HCR, OIM : L’interception en mer n’est pas la solution pour les traversées de la Manche


Des réfugiés et des migrants arrivent au port à bord d’un zodiac des gardes-frontières après avoir été interceptés lors de la traversée de la Manche depuis la France à bord de petites embarcations le 11 août 2020 à Douvres, en Angleterre  © © Leon Neal/Getty Images/AFP

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont préoccupées par la proposition d’intercepter les bateaux et de renvoyer les personnes qui tentent de traverser la Manche de façon irrégulière. Le déploiement prévu de grands navires de guerre pour dissuader ces traversées et bloquer de petites embarcations de faible tonnage peut entraîner des incidents dommageables et potentiellement fatals.

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LES ASSOCIATIONS D’AIDE AUX PERSONNES EXILÉES SAISISSENT LA DÉFENSEURE DES DROITS ET LES NATIONS UNIES SUR LA SITUATION A CALAIS

Ce vendredi 14 août 2020, les associations qui viennent en soutien aux personnes exilées (sur)vivant à Calais saisissent aujourd’hui la Défenseure des droits ainsi que 7 rapporteurs spéciaux des Nations unies relatifs aux droits humains afin de les alerter sur les conditions de vie inhumaines dans lesquelles sont maintenues les personnes exilées. Elles appellent ces institutions, à dénoncer les exactions récurrentes commises par les pouvoirs publics et à intervenir auprès d’eux afin de les faire enfin cesser.

Si les conditions dans lesquelles vivent les personnes exilées sont indignes depuis longtemps, force est de constater que depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet dernier, et la nomination de Gérald Darmanin à la tête du ministère de l’intérieur, la situation des exilé.es à Calais n’a fait que se détériorer. Les près de 1200 hommes, femmes et enfants sans-abris présentes à Calais ont vu leurs conditions de vie profondément dégradées ces dernières semaines. En cause, les « évacuations » brutales de plusieurs gros campements ensuite grillagés, les 10 et 30 juillet dernier, et la réduction dramatique des services vitaux que sont les distributions alimentaires, l’accès aux douches ou encore aux points d’eau qui les accompagne.

Les saisines envoyées ce jour par une coalition d’associations s’appuient sur 65 témoignages partagés entre le 10 juillet et le 12 août 2020 par des personnes exilées, des membres d’associations et des habitant.es. Elles dénoncent les violations du droit à l’eau, à l’assainissement, à la santé ainsi qu’à l’alimentation. Une des personnes exilées présentes à Calais déclare ainsi « J’ai faim et soif tous les jours. J’ai froid toutes les nuits. Je me sens très faible physiquement. L’un de mes amis est tombé très malade à cause de la situation. Pendant 3 jours, il avait des vertiges, il avait chaud puis froid et il tremblait sans arrêt. »

Dans cette saisine, les associations alertent également sur les évacuations forcées, les expulsions croissantes de terrains où survivent les personnes exilées ainsi que sur les violences physiques, les confiscations d’effets personnels (tentes, duvets, téléphones, etc.) et les interpellations qui en découlent. Sur ce sujet, A. témoigne ainsi « Si on se retrouve tout seul pour aller chercher de l’eau ou de la nourriture, des agents de CRS nous gazent le visage. Ça me brûle les yeux, ça me fait pleurer et les CRS rigolent devant moi. »

Les femmes seules, avec enfants, les familles et les mineurs non accompagnés, dont les besoins sont pourtant spécifiques, sont soumis aux mêmes traitements dégradants. En juillet, plusieurs dizaines de femmes, d’enfants et 194 mineurs non accompagnés ont ainsi été rencontrées par les associations dans des situations de grande détresse. Un.e bénévole dit ainsi « J’ai pu parler avec une femme le 12.07 qui était enceinte et m’a dit qu’elle avait très peur de « mal faire les choses avec son bébé », elle voulait prendre une douche, elle m’a répété plusieurs fois  » je veux juste être propre «  ».

De nombreux témoignages de membres d’associations reviennent également sur les intimidations (contrôles d’identités répétés sans motif, propos menaçants, etc.) dont ils et elles font l’objet de la part de la police lorsqu’ils viennent en aide aux personnes exilées, privant ainsi ces dernières d’un soutien déjà fragile.

Les institutions saisies aujourd’hui ont déjà formulé des recommandations claires pour que les droits fondamentaux de toutes et tous soient respectées à la frontière franco-britannique. Le Défenseur des droits a ainsi déjà dénoncé les évacuations massives organisées par l’État qui n’apportent aucune solution durable : « les opérations d’évacuation sont présentées par les autorités publiques comme des opérations de mises à l’abri visant à offrir aux personnes exilées vivant dans des campements insalubres et soumises à la pression des filières de passeurs, des conditions d’accueil dignes. Or, dans la mesure où ces mises à l’abri sont souvent non durables et constituent un cadre où peut s’opérer un contrôle de la situation administrative, elles contribuent en réalité à la création de nouveaux campements. »

Les juges du Tribunal administratif de Lille et du Conseil d’État avaient eux aussi déjà, en 2017 et 2018, ordonné à l’État de garantir au minimum un accès à ces besoins vitaux que sont l’eau et l’hygiène (douches et latrines) et à une information sur les droits. En 2018, le Président de la République lui-même avait demandé que soient mises en place des distributions de nourriture.

Quelques années seulement après ces décisions, il est incompréhensible que les personnes exilées présentes à Calais se retrouvent de nouveau dans une situation de dénuement la plus extrême.

