement, suspension des demandes d’asile : l’avenir incertain des réfugiés syriens


À peine Bachar al-Assad était-il tombé que plusieurs pays européens, dont la France, ont suspendu les demandes d’asile de Syriens. Des politiciens de droite appellent même à leur rapatriement. 6,6 millions de Syriens ont fui le pays depuis 2011.

Royaume-Uni : des ONG alertent sur la forte hausse du nombre de réfugiés sans abri



Un réseau d’organisations d’aide aux réfugiés, migrants et demandeurs d’asile au Royaume-Uni affirme que le nombre de réfugiés sans abri dans le pays a fortement augmenté l’an dernier. Selon les associations, cette situation « d’urgence » est une conséquence des « politiques hostiles du (précédent) gouvernement en matière d’asile et d’immigration », qui « laissent des milliers de réfugiés et de migrants sans endroit sûr et stable où vivre ».

Près de 2 000. Entre avril 2023 et mars 2024, 1 941 personnes ayant obtenu le statut de réfugié au Royaume-Uni ont été hébergées par des associations, contre 977 un an plus tôt, révèle jeudi 14 novembre dans son rapport annuel le réseau « No Accomodation » (pas de logement), qui regroupe plus d’une centaine d’organisations. Soit le « nombre le plus élevé jamais enregistré », insistent les humanitaires.

« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche



Durant sa campagne électorale, le républicain a multiplié les intimidations, notamment envers ses « ennemis » politiques. Des déclarations qu’il aura, en théorie, le pouvoir de mettre à exécution.



« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump


Le président élu des États-Unis a promis d’organiser la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire du pays. Dans le sud du pays, l’inquiétude est montée d’un cran dès l’annonce des résultats.



« Ton corps, mon choix » : après la victoire de Trump, des femmes alertent sur une vague de haine misogyne sur les réseaux sociaux


De nombreuses femmes se sont inquiétées de voir affluer dans leurs commentaires des remarques et slogans haineux, s’attaquant notamment à leurs droits reproductifs.

 

Loi immigration : les mesures proposées par Bruno Retailleau



Bruno Retailleau souhaite reprendre les dispositions sur l’immigration qu’il avait lui-même proposées lorsqu’il était sénateur. Le ministre de l’Intérieur propose notamment d’instaurer un rapport de force avec les États d’origine des clandestins et la pénalisation du délit de séjour irrégulier.



Immigration : y aura-t-il bien deux textes de loi ?


Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, verrait d’un bon œil l’examen de deux textes sur l’immigration, l’un sur la transposition du pacte asile et immigration et l’autre qui serait la reprise de la proposition de loi Buffet-Retailleau. Mais rien n’est arrêté. « Pour le moment », seule la transposition de la directive européenne est prévue de façon certaine dans les cartons du gouvernement.

« Certains enfants sont fatigués, ils ont froid », des enseignants se mobilisent pour des mineurs scolarisés qui dorment dans la rue à Strasbourg



Ils étaient une quinzaine d’enseignants du collège strasbourgeois Lezay Marnésia à manifester, mercredi 16 octobre devant le siège de la Collectivité européenne d’Alsace pour demander le relogement de plusieurs de leurs élèves qui dorment actuellement sous tente. Deux d’entre eux ont été reçus sans obtenir pour autant de résultats.

Mineurs isolés à Paris : la politique des JO « d’expulsion systématique » en moins de 24h perdure



Un mois après la fin des Jeux olympiques, de nombreux migrants, dont une majorité de mineurs isolés, reviennent dans la capitale. Mais leurs campements sont systématiquement démantelés par les forces de l’ordre en quelques heures. Surtout, aucune solution de mise à l’abri n’est proposée à ces jeunes, non reconnus mineurs par l’État et livrés à eux-mêmes.



Le HCR rappelle que les migrants « ne peuvent pas être pénalisés pour entrée irrégulière »


Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés a mis à jour les règles qui régissent la Convention de Genève. L’agence onusienne rappelle que les États « ont l’interdiction de pénaliser les demandeurs d’asile et les réfugiés au seul motif qu’ils sont entrés irrégulièrement dans un pays ». Le HCR estime nécessaire cette mise au point « à un moment où les obstacles juridiques et pratiques à l’accès à l’asile se multiplient »

Les Pays-Bas veulent durcir leur politique d’asile et demandent une dérogation à l’Union européenne



Geert Wilders l’avait promis : le dirigeant d’extrême droite néerlandais demande officiellement à l’Union européenne une dérogation sur le droit d’asile. Une annonce qui intervient quelques jours après la présentation par le gouvernement d’un programme anti-immigration le plus dur dans l’histoire du pays.

Migrant, demandeur d’asile, réfugié: les mots de la migration



« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus en 1944. Les termes « réfugié » et « migrant » sont régulièrement utilisés de manière interchangeable dans les médias et les débats publics. Ils ont pourtant des significations bien distinctes qu’il est important de connaître pour comprendre les problèmes et les enjeux de la migration et ne pas porter préjudices aux populations vulnérables.



Zone tampon à Chypre : la précarité des migrants sur place


Depuis trois mois, des dizaines de migrants sont bloqués dans la zone tampon contrôlée par l’ONU qui sépare l’île de Chypre en deux. Des familles entières y vivent dans des conditions très précaires.

Emeutes au Royaume-Uni : la police britannique sur le qui-vive face au risque de nouveaux affrontements



Les autorités surveillent les effets d’une trentaine d’appels à des rassemblements devant des cabinets d’avocats apportant une assistance juridique aux immigrés et aux demandeurs d’asile.

Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive au Royaume-Uni mercredi 7 août, en raison de la multiplication des appels à manifester venant de l’extrême droite, qui leur font craindre de nouvelles violences, plus d’une semaine après le début de violences en réaction au meurtre de trois fillettes.

Malgré une soirée relativement calme mardi, les autorités surveillent les effets d’une trentaine d’appels à des rassemblements devant des centres ou cabinets d’avocats apportant une assistance juridique aux immigrés et aux demandeurs d’asile.



Émeutes au Royaume-Uni : « Ça va prendre du temps avant d’oublier »… Les habitants de Southport sous le choc de la violence et de l’islamophobie


Depuis l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes et blessé une dizaine de personnes lundi 29 juillet à Southport, les émeutes se multiplient au Royaume-Uni, notamment à l’appel de l’extrême droite.

Plus de 6 000 policiers sont mobilisés au Royaume-Uni pour lutter contre les émeutes qui sévissent depuis une semaine. Le gouvernement travailliste assure qu’il ne laissera rien passer, alors que le pays est secoué par des violences depuis l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois petites filles à Southport, dans le nord-ouest du pays, lundi 29 juillet.



Le désarroi d’un travailleur social dans un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile

Hébergement social CAES COALLIA Dijon/RD


« J’ai longtemps pensé que mon travail contribuait à l’amélioration de la vie des personnes accueillies, notamment à petite échelle, en prenant en compte les besoins de chacune et chacun. En écoutant les personnes, et en étant bienveillant. Mais la vérité, c’est qu’entre le marteau et l’enclume, nous représentons la violence du système pour les personnes exilées, et nous la subissons également pour nous pousser à l’exercer.« 

Loi immigration : un décret « risque de produire un grand nombre de sans-papiers »



Les décrets publiés mardi par le gouvernement démissionnaire concrétisent le caractère régressif de la loi immigration, alerte Serge Slama, professeur de droit public. Exemple avec le contrat d’engagement au respect des principes de la République .