Associations signataires :
  • Auberge des migrants        
  • Cabane juridique
  • Calais Food Collective     
  • Collective Aid
  • Help Refugees
  • Human Rights Observers
  • Médecins du Monde
  • Project Play         
  • Refugee Women’s center
  • Salam Nord Pas-de-Calais
  • Secours catholique Nord Pas-de-Calais
  • Terre d’errance
  • Utopia 56


Contacts presse:
  •   Tiphaine Roux pour la Cabane juridique +336.07.97.03.53
  •   Chloé Smidt-Nielsen, pour Human Rights Observers +336.18.49.53.86
  •   Juliette Delaplace, pour le Secours catholique Nord Pas-de-Calais +336.30.06.75.99

Les brèves de Jean


L’actu sous la loupe de Jean Camus

La barbarie aux portes de l’Europe.

Nikita Telyzenko, journaliste au média russe Znak.com arrêté lors de la manifestation à Minsk pour contester la réélection du président biélorusse.

Emprisonné, maltraité, battu, il raconte. Témoignage traduit et publié avec l’accord de Znak.com.

« 16 heures d’enfer au poste de police de Moskovski. Les gens y étaient allongés sur le sol comme un tapis vivant, dans une mare de sang, et nous devions marcher dessus. Ensuite transférés dans des cellules prévues pour deux, nous y étions trente. Certains n’en pouvant plus préféraient s’asseoir à même le sol, perdaient connaissance avec le peu d’air.

Transférés dans un camion de police, on nous a fait empiler en plusieurs couches à même le sol. Quand la camionnette a démarré, il y avait quatre couches de personnes empilées. Nous sommes restés une heure comme ça… »

Il a été exfiltré de Biélorussie grâce au ministre des affaires étrangères russe.

Le Liban nous appelle à l’aide

Beyrouth 10 Août 2020

Cris ! Pleurs ! Larmes ! Colères ! Désespoirs ! Rage !  Choc et Incompréhension !  Situation qui relève de l’irréel !  Morts et victimes ! Destructions ! Traumatismes ! Et bien plus….Voici ce qu’a provoqué  en 15 secondes, l’explosion d’un hangar de nitrate d’ammonium le 4 Août 2020  dans le port de Beyrouth.

Explosion qui est venue aggraver la situation déjà désastreuse du peuple Libanais, otage depuis plus de 30 ans d’une classe politique inepte et corrompue,  qui n’a fait que prêcher la division et piller le pays et ces citoyens et ce en plus d’être négligente, négligence qui pourrait être la cause directe de cette catastrophe et qu’on peut dire criminelle !

Dieu, que justice soit faite ! Que le Liban retrouve des fondements d’équité et de liberté. Qu’il puisse faire rayonner sa part de beauté intérieure comme disait le grand poète Gibrane Khalil Gibrane.

Cette explosion a soufflé le port de Beyrouth, cœur économique de tout le pays.

De terribles conséquences en ont découlé :
–   Plus de 158 décès jusqu’au 10 août.       Et, à la même date, –   Plus de 6000 blessés –   Plus de 300000 personnes, soit environ 60000 familles (dont 100000 enfants), se sont retrouvées dans la rue, hors de leurs logements entièrement détruits ou totalement endommagés –   Plus de 8000 bâtiments détruits ou inutilisables (soit des entrepôts, des bureaux, des logements) –   Plus de 100  écoles endommagées –   4 hôpitaux hors d’état de fonctionner –   Plus de 1000 personnes encore sous les décombres –   Plus de 10000 commerces disparus

Un grand élan de solidarité s’est manifesté dans le pays : des jeunes et des associations, toutes communautés  confondues, se sont mis à l’œuvre pour secourir les victimes, transporter les blessés aux hôpitaux, nourrir les personnes et les vieux démunis, déblayer avec pelles et balais les débris de verre et autres des bâtiments, assurer des passages dans les rues couvertes de gravats…

Les débris amassés forment d’énormes piles qu’on retrouve à chaque bout de rue. L’atmosphère de Beyrouth est chargée de composés chimiques résultant de l’explosion ; Il est malsain de la respirer ; malgré cela, les jeunes sont sur place pour relever le pays !

Des Individus, des Municipalités, des Écoles, des institutions religieuses, des Hôtels et autres Institutions ont mis à la disposition des nouveaux sans logis des milliers de logements… Certains de ces donateurs ont proposé la nourriture avec le logement ; d’autres ont assuré des soins médicaux et d’hygiène !!

Aujourd’hui, les Beyrouthins et le Liban frappés par cet énorme malheur qui se greffe et s’ajoute à une situation déjà désespérante : peuple appauvri n’ayant pas accès à son argent retenu par les banques ; inflation galopante et monnaie en chute libre et qui a perdu 80% de sa valeur par rapport au dollar US ; 40% de chômage ; des milliers de jeunes émigrés, ont des besoins urgents qui nécessitent qu’une aide extérieure s’ajoute aux efforts de solidarité interlibanais.

Cette aide serait importante dans les domaines suivants : – La nourriture  qui, à cause de l’inflation, était devenue très coûteuse, et qui  est à 80% importée. Avec l’absence du port de Beyrouth, elle risque d’être de plus en plus rare en attendant la mise en place du bon fonctionnement d’autres ports soit dans la ville de Tripoli dans le nord du pays,  soit dans les villes de Saida et de Tyr au sud-Liban. –  Les médicaments qui sont eux aussi à 80% importés et qui deviennent inaccessibles pour les personnes sans couverture médicale (soit 50% de la population) Des médicaments qui, déjà avant ce drame, étaient pour certains, même ceux des cancers, en rupture de stock ! –  Des jeux, pour tous les enfants traumatisés par cette catastrophe ! –  Des habits pour les sans abris ! –  Des nécessités hygiéniques pour les maisons, les femmes, et la pandémie du corona dont les ravages ont augmentés depuis, (soit environ 200 cas par jour pour une population de 6 millions de résidents). –  La réhabilitation d’un patrimoine urbain disparu dans les décombres et qui représente la culture et l’image du pays : maisons anciennes, musées, disparition de certaines rues emblématiques de la vie Beyrouth, telle la rue Goureaud à Gemmayzeh

Pour toutes ces raisons, l’ILDES (Institut Libanais de Développement Économique et Social)  qui essaie d’assurer une aide aux personnes victimes de ce carnage, demande votre aide et votre soutien.

Nous avons besoin d’aide, nous avons besoin  d’espoir !

Merci d’avance pour votre solidarité.

Pour l’ILDES Boutros Labaki Administrateur chargé des études

Ecologie, que de bêtises on peut faire en ton nom!!!

par Gérard, lanceur d’alerte


Ecoutez cet ingénieur, il vous parle de l’éolien, du panneau photovoltaïque…

De là à se demander si nos politiques y ont compris quelque chose: c’est la grande question.


Faut-il encore rappeler que la France c’est 1% des émissions de CO2 mondiales et que prétendre avoir une économie décarbonée ne changera rien au problème du « semble t-il » réchauffement climatique, dû au CO2, n’est pas ridicule.


Néanmoins, on installe des éoliennes et des panneaux solaires à grands renforts de subventions payées par les contribuables…


Une petite leçon par Jean-Marc Jancovici

(ingénieur français, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat)

Répression contre les journalistes en Biélorussie : « La pression sur la presse est vraiment montée d’un cran dès le début de la campagne », selon RSF


Des policiers interpellent des manifestants protestant contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, à Minsk (Biélorussie), le 11 août 2020. (SERGEI GAPON / AFP)

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

Le retour des  insecticides « tueurs d’abeilles » au secours des betteraves : pourtant leur usage est strictement interdit. Une dérogation qui fait bondir les associations de défense de l’environnement.

« Refuser à l’un ce que l’on a accordé à l‘autre va être compliqué » pour un député de la majorité.

« Il fallait assurer notre souveraineté alimentaire » selon Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture.

Devant un choix à faire, le gouvernement penche toujours du mauvais côté.


Forte recrudescence de traversées de la Manche en bateau.

Tout est bon : des petits bateaux, des canots à moteur, de simples kayaks. Des hommes, des femmes, des enfants certains en très bas âge.

« Le nombre de migrants arrivant sur nos côtes est absolument épouvantable et honteux » pour la ministre anglaise de l’Intérieur.

Et pourtant les autorités françaises et britanniques coopèrent depuis deux décennies sur la gestion des migrants. Colère britannique, les accords pourraient être dénoncés, remis en cause.

La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a compté 342 tentatives totalisant 4192 migrants. L’Allemagne a reçu 142 000 demandes d’asile, la France 119 000 contre 44 000 outre- Manche.





A propos de la reconnaissance faciale

Etats-Unis – Une nouvelle étude recommande l’interdiction de la reconnaissance faciale dans les écoles.

10 août 2020

15h31



Contact : press@fightforthefuture.org, (508) 474-5248


Une nouvelle étude de l’Université du Michigan sur l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les écoles recommande aux législateurs et aux administrateurs scolaires d’interdire l’utilisation de cette technologie dans les établissements d’enseignement. Les chercheurs à l’origine de cette étude écrivent que la reconnaissance faciale dans les écoles « aura probablement cinq types d’implications : exacerbation du racisme, normalisation de la surveillance et érosion de la vie privée, définition plus étroite de l’étudiant « acceptable », marchandisation des données et institutionnalisation de l’inexactitude. Comme la RF est automatisée, elle étendra ces effets à plus d’élèves que ne le pourrait tout système manuel ».


« Utiliser la reconnaissance faciale dans les écoles équivaut à une expérimentation contraire à l’éthique sur les enfants », a déclaré Evan Greer, directeur adjoint du groupe de droits Fight for the Future qui s’organise pour interdire la reconnaissance faciale depuis plus d’un an, « Nous voyons déjà des fournisseurs de surveillance tenter d’exploiter la pandémie COVID-19 pour pousser à l’utilisation de cette technologie inefficace, invasive et manifestement raciste. Il est temps de mettre un terme à cette pratique. Les législateurs devraient agir rapidement pour interdire la reconnaissance faciale dans les écoles, ainsi que son utilisation par les forces de l’ordre et les entreprises ».


Pour lire l’étude complète de l’Université du Michigan, cliquez ici : http://stpp.fordschool.umich.edu/sites/stpp.fordschool.umich.edu/files/file-assets/cameras_in_the_classroom_full_report.pdf


Contactez les auteurs de l’étude : shobita@umich.edu


Source:
https://tumblr.fightforthefuture.org/post/626092022494887936/major-new-study-calls-for-a-ban-on-facial

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Nous attaquons la reconnaissance faciale dans le TAJ ( Traitement des Antécédents Judiciaires )

Posted on 7 août 2020


Nous venons de déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre les dispositions du code de procédure pénale qui autorisent la police à utiliser la reconnaissance faciale pour identifier les personnes fichées dans le TAJ (pour « Traitement des Antécédents Judiciaires »). Ce fichier comporte 19 millions de fiches et plus de 8 millions de photos. Il permet déjà à la police, et depuis plusieurs années, d’utiliser de façon massive la reconnaissance faciale en France sur la voie publique, sans aucune justification ni aucun cadre juridique. Il est temps d’y mettre fin.

Nous en parlions déjà l’année dernière : alors que le gouvernement essaie de faire croire qu’il souhaite un débat public avant de déployer la reconnaissance faciale en France, celle-ci est déjà en réalité bien en place. Expérimentée sur la voie publique à Nice l’année dernière, elle est aussi présente dans plusieurs aéroports et gares avec les portiques « Parafe » et sera au cœur de la prochaine application d’identité numérique «
Alicem ».

C’est surtout avec le fichier du « Traitement des antécédents judiciaires » que ce déploiement est le plus évident (nous en parlions ici). Ce fichier contient, en plus d’un très grand nombre d’informations, les photographies des visages de toute personne « mise en cause » lors d’une enquête de police. C’est-à-dire non seulement les personnes condamnées, mais aussi celles innocentées par la suite lors de l’enquête et dont les photos sont très souvent conservées malgré elles dans ce fichier. Le TAJ contient aujourd’hui, selon un rapport parlementaire et la CNIL, 19 millions de fiches et 8 millions de photographies de visage.

Le code de procédure pénale, dans son article R40-26, permet explicitement à la police et à la gendarmerie d’utiliser la reconnaissance faciale sur ces millions de photographies. Comme la CNIL l’expliquait dès 2011, ce système permet « de comparer à la base des photographies signalétiques du traitement, les images du visage de personnes impliquées dans la commission d’infractions captées via des dispositifs de vidéoprotection », c’est-à-dire comparer par exemple le visage d’une personne filmée dans la rue par une caméra aux photographies stockées dans le fichier pour l’identifier. Cette technique est d’ores et déjà utilisée pour des affaires courantes et, récemment avec le confinement, de forts soupçons de détournements de ce fichier pèsent sur certaines amendes adressées à des personnes « connues des services de police ».

La création du fichier TES, résultant de la fusion des fichiers des cartes d’identités et du TES passeport, accentue fortement ce risque. En effet, ce fichier, dont l’accès par la police a été grandement étendu suite à la loi Renseignement, regroupera les photographies présentes sur les passeports et cartes d’identité de l’ensemble de la population français. Ces développements pourraient permettre à la police d’aller beaucoup plus loin dans son utilisation de la reconnaissance faciale et de procéder ainsi à une réelle surveillance biométrique de masse. Une analyse détaillée est disponible ici.


La nécessité d’une action contentieuse



La surveillance biométrique est exceptionnellement invasive et déshumanisante. Elle permet un contrôle invisible, permanent et généralisé de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect·es. Elle attribue à notre corps une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique d’identification. Elle abolit l’anonymat.

C’est pourquoi nous attaquons aujourd’hui ces dispositions du code de procédure pénale sur le TAJ : pour ne laisser aucune place, ni répit, à cette surveillance biométrique. Tout comme nous avons attaqué (et gagné) contre les portiques de reconnaissance faciale dans les lycées de la région Sud. De même contre l’application Alicem. Ou contre la vidéosurveillance automatisée de Marseille. Ou comme lorsque nous avons demandé avec une centaine d’associations l’interdiction de la reconnaissance faciale.

Nous fondons principalement notre recours juridique sur la notion de « nécessité absolue » qui est au cœur de la directive européenne dite « police – justice » (la version « policière » du RGPD). En effet, l’article 10 de cette directive indique que tout traitement de données biométriques (dont le visage fait évidemment partie) et qui est réalisé afin d’identifier une personne n’est possible qu’en cas de « nécessité absolue » et « sous réserve de garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée ».

Or, ce n’est évidemment pas le cas pour le TAJ : aucune « nécessité absolue » n’est susceptible de venir justifier un tel dispositif, et rien n’a d’ailleurs été jamais avancé dans ce sens par le gouvernement. Au contraire, quand la ministre de la Justice répond à notre courrier de demande d’abrogation de ces dispositions, elle le qualifie seulement d’ « aide technique » (bien loin donc de toute « nécessité absolue »). Par ailleurs, il n’existe évidemment aucune « garantie appropriée » à ce type de dispositif. Les dispositions qui permettent la reconnaissance faciale à partir des photos du TAJ apparaissent donc en contradiction flagrante avec le droit européen et la loi française qui a transposé directement ces différents principes.

La reconnaissance faciale dans le TAJ est une des pierres angulaires de la surveillance biométrique en France, et c’est pourquoi nous l’attaquons aujourd’hui. Et nous continuerons de dénoncer et d’attaquer les autres déploiement de cette surveillance : non seulement la reconnaissance faciale, mais aussi l’ensemble des autres techniques de surveillance qui continuent de se répandre à travers la Technopolice.


Source : https://www.laquadrature.net/2020/08/07/nous-attaquons-la-reconnaissance-faciale-dans-le-taj/

Communiqué de l’AAVEC Aube (Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens)

Bonjour à toutes et à tous,


Vous trouverez notre dernière sélection en cliquant sur les liens suivants :

Coronavirus : Alerte sur un « début de rebond épidémique » en France.

5G : La bataille de la 5G aura-t-elle lieu ? / Les avocats d’un cabinet de Toulouse et 50000 pétionnaires veulent stopper la 5G.

Compteur Linky : Une résidence de Cahors résiste depuis 3 ans au compteur Linky.

Vous avez décidé de vous opposer à la pose d’un compteur Linky ? Vous trouverez la marche à suivre dans notre Boîte à outils.

Vie des quartiers : A Troyes : Le quartier Jules-Guesde « redessiné ».

Pesticides :  Le gouvernement défend la réautorisation des néonicotinoïdes pour « garder une filière sucrière en France ».

CETA : Le CETA ou la trahison démocratique permanente.

A bientôt



A.A.V.E.C.

Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens

123 avenue Gallieni – 10300 SAINTE-SAVINE

www.aavec-aube.org

La LDH soutient le film “Un pays qui se tient sage” de David Dufresne

LES BREVES DE JEAN

L’actu sous la loupe de Jean Camus

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La loi antiterrorisme censurée par le Conseil constitutionnel.

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Cette loi prévoyait des mesures restrictives (privation de liberté en quelque sorte) pour des détenus ayant purgé leur peine, donc en règle avec la justice.

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Le conseil avance le respect du principe résultant de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la dureté maximale de ces mesures, le renouvellement sans des éléments nouveaux ou complémentaires.

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Peu d’intérêt en dehors de cercles spécialistes, cependant inquiétude manifestée par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme et le Conseil national des barreaux.

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Le ministre E D-M a défendu le texte assurant qu’il respectait les principes fondamentaux en matière de liberté, alors que le même E D-M dans sa vie d’avocat s’était opposé en 2008 à la loi sur la rétention de sûreté. Sic

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C’est le second camouflet en quelques semaines pour le gouvernement et la majorité; le 18 juin le Conseil constitutionnel infligeait une censure cinglante à la proposition de la députée LRM L. Avia contre la haine en ligne.

Le Conseil constitutionnel censure une loi dangereuse

Ensemble, solidaires avec le Liban

Lettre ouverte signée par 360 organisations, dont la LDH

Chine : RSF et un collectif d’ONG demandent la grâce pour le journaliste Huang Qi, qui risque de mourir en prison

Stop aux expulsions de campements, squats et bidonvilles

La dernière trumperie..

Donald Trump vient d’envoyer l’un des messages les plus inquiétants de toute sa présidence : il a suggéré sur Twitter que les élections de 2020 soient reportées en raison de ses affirmations manifestement fausses selon lesquelles le vote par correspondance conduirait à des résultats inexacts.

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Soyons clairs : Trump n’a PAS le pouvoir de déplacer le jour des élections de son propre chef – mais la menace d’aujourd’hui pourrait être un ballon d’essai pour voir s’il peut obtenir le soutien de sa base pour affirmer que les résultats de l’élection sont invalides, et si cela réussit, cela pourrait conduire à l’une des plus grandes et des plus dangereuses crises constitutionnelles de l’histoire de notre nation.

Trump a envoyé son tweet 16 minutes seulement après la publication par le ministère du travail d’un rapport économique montrant que le PIB a chuté de 32,9 % en 2020, le nombre de nouvelles demandes de chômage atteignant son plus haut niveau depuis 1982.

Ces chiffres, causés par Trump et la gestion désastreuse de la pandémie de coronavirus par le GOP, sont catastrophiques pour Trump – et les nouveaux sondages montrent qu’il entraîne dans sa chute des républicains vulnérables, en particulier au Sénat.

Il sait que ces chiffres et son incapacité totale à faire face à la pandémie, le nombre croissant de morts, la dévastation économique et la nécessité d’apporter un réel soulagement font qu’il est plus probable qu’il perde en novembre. Il semble désespéré pour se sauver.

Mais si les fanfaronnades visant à retarder les élections peuvent être absurdes, les tentatives actives de M. Trump d’attaquer le service postal et le refus de Mitch McConnell d’adopter une loi pour protéger le vote par correspondance pendant la pandémie pourraient avoir des conséquences très réelles cet automne.

Trump a installé un laquais, Louis DeJoy, en tant que nouveau ministre des Postes, et il s’efforce de détruire la poste de l’intérieur. Une note de service ayant fait l’objet d’une fuite montre qu’à un moment où le service postal est déjà à court de ressources à cause du coronavirus, DeJoy annule les heures supplémentaires de manière à ralentir la distribution du courrier. De plus, et c’est terrifiant, l’USPS a publié des lignes directrices qui stipulent que les électeurs doivent demander des bulletins de vote par correspondance au moins deux semaines avant le jour du scrutin, sinon ils ne seront pas retournés à temps pour être comptés. DeJoy affirme que ces efforts visent à améliorer le bureau de poste, mais ils pourraient entraîner l’invalidation de millions de votes – et nous ne laisserons pas cela se produire
 


1. « Donald Trump suggère de reporter l’élection présidentielle américaine de 2020 », BBC, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141440?t=8&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

2. « L’économie à l’envers : Les demandes initiales de chômage augmentent pour la deuxième semaine, le PIB chute de 33 %, un record », NBC News, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141441?t=10&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

3. « Trumped postmaster general plans to slow mail delivery », Fortune, 24 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141438?t=12&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

4. « The US Postal Service is urging voters to request their November mail-in ballots at least 15 days before the election », Business Insider, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141442?t=14&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

5. « Sondage : les électeurs du Maine et d’autres États du champ de bataille désapprouvent le déploiement d’agents fédéraux par Trump », Maine Beacon, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141443?t=16&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

SOURCE : MOVEON.ORG POLITICAL ACTION, http://pol.moveon.org/.
Non autorisé par un candidat ou un comité de candidats.

L214, avec le soutien de la Ligue des droits de l’Homme, attaque la cellule Demeter en justice

Racisme, homophobie et discrimination au dépôt du TGI de Paris : la LDH porte plainte

Amende forfaitaire pour usage de drogues : une illusoire fermeté pour de réels effets pervers

« Murmuration » de Jean Lefèvre

La réponse peu convaincante de Jordan Guitton


« Il ne suffit pas d’avoir les mains propres, il faut avoir l’esprit pur. » Thalès

« Le temps ne fait rien à l’affaire… » Brassens

Un député RN de l’Aube ancien membre d’un groupe Facebook raciste



Selon une enquête du média Les Jours, une quinzaine de députés du Rassemblement national dont l’Aubois Jordan Guitton ont fait partie d’un groupe Facebook contenant des publications racistes et des appels aux meurtres.

« Racisme et appels au meurtre : 15 députés RN dans un groupe privé Facebook nauséabond », c’est ainsi que le média Les Jours titre son article paru le mercredi 18 décembre 2024 sur son site internet. Une enquête qui met en lumière l’appartenance d’élus du Rassemblement national au groupe « Rassemblement national (direction 2027 !) » où de nombreux messages à caractère raciste ont été publiés.



Après une action anti-avortement, neuf militants d’extrême droite jugés en Vendée


Neuf membres de l’Action française, âgés de 18 à 23 ans, ont comparu ce jeudi 19 décembre 2024, pour avoir dégradé la statue de Simone Veil, à l’occasion d’une action anti-avortement en marge du vote de l’IVG dans la constitution.

Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée pour le droit des femmes et en marge du vote de l’IVG dans la Constitution, les membres de « l’AF » – une des plus importantes structures d’extrême droite dans le pays, et la plus vieille – ont vandalisé la statue dans une mise en scène macabre. 



Pour les allocataires du RSA, un inquiétant « compte à rebours » a commencé



A partir de janvier, la réforme de France Travail entrera en vigueur, et avec elle les 15h d’activités obligatoires pour les allocataires du RSA ainsi que l’intensification des contrôles. Agents de l’ex-Pôle emploi comme usagers s’inquiètent.

« Recensement de la population Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents »


« On ne nous donne ni eau, ni nourriture ! » : à Mayotte, dans le bidonville de Majikavu, des sinistrés laissés à l’abandon depuis le cyclone



Ni eau, ni nourriture, des conditions d’hygiène déplorables… C’est désormais le quotidien des habitants des bidonvilles à Mayotte depuis que le cyclone Chido a ravagé l’archipel. franceinfo s’est rendu dans le bidonville de Majikavu, à la rencontre de sinistrés qui oscillent entre colère et désespoir.



À Mayotte, les bidonvilles et habitations précaires déjà en reconstruction : « On n’a rien »

Emmanuel Macron a promis de mettre fin aux bidonvilles de Mayotte, après que l’île a été dévastée par le cyclone Chido. Mais beaucoup d’habitants ont déjà commencé à reconstruire leurs habitations de fortune.



« On a toujours vu personne » : à Mayotte, les habitants des bidonvilles attendent toujours de l’eau et de la nourriture


Les bidonvilles, qui représentent près d’un tiers des habitations de Mayotte et abritent une grande partie de personnes en situation irrégulière, ont été les endroits les plus dévastés par Chido. Cinq jours après le passage du cyclone, les habitants attendent toujours les premières distributions de nourriture qui tardent à se mettre en place. Ils sont livrés à eux-mêmes et leurs stocks de vivres s’amenuisent.



Mayotte : « Dans les ‘bangas’, les gens ont peur mais ils ne vont pas rester cachés, ils vont mourir de faim sinon »


Six jours après le passage du cyclone Chido, Desire (prénom d’emprunt), une mère de famille burundaise de 42 ans sans-papiers, raconte que la soif et la faim l’ont poussée à sortir de son appartement du quartier de Cavani, à Mamouzou, dévasté, pour aller chercher de l’eau. La peur d’être arrêtée et expulsée, l’avait conduite, les premiers jours, à rester cachée. Témoignage.



« C’est pas moi, le cyclone ! » : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais


Emmanuel Macron a quitté vendredi midi Mayotte, archipel français de l’océan Indien dévasté le week-end dernier par le cyclone Chido. Il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts.



« Vous êtes contents d’être en France » : les oppositions s’indignent de propos d’Emmanuel Macron à Mayotte, après le cyclone Chido


Le chef de l’Etat, visé par des appels à la démission, s’est lancé, jeudi, dans un appel à l’unité en affirmant que les sinistrés seraient « 10 000 fois plus dans la merde » si Mayotte n’était pas un département français.

C’est un face-à-face qui n’est pas passé inaperçu. Des propos tenus par Emmanuel Macron à Mayotte devant des habitants ont été vivement dénoncés par l’opposition, vendredi 20 décembre, six jours après le passage du cyclone Chido dans l’archipel.



«Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas


Les déclarations présidentielles à Mayotte, jeudi 19 décembre, face à la colère des habitants démunis après le passage du cyclone Chido, ont été vivement dénoncées de toutes parts.

François Bayrou avait déjà été sous le feu des critiques, lundi 16 décembre, pour s’être rendu à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est maintenant à Emmanuel Macron de susciter la polémique pour son attitude vis-à-vis du département français. Le chef de l’Etat y est en visite depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi, une petite semaine après le passage de Chido. Sur place, Emmanuel Macron a fait face à la défiance des habitants en colère. Pris à partie et hué jeudi soir par une foule de personnes criant «Macron démission !» au terme de sa première journée dans l’archipel français dévasté, le président de la République s’est emporté.



Mayotte : un deuxième cyclone appelé Macron


Le passage du cyclone Chido a laissé Mayotte en ruines, ravageant les maisons, les familles, et les espoirs d’une population déjà éprouvée par les crises incessantes. Dans ces moments où tout semble s’effondrer, on aurait pu espérer que le président de la République vienne avec des paroles de réconfort, d’amour et de compassion. Mais à la place, c’est un tout autre spectacle qui s’est joué. Une scène digne du temps des colonies. Par Haidari Nassurdine et Soilihi Chahidati.



À Mayotte, le mépris colonial ordinaire d’Emmanuel Macron


Pour Rokhaya Diallo, c’est parce que son histoire s’inscrit dans celle de la domination coloniale qu’Emmanuel Macron croit que les Mahorais.es devraient se satisfaire de leur situation et exprimer une gratitude éternelle envers la France.

Dérapage d’un badaud éméché nostalgique de la colonisation ? Non, ces propos sont ceux prononcés en conscience par Emmanuel Macron. Le président de la République en déplacement après la catastrophe naturelle n’a pu s’empêcher d’afficher le mépris colonial propre au rapport de la France à ses anciennes colonies désormais départementalisées.



Édition et presse. Gaza, symbole d’un tour de vis idéologique



Le jour de son arrivée en septembre aux éditions du Seuil, Coralie Piton, la patronne venue de McKinsey, voit d’un mauvais œil la sortie du Livre noir de Gaza, coordonné par Agnès Levallois. Et à Marianne, la directrice Natacha Polony, considérée comme critique de la guerre israélienne à Gaza, vient d’être débarquée. Signes de plus d’une menace sur les libertés éditoriales des milliardaires catholiques et réactionnaires. Et, bien entendu, pro-israéliens.

Aux Etats-Unis, un ours abattu par un chasseur tombe d’un arbre et tue un autre chasseur



L’homme de 58 ans, qui traquait le plantigrade réfugié en hauteur avec plusieurs amis chasseurs dans l’Etat de Virginie, est décédé le vendredi 13 décembre, deux jours après l’accident.

Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ni après, en l’occurrence. Un accident de chasse peu conventionnel a eu lieu dans le verdoyant comté de Lunenburg, dans l’Etat de Virginie, à l’est des Etats-Unis, mercredi 11 décembre. Abattu par un chasseur alors qu’il se trouvait dans un arbre, un ours est tombé… et s’est écrasé sur un autre chasseur. L’homme, âgé de 58 ans, est mort de ses blessures vendredi 13 décembre, rapporte le site CBS News.

À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité



Malades, enceintes ou avec des enfants en bas âge… À Lyon, plus de 460 femmes en demande d’asile ont été laissées à la rue par l’État depuis 2023. Au mépris de la loi, l’administration ignore les signalements des travailleurs sociaux et les appels à l’aide répétés de ces femmes vulnérables, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.




Violences contre les travailleuses du sexe: les migrantes en première ligne




Une trentaine de personnes se sont rassemblées mardi 17 décembre près de l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux travailleuses du sexe victimes de violences et réclamer une meilleure protection. Les agressions envers ces femmes ont explosé en 2024, avec une augmentation alarmante de 6% par rapport à 2023. Parmi les victimes, la majorité sont des migrantes en situation irrégulière et qui n’osent pas porter plainte.


On ne retournera pas sous les ponts !



Depuis le 10 décembre 2024, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique, un lieu culturel de la Ville de Paris. Nous sommes près de 250 jeunes à l’intérieur, c’est-à- dire la quasi-totalité des mineur.es non-accompagné.es qui dormaient dehors il y a encore quelques jours. Avec le soutien du lieu, nous exigeons de l’État des solutions d’hébergement dignes et pérennes. En l’absence de réponse du gouvernement, c’est à la Mairie qu’il incombe la responsabilité de mettre à l’abri celles et ceux qui dorment dans ses rues.

Mayotte : une « catastrophe naturelle » peut en cacher une autre…





« Ne partez pas trop vite sans nous avoir donné des solutions », une femme interpelle Emmanuel Macron à sa descente d’avion


Dès sa descente de l’avion, une femme a interpellé Emmanuel Macron et lui a fait part de sa détresse.

« On n’a plus d’eau, plus d’électricité, on n’est plus à l’abri avec nos enfants. »

C’est le cri de détresse de cette dame qui parle à Emmanuel Macron. Elle a l’occasion d’exprimer sa détresse lorsque le chef de l’Etat vient la saluer.
« Monsieur le président, ne partez pas trop vite. Mayotte est démolie. On est sans eau, on est sans électricité, sans nourriture, il n’y a aucun endroit où aller parce que tout est démoli. On n’est même pas à l’abri avec nos enfants », continue cette Mahoraise.



Cyclone Chido à Mayotte : au cœur de villages coupés du monde, qui n’ont reçu aucune aide depuis la catastrophe


Si les premiers colis humanitaires sont arrivés dans plusieurs villes mahoraises, d’autres zones restent totalement isolées. Quatre jours après la catastrophe, leurs habitants sont toujours livrés à eux-mêmes.



« Là, le mode survie est activé » : à Mayotte, les habitants face au défi de trouver eau et nourriture


Le blocage des prix annoncé par le gouvernement pourrait apporter un peu de réconfort aux Mahorais qui ces derniers jours faisaient face à une flambée des prix des produits de consommation courante.

Emmanuel Macron est attendu jeudi 19 décembre à Mayotte, près d’une semaine après le passage du cyclone Chido, qui a fait 33 morts selon un bilan très provisoire. Le président doit notamment se rendre à l’hôpital ainsi que dans un quartier en grande partie détruit. Il rencontrera sans doute des habitants qui manquent encore de tout.



« J’ai peur de me faire arrêter en allant aux distributions alimentaires »: à Mayotte, la survie des migrants après le passage de Chido


Quatre jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’île de Mayotte, les secours s’activent pour venir en aide aux sinistrés. Parmi eux, les migrants sont particulièrement vulnérables et les témoignages recueillis font part d’une situation critique. Beaucoup craignent d’être arrêtés par les autorités françaises et expulsés en demandant de l’aide.



Comores: Moroni indigné après les propos de Bruno Retailleau sur le durcissement de la lutte contre l’immigration à Mayotte


Quatre jours seulement après le passage destructeur du cyclone Chido à Mayotte, le ministre démissionnaire français de l’Intérieur a de nouveau déclaré, mercredi 18 décembre, que la reconstruction de l’île passait aussi par un nouveau durcissement de la législation contre l’immigration clandestine en provenance des Comores. Une déclaration qui suscite une très vive réaction à Moroni.



Cyclone Chido à Mayotte : quand l’obsession migratoire écrase la justice climatique


Après le passage, ce samedi 14 décembre, d’un cyclone d’une violence inédite sur l’île de Mayotte, département français d’outre-mer, les conséquences matérielles et humaines sont colossales. Comment expliquer ce désastre climatique en brandissant la carte de la migration clandestine ?

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne de destruction totale menée par Israël



Les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens au cours des 14 derniers mois, le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles, le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire détruisent les conditions mêmes de la vie à Gaza, selon un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « Gaza : la vie dans un piège mortel ». MSF réitère son appel à toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Israël doit cesser ses attaques ciblées ou indiscriminées contre les civils, et ses alliés doivent agir sans délai pour protéger la vie des Palestiniens et faire respecter les règles de la guerre.



Israël commet le crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza



La privation d’eau généralisée imposée par les autorités israéliennes menace la survie des habitants de Gaza.

Les autorités israéliennes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 



France. L’amitié avec Israël comme excuse de la violation du droit international



Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a finalement émis les mandats contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la France s’est distinguée par un communiqué suggérant qu’elle ne procéderait pas à leur arrestation. Si la justification juridique de cette position est plus qu’incertaine, l’affichage d’une amitié historique et d’une collaboration continue avec Israël pose problème au moment où les preuves du génocide de Gaza s’accumulent.

Nicolas Sarkozy définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes


La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.

La Cour de cassation a rejeté les pourvois de Nicolas Sarkozy, mercredi 18 décembre, et rendue définitive la condamnation inédite de l’ancien chef de l’Etat pour corruption et trafic d’influence, à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme sous bracelet électronique, avec trois ans d’inéligibilité.



Louis Sarkozy : le capital médiatique s’hérite aussi


Le journalisme politique dans sa bulle.

« Cyprien, vous nous révélez une information qui va faire du bruit, plastronne Apolline de Malherbe au micro de RMC. Louis Sarkozy, le fils de l’ancien Président, se lance en politique ! » (11/12) Grande connaisseuse du microcosme médiatique parisien, l’intervieweuse en chef du groupe de Rodolphe Saadé avait – malheureusement – vu juste : la « nouvelle » fait frétiller la presse people (GalaPublic, Purepeople, etc.) autant que le petit monde des journalistes politiques, où l’information est tellement dévaluée que n’importe quel non-événement est promis à un avenir de fait politique.

La méga-bassine de Sainte-Soline illégale en l’état



La Cour administrative d’appel de Bordeaux annule les autorisations de quatre réserves sur les bassins de la Sèvre Niortaise et du Mignon. Parmi elles, celle de Sainte-Soline, théâtre de violents affrontements en mars 2023

Mayotte : la catastrophe qui détruit, les personnes, les biens et les droits


Les dévastations subies par Mayotte suite au passage du cyclone Chido sont une catastrophe totale. Ses effets sont aggravés par une situation d’exception discriminatoire permanente. Ce département français n’est pas régi par les lois communes de la République, mais par une dégradation des droits de populations qui n’ont qu’un seul défaut, exister sur place.

Procès des viols de Mazan : les juges peuvent-ils faire évoluer la loi sur le viol ?



Alors que les juges de la Cour criminelle du procès des viols de Mazan doivent rendre leur décision dans les prochaines heures, leur verdict peut-il changer la donne en matière de violences sexuelles ? Les magistrats peuvent-ils participer à faire évoluer la loi sur le viol ? 



Affaire Pelicot : Éric Dupond-Moretti a une « petite réserve » sur le procès des viols de Mazan


L’ancien garde des Sceaux s’est permis une critique à l’égard des soutiens à Gisèle Pelicot lors du procès des viols de Mazan, qui touche à sa fin.

« Je suis un peu circonspect sur les manifestations au sein du Palais de justice ». À la veille du verdict dans l’affaire Pelicot, Éric Dupond-Moretti a donné son avis sur ce procès hors-norme qui se déroule depuis le mois de septembre à Avignon. S’il en reconnaît l’importance, l’ex-garde des Sceaux, qui sera à l’affiche de son propre one man show début février, a émis quelques réserves.

Gaza: «À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux»



Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.



Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages



Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé. 

Poursuivant ses opérations militaires au Liban-Sud, trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne a mobilisé mercredi des chars dans la région de Marjeyoun et fait exploser plusieurs bâtiments de localités de la région de Tyr, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. 


Le défenseur des baleines Paul Watson est libre !



Après 149 jours passés en prison à Nuuk (Groenland), le militant écologiste et défenseur des baleines Paul Watson va enfin être libéré par les autorités danoises. Il ne sera pas extradé vers le Japon qui souhaitait poursuivre l’activiste pour le prétendu sabotage d’un navire nippon chassant illégalement des cétacés en 2010.

18 décembre: Journée internationale des migrants



Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »


Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.



« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes


Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.

« Comment elle a pu en arriver à faire ça ? » Au procès d’Audrey B., la vie d’avant l’infanticide



Au premier jour du procès d’Audrey B., accusée d’avoir tué son bébé dont elle a accouché en cachette dans les toilettes d’un TGV, ses anciens compagnons ont témoigné lundi de leur incompréhension.

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